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Épitaphe de Poincette, femme de Jean Waisselin (†1321 ou 1381?) Cette épitaphe est rédigée en grandes lettres et les lignes sont séparées par des traits. La stèle est découverte en 1902, lors de la démolition de l'ouvrage fortifié dit « Retranchement de Guise ».
Pierre Édouard Wagner édite un texte dont il manque aujourd'hui la dernière ligne, où la date était fragmentaire. Poincette n'est pas connue par ailleurs, mais les bans de tréfonds mentionnent en 1336 un Jean Waisselin, fils de Guerciriat Waisselin, d'Aiest, aman de Saint-Hilaire-le-Grand.
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Épitaphe de Mangette Ragait (†1526)
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Mangette Ragait (14..-1526)
Mangette Ragait, ou Raget, est religieuse cistercienne au prieuré du « Petit Clairvaux ». En 1495, elle est élue 11e prieure. Elle construit un nouveau cloître dans le couvent. Elle meurt le 14 février 1526 selon son épitaphe, mais le 9 février 1525 selon l'obituaire du couvent.
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Catherine Roucel (14..-1474)
Catherine est la fille de Werry Roucel et de Catherine Baudoche, sa première femme. Elle meurt, sans doute jeune, en 1474, peu de temps après sa mère : l'une le 2 août 1474, l'autre le 27 août suivant. Elles sont inhumées au couvent des Célestins.
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Nicolle Roucel (14..-1473)
Nicolle est le fils de Werry Roucel et de sa première épouse Catherine Baudoche. Il meurt sans doute assez jeune le 5 juillet 1473 et est inhumé dans l'église des Célestins. Ses parents et sa soeur sont plus tard enterrés à ses côtés.
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Épitaphe de Werry Roucel (†1491) et de sa famille Cette épitaphe collective est grande et épaisse. Autrefois dans l'église des Célestins, elle était placée à côté de la tombe de Nicole Roucel, fils de Werry mort prématurément, et rappelait le souvenir de Werry (mort en 1491) et de trois membres de sa famille morts avant lui : sa femme Catherine Baudoche et leur fille Catherine, ainsi que sa seconde épouse Anne de Barbay.
La stèle est aujourd'hui brisée en trois morceaux mais le texte reste parfaitement lisible. Un dragon sert de bout-de-ligne à la fin du texte.
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Haquebute de Mardigny Le musée de la Cour d'or conserve trois haquebutes en provenance du château de Mardigny. Cette pièce d'artillerie de petit calibre et portative est l'ancêtre du fusil. Elle pèse environ 10 kg et pouvait tirer des balles de plomb (« plommées ») de 25 à 30 mm de diamètre à une cinquantaine de mètres.
Selon un inventaire du début du XVIe siècle, la cité de Metz possédait pas moins de 162 haquebutes, qui constituaient un tiers de son artillerie.
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Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine »
Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine », Lotharingia, Archives lorraines d'archéologie, d'art et d'histoire, t. I, 1988.
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Jean de Boutillier, Somme rurale (Metz, BM, Inc. 445)
Lyon (Rhône)
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François de Dommartin (14..-1549)
François de Dommartin est le fils d'Érard de Dommartin et d'Éléonore de Lenoncourt. Il épouse en première noce Anne de Germiny avec qui il a deux enfants qui nous soient connus : Aliénor et François. Il obtient le titre de conseiller et chambellan du duc de Lorraine. Veuf dès 1538, il convole en seconde noces avec Anne, fille de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat, devenue également veuve la même année. Il meurt le 5 juin 1549, laissant Anne veuve, qui meurt à son tour le 21 août 1574.
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Aliénor de Dommartin (15..-15..)
Aliénor de Dommartin est la fille de François de Dommartin et d'Anne de Germiny. Elle épouse Antoine, fils de Jacques de Chahanay, avec lequel elle a trois filles qui nous soient connues : Madeleine, Catherine et Nicolle qui marie toutes trois des hommes issus des paraiges, respectivement Philippe Roucel, Jacques Le Gronnais et Richard de Raigecourt. Elle meurt à une date inconnue, sans doute vers la fin du XVIe siècle.
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Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz
Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz, Metz, 1634
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Lionnois, Jean-Jacques, Essais sur la ville de Nancy
Essais sur la ville de Nancy, dédiés à son altesse royale Monseigneur Charles-Alexandre, Duc de Lorraine et de Bar, Grand-Maître de l'Ordre Teutonique, Gouverneur Général des Pays-Bas, &, La Haye, 1779.
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Antoine de Chahanay (15..-1560)
Antoine de Chahanay est le fils de Jacques de Chahanay et de Nicolle des Armoises. Il épouse Aliénor de Dommartin avec qui il a trois filles qui nous soient connues : Madeleine, Catherine et Nicolle, qui épousent toutes trois des hommes issus des paraiges, respectivement Philippe Roucel, Jacques Le Gronnais et Richard de Raigecourt. Il acquiert le titre de maître d'hôtel du duc de Lorraine Charles III et celui de capitaine de Norroy. Il meurt le 15 octobre 1560.
La famille de Chahanay, originaire d'Anjou, était récemment installée en Lorraine. Antoine est le dernier descendant masculin du lignage. Son épitaphe, relevée dans les « Essais sur la ville de Nancy », se lit comme suit : « Cy-bas, sous un marbre du repose le corps, l'âme au ciel, d'Antoine de Chahanay, jadis seigneur de Sainct-Mars, Fléville & Ruethe, maistre d'hostel ordinaire de très-hault & très-puissant Prince Charles, par la grace de Dieu, Duc de Lorraine, marchis & capitaine de Noroy, qui ayant rendu à son créateur honneur & gloire, à son Prince souverain obéissance & vérité, à son prochain & à ses subjectz justice & équité, paya le tribut de nature le 15e jour d'octobre 1560. Priez pour lui ». L'épitaphe est entourée des armoiries paternelles (des Chahanay, de Thillon, de Verton et de Malicorne) et des armoiries maternelles (des Armoises, de Sampigny, D'Essey et de Lindre).
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Nicolle de Chahanay (15..-1555)
Nicolle de Chahanay est la fille d'Antoine de Chahanay et d'Aliénor de Dommartin. Elle épouse Richard de Raigecourt dont elle est la première épouse. Les Chahanay sont particulièrement liés aux paraiges : sa soeur Catherine épouse Jacuqes Le Gronnais, alors que sa soeur Madeleine épouse Philippe Roucel. Elle meurt en couches sans doute encore jeune adulte le 22 novembre 1555. Sa fille Jeanne meurt elle aussi après 4 jours d'existence. Les deux corps sont ensevelis au couvent des Cordeliers de Nancy. Veuf, Richard se remarie avec Jeanne de Ligniville, une autre femme issue d'un lignage noble de la région.
Le relevé de sa sépulture nous est transmise par Jean-Jacques Lionnois : « Devant cet autel repose le corps de Mademoiselle Nicolle de Chahanay, fille d'Antoine de Chahanay, escuyer, seigneur de Sainct-Mars, Fléville & Ruethe, & de Mademoiselle Alienor de Dompmartin, laquelle délivrée d'une fille avec elle ici reposant, nommée Jeanne, fille de Richard de Raigecourt, escuyer, seigneur d'Ancerville, Corny, Hauconcourt en partie, & son espou, tréspassa le 4e jour de son enfantement, & de novembre le 22e en l'an de salut 1555. Priez Dieu pour elle ». Au dessus au milieu de la sépulture sont figurées les armoiries de Nicolle, celles des Chahanay et des Raigecourt, mais également les lignes paternelles (Chahanay, des Armoises, Thillon, Verton) et les lignes maternelles (Dommartin, Germiny, Lenoncourt, du Châtelet). Au bas de la sépulture était figuré un écu écartelé pour Jeanne de Raigecourt sa fille, avec les armes des Raigecourt et des Chahanay.
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Madeleine de Chahanay (1540-1600)
Madeleine de Chahanay est la fille d'Antoine de Chahanay et d'Aliénor de Dommartin. Elle épouse Philippe, fils de Warin Roucel et d'Anne Le Gronnais. Les Chahanay sont particulièrement liés aux paraiges : sa soeur Catherine épouse Jacques Le Gronnais alors que sa soeur Nicolle épouse Richard de Raigecourt. Philippe meurt en 1583 laissant Madeleine veuve avec encore 7 de leurs 16 enfants encore vivants. Elle meurt à son tour le 30 mars 1600 et son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Catherine de Chahanay (15..-1598)
Catherine est la fille de Antoine de Chahanay et de Aliénor de Dommartin. Elle épouse en premières noces Jacques, fils de Thiébaut Le Gronnais. Les Chahanay sont particulièrement liés aux familles des paraiges. Sa soeur Madeleine épouse Philippe Roucel, alors que son autre soeur Nicolle épouse Richard de Raigecourt. Devenue veuve entre 1542 et 1567, elle se remarie avec Nicolas de Landres le 31 janvier 1567. Veuve une nouvelle fois en 1583, elle meurt à son tour le 6 octobre 1598. Son corps est inhumé à Fléville.
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Tribout de Morembert, Henri, « Le testament et la bibliothèque de Martin d'Amance. Évêque suffragant de Metz (1409) »
Tribout de Morembert, Henri, « Le testament et la bibliothèque de Martin d'Amance. Évêque suffragant de Metz (1409) », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine vol. 67/68 (1967/68) p. 65-82.
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Henri Tribout de Morembert (1912-1996)
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Garin le Lorrain, le héros tué à Génivaux
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Tombeau de Garin le Lorrain (datation inconnue) En visitant la cathédrale de Metz au Moyen Âge, on pouvait voir le tombeau de Garin le Lorrain, le grand héros, fils du duc Hervis de Metz, traitreusement tué par ses ennemis, le clan des Bordelais. Garin est un personnage de fiction, qui apparaît dans une chanson de geste de la fin du XIIe siècle, mais, comme Roland et d'autres grands héros, il était si célèbre qu'on a voulu voir dans un tombeau déjà existant un souvenir de lui, en le prenant pour un personnage réel.
La plus ancienne attestation du tombeau date de 1342 : le duc de Lorraine ordonne aux chanoines de Nancy de prier pour Garin son ancêtre, en célébrant son anniversaire à la même date qu'à la cathédrale de Metz, le 10 février. Chaque 10 février, les chanoines célébraient donc un « obiit » pour l'âme de Garin! Jean Aubrion est le premier à nous parler du tombeau : en 1470, le prince Philippe de Savoie visite la ville, on lui montre la Mutte et Garin. Le tombeau d'un héros fait partie des « merveilles » qu'aiment les « touristes » médiévaux. Philippe de Vigneulles nous en dit un peu plus : le corps de Garin est à la cathédrale, « tout entier, en hauteur dans un cercueil de pierre » (Geste des Lorrains en prose). Dans la Chronique, il précise : le corps de Garin « est intact, en chair et en os, dans la cathédrale ». On pouvait donc voir non seulement le tombeau, mais aussi le corps (embaumé) du héros. En 1634, le père Meurisse évoque encore le tombeau, mais il sombre ensuite dans l'oubli. Au XVIIIe siècle, dom Jean François grimpe au-dessus de la porte de la sacristie, dans le collatéral gauche, pour regarder dans un cercueil de pierre suspendu à 6 mètres de haut. Il n'y trouve que des os, sans savoir qu'il s'agit sans doute du cercueil du héros légendaire.
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Save, Gaston, « Le tombeau de Garin le Lorrain »
Save, Gaston, « Le tombeau de Garin le Lorrain », Journal de la Société d'archéologie et du Comité du musée lorrain, 1896, p. 75-81.
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Repos de consolation (Metz, BM, ms. 1173)
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Jacques Le Gronnais (15..-15..)
Jacques est le seul enfant connu de Thiébaut Le Gronnais avec sa seconde femme Marguerite Desch, qu'il avait épousée en 1511. Jacques épouse Catherine, fille de Anthoine de Chahanay et d'Aliénor de Dommartin, dont il est le premier époux. Jacques meurt à une date inconnue entre 1542 et 1567, date du remariage de Catherine avec Nicolas de Landres.
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La Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles (Besançon, BM, inc. 59-60) Abbeville (Somme)