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Anne Le Gronnais (14.-1548)
Anne Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais avec sa première épouse, Perrette Louve. Le 11 février 1500, elle épouse Jean de Montarby, seigneur de Charmoille et de Dampierre, partisan bourguignon. À cette occasion, une joute est organisé par François Le Gronnais, son père, en place du Change avec la présence de nombreux nobles bourguignons. Anne meurt en 1548, sans doute veuve.
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Anne Le Gronnais (15..-1574)
Anne Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat, sa deuxième épouse. Elle se marie en première noces avec Warin Roucel, possiblement vers 1530-1531. Mais le mariage est de courte durée, Warin meurt jeune en 1538. Elle convole ensuite en secondes noces avec François de Dommartin, un noble lorrain dont elle est la seconde épouse. Ce dernier meurt en 1549, la laissant veuve. Elle meurt le 21 août 1574. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Anne Le Gronnais (150.-1508)
Fille de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel, Anne Le Gronnais meurt mineure en 1508, durant l'épidémie possiblement de peste. Sa mère, Perrette, et son frère, François, y succombent également à la même période et sont inhumés ensemble au couvent des Célestins.
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Anne Remiat (14..-1563)
Anne Remiat est la première et seule épouse connue de Philippe de Raigecourt dit le jeune, avec qui elle se marie au cours de l'année 1511. Il meurt la laissant veuve entre 1533 et 1535. Ses trois fils, Phillipe, Joffroy et Nicolle, sont alors mis sous la tutelle d'André de Rineck. Anne meurt 16 janvier 1563 selon l'obituaire du prieuré du Petit-Clairvaux, dont elle est bienfaitrice.
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Anne Roucel (15..-15..)
Anne Roucel est la fille de Livier Roucel et de Gertrude de Bemelbourg. Elle se marie à Simon de Myon, seigneur d'Ecque, de Villey le 29 mars 1566. Elle est l'une des héritière d'Androuin Roucel, son grand-oncle, avec Marguerite sa soeur et Philippe Roucel son cousin, de la seigneurie d'Aubigny. Elle meurt à une date inconnue après 1577.
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Annonciation de Jean Le Gronnais et d'Odeliette Augustaire Jean Le Gronnais et sa femme Odeliette Augustaire ont donné un bas-relief de l'Annonciation au Petit-Clairvaux en 1426. Sous la sculpture, l'inscription commémorative était gravée en lettres peintes en noir et surmontée des écus des deux familles Le Gronnais et Augustaire.
Le monument n'est connu que par des mentions. En 1761, Henri-Marie Dupré de Geneste relève l'inscription, mais son manuscrit (Metz, Bibliothèques-médiathèques, ms. 967) est détruit en 1944. En 1866, alors que le couvent est en cours de démolition, Ernest de Bouteiller édite une partie des mentions de Dupré de Geneste (1866, p. 65). Cependant, il identifie à tort l'épouse de Jean Le Gronnais comme Odeliette de Heu, les armoiries des Heu et des Augustaires étant très semblables.
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Annonciation des Récollets
Cette peinture de grande qualité se situe dans l'aile ouest du cloître des Récollets, sur le mur nord. Elle a été découverte en 1974, au cours des travaux qui font suite au départ des religieuses des Récollets et à l'installation de l'Institution européen d'écologie.
L'ange Gabriel est à gauche, une de ses ailes repliée ; Marie est à droite, vêtue d'un manteau et d'un voile bleus.
La peinture prend place dans une niche triangulaire. 50 ans plus tard, la niche a été agrandie pour servir d'enfeu au tombeau de Jean Brady.
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Antoine de Chahanay (15..-1560)
Antoine de Chahanay est le fils de Jacques de Chahanay et de Nicolle des Armoises. Il épouse Aliénor de Dommartin avec qui il a trois filles qui nous soient connues : Madeleine, Catherine et Nicolle, qui épousent toutes trois des hommes issus des paraiges, respectivement Philippe Roucel, Jacques Le Gronnais et Richard de Raigecourt. Il acquiert le titre de maître d'hôtel du duc de Lorraine Charles III et celui de capitaine de Norroy. Il meurt le 15 octobre 1560.
La famille de Chahanay, originaire d'Anjou, était récemment installée en Lorraine. Antoine est le dernier descendant masculin du lignage. Son épitaphe, relevée dans les « Essais sur la ville de Nancy », se lit comme suit : « Cy-bas, sous un marbre du repose le corps, l'âme au ciel, d'Antoine de Chahanay, jadis seigneur de Sainct-Mars, Fléville & Ruethe, maistre d'hostel ordinaire de très-hault & très-puissant Prince Charles, par la grace de Dieu, Duc de Lorraine, marchis & capitaine de Noroy, qui ayant rendu à son créateur honneur & gloire, à son Prince souverain obéissance & vérité, à son prochain & à ses subjectz justice & équité, paya le tribut de nature le 15e jour d'octobre 1560. Priez pour lui ». L'épitaphe est entourée des armoiries paternelles (des Chahanay, de Thillon, de Verton et de Malicorne) et des armoiries maternelles (des Armoises, de Sampigny, D'Essey et de Lindre).
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Antoine de Norroy (14..-1537) Descendant du lignage barrois des Cherisey, qui a pris le nom de Norroy ou Nourroy au XIVe siècle, il est seigneur de Port-sur-Seille. Il est le fils aîné de Georges de Norroy et de Catherine d'Autel. Il s'installe à Metz vers 1480, au moment de son mariage avec Claude de Serrières, fille de Jean de Serrières dit le Huttin. Aucun de ses enfants n'entrent en paraiges, malgré son mariage avec une femme issue des paraiges. Il reconstruit l'église du village vers 1500. Il y est enterré après sa mort, survenue le 7 novembre 1537.
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Antoine de Raigecourt (15..-1570)
Fils de Nicolle de Raigecourt et de Contesse Desch, Antoine de Raigecourt épouse le 5 décembre 1535 Philippe de Pfaffenhoffen, issue de l'un lignage noble originaire d'Alsace et liée aux ducs de Lorraine. Il est veuf dès 1544, aucune autre épouse ne lui est connue. À la mort de son frère, sans descendance, il hérite du patrimoine familial des Raigecourt. Il meurt à une date inconnue en 1570.
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Antoine Esch (1...-15..)
Antoine Esch est un clerc savant, auteur d'une histoire latine de Metz en 1528, l'« Epitome gestorum Mettensium ». Originaire peut-être de la région d'Esch-sur-Salm dans l'électorat de Trèves, il est maître à la faculté des arts de l’Université de Trèves en 1537, où il est encore mentionné en 1550.
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Antoine Lazzari (19..-)
Antoine Lazzari est un historien médiéviste luxembourgeois.
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Apocalypse de Liège (Liège, BU, ms. Wittert 5) Metz (Moselle)
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Après le déluge, Azita construit un pont géant : la légende de fondation de l'aqueduc de Jouy
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Archidiacre
Les archidiacres sont titulaires d’un personnat. Ils n’ont aucune part de juridiction dans la communauté des chanoines. Cette fonction ecclésiastique remonte au IVe siècle : à l’origine, l’archidiacre est « le premier des diacres » et est de ce fait unique. Tous les textes montrent l’archidiacre à la tête des clercs inférieurs qu’il dirige, gouverne et surveille. Il est le garant du maintien de la discipline et de la formation de ce clergé. Mais son rôle est principalement de suppléer l’évêque dans sa fonction, à l’exception de l’ordination et de la consécration. Il apparaît comme une des plus importantes figures du diocèse, un véritable vicaire épiscopal pour l’administration. Il a en charge un district, l’archidiaconé, dans lequel il exerce les plus hautes juridictions spirituelles.
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Armoiries de Claude Baudoche (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de la famille Baudoche, en référence à Claude Baudoche, qui a reconstruit l'église Sainte-Barbe. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur le mur nord de l'église actuelle après 1826. Deux griffons servent de supports d'armes. L'écu ne contient que deux tours en chef.
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Armoiries de Yolande de Croy (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de Yolande de Croy, la seconde épouse de Claude Baudoche. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur la façade de l'église actuelle, à droite de l'entrée. Deux lions ailés servent de supports d'armes ; le losange signifie que ce blason est détenu par une femme. À droite, il porte les armes de son mari, Claude Baudoche et à gauche, celle de son père, Jean de Croÿ.
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Armorial d'André de Rineck (Vienne, ÖNB, cod. 3336) Metz (Moselle)
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Armorial de Jean Monet (Paris, BNF NAF 4830) Metz (Moselle)
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Armorial français et messin (Munich, BSB, icon. 283)
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Arnoul de Vigneulles (1499-1499)
Arnoul de Vigneulles est né le 4 avril 1499 et décédé deux semaines après. Ses deux parrains sont Collignon de la Tête d'Or et François, un chanoine de la collégiale Saint-Thiébault, et sa marraine est Jacomette, épouse de Didier Lapiet ou Lespiet.
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Arnoul Drouet (14..-1525)
Arnoul Drouet est originaire du diocèse de Toul et devient un des chanoines de la cathédrale de Metz. Il habite la maison canoniale n°14, rue au Blé, entre 1512 et 1525. Il a composé ou copié un recueil de dessins satiriques contre les papes (BM Saint-Dié ms. 38).
Contrairement à ce que pensait Gaston Save, Arnoul Drouet ne se convertit pas au protestantisme, cependant il reste très critique vis-à-vis du clergé catholique.
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Arnould Baudoche (13..-14..)
Arnould Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse Isabelle, fille de Poince Le Gronnais dit des Changes et d'Isabelle Marcoul. Sa femme hérite des biens du lignage des Marcoul qui s'éteint. La seigneurie de Marage passe alors aux mains des Baudoche. Il meurt entre 1424 et 1431.
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Arnould Jallée (12..-1...)
Arnould Jallée est le fils de Jacomin Jallée et de Marguerite de Raigecourt. On ne sait rien sur sa vie, hormis qu'il est enterré au couvent des Frères prêcheurs avec son père, son frère et sa mère. Il est possiblement mort célibataire et sans enfants.
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Arnould Thierri, de Clerey (14..-1505)
Arnould Thierri de Clerey est originaire de Clarey-sur-Brennon, dans le diocèse de Toul. Il aurait été chanoine de la cathédrale de Metz pendant 53 ans, soit entre 1452 et sa mort en 1505. Il a été également curé d'Épinal, ville du diocèse de Toul mais seigneurie de l'évêché de Metz. Arnoul Thierri a exercé d'autres dignités ecclésiastiques, trésorier du chapitre cathédral entre 1477 et 1484 et prévôt du chapitre de Notre-Dame-la-Ronde
Contemporain des chanoines Jean Herbillon et Nicolle Desch, il exerce un rôle important dans la vie citadine dans la deuxième moitié du XVe siècle. Il est l'exécuteur testamentaire du doyen du chapitre Jean Nicolas en 1460. Mais il a aussi été étroitement lié aux élites patriciennes et bourgeoises messines, aux familles Desch et de Heu et à Philippe de Vigneulles. Il devient notamment le parrain du premier-né de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg.
On connaît notamment Arnould Thierri pour sa bibliothèque personnelle, recomposée grâce à son ex-libris « ATM » (Arnulphus Thierricis Metensis). Au moins 20 manuscrits sont répertoriés, dont 10 malheureusement détruits par le feu de Saint-Quentin de 1944. Il s'agit d'un exemple exceptionnel nous informant des fonds canoniaux à la fin du Moyen Âge à Metz.