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Claude Baudoche (147.-1504)
Claude Baudoche est la fille de Pierre Baudoche avec sa troisième épouse, Bonne de la Marck. Elle se fiance avec Conrad de Serrières le 2 mai 1491 et le mariage est célébré le 25 juillet suivant. Claude est alors âgée de 13 ans et Conrad de 40 ans. Selon Philippe de Vigneulles, Claude était très grande : « sembloit que ce fut une géandes ». Les deux époux meurent en 1504 : Claude le 9 mai et Conrad le 8 septembre.
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Claude Baudoche (14..-1542) Claude Baudoche est le fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck, sa troisième épouse. Il se marie en premières noces avec Philippe, fille de Conrad de Serrières et de Philippe Desch le 27 août 1498 ; son épouse a 10 ans au moment du mariage. La même année, il est adoubé chevalier. Devenu veuf en 1504, il convole en secondes noces avec Yolande, fille de Jean de Croÿ et de Diane de Crecques, issue d'un lignage noble bourguignon. Il meurt en 1542, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Barbe. Avec son épouse Yolande, il commandite une série de vitraux au maître-verrier Valentin Bousch qui sont d'abord installés dans l'église Sainte-Barbe, puis déplacé dans la cathédrale au moment de la destruction de l'église au XIXe siècle.
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Cimetière Saint-Louis
Les humbles ne bénéficient pas d'une sépulture personnelle dans un sanctuaire : ils sont être inhumés de façon anonyme dans un cimetière paroissial, ou au cimetière Saint-Louis, grand espace situé en dehors de l'enceinte urbaine.
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Chroniques de Hainaut dites de Baudoin d'Avesnes, de Nicolle Louve (Paris, BNF, FR 15460)
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Chroniques de Hainaut dites de Baudoin d'Avesnes, de André de Rineck (Paris, BNF, NAF 5218) Metz (Moselle)
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Chroniques de Baudoin d'Avesnes de Berne (Berne, BB, ms. Bongarsiana 98) Metz (Moselle)
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Chroniques de Baudoin d'Avesnes (Yale, UL, Beinecke ms. 339) Metz (Moselle)
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Chronique rimée (Metz, BM, ms. 848)
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Chronique du curé de Saint-Eucaire (édition Chazan)
Chronique du curé de Saint-Eucaire de Metz (1231-1445) et Continuation (1445-1464/1465), éditées par Mireille Chazan, revues et complétées par Isabelle Guyot-Bachy, Marc H. Smith et Françoise, Vielliard, Paris, Société de l'Histoire de France, 2025
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Chronique des Célestins (Metz, BM, ms. 833)
Metz (Moselle)
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Chronique de Turpin et Chronique des ducs de Normandie (Vatican, BAV, Reg. lat. 936)
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Chronique de Saint-Arnoul, d'André de Rineck (Wolfenbüttel, HAB, cod. Extrav. 3.1) Metz (Moselle)
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Chronique de Philippe de Vigneulles (Épinal, BMI, ms. 139-141) Metz (Moselle)
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Chronique de Philippe de Vigneulles (édition Bruneau)
La Chronique de Philippe de Vigneulles éditée par Charles Bruneau, professeur à l'Université de Nancy, 4 tomes.
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Chronique de Jean Praillon (Épinal, BMI, ms. 131)
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Chronique de Jacques Desch (Metz, BM, ms. 831)
Metz (Moselle)
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Chronique de Jacomin Husson et continuation par Renaud Le Gronnais (Paris, BNF, FR 5395)
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Chronique de Jacomin Husson (édition scientifique)
Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, éditée par Henri Michelant, Metz, 1870.
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Christophe Henrici (14..-1549)
Christophe Henry, ou Henrici, est secrétaire du chapitre de la cathédrale en 1506, puis chanoine en 1512. Il est coûtre en 1531, trésorier en 1538, doyen en 1543. Il meurt en 1549 et est inhumé dans la cathédrale.
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Christophe d'Orjault (15..-15..)
Christophe d'Orjault, issu d'un lignage lorrain, se marie en premières noces avec Madeleine de Heu et en secondes noces avec Claude Le Gronnais, fille de Michel et de Marguerite de Norroy. Il meurt après 1567.
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Chevalier, amoureux et martyr : la légende de saint Livier
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Cheminée du Passe-Temps Cette cheminée monumentale ornait l'hôtel du Passe-Temps construit par Pierre Baudoche entre 1486 et 1488. Le manteau est sculpté de six écus, dont, selon les relevés de Charles Lorrain au XIXe siècle, trois étaient encore peints des armes des La Marck, des Anglure et des Baudoche. Mais son dessin montre à gauche un écu sans peinture qui ne porte pas les grelots des Anglure mais une croix engrêlée (comme celle des Lenoncourt) ; au milieu un écu parti portant la fasce et le lion des La Marck, et un autre écu parti des armes des Baudoche et d'un aigle noir sur fond d'or (non identifié).
Pierre Baudoche, qui fait construire l'hôtel du Passe-Temps en 1486, avait épousé Bonne de la Marck, dont la soeur Claude, morte avant 1489, était l'épouse de Louis de Lenoncourt.
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Cheminée de la ferme Saint-Ladre Le manteau de la cheminée est crénelé ; trois écus sont accrochés à une tringle sculptée en trompe l’œil par un lien évoquant une lanière de cuir. Les écus peuvent être ceux des gouverneurs de l’hôpital. Celui de gauche porte quatre bandes horizontales, pouvant appartenir à la famille des Withier. Celui du centre a un aigle bicéphale où l’on distingue des traces de polychromie rouge : ce sont les armes des Brady, famille propriétaire du domaine de la grange. À droite, l’écu à la bande oblique chargée de trois coquilles peut être celui des Heu.
La cheminée provient d'une dépendance de la ferme Saint-Ladre, qui appartenait à l'hôpital Saint-Nicolas de Metz. En 1867, l’administrateur des hospices donne au musée le manteau de la cheminée et sa taque datée de 1590. Au musée, la cheminée a été reconstituée à partir du manteau, en le complétant par des flancs et une hotte.
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Cheminée aux griffons Cette cheminée monumentale provient du couvent Sainte-Élisabeth, installée dans l'hôtel de Raigecourt au XVIIe siècle. Il s'agit probablement d'un des derniers vestiges de l'hôtel patricien. Le manteau est décoré d'une frise d'arcatures entrelacées ; un écu occupe le centre, porté par deux griffons.
La cheminée était au XIXe siècle stockée en plein air et s'est rapidement dégradée. Transportée au musée, elle a été séparée en plusieurs lots : les sculptures ont été préservées à l'intérieur, et le manteau dans le jardin où, comme le note Lorrain à la fin du siècle, il "perd chaque jour une partie de ses sculptures".
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Cheminée au chien Cette cheminée monumentale est faite d'un manteau crenelé ; une frise sculptée est ornée d'un chien, sans doute un lévrier, et de deux écus. Autrefois peints, ils ont perdu leur polychromie qui permettait d’identifier leurs propriétaires. Ils devaient figurer les deux familles d'un couple : les écus sont inclinés de façon à laisser apparaître les liens noués autour d’une moulure finement sculptée, qui par son relief, donne l’illusion d’une tringle. Au centre du manteau, le chien attaché à un arbre par une chaîne remarquablement travaillée est un symbole de fidélité.