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Abel, Charles, « L'église Saint-Maximin à Metz »
Abel, Charles, « L'église Saint-Maximin à Metz », L'Austrasie, vol. 4, 1856, p. 557-584.
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Le Roman de la Rose (Montpellier, BU, ms. H 246) Incertain
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Charles Abel (1824-1894)
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Boulangé, Georges, « Metz au Moyen Âge »
Boulangé, Georges, « Metz au Moyen Âge », L’Austrasie, vol. 4, 1856, p. 1-16 et 201-211 ; planches hors-texte.
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Garin le Lorrain et Gerbert de Metz (Montpellier, BU, ms. H 243) Metz (Moselle)
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Perrin Roucel (14..-1490) Perrin ou Pierre Roucel est le premier époux de Françoise Coeur de Fer, avec qui il se marie le 13 janvier 1482. Il meurt jeune, pendant son deuxième mandat de maître-échevin, le 1er septembre 1490, lors de l'épidémie de peste. Il habite un hôtel en place du Change.
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François Le Gronnais (150.-1508)
Fils de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel, François Le Gronnais meurt mineur en 1508, durant l'épidémie, possiblement de peste. Sa mère Perrette, et sa soeur Anne, y succombent également. Ils sont inhumés ensemble au couvent des Célestins.
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Anne Le Gronnais (150.-1508)
Fille de Thiébaut Le Gronnais et de Perrette Roucel, Anne Le Gronnais meurt mineure en 1508, durant l'épidémie possiblement de peste. Sa mère, Perrette, et son frère, François, y succombent également à la même période et sont inhumés ensemble au couvent des Célestins.
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Stèle funéraire de Perrette Roucel (†1508) La stèle funéraire de Perrette Roucel se trouvait au couvent des Célestins, où elle a été inhumée le 18 juillet 1508. Elle se trouve aujourd'hui au Musée de la Cour d'Or.
Traduction : « Ci-devant sous la première tombe aux armes des Gronnais et des Roucel gît demoiselle Perrette Roucel, fille des feux nobles époux, sire Perrin Roucel et dame Françoise Coeur de Fer, seigneur de Talange, jadis femme de l'honoré seigneur écuyer Thiébaut Le Gronnais près de laquelle reposent aussi François et Anne leurs deux enfants. Elle décéda le 18 juillet 1508. Notre seigneur leur donne sa grâce. Amen ».
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Thiébaut Le Gronnais (14..-15..)
Thiébaut Le Gronnais est l'un des fils de François Le Gronnais et de sa première épouse, Perrette Louve. Il se marie en premières noces le 20 juin 1497 avec Perrette Roucel, riche héritière des Roucel, qui est âgée de seulement 9 ou 10 ans au moment du mariage. La peste de 1508 touche durement sa famille, laquelle fauche Perette, sa femme, et deux de ses enfants, Anne et François. Veuf, il convole en secondes noces avec Marguerite Desch en 1511.
En 1518, il habite l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Philippe de Vigneulles, son voisin, rapporte qu'un boulet tombe sur sa maison quand Franz von Sickingen assiège la cité. Il meurt à une date inconnue après 1528.
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Perrette Roucel (148.-1508)
Fille de Perrin Roucel et de Françoise Coeur de Fer, Perrette Roucel est la première et unique femme de Thiébaut Le Gronnais, qu'elle épouse le 20 juin 1497, âgée de seulement 9 ou 10 ans. Cela s'explique notamment du fait qu'elle est l'unique et riche héritière des Roucel, son père étant décédé en 1490. La famille est durement touchée par l'épidémie de peste de 1508, qui fauche Perrette et deux de ses enfants, Anne et François. Elle meurt le 18 juillet 1508, laissant Thiébaut veuf. Elle est inhumée au couvent des Célestins.
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Jeanne Chaverson (14..-15..)
Fille de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais, Jeanne Chaverson est la première et seule épouse de Jean Roucel, avec qui elle se marie le 17 novembre 1505. Veuve dès 1521, elle meurt à une date inconnue après 1528.
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Jean Roucel (14..-1521) Fils de Werry Roucel et d'Anne de Berbey, Jean Roucel est le premier et seul époux connu de Jeanne Chaverson, avec qui il se marie le 17 novembre 1505. Il habite dans un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille du côté de l'hôpital Saint-Nicolas.
Il meurt, sans doute jeune encore, le 4 octobre 1521, laissant son épouse veuve. Il est inhumé au couvent des Célestins. Sa stèle funéraire est conservée au Musée de la Cour d'Or.
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Épitaphe de Jean Roucel (†1521) La stèle funéraire de Jean Roucel se trouvait originellement au couvent des Célestins où il était inhumé. Le bord gauche manque. On y trouve sculpté en haut à gauche les armes de Jean Roucel, de vair à trois pals de gueules au chef d'or chargé de deux tourteaux de gueules, surmontées d'un cimier.
Traduction : « Devant ce présent autel Saint-Nicolas, sous la tombe armoriée des armes des Roucel, gît le noble écuyer, seigneur Jean Roucel, qui fut en son vivant échevin du palais de Metz, fils de messire Werry Roucel, chevalier et de dame Anne de Barbey, lequel mourut le 4e jour du mois d'octobre 1521. Priez Dieu pour son âme ».
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Statue de saint Roch Saint Roch est figuré en habit de pèlerin : à son chapeau pendent des insignes de pèlerinage, dont les doubles clés de Rome. Il porte un grand bâton et un sac en bandoulière, auquel un chapelet est accroché. Roch (Montpellier v. 1350-1379) est très populaire dès sa mort : fils de patricien ayant tout quitté pour devenir pèlerin itinérant en France et en Italie, il se dévoue à soigner les malades en chemin et contracte la peste. La statue le montre relevant son habit pour montrer ses plaies, qu'un ange vient soigner. À sa droite, un chien porte un pain dans sa gueule : Roch s'était réfugié dans les bois après avoir attrapé la peste et il y aurait été nourri par un chien.
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Thiriat Howesson, dit de Landremont (13..-1418) Thiriat Howesson dit de Landremont était un clerc, notaire apostolique et impérial de la cour de Metz, mentionné dès 1393. Il possède et acquiert plusieurs seigneuries : seigneur en partie de Larry et de Silly-en-Saulnois, li achète en 1404 un franc-alleu situé à Achâtel à l'héritier de l'écuyer Mathieu de Lucey. Il est fortement possible qu'il ait épousé une femme liée aux paraiges puisque son fils, Baudat, est inscrit au paraige du Commun. Il meurt peu de jours après sa fille Lucette le 2 juin 1418. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Victor.
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Jean de Viller (14..-1519)
Jean de Viller, écrivain, semble être le premier de sa famille à intégrer les paraiges. Nous ne connaissons malheureusement rien de son ascendance. Il se marie avec Linon des Armoises, issue d'un lignage noble lorrain à une date inconnue. Elle le laisse veuf en 1502. Si l'entrée récente dans les paraiges ne permet pas à Jean de Viller d'obtenir la charge prestigieuse de maître-échevin, il mène une carrière très active au sein des Treize jurés. La date de son décès est inconnue, après 1519.
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Linon des Armoises (14..-1503) Linon des Armoises, issue d'un lignage noble lorrain, est la première et seule épouse connue de Jean de Viller, l'aman, avec qui elle se marie à une date inconnue. Elle meurt le 9 mars 1503 (nouveau style). Son épitaphe et sépulture se trouve au couvent des Cordeliers (aujourd'hui appelé le cloître des Récollets).
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Épitaphe de Linon des Armoises (†1503) L'épitaphe de Linon des Armoises, avec une orante sculptée à gauche, est l'une des seules toujours présentes aujourd'hui aux Récollets : elle est encastrée dans l'un des murs de la galerie du cloître.
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Couvent des Cordeliers Le cloître des Récollets est un ancien couvent médiéval à Metz, construit sur la colline Sainte-Croix, « sur le mur » qui surplombe la vallée de la Seille à l'est de la ville antique. La communauté des Cordeliers, de l'ordre des franciscains, s'y installe dès 1230. L'église est consacrée en 1286 et le couvent est achevé en 1310. Des travaux d'agrandissement de l'église s'achèvent en 1376. L'église a alors une forme particulière : une très longue nef unique, le long de l'actuelle rue de l'abbé-Risse, et une abside à sept pans. Il s'agit d'un lieu de sépulture important pour les familles liées aux paraiges. Les Chaverson y possèdent une chapelle dans les années 1520.
En 1603, les Cordeliers sont remplacés par les Récollets, issus d'une réforme de l'ordre franciscain, qui donne le nom au lieu jusqu'à nos jours. Pendant la Révolution française, la communauté est supprimée et le couvent occupé par l'armée ; l'église sert d'écurie avant d'être détruite en 1804. Au XIXe siècle, les bâtiments subsistant sont occupés par un orphelinat tenu par des religieuses.
Depuis 2002, les locaux sont occupés, notamment, par les Archives municipales de Metz qui profitent des réservoirs d'eau situés dans l'ancien jardin du couvent, permettant un stockage massif de la documentation.
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Alixette Remiat (14..-1548)
Alixette est la seconde et dernière épouse de Renaud Le Gronnais qu'elle épouse le 17 juillet 1498. Il la laisse veuve en 1531, lorsqu'il meurt dans l'écroulement de leur maison en travaux. Alixette meurt à une date inconnue en 1548. Sa sépulture se trouve, avec son époux, en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Gertrude Chaverson (1475-1497)
Gertrude Chaverson est la fille de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais. Elle est la première épouse de Renaud Le Gronnais, avec qui elle se marie le 15 juin 1495. Elle meurt deux ans plus tard, enceinte, le 29 avril 1497. Elle est ouverte pour baptiser l'enfant et ensevelie en habit des frères cordeliers en leur couvent (cloître des Récollets).
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Statue de saint Jacques Selon la tradition médiévale, l'apôtre saint Jacques est figuré comme un pèlerin. Il se tient debout, il porte dans sa main droite un livre ouvert et dans l'autre main un bourdon (bâton pour la marche) et un chapelet. Au-dessus de son manteau il porte une pèlerine fermée par un mors représentant une fleur. Sur cette pèlerine et sur le rebord de son chapeau sont cousues des enseignes en forme de coquilles, qui évoquent le pèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. Il porte également une gourde à son ceinturon et un sac en bandoulière. C'est le costume traditionnel des pèlerins.
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Lorrain, Charles, Catalogue de la galerie archéologique
Lorrain, Charles, Catalogue de la galerie archéologique, Metz, 1874.
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Guimbarde La guimbarde est aussi appelée « trompe d'Allemagne ». Celle-ci est incomplète : entre les deux tiges de l'armature, une languette médiane en métal servait de membrane : elle produisait le son quand on la faisait vibrer. Ces petits instruments de musique étaient très populaires et très diffusés. La famille Desch avait choisi la guimbarde comme symbole. Aujourd'hui, la guimbarde est encore utilisée en musique populaire en Europe de l'Est (Roumanie, Ukraine) ou au Canada.