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Collot, Gérald, « Le jubé et l'autel des Grands Carmes de Metz »
Collot, Gérald, « Le jubé et l'autel des Grands Carmes de Metz », Les cahiers lorrains , 1 (1989) p. 11-21.
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Collot, Gérald, « Contribution à l'étude de l'architecture civile de Metz et de sa région de l'époque médiévale à la Renaissance. Les granges médiévales de Metz »
Collot, Gérald, « Contribution à l'étude de l'architecture civile de Metz et de sa région de l'époque médiévale à la Renaissance. Les granges médiévales de Metz », Les cahiers lorrains , 4 (1986) p. 385-458.
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Colline Sainte-Croix
La cité gallo-romaine s'est développée au sommet de la colline Sainte-Croix, qui est restée au Moyen Âge un quartier clercs, mais aussi de changeurs et de banquiers.
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Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine »
Collin, Hubert, « Sceaux de l'histoire lorraine », Lotharingia, Archives lorraines d'archéologie, d'art et d'histoire, t. I, 1988.
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Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle
Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle, Le Pays lorrain, 1983, n°4, p. 220-226
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Collin Paillat (13..-1429)
Collin Paillat est le fils de Burthe Paillat et d'une mère inconnue. À la mort de son frère de Lowy Paillat dit l’échevin. À la mort de son frère Louis en 1400, il obtient la charge d’échevin du palais. Il épouse Poincerelle, fille de Jean Le Gronnais et de Collette Baudoche. Le couple a un seul fils qui nous soit connu : Burtignon Paillat, qui meurt peu de temps après son père en 1430. Collin Paillat meurt le 28 septembre 1429 et son corps est enseveli au couvent des Célestins. En 1404, il est possiblement le propriétaire du gagnage de Grozieulx, à moins qu'il ne s'agisse de son oncle paternel homonyme. Sa femme Poincerelle et son fils meurent à leur tour en septembre 1430. Avec la mort de Burtignon Paillat, sans doute encore jeune enfant, s'éteint possiblement le lignage des Paillat à Metz.
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Collin Paillat (13..-1422)
Collin Paillat est le fils de Burtignon Paillat et d'une mère inconnue. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Guillaume Le Hungre et de Jacques Baudoche. Après la mort de son épouse, il convole en secondes noces avec Marguerite, fille d'Arnould Noiron et de Jacomette de Vy, et veuve de Nicolle Baudoche. Collin meurt sans doute assez âgé le 8 octobre 1422, laissant Marguerite veuve ; celle-ci meurt à son tour en 1435.
Collin Paillat possédait peut-être le gagnage de Grozieulx en 1404, mais il est difficile de le distinguer de son neveu Collin Paillat qui vivait aussi à cette époque.
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Collin Cœur de Fer (13...-14...)
Collin Cœur de Fer est le fils de Joffroy Coeur de Fer et d'une fille d'Arnould Bellegrée dit Poujoise. Il est membre du paraige de Jurue, apparaissant dans la documentation dès 1388, mais aucun office municipal ne lui est connu. Aucune descendance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1404, sans doute encore jeune adulte et célibataire ; son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
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Collignon Louve (1456-1466)
Collignon Louve est le fils de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Il meurt de la peste le 2 août 1466, âgé de 10 ans seulement, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité.
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Collignon Fessal (13..-14..)
Collignon Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. De la paroisse Saint-Jacques, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la collégiale Saint-Thiébaut dont nous avons les mentions en 1375, 1379 et 1408. Il meurt à une date inconnue au début du XVe siècle.
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Collignon de Luttange (1...-1...)
L'obituaire du Petit-Clairvaux mentionne que Collignon de Luttange a donné au couvent la fresque des Trois Morts, une verrière donnant sur la rue, et une voûte (peinture murale?) de l'Assomption de Notre-Dame.
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Collignon de la Tête d'Or (14..-1...)
En 1499, Collignon est l'aubergiste de la Tête d'Or, située rue des Bons-Enfants, lorsqu'il devient le parrain d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt en 1513 ou avant, date à laquelle un autre aubergiste lui a succédé.
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Collignon Cassamus (13..-1396)
Colignon Cassamus est né à Metz et devient « ménétrier », c'est-à-dire un musicien laïque qui exerçait dans les cours princières. Son épitaphe rappelle fièrement qu'il a joué au service de l'empereur Charles IV de Luxembourg et du roi Alphonse XI de Castille, vainqueur des Maures à la bataille de Tarifa en 1340. Dans le cartulaire de la cathédrale, il est mentionné qu'en 1371, il loue une maison Cour de Ranzières. En 1392, le chapitre autorise "le vieux Cassamus" à être enterré dans la cathédrale, dans la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Il meurt le 8 septembre 1396.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Poince Grognat
Poince Grognat donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. La statue était un don de l'empereur Charles IV en personne : le patricien s'inscrit ainsi dans les pas de l'empereur. Le collier était fait d'anneaux d'or allongés auxquels sont attachées deux petite plaquettes gravées des textes « F. Ponce Grognat chevalier » et « L’an MCCCCXVII donait ce coliet » (« a donné ce collier en 1417 »). Le F de la première plaquette peut être l'initiale du latin « fecit » (m'a fait faire), ou être une erreur de lecture pour le S de « seigneur ».
Au XIXe siècle, Émile-Auguste Bégin mentionne l'objet et édite les inscriptions, sans préciser sa source : ses informations sont donc invérifiables.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Nicolle Louve
En 1448, Nicolle Louve donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. Le patricien s'inscrit ainsi dans les pas des empereurs de la dynastie de Luxembourg, Charles donateur du buste et Sigismond de qui il tient le collier. Le patricien Poince Grognat avait offert un premier collier en 1417. Il est possible que Nicolle Louve ait voulu faire encore mieux que lui : son collier porte une inscription beaucoup plus longue ; il semble plus élaboré, avec une croix et une louve gravée, emblème parlant de son lignage.
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Collette Renguillon (13..-148.)
Collette Renguillon est la fille de Pierre Renguillon dit le Grand et de Alix de Heu. Elle épouse Jean Remiat qui meurt en 1467. Après un long veuvage, elle meurt entre 1480 et 1484, sans doute octogénaire.
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Collette Lohier (13..-14..) Collette Lohier est la fille de Thiébaut Lohier et de Lore de Vy. Elle épouse Guillaume de Heu. C'est un double mariage. Sa soeur Béatrice Lohier épouse le frère de Guillaume, Roger de Heu. Veuve depuis 1380, Collette meurt après 1400 selon son inscription funéraire, malheureusement fragmentaire.
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Collette Jaiquemat (14..-1483)
Collette Jaiquemat est la fille du marchand messin Jean Jaiquemat et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Travalt de Porte-Moselle. Elle meurt le 29 août 1482, le laissant veuf. Elle est enterrée avec sa fille possiblement au couvent des Frères Baude, comme son époux Jean. La famille est lourdement affecté par une maladie en 1483 qui emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
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Collette Dieudonné (14..-1466)
Collette Dieudonné est l'une des trois filles de Pierre Dieudonné et d'une certaine Mariette. L'ensemble de la famille est décimé entre avril et juillet 1466 lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité. Collette meurt le 30 avril, sans doute encore mineure et sans alliance. La lignée des Dieudonné s'éteint.
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Collette de Vaudrevange (14..-1431)
Collette de Vaudrevange est l'une des deux filles de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Elle épouse Pierre Renguillon dont elle est la première épouse. Elle meurt sans doute encore jeune adulte le 18 juillet 1431 et son corps est inhumé au Couvent des Célestins. Pierre se remarie avec Agnès de Ludres, dont il n'a que des filles. En 1447, la mort de Jean Renguillon, seul enfant de son mariage avec Collette, entraîne la disparition du lignage des Renguillon.
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Collette de Heu (13..-14..)
Collette de Heu est la fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Elle épouse Henri, fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. C'est un double mariage, car sa soeur Jacomette épouse le frère d'Henri, Nicolle. Elle meurt à une date inconnue après 1409.
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Collette Baudoche (13..-1441)
Collette Baudoche est la fille de Nicolle Baudoche et de Lorette de Heu. Elle se marie en premières noces avec Jean Noiron avant 1401. Veuve une première fois en 1420, elle se remarie avec Nicolle de Warise. Mais le mariage est de courte durée, car il meurt avant 1427. Elle se marie en troisièmes noces avec Gillet Bataille, lequel meurt pendant la peste de 1439. Elle meurt le 1er mai 1441 et son corps est enseveli avec celui de son premier époux, Jean Noiron, au couvent des Célestins.
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Collette Barroy (13...-14..) Collette Barroy est la fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre. Elle épouse Nicolle II de Heu, veuf de sa première femme, vers 1418. Elle meurt entre 1438 et 1441, laissant Nicolle veuf une seconde fois. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (actuel cloître des Récollets).
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Collégiale Saint-Thiébaut
Cette église fondée en 1159 était desservie par un collège de chanoines, sous le contrôle de l'abbesse de Sainte-Glossinde. Elle était située primitivement en dehors des murs ; reconstruite sous l'évêque Jacques de Lorraine (1239-1260), elle est rasée avant le siège de 1444. Les chanoines sont relogés en 1452 dans le couvent des soeurs de la Madeleine, à l'intérieur de la muraille, tandis que les soeurs s'installent près des Célestins. Le couvent est démoli à son tour en 1552 car trop proche de la muraille : les chanoines sont relogé dans l'église Saint-Martin, avant de déménager à nouveau au XVIIe siècle derrière l'hôpital Saint-Nicolas. La communauté est dissoute à la Révolution.
Un des rares vestiges de Saint-Thiebaut est une cloche d'1,5 tonne remontée à la cathédrale en 1555 : le Tocsin, daté de 1501.
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Collégiale Saint-Sauveur Le chapitre Saint-Sauveur est fondé au XIe siècle et s'installe dans une chapelle déjà signalée à l'époque carolingienne près de l'ancien forum romain. Deuxième chapitre de la ville après celui de la cathédrale, il compte 20 chanoines du XIIe au XVIe siècle. Le cloître de Saint-Sauveur est reconstruit entre 1458 et 1464. La collégiale Saint-Sauveur et sa voisine l'église paroissiale Saint-Jacques sont détruites en 1565, par décision du capitaine de la citadelle. A leur place est ouverte la place Saint-Jacques. Le chapitre est alors réduit à 12 prêtres, qui célèbrent les offices dans la chapelle du cloître. Les bâtiments sont lotis après la Révolution, et disparaissent au gré des reconstructions ; les derniers vestiges sont démolis en 1965.
L'église, de grande dimension, occupait le côté sud de la place actuelle. Les bâtiments du chapitre s'élevaient au sud, autour des quatre ailes du cloître, à la place de l'actuel îlot entre la rue du petit-Paris et la rue Ladoucette. Ils comprenaient une chapelle à l'est, Notre-Dame, une salle capitulaire à l'ouest, et une école. Dans les années 1490, le régent de l'école est le jeune Léonard Pricard, de retour de l'université de Paris et futur humaniste.
En 1355, le paraige de Porsaillis avait l'habitude de se réunir dans le cloître. Celui-ci a été un lieu de sépulture pour les gens de paraiges, mais les tombes ont été détruites, sans doute en 1565. Les sources écrites attestent que des membres de la famille de Raigecourt, du paraige de Porsaillis, y ont été enterrés.