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Nicolle Papperel (14..-1494)
Nicolle Papperel est le fils de Jean Papperel et de Catherine Lohier. Il épouse Marguerite, fille de Jean du Pont d'Épinal et de Perrette Bonnefille. Il meurt sans doute octogénaire le 30 juillet 1494. Son corps est enseveli dans l'église Saint-Livier.
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Nicolle Remiat (14..-1524)
Nicolle Remiat est le fils de Jean Remiat et de Collette Renguillon. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Wiriat de Toul et de Isabelle Baudoche. Après des fiançailles en février 1468, le mariage est célébré en avril de la même année. Après la mort de Jennette en 1473, il convole en secondes noces avec Aimée d'Apremont issue d'un lignage noble lorrain. Nicolle meurt le 15 novembre 1524 après une longue et active carrière au sein du gouvernement messin. Son corps est inhumé à l'église Saint-Simplice.
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Nicolle Renguillon (13..-14..)
Nicolle Renguillon est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse une certaine Perrette. Les deux époux décèdent à une date inconnue après 1404.
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Nicolle Roucel (14..-1473)
Nicolle est le fils de Werry Roucel et de sa première épouse Catherine Baudoche. Il meurt sans doute assez jeune le 5 juillet 1473 et est inhumé dans l'église des Célestins. Ses parents et sa soeur sont plus tard enterrés à ses côtés.
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Nicolle Roucel (14..-15..)
Nicolle Roucel est le seul enfant connu de Wiriat Roucel et d'Isabelle Martin d'Ancy. Il épouse en 1495 ou avant une certaine Marguerite. Une seule fille lui est connue : Marguerite qui épouse Jean de Heu. Il mène une vie très active sur la scène politique urbaine et participe à plusieurs jeux d'armes comme ceux de 1497 et de 1502. Il meurt après 1550, sans doute âgé de plus de 75 ans. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Nicolle Roucel de Vésigneul, dit l'aîné (14..-1475)
Nicolle Roucel de Vésigneul, fils d'Henri et de Collette de Heu, occupe un rôle important dans le gouvernement de la cité, élu à de nombreuses reprises sept des trésoriers pour le paraige du Commun. Il épouse Marguerite de Toul à une date inconnue avant 1448. Il meurt veuf le 14 octobre 1475, très âgé. Il lègue à sa fille Georgette l'hôtel de Philippe Le Gronnais (alors appelé hôtel des Roucel).
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Nicolle Roucel dit de Change le Jeune (14..-1470)
Nicolle Roucel dit de Change est le fils aîné de Nicolle Roucel dit du Neufbourg et de Jacomette de Heu. Il épouse Marguerite, l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue pour son divorce avec son premier époux Perrin Besange. Nicolle fait partie de la délégation messine au sacre de Louis XI à Reims en août 1461, où il est fait chevalier avec 4 autres patriciens. Il meurt en pèlerinage vers Jérusalem le 4 juillet 1470. Sa sépulture se trouve dans l'église Saint-Supplice.
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Nicolle Roucel dit du Neufbourg (13..-1439)
Nicolle Roucel dit du Nuefbourg est le fils de Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Jacomette, fille de Nicolle de Heu et de Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Henri Roucel épouse Collette de Heu, soeur de Jacomette. Nicolle Roucel meurt possiblement de peste pendant l'épidémie de 1439. On ne sait pas si son épouse lui survit.
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Nomeny, la Cour des Serrières
Le puissant château de Nomeny était une possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour des Serrières, qui a complètement disparu, était située tout près de l'église ; elle appartenait au cours du XVe siècle à la famille de Serrières : à Pierre de Serrières dit l'Aîné, puis à son fils Jean dit Huttin de Serrières, puis à Claude de Serrières, sa fille qui devient dame du lieu. En raison de son mariage avec Antoine de Serrières, la cour des Serrières passent aux Norroy, aux mains de son fils Claude.
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Nomeny, la Cour du Voué
Le puissant château de Nomeny était possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour du Voué était située dans une rue menant de la Seille au château ; elle appartenait au début du XVe siècle aux familles messines des Corbé puis aux Serrières. Marguerite Corbé, riche héritière du patrimoine familial à la mort de son père Jean Corbé, se marie avec Pierre de Serrières dit l'aîné qui prend le titre de voué de Nomeny. Son fils Jean dit le Huttin en hérite, puis son fils Conrad de Serrières.
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Notes archéologiques d'Auguste Prost (Paris, BNF NAF 4855)
Metz (Moselle)
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Notre-Dame de la Tierce
La chapelle Notre-Dame-de-la-Tierce occupe le bras nord du transept, à gauche en regardant vers le choeur.
La chapelle conserve son architecture ottonienne (pré-romane) du XIe au XVe siècle alors que la nef est reconstruite en style gothique à partir du XIIIe siècle. Elle constitue un des trois choeurs de l'église, chacun dotés d'une abside semi-circulaire. L'autel de l'abside était initialement dédié à saint Clément ; avant 1345, un autre autel dédié à Notre-Dame sert désormais à nommer le transept.
Cette chapelle, particulièrement vénérée, a accueilli un grande nombre de tombes de chanoines et celles de plusieurs évêques, dont Bertram, le grand évêque du début du XIIIe siècle. Notre-Dame de la Tierce est la première partie du choeur à être reconstruite sous sa forme actuelle, gothique : la première pierre est posée par Jacques d'Insming le 18 juin 1487. Quand l'ancien choeur est à son tour démoli en 1503, Notre-Dame de la Tierce sert de choeur à la cathédrale, jusqu'à la fin des travaux en 1522.
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Notre-Dame de Rabas
Cette chapelle, isolée dans les bois de Villers-Bettnach, dépendait de l'abbaye Saint-Arnoul. Elle est attestée dès le XIe siècle et est un lieu de pèlerinage fréquenté par les Messins à la fin du Moyen Âge : comme à Sainte-Barbe, on peut faire l'aller-et-retour dans la journée. Comme d'autres sanctuaires de la région, la légende la rattache à Charlemagne, qui l'aurait fondé, tandis que son cheval aurait fait jaillir une source à proximité. La chapelle conserve une Vierge à l'Enfant polychrome de la fin du XIVe siècle.
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Notre-Dame-aux-Champs
Cette église était construite hors-les-murs, au-delà la porte Saint-Thiébaut, à proximité des ruines de l'amphithéâtre gallo-romain. Elle sert de lieu de sépulture à Isabelle Boyleau et sa famille. En novembre 1444, les troupes françaises et lorraines menacent Metz et la cité sacrifie ses faubourgs pour mieux se défendre. Notre-Dame-aux-Champs est démolie sur ordre de Jean Baudoche. Jean de Vy, arrière-petit-fils de Bertrand le Hungre, fait alors transférer les corps de sa famille au couvent des Célestins, situé à l'intérieur de l'enceinte : son arrière-grand-mère Isabelle Boyleau femme de Bertrand le Hungre, ses grands-parents Catherine Le Gronnais et Jean Le Hungre, ainsi que son oncle Guillaume Le Hungre.
Le site correspond actuellement aux rails de la gare près du passage de l'Amphithéâtre.
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Obituaire de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains (Paris, BNF, LAT 10028)
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Obituaire du Petit-Clairvaux (Saint-Julien-lès-Metz, AD Moselle, H 648)
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Odeliette Augustaire (13..-14..)
Odeliette Augustaire est la fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, tous deux changeurs de la ville. Elle épouse Jean Le Gronnais dit Crépy avant 1438. L'inscription de l'annonciation, qui se trouvait dans le couvent du Petit-Clairvaux datée de 1426 porte les écus armoriés des Gronnais et des Augustaire. L'écu des Augustaire ressemble fortement à celui des Heu, ce qui a amené certains érudits et historiens à identifier à tord la femme de Jean Le Gronnais comme Odeliette de Heu.
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Odeliette Baudoche (1...-13..)
Odeliette Baudoche est la fille de Perrin Baudoche et d'Ermengarde. Elle meurt célibataire à une date inconnue et est enterrée aux Frères Prêcheurs aux côtés de son père et de son frère Nicolle.
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Olric des Hazards (14..-1527)
Olric de Hazards est un chanoine de la cathédrale de Metz, sans doute apparenté à l'évêque de Toul Hugues des Hazards, à qui il succède comme doyen du chapitre de Metz. Selon Mgr Pelt dans les registres capitulaires, Olric des Hazards réclame en vain la restitution de 24 livres qu'il a payé pour son repas et doit verser les 20 livres qu'il doit comme droit d'entrée pour son statut de doyen le 22 novembre 1521. Il meurt en 1527 ; son testament a été conservé (AD Moselle G502 n°95-96).
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Orose, Histoire contre les païens, et Trogue Pompée, Abrégé des Histoires Philippiques (Paris, BNF, LAT 4874)
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Othin de Bioncourt (12..-1...)
Ce clerc messin est connu pour son activité de copiste au service de l'abbaye de Sainte-Glossinde : il réalise le cartulaire de l'abbaye en 1292, décoré d'armoiries et de sceaux, et l'année suivante la charte peinte de confirmation des privilèges.
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Otto de Diemeringen (13..-1398)
Le chanoine Otto est sans doute originaire de Diemeringen, un village proche du comté de Sarrewerden vassal de l'évêché de Metz (Sarre-Union, Bas-Rhin). « Maître Otto » obtient le grade de maître ès arts, peut-être à l'université de Paris. Il ne semble pas avoir été prêtre, mais être resté diacre. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz dans les années 1360. Il est accusé en 1371 d'entretenir une relation avec une femme. L'accusation ne peut pas être prouvée, mais Otto est réprimandé pour son allure non cléricale : cheveux longs, barbe, vêtements courts et chaussures pointues (à poulaines). Il est donc envoyé 14 jours dans la prison du chapitre.
Otto de Diemeringen cumule son bénéfice de chanoine avec la charge de prévôt de la collégiale de Sarrebourg.
Il est connu pour avoir traduit le "Livre des Merveilles" de Jean de Mandeville en allemand. Ce texte décrit la Terre en se présentant comme un voyage universel. Rédigé à Liège au milieu du XIVe siècle, il connait un énorme succès dans toute l'Europe. La version d'Otto est une des deux qui circulent en Allemagne à partir de la fin du XIVe siècle.
Otto meurt le 24 août 1398 et est enterré dans la cathédrale. Sa tombe est fouillée en 1914.
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Otton Blanchard (14..-14..)
Otton Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Ce prêtre séduit et enlève une veuve messine, Péronne, à l'automne 1497, ce qui l'entraîne dans un bras de fer entre les autorités municipales et les autorités épiscopales. Il meurt à une date inconnue.
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Otton Savin (1...-1470) Otton Savin (Savini en latin) est chanoine de la cathédrale de Metz. Il est documenté comme cerchier en 1440. Il est plus tard doyen du chapitre cathédral. IL est à la tête des chanoines qui quittent la ville en 1462, brouillés avec la municipalité. Il meurt en 1470.
Dans son testament, il lègue de quoi offrir un vitrail à la cathédrale, mais Evrard Marlier, son neveu et exécuteur testamentaire, aussi chanoine de la cathédrale, ne réalise ses volontés qu'à sa mort en 1525 par son propre testament. C'est ce qui explique pourquoi Otton Savin est représenté comme donateur dans la grande verrière du transept sud construite par Valentin Bousch dans les années 1520 alors qu'il est décédé un demi-siècle plus tôt.
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Outre-Seille (paraige) Ce paraige, un des cinq paraiges originels, porte le nom du nouveau quartier qui se construit aux XIIe-XIIIe siècles de l'autre côté de la Seille, recouverte aujourd'hui par les rues de Haute-Seille et des Tanneurs), et qui s'étend jusqu'au cours artificiel de la Seille, le seul encore visible.