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Dom Sébastien Dieudonné (1718-1776)
Sébastien Dieudonné était un religieux de Saint-Arnoul de Metz.
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Dom Nicolas Tabouillot (1734-1799)
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Dom Jean François (1722-1791)
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Doctrinal de noblesse (Berlin, SB, ms. Ham. 215)
Metz (Moselle)
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Dizain de Michel Le Gronnais Le dizain est un objet de dévotion : le chrétien compte ses prières en égrenant les grains de ce chapelet. Michel Le Gronnais a choisi d'être enterré avec ce dizain : il est fait de dix grains de buis et porte en son extrémité une croix en buis. Entre la croix et le dizain se trouve un noyau d'abricot dont chaque face est sculptée : d'un côté on reconnaît les armes de sa famille (trois tours superposées dans un écu à entourage à chevrons), de l'autre un buste d'homme : le personnage est vêtu à la mode des élites du XVIe siècle, barbu et coiffé d'une toque.
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Diurnal à l'usage de Metz (Metz, BM, ms 457)
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Dimanche, curé de Saint-Étienne (14..-15..)
Dimanche ou Domange dont nous ignorant l'ascendance est curé de Saint-Étienne-le-Dépenné, une église située en Outre-seille. En 1504, il devient le parrain de François, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Digue de Wadrineau
La digue de Wadrineau était une digue submersible de 350 m. de long édifiée sur la Moselle. Construite entre la pointe de l'île du Saulcy et le Ban-Saint-Martin, elle mesurait 6,5 m. de hauteur et avait pour fonction de rabattre l'eau du fleuve vers le chenal traversant le centre-ville, au détriment du chenal passant entre l'île Chambière et la rive gauche.
La digue a peut-être été construite vers l'an 1000, pour remédier à un changement de cours de la Moselle qui avait abandonné le chenal sous la cathédrale, la laissant sans défense. A la fin du Moyen Âge, la digue permet de faire tourner de nombreux moulins au Petit-Saulcy (île de la Comédie actuelle) et sur l'île Chambière. Son entretien était assuré par les propriétaires des moulins. A la fin du XIVe siècle, le refroidissement climatique entraîne des crues plus nombreuses et des travaux d'entretien plus lourds. En 1392, la cité confie l'entretien de la digue à l'hôpital Saint-Nicolas, déjà en charge des ponts, en laissant l'établissement contraindre les propriétaires de moulins de contribuer. En 1425, un nouvel épisode extrême contraint la ville à nationaliser les moulins, faisant de l'entretien de la digue une affaire publique.
Dans les années 1950, la digue est détruite et un barrage hydro-électrique est édifié par l'UEM en aval, auquel est donné le nom de Wadrineau. La digue a donc régulé le cours de la Moselle pendant près de mille ans ; entre les deux rives, la limite communale passe toujours sur son emplacement.
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Diette N. (14..-15..)
On ignore le patronyme de Diette. En 1501, elle est mentionnée comme l'épouse de Henry, le serrurier, et demeure derrière l'église Saint-Jacques, alors qu'elle devient la marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Die Metzer Chronik des Jaique Dex (édition scientifique de la chronique de Jacques Desch)
Die Metzer Chronik des Jaique Dex (Jacques D'Esch) über die Kaiser und Könige aus dem Luxemburger Hause, éd. G. Wolfram, Metz, 1906
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Didiot, Mylène, Metz, une ville fortifiée : étude des comptes des gouverneurs des murs de la ville (1463-1543)
Didiot, Mylène, Metz, une ville fortifiée : étude des comptes des gouverneurs des murs de la ville (1463-1543), thèse Université de Lorraine, 2017
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Didier Pierresson (14..-1550)
Ce chanoine de la cathédrale de Metz peut être apparenté à Lambert Pierresson, documenté au début du XVIe siècle. Il habite la maison n°36, rue de Chèvremont. D'abord secrétaire du chapitre, chanoine en 1512, il est élu coûtre en 1531, puis trésorier en 1538 à la place de Thiébaut Minet, et enfin doyen en 1544 (installé comme tel en 1545). Il meurt en 1550 et est enterré entre le portail et le chœur de Notre-Dame-la-Ronde. Des fragments de son épitaphe ont été découverts en 1911 et édités par Schmitz.
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Didier Noël (14..-1483)
Didier Noël est originaire du diocèse de Châlons. En 1456, il est maître ès arts et bachelier en théologie. Il obtient la licence en théologie à l’université de Paris en 1460 puis accède au grade de docteur. Il est plusieurs fois lecteur et est élu recteur de l’université de Paris en juin 1459. Il bénéficie d'une prébende de chanoine de la cathédrale de Verdun de 1456 à 1468. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz après 1462. Il y occupe la charge de cerchier (circator). À partir de 1473, l'évêque de Metz Georges de Bade fait de lui son évêque suffragant. Il résigne sa charge de cerchier en faveur de son neveu Jean Noël en 1482. Retiré au couvent des Cordeliers de La Chapelle-aux-Bois, près d'Avril, il y meurt le 11 avril 1483 et y est inhumé. Deux livres de sa bibliothèques personnelle ont été identifiés.
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Didier Le Gronnais (14..-1466)
Didier Le Gronnais est le fils de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Il meurt de peste le 15 août 1466, encore mineur et sans alliance, durant la terrible épidémie de peste qui ravage la ville.
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Didier Langard (14..-1525)
Didier Langard est un chanoine de la cathédrale de Metz, originaire du diocèse de Metz. Il habite dans la maison canoniale n°33 dès 1505 et où il est mort vers 1525.
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Didier de Fresnes (13..-1425)
Didier de Fresnes (ou Fraine) est un chanoine originaire de Fresnes-en-Woëvre, dans le diocèse de Verdun. Il est chanoine de la cathédrale de Verdun en 1375. Avant 1378, il est également chanoine de la cathédrale de Metz. En 1381, il est fait archidiacre de Vic ; il habite alors la maison canoniale n°17, ceci jusqu'à sa mort en 1425.
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Didier Bertrand (14..-1466)
Didier Bertrand est le fils de Simonin Bertrand et d'une mère inconnue. Il épouse Catherine fille de Henri de Gorze et de Jacomette de Gorze. Il meurt avec son épouse lors de l'épidémie de peste de 1466 qui ravage la cité respectivement le 15 août et le 24 juillet. Quatre de ses frères et soeurs dont les prénoms de nous sont pas connus succombent également à l'épidémie.
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Didier Bachegrain (13..-1409)
Didier Bachegrain est chanoine de la cathédrale de Metz. Il est élu aumônier de Metz à une date inconnue et décède le 5 septembre 1409. Il réside dans l'Aumônerie.
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Dictionnaire de droit canon (Metz, BM, ms. 19)
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Diacre
Le diacre est un clerc qui se situe hiérarchiquement en dessous du prêtre. Il est chargé d'assister le prêtre lors de la messe et a le pouvoir d'administrer deux des sept sacrements reconnus par l'Église catholique : le baptême et le mariage. Les diacres d'un diocèse forment un diaconat dont le supérieur est l'archidiacre.
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Devise de la porte Sainte-Barbe « Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors » : cette inscription monumentale était placée sur la porte Sainte-Barbe, entrée principale de Metz par le nord, et faisait figure de devise municipale. Entre 1324 et 1328, la cité connaît successivement une attaque extérieure par les princes de la région (Guerre des quatre seigneurs) et une guerre civile entre le peuple et les patriciens. La devise rappelle ces moments tragiques où les paraiges expulsés de la ville sont venus l'attaquer, et enseigne aux générations futures que la peur de l'invasion étrangère doit inciter les Messins à se réconcilier entre eux. La paix sociale est gage de sécurité, car quand les partis urbains se déchirent, ils font appel aux princes voisins et menacent la franchise de la cité.
L'inscription est aujourd'hui faite de cinq morceaux.
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Dédicace d'une statue (chapelle Saint-Rémy de Woippy) En mars 1952, près de Woippy, on met à jour de nombreux ossements, une statuette et un fragment d'épitaphe. Ce probable ancien cimetière était situé à proximité de l'ancienne chapelle du hameau de Saint-Rémy. L'inscription a été donnée au musée de la Cour d'Or. Elle commémore le don d'une « image », c'est-à-dire sans doute d'une statue.
Seule la partie gauche du texte est conservé :
« Priez pour vénérable...
en décret doyen de...
ceste ymaige et...
LX. Que Dieu per la g... »
Ces éléments autorisent à identifier le commanditaire, un chanoine « vénérable » : Jean Nicolas, docteur en décret, doyen du chapitre de la cathédrale, décédé en mars 1461.
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Dalle funéraire de Catherine de Heu (†1571) À l'église Saint-Georges d'Essey-lès-Nancy se trouve trois dalles funéraires apparentées aux Haussonville, jadis seigneurs de la ville d'Essey : celle de Jean de Haussonville (†1545) et de ses deux épouses, Madeleine d'Haraucourt (†1519) et de Catherine de Heu (†1571), toujours conservées de nos jours. Catherine est représentée mains jointes et l'épitaphe placée au pourtour de la dalle. Les blasons des Haussonville (coin supérieur gauche) et des Heu (coin supérieur droit) décorent la dalle.
Traduction : « Ci-gît honnorée dame Catherine de Heu, femme en secondes noces d'honnoré seigneur messire Jean de Haussonville, seigneur dudit lieu d'Essey, sénéchal de Lorraine, qui trépassa le VIIIe jour de février 1571. Priez pour elle ».
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D. Johannis (1...-1...)
D. Johannis est un copiste œuvrant à Metz dans la deuxième moitié du XVe siècle. Des indices nous permettent d'avancer l'hypothèse qu'il aurait été notaire. Il est possiblement lié à N. Johannis, notaire apostolique et impérial et notaire d'officialité de Metz, puisque leurs seings respectifs comportent de fortes similitudes.
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Cugnin Daniel (13..-13..)
Cugnin Daniel est le fils de Cugnin Daniel et d'Afélix de Marieulle. Il épouse Marguerite, fille de Gérard Papperel. Cugnin possédait la Grange Daniel (ou Grange d'Agneaux) qu'il lègue à l'une de ses deux filles, Catherine, par testament en 1376. La Grange passe ensuite aux mains de son époux Nicolle Drouin. Veuve, Marguerite se remarie avec Mathieu, fils de Nicolle Pappemiatte et meurt après 1384.