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Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson »
Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson », Master 2 : Histoire, Université Paul
Verlaine-Metz, 2006.
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Maison, 10 rue du Haut-de-Sainte-Croix
Cette maison du Haut-de-Sainte-Croix d'origine médiévale a fait l'objet de travaux en 1869 : on découvre alors deux plafonds peints du XVIe siècle dans les deux salles du premier étage. Le plafond de la pièce donnant sur la cour est alors déposé et confié au musée de la Cour d'Or. Le plafond de la pièce donnant sur la rue, daté de 1543, est recouvert de plâtre. Un nouveau chantier a lieu dans les années 1960 : le plafond de la pièce sur rue est redécouvert, mais gravement endommagé par des infiltrations d'eau. Il est déposé en 1965 et confié au musée, de même qu'une cheminée sculptée.
La maison est aujourd'hui une maison de retraite.
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Généalogie de la famille de Heu (Paris, BNF, ms. Arsenal 5028)
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Blanchard, Jean-Christophe (1971-)
Jean-Christophe Blanchard est un historien médiéviste français.
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Blanchard, Jean-Christophe, « Du nouveau dans les bibliothèques de deux messins pro-bourguignons, André de Rineck et de Nicolas IV de Heu »
Blanchard, Jean-Christophe, « Du nouveau dans les bibliothèques de deux messins pro-bourguignons, André de Rineck et de Nicolas IV de Heu », hal-04145706, 2022.
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Louis Boudan, Le tombeau de Nicole IV de Heu
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Jean Germain, Liber de virtutibus Philippi Burgundie et Brabancie ducis (La Haye, BR, ms. 129 G 15)
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Élisabeth de Heu (15..-1599)
Élisabeth est la fille unique de Nicolle de Heu et d'Anne de Failly. Mineure au décès de son père, elle est mise sous la tutelle de son oncle Martin de Heu, qui prend le titre de seigneur d'Ennery. Quelques jours avant son décès, son père avait déclaré devant notaire qu'il voulait que sa fille épouse Godeffroy d'Eltz lorsqu'ils auraient respectivement 11 et 13 ans. Mais sa mère Anne de Failly s'oppose à cette union à un si jeune âge. Le mariage n'est célébré que le 22 février 1565. Élisabeth meurt le 29 juillet 1599, laissant son époux veuf. Son corps est inhumé à l'église de Munschausen-lès-Clervaux (Luxembourg). À la mort d'Elisabeth, les Eltz héritent des biens des Heu et de leurs archives familiales, qui partent au Luxembourg, avant de revenir à Metz au XIXe siècle pour former le fond de Clervaux aux Archives départementales de la Moselle.
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Hans-Collas, Ilona, « Les décors peints du XVIe siècle dans les demeures messines et lorraines »
Hans-Collas, Ilona, « Les décors peints du XVIe siècle dans les demeures messines et lorraines », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 2008, p. 191-215.
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Ilona Hans-Collas (1965-)
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Nicolle IV de Heu (1494-1547) Chevalier ; seigneur d'Ennery et de Vry
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Marguerite de Brandebourg (14..-15..) Marguerite, fille de Godeffroy de Brandebourg et de Catherine de Chinery, est la seconde épouse de Nicolle de Heu, seigneur d'Ennery. Elle est issue d'un des principaux lignages nobles du Luxembourg. Fiancés le 30 juillet 1492, les époux célèbrent leur mariage le 6 août suivant. Leur premier enfant attesté, Nicolas, naît en novembre 1494. Le couple a au moins 12 enfants en 21 ans entre 1494 et 1515.
Marguerite meurt veuve après 1556, sans doute à plus de 80 ans. Son corps est enseveli dans l'église d'Ennery, alors chapelle du château.
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Catherine Le Gronnais (14..-1490)
Catherine Le Gronnais est la seule enfant issue de l'union entre Pierre Le Gronnais et Catherine Chaverson. Elle est la première épouse de Nicolle de Heu, avec qui elle se marie le 9 novembre 1489. Le mariage est de courte durée, elle meurt le 18 novembre 1490 durant l'épidémie de peste.
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Tombeau de Perrette Brady (†1409) Le tombeau de Perrette Brady était aux Récollets. Il a disparu, seul en subsiste une sculpture de la Mort de la Vierge. Mais Dieudonné l'a décrit en 1770. Le manuscrit subsistant conserve le texte de l'épitaphe et la description du gisant de Perrette (BMM 910, folio 299).
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La mort de la Vierge (XIVe siècle) La Vierge Marie est sur son lit de mort. Selon la tradition, elle s'endort pour être ensuite élevée au ciel lors de l'Assomption. Elle porte une coiffe et sourit. Elle repose sous un drap, la tête sur un oreiller à pompons. La sculpture, en assez faible relief, traite la scène de façon frontale, sans perspective. Sous le sommier subsistent des niches gothiques. La statue a pu être produite pour un portail ou un jubé ; elle a ensuite été remployée pour un monument funéraire. Selon Dieudonné, elle se trouvait sur la tombe de Perrette Brady, enterrée en 1409 aux Récollets (ms. de 1770 détruit en 1944).
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Pentecôte Le Gronnais (13..-13..)
Pentecôte Le Gronnais est la fille de Jean Le Gronnais dit l'échevin et de Catherine de Warise. Elle épouse en premières noces Henriat Bataille. Devenue veuve entre 1359 et 1366, elle se remarie avec Guillaume Poujoise dit Pallemant. Un conflit éclate entre son époux et la cité concernant la succession du fils de son premier lit, Jennat Bataille, avec son second époux. Elle meurt à une date inconnue après 1366.
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Perrette Brady (13..-1409)
Perrette Brady est l'une des deux filles de Jean Brady et de Isabelle. En 1400 ou plus tard, elle épouse Jean de Vy dont c'est le deuxième mariage. Elle meurt en 13 décembre 1409 et est enterrée au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).
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Guillaume Poujoise dit Pallemant (13..-13..)
Guillaume serait apparenté à Odile, veuve de Simon de Bellegrée, fondatrice des Cordeliers. En 1347, il part en Grèce combattre au service de l'empereur Jean Cantacuzène lors de la guerre civile qui déchire l'empire byzantin. Il en reçoit le don d'ajouter à l'aigle de son blason des plumes et des pattes.
Dans les années 1360, marié à Pentecôte Le Gronnais, la veuve d'Henriat Bataille, il revendique l'héritage du fils de celle-ci, Jennat, décédé. Il vend une partie des biens à Jean, comte de Spanheim, mais Jacomin Barroy, apparenté à Jennat, fait opposition à la vente et les autorités urbaines lui donnent raison. Débouté par la cité, il prend les armes et est banni de Metz. C'est alors qu'il tente de prendre Bertrand Le Hungre en otage. L'attaque est racontée par la Chronique des Célestins car elle a pour conséquence la fondation du couvent. L'enlèvement échoue mais Bertrand intercède pour Guillaume, qui fait la paix avec Metz en février 1367.
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Jennette Grognat (14..-14..)
Jennette Grognat est la fille et unique héritière de Nicolle Grognat dit le Jouteur et de Pentecôte Roillenat. Elle épouse Joffroy Chaverson en 1439. Elle meurt à une date inconnue entre 1469 et 1475. Elle hérite de la terre de Montoy et de l'office de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Par son mariage, l'office passe aux mains des Chaverson.
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Joffroy Chaverson (14..-1472)
Joffroy Chaverson, fils de Guillaume Chaverson, épouse en 1439 la riche héritière Jennette Grognat, enfant légitime unique de Nicolle Grognat dit le bon Jouteur. Il meurt le 15 mai 1472. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets). Grâce à son mariage, la terre de Montoy, mais également le titre de chambellan héréditaire de l'évèché de Metz passent aux mains des Chaverson.
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Dom Sébastien Dieudonné, Recueil manuscrit sur les églises et les tombeaux de Metz (t. 3)
Metz (Moselle)
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Dom Sébastien Dieudonné, Recueil manuscrit sur les églises et les tombeaux de Metz (t. 4)
Metz (Moselle)
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Dom Sébastien Dieudonné (1718-1776)
Sébastien Dieudonné était un religieux de Saint-Arnoul de Metz.
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Sceau du paraige de Porte-Moselle Le paraige de Porte-Moselle se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau rond de 78 mm, figurant un écu burelé de huit pièces (une succession de bandes horizontales). La légende de cet exemplaire n'est que partiellement lisible, mais Auguste Prost rapporte qu'elle se lisait ainsi : + S . DE . PORTE . MVZELLE.
Un délicat filet perlé la sépare du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : un burelé d'or et d'azur, c'est-à-dire des bandes horizontales jaunes et bleues, au nombre de huit. Plusieurs hommes de paraiges, pour signaler leur appartenance à leur paraige, reprennent le burelé sur leurs propres armes, par exemple les Desch, les Chaverson, les Dieu-Ami, les Grognat.
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Sceau du paraige d'Outre-Seille Le paraige se dote d'un sceau au XIIIe siècle. Il s'agit d'un sceau scutiforme (en forme d'écu, triangulaire) de 67 mm de haut par 54 mm de large. Cette empreinte est simple et fragmentaire. Aucun filet ne la sépare la légende du champ, qui porte un écu aux armes du paraige : les chevrons, bleus sur fond d'or, ici au nombre de quatre. De la légende, on ne lit plus que les lettres "SI..M ... BO.." Auguste Prost rapporte la légende du sceau : + SIGILLVM . DE . MALEBOCHES (sceau des Malebouche). Les Malebouche étaient l'une des familles associées au paraige d'Outre-Seille au XIIIe siècle, mais qui disparaît vers le tournant du XIVe siècle.
Plusieurs familles reprennent l'emblème des chevrons sur leurs propres armes pour signaler leur appartenance sociale aux paraiges, tels quels comme les Noiron, ou bien en les associant à d'autres meubles héraldiques, comme les Baudoche ou les Dieu-Ami.