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Nicolle Baudoche dit l'Ancien (12..-134.)
Nicolle Baudoche dit l'Ancien est le fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Il épouse Seliziette Le Gronnais avec qui il a 6 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1344 et 1347 et son corps est enseveli au couvent des Frères Prêcheurs. Son épitaphe le présente comme "le père des Baudoche" et cite ses trois fils chevaliers.
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Nicolle Brady (13..-13..)
Collignon ou Nicolle Brady est le fils de Jean Brady du Champ-à-Seille du Neufbourg et de Poince de Vy. Il est incertain s'il est inscrit dans un paraige, car nous n'en avons aucune trace. Il épouse Perrette Roucel à une date inconnue ; les deux époux sont encore en vie en 1355. Collignon est inhumé avec son père au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets), lequel meurt en 1373. L'épitaphe du père et du fils est abîmée, mais on peut supposer que Collignon est décédé à la même époque que son père.
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Nicolle d'Abocourt dit Fabelle (14..-15..)
Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle est le fils de Maheu d'Abocourt et de Jennette Eulecol. Homme de paraige, il épouse Mangette Granjean, bourgeoise messine, signe qu'il appartient à la couche la plus modeste des élites urbaines, celle des marchands-merciers qui fournissent les officiers municipaux inférieurs. Il meurt à une date inconnue après 1511. Son fils Jean lui est associé dans ses fonctions de changeur et de monnayeur, puis lui succède.
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Nicolle de Chahanay (15..-1555)
Nicolle de Chahanay est la fille d'Antoine de Chahanay et d'Aliénor de Dommartin. Elle épouse Richard de Raigecourt dont elle est la première épouse. Les Chahanay sont particulièrement liés aux paraiges : sa soeur Catherine épouse Jacuqes Le Gronnais, alors que sa soeur Madeleine épouse Philippe Roucel. Elle meurt en couches sans doute encore jeune adulte le 22 novembre 1555. Sa fille Jeanne meurt elle aussi après 4 jours d'existence. Les deux corps sont ensevelis au couvent des Cordeliers de Nancy. Veuf, Richard se remarie avec Jeanne de Ligniville, une autre femme issue d'un lignage noble de la région.
Le relevé de sa sépulture nous est transmise par Jean-Jacques Lionnois : « Devant cet autel repose le corps de Mademoiselle Nicolle de Chahanay, fille d'Antoine de Chahanay, escuyer, seigneur de Sainct-Mars, Fléville & Ruethe, & de Mademoiselle Alienor de Dompmartin, laquelle délivrée d'une fille avec elle ici reposant, nommée Jeanne, fille de Richard de Raigecourt, escuyer, seigneur d'Ancerville, Corny, Hauconcourt en partie, & son espou, tréspassa le 4e jour de son enfantement, & de novembre le 22e en l'an de salut 1555. Priez Dieu pour elle ». Au dessus au milieu de la sépulture sont figurées les armoiries de Nicolle, celles des Chahanay et des Raigecourt, mais également les lignes paternelles (Chahanay, des Armoises, Thillon, Verton) et les lignes maternelles (Dommartin, Germiny, Lenoncourt, du Châtelet). Au bas de la sépulture était figuré un écu écartelé pour Jeanne de Raigecourt sa fille, avec les armes des Raigecourt et des Chahanay.
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Nicolle de Châlons (1...-1393)
Nicole de Châlons est un chanoine de la cathédrale de Metz dès 1337 et jusqu'à sa mort en 1393. Il est l'oncle de Jacomin de Châlons, clerc des Treize. Les Châlons deviennent une « dynastie » de secrétaires municipaux à Metz, jusqu'à la mort de Jacomin, petit-fils du premier, alors que la charge de clerc des Treize est vendue à son gendre Gillet Le Bel, qui a épousé sa fille Alixon de Châlons.
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Nicolle de Heu (13..-1...) Nicolle de Heu est le seul fils vivant à la mort de ses parents Guillaume de Heu et Collette Lohier. Il épouse Isabelle, fille de Nicolle Mortel et de Jacques Baudoche avant 1355. Il hérite du château d'Ennery dont il est le seigneur. Au service du roi de France Charles VI, il participe à la bataille de Roosebeke du 27 novembre 1382, qui lui vaut d'être sacré chevalier. Il meurt entre 1398 et 1402, laissant Isabelle veuve. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Nicolle de la Court (12..-13..)
Nicolle de la Court est le fils de Jean de la Court et d'une mère inconnue. Il épouse Poince Ruèce avec qui il a 5 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1304 et 1311.
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Nicolle de Métry (13..-1406) Nicolle de Métry est le fils aîné de Thiébaut de Métry et de Blancheron Roillenat. Issu d'un lignage noble, il hérite de nombreux droits en totalité ou en partie sur des seigneuries du Pays messin. Il épouse Alix Noiron à une date inconnue. Nicolle de Métry est le dernier du lignage de Métry à faire partie des paraiges et à vivre à Metz : ses frères meurent sans descendance connue et ses trois enfants se marient avec des étrangers et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits sur les paraiges et le gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Il meurt au cours de l'année 1406.
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Nicolle de Raigecourt (14..-1539)
Nicolle de Raigecourt est le fils aîné de Philippe de Raigecourt dit Xappel et de Catherine de Ville. Il participe aux guerres d'Italie dans les armées du roi de France : il est adoubé chevalier en 1509 à la bataille d'Agnadel. Il épouse Contesse Desch à une date inconnue en 1511.
Il apparaît d'abord dès 1514 au paraige de Porsaillis, celui de son père, mais il change pour le paraige d'Outre-Seille au sein duquel il mène l'ensemble de sa carrière municipale. Il meurt en 1539, laissant son épouse Contesse veuve. Son corps est inhumé à la collégiale de Saint-Sauveur.
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Nicolle de Raigecourt dit Xappel (14..-1458)
Nicolle de Raigecourt dit Xappel est l'un des fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Il épouse en premières noces Maiausette Noiron, unique héritière de la famille Brady, dont il est le deuxième époux. Veuf et sans descendance il se remarie entre 1442 et 1446 avec Isabelle Desch dit la Sourde qui lui donne un fils : Philippe. Il meurt en 1458 et son corps est enseveli dans la collégiale de Saint-Thiébaut. Isabelle se remarie ensuite avec le noble homme Philippe de Bibra, qui s'installe à Metz.
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Nicolle de Vienne (15..-1623)
Née vers 1537, Nicolle de Vienne est la fille de Claude-Antoine de Vienne et de Catherine de Heu. Elle est élevée dans la culture protestante à Genève. Elle est la riche et unique héritière du patrimoine familial et récupère l'hôtel des Chaverson et les droits sur Grimont, Montoy, Puxe et d'autres lieux. En 1614, elle vend à Bernard de Raigecourt l'office de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Elle se marie en premières noces avec Jacques de Jaucourt qui meurt entre 1585 et 1586. Elle se remarie dès 1586 avec Ezéchiel de la Trémoille. Elle meurt le 27 juillet 1623 à Metz.
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Nicolle de Warise (13..-142.)
Nicolle ou Collignon de Warise est le fils de Joffroy de Warise avec sa première épouse Suzanne. Il épouse Collette Baudoche, veuve de Jean Noiron. Il semble encore jeune adulte lorsqu'il meurt entre 1424 et 1427, laissant Collette une nouvelle fois veuve. Elle se remarie avec Gillet Bataille. Il est sans doute encore jeune adulte au moment de son décès ce qui expliquerait qu'il n'y ait pas traces de son inscription en paraige et de ses activités au sein du gouvernement urbain.
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Nicolle Desch (14..-1487)
Nicolle Desch est le fils de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Il apparaît d'abord inscrit dans le paraige de son père, Porte-Moselle. Mais, encore jeune et célibataire, il change vers 1475 pour le paraige de Saint-Martin dans lequel il mène l'ensemble de son cursus municipal. Il se marie en 1476 avec Catherine Chaverson, veuve de Pierre Le Gronnais. Il meurt à une date imprécise au cours de son pèlerinage en Terre Sainte.
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Nicolle Desch (14..-15..)
Nicolle Desch se fiance le 11 mai 1503 avec Barbe Le Gronnais, fille du premier mariage de François Le Gronnais, Leur mariage est célébré dès le lendemain. Après le décès de Barbe, qui le laisse veuf et sans enfants en janvier 1521, il est impliqué dans un long conflit juridique de succession avec son beau-père François Le Gronnais, que relate longuement Philippe de Vigneulles dans sa Chronique. Selon Philippe de Vigneulles, il possède « un biaulz manoir et lieu de plaisance » au bourg Saint-Julien, dont la localisation précise reste inconnue. Il meurt à une date inconnue, après 1528.
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Nicolle Desch (1414-1477) Nicolle Desch est le fils de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Il naît vers 1414. Il part de Metz vers l'âge de 15 ans faire ses études dans les universités d'Allemagne et d'italie : il est à Heidelberg en 1429, à Cologne à partir de 1431, à Pavie en 1438, enfin à Bologne en 1440-1442. En 1442, après avoir été recteur de l'université de Bologne, il devient docteur en droit romain (« décret »). Chanoine de Metz dès 1428, il est élu trésorier du chapitre cathédral de Metz pendant ses études, en 1435. Il obtient une prébende de chanoine en 1455 et la charge de chantre en 1460. Il est le dernier à obtenir l'office de trésorier, qui est supprimé après sa mort survenue le 27 juin 1477.
Il était également chanoine de la cathédrale de Verdun, bénéfice qu'il résigne en 1464 en faveur d'un ancien camarade de l'université de Cologne.
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Nicolle Drouin (13..-1366)
Nicolle Drouin est le fils d'un certain Drouin Ruke. Il épouse une fille de Nicolle Gemel et de Contesse de Heu, avec qui il n'a aucun enfant. Devenu veuf, il se remarie avec Marie Baudoche. Il meurt le 23 mars 1366. Marie se remarie alors avec Jean Louve dit le Jeune.
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Nicolle Drouin (13..-14..)
Nicolle Drouin est le fils de Nicolle Drouin et de Catherine Daniel. Il épouse Marguerite Le Hungre, dont il est le premier époux. Il meurt encore jeune adulte entre 1418 et 1426. Marguerite se remarie alors avec Joffroy Desch vers 1426. Leurs deux seuls enfants, Nicolle et Perrette, meurent jeunes sans alliance en 1426.
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Nicolle Drouin (13..-14..)
Nicolle Drouin est le fils de Nicolle Drouin avec sa deuxième épouse Marie Baudoche. Il se marie avec Catherine, fille de Cugnin Daniel et de Marguerite Papperel. Il meurt après 1413. Il possède plusieurs seigneuries, dont la Grange Daniel (ou Grange d'Agneaux) par son mariage avec Catherine.
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Nicolle Drouin dit le Jeune (13..-14..)
Nicolle Drouin dit le Jeune est le fils de Jean Drouin et d'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et Seliziette Renguillon. Il épouse Jacomette Grognat, dont il est le premier mari. Il meurt entre 1451 et 1462, date à laquelle Jacomette est veuve.
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Nicolle François (13..-1397) Nicolle François est le fils de Thiébaut François et d'une certaine Marguerite. Il épouse Jennette Mortel, dont il est le premier époux. Il meurt le 20 mars 1397, laissant Jennette veuve, qui se remarie avec Nicolle Grognat. La lignée des François s'éteint avec son fils Jean qui meurt à une date inconnue.
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Nicolle Geoffroy (14..-14..)
Nicolle Geoffroy (ou Jouffroy) est originaire de Luxeuil-lès-Bains. Elle est la nièce de Jean Geoffroy, évêque et cardinal d'Albi. Ce serviteur de Louis XI avait cherché à être abbé dans la région de Metz : il brigue l'abbaye de Gorze en 1467, puis celle de Saint-Clément ; il est finalement abbé de Saint-Symphorien de 1468 à sa mort en 1473. En 1475, Nicolle épouse le Messin Wiriat Louve, mais le mariage est de courte durée. Son époux part en pèlerinage vers Jérusalem en mars 1478. Il meurt à Rhodes au retour. apprend la nouvelle en 1480. Veuve et sans enfants, elle vend tous ses biens pour fonder le couvent des Soeurs Colettes à Metz. Elle se retire ensuite dans le couvent, avant d'être transférée à paris au couvent de l'Ave Maria, où elle finit saintement ses jours.
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Nicolle Grognat (13..-1405) Nicolle Grognat est l'un des trois fils de Joffroy Grognat et de Poincette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Jennette Mortel. Le titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz passe ainsi à la famille Grognat.
Il est, avec son frère Poince, à la tête du parti favorable dans la cité au duc de Lorraine, Charles II, et au roi des Romains Robert de Bavière. Accusé d'avoir voulu livrer la ville au duc de Lorraine, il meurt exécuté sans procès durant la Rébellion de la Commune en juin 1405.
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Nicolle Grognat dit le Jouteur (13..-1482)
Nicolle Grognat dit le Bon jouteur est le fils de Nicolle Grognat, tué lors de la rébellion de la Commune en 1405, et de Jennette Mortel. Il participe régulièrement aux jeux d'armes organisés à Metz par les paraiges au Champ-à-Seille. Sa réputation de "bon jouteur" dépasse la ville de Metz : à Pont-à-Mousson en 1435, il remporte le tournoi en désarçonnant le duc de Lorraine René d'Anjou lui-même.
Il obtient par sa mère le titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Il participe très peu à l'exercice du pouvoir urbain au cours de sa vie.
Il se marie en premières noces à une date inconnue avec Perrette Desch. Après le décès de celle-ci, il fonde en 1424 la chapelle Saint-Blaise en l'église Saint-Eucaire, qui devient un lieu de sépulture important pour la famille Desch. Il convole en secondes noces avec Pentecôte Roillenat à une date inconnue. Il décède très âgé, octogénaire ou nonagénaire, le 8 novembre 1482.
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Nicolle II de Heu dit l'aumônier (13..-1462) Nicolle de Heu dit l'aumônier est le seul fils connu de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Il se marie avec Isabelle de Mirabel (aussi écrit Milsberg) en 1397. Leurs deux enfants meurents jeunes. Veuf et sans descendance, Nicolle se remarie avec Collette Barroy vers 1418. Il envoie trois de ses fils étudier à l'université : Jean à l'université d'Heidelberg en 1434, Nicolle et Didier à l'université de Cologne en 1438, qui meurent tous deux jeunes, respectivement à 20 ans et 18 ans. Il hérite de son père le château d'Ennery dont il est le seigneur. Il meurt veuf le 17 juin 1462. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
La continuation de la chronique de Pierre Didier fait son éloge funèbre : « Généreux dans ses aumônes, aimant Dieu et menant une sainte vie, il faisait de bonnes oeuvres par pitié, rempli de compassion et de miséricorde envers les pauvres gens, ceux d’Eglise comme les mendiants, et il dépensait ses biens abondamment pour l’amour de Dieu : il donnait a manger aux pauvres mourant de faim, habillait les pauvres mal vêtus et réchauffait ceux qui mouraient de froid. Il recommanda à son fils Jean de Heu de toujours se souvenir et prendre soin des pauvres gens. Il est enseveli à Saint-Martin de Metz devant l’autel de Notre-Dame ».
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Nicolle III de Heu (1461-1535) Nicolle de Heu est le fils de Jean de Heu dit l'aumônier et de Jennette Chevallat. Sa mère meurt à sa naissance, et il perd son père à l'âge de 5 ans. Il se marie en premières noces avec Catherine Le Gronnais le 9 septembre 1488. Le mariage est de courte durée : Catherine meurt dès 1490. Veuf et sans descendance, il convole en seconde noces avec Marguerite de Brandebourg, issue d'un grand lignage noble du Luxembourg. Les fiançailles sont célébrées le 30 juillet 1492 et le mariage le 6 août suivant. Leur premier enfant attesté, Nicolas, naît en novembre 1494. Nicolle de Heu est adoubé chevalier en 1498. Le couple a au moins 12 enfants en 21 ans.
Nicolle III est le seul de son lignage à appartenir à un autre paraige que le Commun. Il paraît avoir opté assez jeune pour le paraige de Porte-Moselle, dans lequel il mène l'ensemble de sa carrière municipale. Il a des goûts de grand seigneur cultivé : il rassemble une collection de monnaies romaines, fait composer des livres à la gloire de sa généalogie et s'intéresse aux découvertes d'antiques. Il meurt le 8 juin 1535, laissant Marguerite veuve avec de nombreux enfants. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.