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Marion Xullefert (13..-13..)
L'ascendance de Marion Xullefert est inconnue. Elle est comme l'épouse de Simonat de Chambre en 1330 et 1344. Deux fils leur sont connus : Bertrand et Jean de Chambre. Elle meurt à une date inconnue.
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Martin d'Amance (13..-1409)
Martin d'Amance est sans doute originaire de Mamey, dans le diocèse de Toul (Meurthe-et-Moselle). Il devient frère dominicain au couvent de Toul. Il occupe la fonction d'Inquisiteur dans les diocèses de Metz, Toul, Verdun et Besançon. Il est possible qu'il soit lié à la première affaire de sorcellerie documentée à Metz en 1372, quand plusieurs bourgeois sont condamnés et brûlés pour divination.
En 1381, l'évêque de Toul en fait son suffragant (évêque chargé de suppléer l'évêque en titre au spirituel), avec le titre d'évêque de Gabala. Il devient par la suite évêque suffragant de Metz pour Pierre de Luxembourg (1384-1387) puis Raoul de Coucy (1387-1415).
Il meurt le 21 octobre 1409. Son testament et l'inventaire de ses biens, dont sa riche bibliothèque, ont été édités et étudiés par Tribout de Morembert.
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Martin d'Ingenheim (143.-1516)
Martin d'Ingenheim est clerc et secrétaire des Sept de la Guerre au service de la ville de 1471 jusqu'à son décès en 1516. Il est blessé à la tête par un carreau d'arbalète lors de l'attaque surprise de la ville en 1473. En 1480, il est marié avec Catherine, fille de Pierson, fabricant de galoches à semelles de bois. En 1512, alors sans doute octogénaire, il remplit encore ses fonctions de secrétaire et participe à une ambassade messine pour assister à la diète impériale à Trèves avec Gérard Tanard aussi clerc des Sept.
Avec lui apparaît une puissante « dynastie familiale » de clercs des Sept de la guerre qui se maintient jusqu'au basculement de souveraineté de 1552 : son neveu, appelé Martin le Jeune d'Ingenheim, occupe lui aussi le rôle de clerc des Sept à partir de 1505, puis le fils de ce dernier, François d'Ingenheim, licencié en droit de l'université d'Heidelberg, recruté vers 1548.
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Martin de Laître (13..-13..)
Martin de Laître est le fils de François de Laître et de Marguerite de Raigecourt. Nous connaissons très peu de chose sur sa vie, hormis qu'il fut un donateur à l'église Saint-Clément à Lorry-lès-Metz. Il meurt à une date inconnue après 1388 et son corps est inhumé dans l'église Saint-Clément. Dans l'état actuel de la recherche, nous ne lui connaissons aucune descendance.
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Martin Georges (14..-1452)
Martin Georges est le fils de Georges Augustaire dit Georges et d'Anel de Verdun. Il épouse en premières noces Isabelle, fille de Jean Louve et de Jennette Noiron. Après le décès de son épouse en 1404, il se remarie avec Jennette, fille de Nemmery Noiron dit Guedange et de Laure Aubrion. Le couple a un seul fils : Nemmery Georges qui meurt en 1420 à l'âge de 13 ou 14 ans. Veuf une nouvelle fois en 1411, il ne se remarie plus et meurt le 15 octobre 1452 sans descendance. Son corps est enseveli au couvent des Célestins.
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Martin Jean d'Ingenheim le Jeune (14..-153..)
L'ascendance de Martin d'Ingenheim le jeune n'est pas connue. Mais il est le neveu de son homonyme, Martin d'Ingenheim le vieux, tous deux occupent l'office de clerc des Sept de la guerre. entre 1522 et 1536, il agit aussi à titre de notaire public. Il épouse en premières noces une certaine Isabelle. Devenu veuf entre 1509 et 1514, il épouse Perrette Bay, sans doute déjà à un âge avancé. Il meurt vers 1538. Son fils François, après des études universitaires à Heidelberg en droit, devient comme son père clerc des Sept de la guerre.
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Martin le Franc, L'Estrif de Vertu et de Fortune (Paris, BNF, FR, ms. 19125)
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Martin Pinguet (14..1542) Martin Pinguet est un chanoine de la cathédrale de Metz, originaire de Touraine. Il habitait une maison rue des Clercs. Riche et très influent, il est pris pour cible lors des émeutes anticléricales de 1525 et sa maison est saccagée : en témoigne un capitulaire de 1526 où il demande au chapitre de reconstruire sa toiture.
Intermédiaire de la maison de Lorraine pour l'achèvement des travaux du nouveau chœur de la cathédrale, il est représenté sur une des verrières, en position de prieur, à côté de ses armes parlantes : d'azur au pingouin. Il est mort en 1542 et enterré dans la cathédrale de Metz. Sa tombe fut redécouverte en 1914 : on y découvrit un calice d'étain et d'argent et une patène.
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Mathieu Le Bel dit du Quartal (12…-1307)
L'ascendance de Mathieu Le Bel est inconnue. Gonzalve Thiriot affirme qu'il était le frère de Gilles le Bel, dit du Quartal, maître-échevin en 1326, mais il en est en fait le père. C'est une famille originaire d'Ancy récemment installée à Metz. Son épouse est inconnue, mais six enfants lui sont connus. Mathieu meurt le 8 novembre 1307 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
L'épitaphe est tirée de l'ouvrage de Gonzalve Thiriot :
« CY GIST MAHEUS LE BEL QUI MORUT VIII JOR APRES LA TOT S.M.CCC.VII ».
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Matthias Thenner (14..-1528) Matthias Thenner est un clerc d'origine germanique, docteur en droit ; il est chanoine de Metz de 1502 à 1528. Il est cerchier en 1512, archidiacre de Sarrebourg en 1514, puis official à Vic en 1515. Il succède à Jacques d'Insming comme vicaire épiscopal de Metz, notamment pour le cardinal Jean de Lorraine.
Il contribue aux grands travaux de la cathédrale en participant à la construction du jubé. En 1524, il offre un vitrail qui est installé dans la chapelle Saint-Joseph, dans l'abside. Sur ce vitrail identifié par Guillaume Frantzwa à partir de ses armoiries, il est vêtu en chanoine mais se présente comme chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, alors même que cet ordre de moines soldats a été fusionné avec les chevaliers de Saint-Jean (futur ordre de Malte) en 1489.
Matthias Henner meurt le 10 janvier 1528.
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Matthieu Rembal (13..-14..)
Matthieu (ou Mattheus en latin) Rembal est un chanoine de la cathédrale de Metz. Avant 1408, il habite la maison canoniale n°16, place de Chambre. Il meurt à une date inconnue.
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Mazauric, Roger, « Le tragique destin d’un patricien messin : Gaspard de Heu, sr. de Buy »
Mazauric, Roger, « Le tragique destin d’un patricien messin : Gaspard de Heu, sr. de Buy », Mémoires de l’Académie nationale de Metz (1980), p. 118-142.
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Mémoire de la famille Papperel (XVIe siècle) L'inscription faisant mémoire des défunts de la famille Papperel était placée à droite dans le choeur de l'église Saint-Livier. Jean Papperel fait placer ce texte pour faire mémoire de son père, de son grand-père et de son frère, puis il est complété à sa mort en 1502. Lors de la démolition de l'église, quelques fragments de l'inscription ont été récupérés par le musée, que l'on peut identifier grâce au relevé de l'inscription, fait au XVIIIe siècle.
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Mémoire de la famille Renguillon (XVIe siècle)
Cette inscription a été placée dans la chapelle des Le Gronnais, dans le collatéral nord de l'église Saint-Martin, par Jean Papperel et sa femme Alixette Renguillon. Jean a placé une inscription en mémoire de ses ancêtres à Saint-Livier, et le couple fait de même en mémoire des ancêtres d'Alixette à Saint-Martin.
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Mémoires de Philippe de Vigneulles (édition Michelant, 1852)
Gedenkbuch des Metzer Bürgers Philippe von Vigneulles aus den Jahren 1471 bis 1522, édité par Henri Michelant, Stuttgart, 1852.
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Mémoires de Philippe de Vigneulles (Paris, BNF, NAF 6720)
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Mémoires de Philippe de Vigneulles (traduction)
Mémoires / Philippe de Vigneulles ; traduction en français moderne, introduction et notes par Alain Cullière, Paris, Honoré Champion, 2023.
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MENDEL, Pierre, « Les Juifs à Metz »
MENDEL, Pierre, « Les Juifs à Metz », Annales de l’Est, n°3 (1979), p. 239-256.
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Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson »
Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson », Master 2 : Histoire, Université Paul
Verlaine-Metz, 2006.
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Mercier, Pierre-Marie, Les Heu, une famille patricienne de Metz (XIVe-XVIe siècle)
Mercier, Pierre-Marie, Les Heu, une famille patricienne de Metz (XIVe-XVIe siècle), thèse sous la direction de Mireille Chazan, Université de Lorraine, 2011.
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Meurisse, Martin, Histoire de la naissance, du progrès et de la décadence de l'hérésie dans la ville de Metz et dans le pays messin
Meurisse, Martin, Histoire de la naissance, du progrès et de la décadence de l'hérésie dans la ville de Metz et dans le pays messin, Metz, 1670
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Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz
Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz, Metz, 1634
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Michel Chaverson (14..-1532)
Michel Chaverson était le gendre de François Le Gronnais. Il épouse Gertrude Le Gronnais le 10 juin 1504. Les époux s'installent dans l'hôtel des Chaverson, rue des Trinitaires. Mais le mariage est de courte durée, Gertrude meurt dès 1508, possiblement de l'épidémie qui affecte la cité. Il hérite à la mort de son père en 1514 du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Michel meurt veuf le 14 novembre 1532.
Michel est particulièrement connu pour l'inventaire de sa bibliothèque personnelle, le seul parmi les cercles patriciens, qui soit conservé, permettant d'avoir un aperçu de la culture littéraire à Metz à la fin du Moyen Âge. La bibliothèque de Michel Chaverson est peut-être transmise en héritage à son gendre Robert de Heu.
Michel aurait également composé une chronique. Elle est perdue et n'est connue que par une mention de Jean Praillon qui la cite à propos du siège de Metz en 1444 (BMI Epinal 131 f°276v).
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Michel Cunehem (14..-14..)
Michel Cunehem, dont l'ascendance nous est inconnue, est un noble qui vient s'installer à Metz par son mariage avec Isabelle Baudoche, veuve de Wiriat de Toul. Il est reçu dans la bourgeoisie de Metz le 14 octobre 1460, dont nous avons conservé le serment aux autorités urbaines. Il meurt à une date inconnue après 1484.
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Michel de Barisey (15..-1563)
Son père André de Barisey est le premier membre de ce lignage du Barrois à s'installer à Metz. Michel peut entrer dans un paraige, grâce au mariage de son père avec Contesse Desch. Michel, seigneur de Barisey, est le premier et seul époux connu de Aimée Le Gronnais, qu'il épouse en 1531. Il participe activement au gouvernement de la cité, particulièrement à titre de Sept commis de la guerre. La Chronique rimée fait sa louange pour avoir construit à es frais une maison pour les arquebusiers, troupes qui auparavant devaient loger chez l'habitant, en occasionnant des « esclandres ».
Il se tourne vers la Réforme vers 1543 et fait ensuite partie de la communauté protestante de la cité. Il compose alors un recueil de chants spirituels, que possède son fils en 1561. Il meurt en 1563.