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Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat »
Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat », Scriptorium, vol. 61, no. 1 (2007), p. 74-149.
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Evrat, La Genèse en vers (Paris, BNF, FR 12456) Metz (Moselle) ou Verdun (Meuse)
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Jean Froissart, Chroniques abrégées (Paris, BNF, FR 10144) Duché de Bourgogne
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Huart, Emmanuel d', « Notice sur Montoy »
Huart, Emmanuel d', « Notice sur Montoy », L'Austrasie, Revue du Nord-Est de la France, 1839, p. 386-410.
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Huart, Emmanuel d' (1795-1856)
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Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles
Schneider, Jean, La ville de Metz aux XIIIe et XIVe siècles, Nancy, Librairie Thomas, 1950.
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Catherine de Heu (153.-1608)
Catherine est la seule enfant issue du premier mariage de Robert de Heu avec Philippe Chaverson. Elle devient ainsi la riche héritière du patrimoine des Chaverson : l'hôtel des Chaverson et le château de Montoy lui reviennent. Elle épouse Claude-Antoine de Vienne, seigneur de Clervant le 18 avril 1553, quelques jours seulement après la mort de son père. Claude-Antoine est le fils du premier mariage de Claude du Châtelet, la deuxième épouse de Robert de Heu. Veuve depuis 1588, Catherine meurt âgée d'environ 70 ans le 6 janvier 1608.
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Jennette Mortel (13..-1418)
Jennette Mortel est la fille aînée de Nicolle Mortel et de Jacques Baudoche. À la mort de son père, elle hérite du titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Elle épouse en premières noces Nicolle François, qui meurt le 20 mars 1397. Elle se remarie assez rapidement avec Nicolle Grognat qui meurt exécuté lors de la Rébellion de la Commune en 1405, la laissant veuve avec plusieurs jeunes enfants. Elle meurt en 1418. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Nicolle Grognat (13..-1405) Nicolle Grognat est l'un des trois fils de Joffroy Grognat et de Poincette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Jennette Mortel. Le titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz passe ainsi à la famille Grognat.
Il est, avec son frère Poince, à la tête du parti favorable dans la cité au duc de Lorraine, Charles II, et au roi des Romains Robert de Bavière. Accusé d'avoir voulu livrer la ville au duc de Lorraine, il meurt exécuté sans procès durant la Rébellion de la Commune en juin 1405.
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Bouteiller, Ernest de, Journal de Jean Le Coullon, 1537-1587 d'après le manuscrit original
Bouteiller, Ernest de, Journal de Jean Le Coullon, 1537-1587 d'après le manuscrit original, Nancy, Frères Sidot, 1881.
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Robert de Heu (1497-1553)
Né en 1497, Robert de Heu est l'un des fils de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. Il épouse en premières noces la riche héritière Philippe Chaverson le 15 mai 1531. Il met ainsi la main sur l'hôtel des Chaverson et sur le château de Montoy. Il se convertit à la Réforme dès 1534. Le château devient un haut lieu d'exercice du protestantisme dans le pays de Metz. Devenu veuf entre 1543 et 1545, Robert se remarie avec Claude du Châtelet le 21 septembre 1545 par contrat de mariage. Quelques jours après sa mort, leurs enfants issus du premier lit sont mariés ensemble : Catherine de Heu épouse Claude-Antoine de Vienne. Il meurt le 6 avril 1553, laissant Claude veuve. Son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Chazan, Mireille, « À propos des relations culturelles entre la Lorraine et la Champagne à la fin du Moyen Âge : le cas du recueil de la famille Desch (Ms Épinal 217) »
Chazan, Mireille, « À propos des relations culturelles entre la Lorraine et la Champagne à la fin du Moyen Âge : le cas du recueil de la famille Desch (Ms Épinal 217) », dans Lorraine et Champagne, mille ans d'histoire, Comité d'histoire régionale, Annales de l'Est, 2009, p. 139-165.
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Chazan, Mireille, « Une culture urbaine. L'héritage littéraire de Philippe de Vigneulles »
Chazan, Mireille, « Une culture urbaine. L'héritage littéraire de Philippe de Vigneulles », dans Léonard Dauphant (dir.), Metz 1500. Pouvoir et culture urbaine au temps de Philippe de Vigneulles, Villeneuve d'Ascq, Presses universitaires du Septentrion, 2024, p. 25-39.
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Thierry de Vaucouleurs, Vie de saint Jean (Carpentras, Bibliothèque Inguimbertine, ms. 467) 1300/1325
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Le chapelet d'amour divine (Metz, BM, ms. 678) Metz (Moselle)
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Wagner, Pierre-Édouard, « L’abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz au milieu du quatorzième siècle »
Wagner, Pierre-Édouard, « L’abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz au milieu du quatorzième siècle », Mémoires de Metz, 2009, p. 213-247.
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Abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains L'abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains (aussi désignée au Moyen Âge comme l'abbaye Sainte-Marie-aux-Dames) a été fondée vers 995-1005, sous l'impulsion de l'évêque Adalbéron II. Elle était une des trois grandes abbayes féminines de Metz, avec les deux monastères plus anciens de Sainte-Glossinde et de Saint-Pierre-aux-Nonnains, son voisin. Le monastère était situé dans l'angle sud-ouest des murailles de la ville, l'entrée s'ouvrait sur la rue Serpenoise.
Le couvent a peut-être brûlé lors de la guerre de 1324 ou lors de la révolte qui suivit : en tout cas, les archives antérieures font défaut. Puis, entre 1331 et 1345, l'église abbatiale et autres bâtiments conventuels ont connu des travaux importants. La communauté comptait une dizaine de religieuses aux XVe et XVIe siècles.
Après le siège de Metz, le quartier devient la nouvelle citadelle : la communauté est expulsée par l'armée et relogée près du Moyen Pont, dans les locaux de la commanderie de Saint-Jean. Le déménagement a lieu le 16 février 1565 (ancien style), sous l'abbatiat de Blanche d'Haussonville. L'ancienne abbaye est peu à peu démolie : l'église disparaît en 1861 ; les derniers vestiges ont disparus dans les années 1900.
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Françoise Chaverson (14..-15..)
Françoise Chaverson est la fille de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais. Moniale dès 1494, elle est élue abbesse de l'abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains en 1513. Elle meurt à une date inconnue après 1530. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
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Boèce, Consolation de la philosophie (Montpellier, BU, ms. H 43) Metz (Moselle)
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Warin Roucel (15..-1538)
Warin Roucel est le fils aîné de Jean Roucel et de Jeanne Chaverson. Il épouse Anne Le Gronnais possiblement vers 1530-1531, mais le mariage est de courte durée. Warin meurt jeune adulte en 1538, expliquant qu'il n'a laissé aucune trace au sein du gouvernement de la cité. À sa mort, ses droits sur la seigneurie de Vernéville passent à son frère Livier. Il habite un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille, du côté de l'hôpital Saint-Nicolas.
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Anne Le Gronnais (15..-1574)
Anne Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat, sa deuxième épouse. Elle se marie en première noces avec Warin Roucel, possiblement vers 1530-1531. Mais le mariage est de courte durée, Warin meurt jeune en 1538. Elle convole ensuite en secondes noces avec François de Dommartin, un noble lorrain dont elle est la seconde épouse. Ce dernier meurt en 1549, la laissant veuve. Elle meurt le 21 août 1574. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Jean de Meun, Des establissemens apartenanz a chevalerie (Dresde, SLUB, mscr. Dresd. Oc. 57) Metz (Moselle)
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Chronique de Turpin et Chronique des ducs de Normandie (Vatican, BAV, Reg. lat. 936)
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Werry Roucel (14..-1491)
Werry Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Catherine, fille de Poince Baudoche et Marguerite de Vy, avant 1459. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Devenu veuf en 1474, il convole en secondes noces avec Anne de Berbey, issue de la noblesse lorraine. Au moment de son second mariage, il habite un hôtel aristocratique au Champ-à-Seille. Il meurt le 15 décembre 1491, son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Androuin Roucel (14..-1564)
Androuin Roucel est l'un des fils de Werry Roucel et d'Anne de Barbey. Ses fiançailles avec Perrette Baudoche sont célébrées le 8 juillet 1503, leur mariage le lendemain. Il est en procès avec son épouse à partir de 1512, et divorce en 1515 après appel à la cour de Rome, sous motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Androuin Roucel ne se remarie jamais. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement municipal, particulièrement au sein des Sept commis de la guerre.
Il fait partie des élites catholiques qui affrontent les protestants dans les controverses qui touchent Metz dans les années 1540. En 1542, il est Treize sous le maître-échevin protestant Gaspard de Heu. Quand une épidémie touche Metz, tous les seigneurs quittent la ville et selon la Chronique rimée, seul Androuin Roucel reste dans Metz pour empêcher Gaspard de Heu de convertir officiellement Metz au protestantisme.
En 1552, il habite sur le Champ-à-Seille et loge le roi de France Henri II.
Androuin meurt âgé, sans doute octogénaire, en1564. Il est enterré au couvent des Célestins, dont il est un des bienfaiteurs. Le partage de sa succession cause un litige parmi ses petites-nièces, Anne et Marguerite, filles de Livier Roucel, et son petit-neveu Philippe, fils de Warin Roucel.