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Mémoires de Philippe de Vigneulles (Paris, BNF, NAF 6720)
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Mémoires de Philippe de Vigneulles (traduction)
Mémoires / Philippe de Vigneulles ; traduction en français moderne, introduction et notes par Alain Cullière, Paris, Honoré Champion, 2023.
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MENDEL, Pierre, « Les Juifs à Metz »
MENDEL, Pierre, « Les Juifs à Metz », Annales de l’Est, n°3 (1979), p. 239-256.
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Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson »
Mercier, Pierre-Marie, « La bibliothèque Chaverson », Master 2 : Histoire, Université Paul
Verlaine-Metz, 2006.
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Mercier, Pierre-Marie, Les Heu, une famille patricienne de Metz (XIVe-XVIe siècle)
Mercier, Pierre-Marie, Les Heu, une famille patricienne de Metz (XIVe-XVIe siècle), thèse sous la direction de Mireille Chazan, Université de Lorraine, 2011.
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Meurisse, Martin, Histoire de la naissance, du progrès et de la décadence de l'hérésie dans la ville de Metz et dans le pays messin
Meurisse, Martin, Histoire de la naissance, du progrès et de la décadence de l'hérésie dans la ville de Metz et dans le pays messin, Metz, 1670
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Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz
Meurisse, Martin, Histoire des évesques de l'église de Metz, Metz, 1634
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Michel Chaverson (14..-1532)
Michel Chaverson était le gendre de François Le Gronnais. Il épouse Gertrude Le Gronnais le 10 juin 1504. Les époux s'installent dans l'hôtel des Chaverson, rue des Trinitaires. Mais le mariage est de courte durée, Gertrude meurt dès 1508, possiblement de l'épidémie qui affecte la cité. Il hérite à la mort de son père en 1514 du titre de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Michel meurt veuf le 14 novembre 1532.
Michel est particulièrement connu pour l'inventaire de sa bibliothèque personnelle, le seul parmi les cercles patriciens, qui soit conservé, permettant d'avoir un aperçu de la culture littéraire à Metz à la fin du Moyen Âge. La bibliothèque de Michel Chaverson est peut-être transmise en héritage à son gendre Robert de Heu.
Michel aurait également composé une chronique. Elle est perdue et n'est connue que par une mention de Jean Praillon qui la cite à propos du siège de Metz en 1444 (BMI Epinal 131 f°276v).
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Michel Cunehem (14..-14..)
Michel Cunehem, dont l'ascendance nous est inconnue, est un noble qui vient s'installer à Metz par son mariage avec Isabelle Baudoche, veuve de Wiriat de Toul. Il est reçu dans la bourgeoisie de Metz le 14 octobre 1460, dont nous avons conservé le serment aux autorités urbaines. Il meurt à une date inconnue après 1484.
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Michel de Barisey (15..-1563)
Son père André de Barisey est le premier membre de ce lignage du Barrois à s'installer à Metz. Michel peut entrer dans un paraige, grâce au mariage de son père avec Contesse Desch. Michel, seigneur de Barisey, est le premier et seul époux connu de Aimée Le Gronnais, qu'il épouse en 1531. Il participe activement au gouvernement de la cité, particulièrement à titre de Sept commis de la guerre. La Chronique rimée fait sa louange pour avoir construit à es frais une maison pour les arquebusiers, troupes qui auparavant devaient loger chez l'habitant, en occasionnant des « esclandres ».
Il se tourne vers la Réforme vers 1543 et fait ensuite partie de la communauté protestante de la cité. Il compose alors un recueil de chants spirituels, que possède son fils en 1561. Il meurt en 1563.
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Michel de Barisey, Le livre des chansons (Cassel, UB, 4° Ms. theol. 82) Metz (Moselle)
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Michel Garin (14..-1512)
Michel Garin est originaire du diocèse de Toul et maître ès arts. Il est reçu chanoine de Metz en 1477. Il réside dans la maison canoniale n°14, située rue au Blé, entre 1477 et 1512. En 1507, il est mentionné comme maître de l'ouvrage de la cathédrale en pleine reconstruction. Il meurt le 17 mars 1512 et est inhumé dans la cathédrale.
Un chanoine nommé Michel est mentionné comme parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1498 : il s'agit probablement de Michel Garin.
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Michel Hérold (19..-)
Michel Hérold est un historien français et conservateur du patrimoine.
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Michel Le Boux (14..-1517)
Michel le Boux est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il achète la maison canonicale n°3, appelée la Haute-Pierre en 1512. Il y meurt en 1517.
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Michel Le Gronnais (14..-1501)
Michel Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais et de Isabelle de Heu. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, mais change pour le paraige de Jurue, dans lequel il mène l'ensemble de son active carrière municipale. Il épouse Jacomette Bataille à une date inconnue avant 1466. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. En 1469, son élection comme Sept de la guerre entraîne une crise au sein du gouvernement municipal : une partie des Treize se met alors en grève pour protester, sans qu'on connaisse la raison du conflit. Veuf dès 1473, Michel ne se remarie pas et meurt en 1501.
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Michel Le Gronnais (14..-1526) Michel Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais avec Barbe Cunehem. Il se marie le 3 février 1506 avec Marguerite de Norroy. Elle meurt le laissant veuf en 1517. Nous n'avons la trace que d'une seule fille, Claude (ou Claudine), qui survit après la mort de Michel le 14 octobre 1526. Il est d'abord inhumé en l'église de Saint-Martin-en-Curtis. Sa sépulture est déplacée en 1590 au couvent des Dames Prêcheresses à la requête de Philippe d'Orjault, sa petite-fille, religieuse dominicaine.
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Michel Le Gronnais dit le Jeune (14..-1551)
Michel Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de sa seconde épouse Françoise Le Gronnais, épouse Philippe de Florainville, issue d'un lignage noble du Barrois, en 1515. Il a un fils bâtard, Joseph, qui devient chanoine de la cathédrale. Il est responsable de la construction de l'hôtel de Burtaigne en 1531. En 1533, il est conseiller et chambellan d'Antoine Ier, duc de Lorraine. Il meurt le 1er juin 1551.
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Michel, Emmanuel, « Notice sur l'ancienne orfèvrerie messine »
Michel, Emmanuel, « Notice sur l'ancienne orfèvrerie messine », Mémoires de l’Académie de Metz, 1847-1848, p. 173-205
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Miracle rue des Clercs! Saint Nicolas sauve un condamné à mort
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Mireille Chazan (1938-2023)
Mireille Chazan était une médiéviste française qui se spécialisait notamment dans l'écriture de l'histoire à Metz au Moyen Âge.
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Missel d'Hennequin Arnoult (Metz, BM, ms. 12)
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Monument de Jennette de Heu (XIVe et XVe siècles) Dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, ce monument semble composé de plusieurs parties, d'au moins deux époques différentes. En haut, trois peintures de la vie de la Vierge ont été très restaurées.
En bas, le mur est sculptée d'une série de dix arcatures aveugles, sous lesquelles court une inscription incomplète, qui cite le nom de Jennette de Heu, femme de Jean Baudoche ; les armes des Heu et des Baudoche sont placées dans les écoinçons entre les arcatures. Ce monument de Jennette de Heu, morte avant 1373, date de la seconde moitié du XIVe siècle.
À gauche et à droite des arcatures, deux belles sculptures datent du XVe siècle. A gauche, un trompe-l'œil évoque un rideau fermé. A droite, un même rideau s'ouvre sur une niche qui représente la crèche : un groupe en haut relief polychromé est composé de Marie tenant l'enfant sur la mangeoire, entourés par des brebis. Sous la tenture fermée, une inscription gravée et rehaussée de noir sur fond rouge cite la mémoire de X, femme de Poince Le Gronnais, qui serait morte le jour de l'Ascension, 2 mai 1435, ainsi que ses enfants. Ce couple n'a pas été identifié et l'Ascension ne tombe pas un 2 mai cette année-là. Il est possible que le tombeau de Jennette de Heu ait été réaménagé pour une autre patricienne au siècle suivant.
Le monument, muré en 1726, a été redécouvert et dégagé en 1850 puis repeint abusivement. Il a été classé monument historique en 1973.
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Monument funéraire de François Le Gronnais (†1525)
Selon les notes de Henri-Marie Dupré de Geneste, l'imposant mausolée de François Le Gronnais se trouvait dans la chappelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin. Il se présentait comme un coffre carré couvent d'une grosse lame de cuivre au bout des deux extrémités s'élevaient deux colonnes doriques. Il était surmonté d'un entablement, d'une frise, d'une grosse corniche et d'un couronnement, avec une arcade cintrée de 6 pieds de haut et de 7 à 8 pieds de large. Il s'y trouvait également une statue grandeur réelle en pierre blanche de François avec tous ses atouts de chevalier (épée dans son fourreau, cote de maille, brassards, cuissards, cuirasse et manteau de chevalier aux armes des Gronnais), couché sur son dos sur une table de marbre noir avec un coussin sous la tête. Sur le centre de l'arcade étaient représentées 8 écus armoriés qui surpomblaient son épitaphe : Ogéviller, Chevilly, Dieu-Ami, Drouin, Gronnais, Abocourt, Daniel et Mortel. Sur des corniches près du mausolée, 28 statuettes représentaient ses 28 enfants, chaque prénom étant écrit en lettre d'or sur leur base. En tout, c'étaient 51 statuettes qui étaient posées sur les corniches sans que l'on sache, selon les observation de Dupré de Geneste, lesquelles auraient été attribuées aux enfants et aux épouses de François Le Gronnais.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant git messire François Le Gronnais, chevalier et échevin du palais, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, en son vivant conseiller et chambellan de l'empereur Charles Quint, lequel, entre autres vertus dont il a été richement doué, est décédé père de vingt-huit enfants procréés des feues dames Perrette Louve, Françoise Le Gronnais et Barbe Desch, ses feues femmes et épouses, ainsi que clairement est donné à voir par les mémorables sculptures posées en cette chapelle. Ledit seigneur François Le Gronnais, délaissant par mort naturelle sa quatrième femme et épouse dame Barteline de Boulan, rendit l'âme à Dieu le premier jour de janvier en l'an 1525 entre les humains. Il vécut très humainement l'espace de 74 ans. Priez Dieu pour lui afin qu'il vive éternellement. »
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Monument funéraire de Jean Desch (†1439) et Catherine Dieu-Ami (†1439) En 1793, le monument a été détruit, à l'exception de la sculpture en faible relief en haut : Sainte Véronique tient son voile où s'imprime la Sainte Face du Christ. Sous le voile est disposé un parchemin sculpté, l'épitaphe des deux jeunes époux. Cette sculpture a été cachée à la Révolution et replacée par la suite.
Le monument comptait quatre statues de Jean Desch et Catherine Dieu-Ami : en haut, ils étaient représentés en priant, à genoux devant la Sainte-Face. Sous l'arcade, ils étaient couchés, en gisant (dom. Sébastien Dieudonné).
Une statue de la Vierge de pitié, tenant Jésus mort dans ses bras, occupe aujourd'hui l'arcade : elle a été placée là au XIXe siècle et proviendrait d'une maison voisine de l'église.
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Monuments précieux de l'église de Metz (BM de Saint-Dié, ms. 38)
Metz (Moselle)