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Anne Roucel (15..-15..)
Anne Roucel est la fille de Livier Roucel et de Gertrude de Bemelbourg. Elle se marie à Simon de Myon, seigneur d'Ecque, de Villey le 29 mars 1566. Elle est l'une des héritière d'Androuin Roucel, son grand-oncle, avec Marguerite sa soeur et Philippe Roucel son cousin, de la seigneurie d'Aubigny. Elle meurt à une date inconnue après 1577.
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Livier Roucel (15..-1560)
Livier Roucel est le fils de Jean Roucel et de Jeanne Chaverson. Il épouse à une date inconnue Gertrude de Bemelbourg, qu'il laisse veuve à son décès en septembre 1560.
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Château de Mardigny Au début du XVe siècle, le village de Mardigny (dans la commune de Lorry-Mardigny) appartient au chapitre cathédral de Metz. En 1404, le chanoine Thierry de la Tour est seigneur du village, qui compte alors 23 feux (foyers fiscaux). Il la lègue au chapitre de la cathédrale à sa mort. Au XVe siècle, la cité de Metz place régulièrement un capitaine et une garnison dans le château.
À partir de 1525, Mardigny appartient à une branche de la famille de Raigecourt, après que Philippe de Raigecourt l'ait acquis par échange avec les chanoines. Sa fille aînée, Anne, épouse de Jacques Desch, et en hérite entre 1533 et 1535. Le château passe ensuite à leur fille unique Anne Desch, épouse de Flory Marteau, qui prend aussi le titre de seigneur de Mardigny.
Le château actuel est partiellement classé Monument historique. Il a été transformé aux XVIIe et XVIIIe siècles mais en conservant son plan de la fin du Moyen Âge. Il forme un rectangle autour d'une cour, entouré de douves. Trois des quatre tours d'angle sont conservées : les deux du côté ouest, côté village, sont petites et rondes, celle du sud-ouest est en ruines. La grande tour rectangulaire du nord-est, disposée en épi, sert aujourd'hui de porte d'entrée et est percée d'un portail baroque.
À la fin du XIXe siècle, Schmitz dessine des détails du château : deux tympans trilobés et une cheminée ornée de trois écus dont la peinture avait disparu, et dont le manteau était décorée par une grecque monumentale. Le château avait conservé son artillerie : cinq canons légers sont déposés au musée de la Cour d'Or.
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Prost, August, « La mort d'Androuin Roucel »
Prost, August, « La mort d'Androuin Roucel », L'Austrasie, revue de Metz et de Lorraine, vol. 2, 1854, p. 87-109.
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Philippe Roucel (1531-1583)
Philippe Roucel, né en 1531, est le seul fils et unique héritier de Warin Roucel et de Anne Le Gronnais. Il hérite d'une partie de la maison-forte d'Aubigny. Aucune activité municipale ne lui est connue. Il est encore jeune adulte lorsque la ville est occupée par les troupes françaises et que les paraiges disparaissent. Il épouse Madeleine de Chahanay avant 1568. Philippe Roucel a une nombreuse descendance : 7 enfants sont encore en vie au moment de son décès le 16 septembre 1583 à Nancy. Il est également l'héritier de son grand-oncle Androuin Roucel qui meurt après 1563. Le corps de Philippe est inhumé au couvent des Célestins avec celui de sa femme.
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Alix Noiron (14..-1425)
Alix Noiron est la fille de Nicolle Noiron et de Isabelle Le Hungre. Elle est la première et la seule épouse connue de Nicolle de Meltry, qu'elle épouse à une date inconnue avant 1406. Leurs trois enfants se marient en dehors des paraiges et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits au gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Alix meurt au cours de l'année 1425.
L'historiographie mentionne régulièrement que Nicolle de Métry aurait été marié à Alix de Rambervillers, mais il s'agit d'une erreur de lecture de la documentation ancienne. Celle-ci est plutôt l'épouse d'Aimé de Métry, son petit-fils.
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Nicolle de Métry (13..-1406) Nicolle de Métry est le fils aîné de Thiébaut de Métry et de Blancheron Roillenat. Issu d'un lignage noble, il hérite de nombreux droits en totalité ou en partie sur des seigneuries du Pays messin. Il épouse Alix Noiron à une date inconnue. Nicolle de Métry est le dernier du lignage de Métry à faire partie des paraiges et à vivre à Metz : ses frères meurent sans descendance connue et ses trois enfants se marient avec des étrangers et s'installent hors de la cité, abandonnant leurs droits sur les paraiges et le gouvernement de la cité. Le départ des Métry de Metz pourrait s'inscrire dans les suites de l'échec de la Rébellion de la Commune en 1405-1406. Il meurt au cours de l'année 1406.
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Françoise de Warise (14..-1485)
Françoise de Warise est la seule fille et unique héritière de Joffroy de Warise et de Jennette Renguillon. Elle épouse Philippe de Raigecourt dit Xappel le 20 juillet 1467. Les époux se brouillent en 1480, conduisant Philippe de Raigecourt à abandonner ses droits dans les paraiges pour se mettre au service du duc de Lorraine. Ils divorcent par décision de la cour papale en 1485, mais Françoise meurt la même année, le 27 mai.
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Jennette Renguillon (14..-1478)
Jennette Renguillon est la fille de Jean Renguillon et de Alix Migomay. Elle se marie en premières noces le 19 février 1428 avec Jean de Vy, dont elle est la troisième épouse. Veuve en 1449 et toujours sans enfants, elle se remarie avec Joffroy de Warise entre 1449 et 1451. Elle meurt veuve le 24 mars 1478. Son corps est inhumé au couvent des Célestins, avec celui de son premier époux.
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Abel, Charles, « Notice historique sur l’église et le château de Colombey »
Abel, Charles, « Notice historique sur l’église et le château de Colombey «, Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 1875, p. 397-423.
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Château de Colombey
Le château de Colombey s'élevait à l'ouest du village du même nom. Il possédait quatre tours et appartenait au XVe siècle à la famille Renguillon. Il a été remplacé au XVIIIe siècle par un autre château, détruit pendant la guerre de 1870.
Le château et le village de Colombey ont complètement disparu. Seules subsistent les ruines d'un prieuré roman, dédié à Saint-Nabor, sur le site du village. Le château moderne a également disparu. Une ferme conserve le nom de Colombey, en bordure de route, un peu plus à l'ouest.
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Maison-forte d'Aubigny
En 1404, Jean de Vy possède la terre d'Aubigny, près du village de Colombey aujourd'hui disparu. Son métayer y élève un troupeau de vaches. Au XVIe siècle, la maison-forte est une possession des Roucel, après un jeu d'alliance entre les familles de Vy et Baudoche.
En 1564, à la mort d'Androuin Roucel, un conflit de succession éclate entre les petites-nièces et le petit-neuveu d'Androuin, mort sans descendance. Philippe Roucel, avait hérité de son père Warin Roucel d'une moitié de la maison-forte d'Aubigny, alors que les deux filles de Livier Roucel, Anne et Marguerite, cherchaient à recevoir l'autre moitié que possédait Androuin Roucel.
L'actuel château, inscrit aux Monuments historiques, date des XVIe-XVIIIe siècles ; c'est une demeure privée.
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Gagnage
Les terres du pays de Metz sont possédées par les églises puis également par les bourgeois de Metz et les gens de paraiges. Les propriétaires urbains investissent dans des domaines agricoles très productifs : les gagnages. Aux XIVe et XVe siècles, on compte des dizaines de ces fermes, qui élèvent des troupeaux de dizaines de vaches ou de centaines de moutons. Ces gagnages peuvent compter une partie résidentielle, appelée "grange" quand elle est modeste, "maison-forte" quand ses éléments fortifiés sont plus développés, ou "forteresse" quand il s'agit d'un vrai château-fort capable de jouer un rôle militaire.
Parfois, la grange se transforme elle-même en château de plaisance au cours de la période.
Quelques-uns de ces gagnages sont encore des exploitations agricoles, telle la Grange-le-Mercier à Montigny-lès-Metz.
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Mardigny, Paul de, « Dénombrements des villages et gagnages des environs de Metz au commencement du XVe siècle »
Mardigny, Paul de, « Dénombrements des villages et gagnages des environs de Metz au commencement du XVe siècle », Mémoires de l’Académie impériale de Metz, 1854, p. 431-496.
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Château de Grimont
Le château est situé sur l'actuelle commune de Saint-Julien-lès-Metz, près des Archives départementales, à l'extrémité nord de l'actuelle agglomération messine. En 1404, il s'agit d'un gagnage appartenant à Nicolle de Métry : on y élève des chevaux, des vaches et surtout un troupeau de près de 300 brebis.
À la fin du XVe siècle et au XVIe siècle, la terre appartient à la famille Chaverson dont les chefs de famille se disent sires de Grimont. Jean Chaverson lègue le château à son fils Michel à sa mort en 1514. C'est Philippe Chaverson, sa fille et unique héritière qui le reçoit en dot. Par son mariage avec Robert de Heu, le château de Grimont passe aux mains de leur fille unique, Catherine de Heu. Mariée à Claude-Antoine de Vienne, Catherine lègue le château à leur fille unique Nicolle de Vienne en 1608.
Reconstruit au XVIIIe siècle, il fait partie au XIXe siècle de la zone du fort de Grimont. Le bâtiment est aujourd'hui occupé par des logements sociaux.
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Vue de Metz en 1575, par Belleforest
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Le roman des Loherains : Hervis de Metz, Garin le Loherain et Girbert de Metz (Paris, BNF, FR 19160) Metz (Moselle)
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Joffroy de Warise (14..-1473)
Joffroy de Warise est le fils aîné de Renaud de Warise et de Marguerite Louve. Il épouse Jennette Renguillon, veuve de Jean de Vy, entre 1449 et 1451. Un seul enfant n'est connu de cette alliance. Joffroy de Warise mène une carrière très active au sein du gouvernement de la cité, particulièrement comme sept des trésoriers. Il meurt le 22 juillet 1473, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis. Il hérite de la seigneurie de Neufchâtel et du Château Saint-Blaise.
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Renaud de Warise dit l'Aîné (13..-14..)
Renaud de Warise est le fils de Joffroy de Warise et de sa première épouse, Suzanne. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, celui de son père, alors qu'il est encore mineur. Cependant, il poursuit l'ensemble de sa carrière municipale dans le paraige d'Outre-Seille. Il épouse Marguerite Louve à une date inconnue avant 1422. Il meurt veuf entre 1439 et 1442.
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Marguerite Louve (13..-14..)
Marguerite Louve est la fille de Poince Louve et de Perrette Baudoche. Elle est la première et seule épouse connue de Renaud de Warise, qu'elle épouse à une date inconnue avant 1422. Elle meurt avant 1427.
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Poince Louve (13..-1400)
Poince Louve est le fils de Jean Louve et d'une certaine Marguerite. Il se marie à une date inconnue avec Perrette, fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Il meurt en septembre 1400. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Michel Le Gronnais (14..-1501)
Michel Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais et de Isabelle de Heu. Il apparaît d'abord sur la liste du paraige de Porsaillis, mais change pour le paraige de Jurue, dans lequel il mène l'ensemble de son active carrière municipale. Il épouse Jacomette Bataille à une date inconnue avant 1466. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. En 1469, son élection comme Sept de la guerre entraîne une crise au sein du gouvernement municipal : une partie des Treize se met alors en grève pour protester, sans qu'on connaisse la raison du conflit. Veuf dès 1473, Michel ne se remarie pas et meurt en 1501.
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Robert de Boron, Estoire del saint Graal (Collection privée)
Metz (Moselle)
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Willy Boers (19..-)
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Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat »
Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat », Scriptorium, vol. 61, no. 1 (2007), p. 74-149.