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Pauline de Vigneulles (1513-1513)
Pauline est la douzième et dernière enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelin Le Sarte. Elle est née fin mai 1513 et meurt le 1er juin de la même année. Elle a pour parrain Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt. Elle a pour première marraine Pauline, religieuse de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains et pour seconde marraine Audeliette, épouse de Philippe l'Orfèvre.
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Hector de Vigneulles (1509-1509)
Né en juillet 1509, Hector est le onzième enfant de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Il meurt trois mois plus tard en septembre 1509. Ses parrains sont messire Dom Jean et le seigneur Nicole Roucel et sa marraine est Isabelle, épouse de Martin d'Ingenheim, clerc des Sept de la Guerre.
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Mangette Granjean (14..-15..)
Mangette Granjean ou Grantjambe, bourgeoisie messine, épouse Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle, du paraige de Jurue. Au XVIe siècle, la famille Grantjambe était une famille bourgeoise aisée liée à l'exercice de l'écrit (écrivain du palais, amandellerie, etc.), mais qui n'était pas liée aux paraiges. Le couple a deux enfants connus, Jacomette et Jean. En 1495, Mangette devient la marraine de Jacomette de Vigneulles. Elle meurt, comme son époux Nicolle, à une date inconnue après 1511.
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Jean de Vigneulles (1508-1508)
Jean de Vigneulles est le dixième fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il naît le 23 juillet 1508 et meurt le 27 novembre de la même année. Il est enterré à Lessy. Il a pour parrain Jacques, prêtre de Lessy et Jean Cage, aussi appelé Jean Hesse de Lessy. Sa marraine est Barbe, femme de Jean Nouillonpon, écrivain de la cité.
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Jacques de Vigneulles (1505-1508)
Né le 8 juin 1505, Jacque est le neuvième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt âgé de trois ans en juillet 1508. Ses parrains sont maître Jean Noël et Hannes le vieux, et sa marraine est Isabelle, femme de François Coligny.
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François de Vigneulles (1504-1504)
François est le huitième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte, né le 31 mai 1504 et baptisé le lendemain. Il meurt le 10 Juillet de la même année. Il a pour premier parrain le seigneur Dimanche, curé de Saint-Étienne-le-Dépenné. Son second parrain est le petit Lowiat, l'écrivain, prénommé Estienne. Sa marraine est Jeanne, femme de Collignon de Châtel de Lorry.
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André de Vigneulles (1500-156.)
Né en 1500, André est le cinquième fils de Phillipe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
Il a pour parrain André Roynette, chanoine des cathédrales de Metz et de Toul. Son second parrain est le curé de Saint-Martin, Pierre Pairepat. Sa marraine est la femme de Mathieu Bay, un marchand messin. Il meurt à une date inconnue après 1560.
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Marguerite de Vigneulles (1501-155.)
Née le 26 août 1501, Marguerite de Vigneulles est la sixième enfant du couple de Vigneulles, et porte le prénom de sa grand-mère paternelle. En août 1516, elle épouse Jacomin Le Braconnier ; le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Sa date de décès demeure inconnue, cependant on suppose que sa mort se situe dans les années 1550.
Elle a eu pour parrain Baudat Blanchard et pour marraines, Mariette, épouse de Jacomin Daiton, et Diatte.
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Zabeline Le Sarte (14..-15..)
Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.
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Mariette Le Loups (14..-1493)
Mariette est la fille du maire d'Hagondange, alors au Luxembourg germanophone. Elle épouse Philippe de Vigneulles en mai 1493. Le jeune couple s'installe alors au Rimport, et Philippe tient boutique de draps et de chausserie. Mariette meurt jeune le 12 décembre 1493 et est inhumée dans l'église Saint-Ferroy.
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Balthasar d'Haussonville (14..-149.)
Balthasar d'Haussonville est le fils de Jean III d'Haussonville et d'Ermesinde d'Autel. En septembre 1460, le seigneur d'Haussonville se reconnaît vassal de l'évêque de Metz à cause de la forteresse de Turquestein. Il épouse Anne, fille de Simon Saladin d'Anglure et d'Isabelle du Châtelet. Après sa trahison en 1475 lors de l'invasion bourguignonne en Lorraine, il quitte son service auprès de Charles le Téméraire pour rentrer dans les grâces du duc de Lorraine René II qui lui avait confisqué ses biens. En 1476, le duc lui accorde une main-levée de ses démérites et lui confie plus tard l'office de maître-d'hôtel. Balthasar meurt à une date inconnue vers 1490.
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Jean d'Haussonville (14..-1545)
Jean d'Haussonville est le fils de Balthasar d'Haussonville et d'Anne d'Anglure. Il épouse Madeleine, fille de Perrin d'Haraucourt et de Blanchefleur de Chambley. Après la mort de son épouse en septembre 1519, il se remarie en janvier 1520 avec Catherine, fille de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. Il meurt le 28 août 1545, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé avec celui de ses deux épouses dans l'église Saint-Georges à Essey-lès-Nancy.
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Catherine de Heu (1501-1571)
Catherine de Heu est la fille de Nicolle de Heu et de Marguerite de Brandebourg, née en 1501. En janvier 1520, elle épouse en premières noces Jean, fils de Balthasar de Haussonville et d'Anne d'Anglure, dont elle est la seconde épouse. Les époux s'installent entre 1528 et 1545 dans un hôtel particulier construit à Nancy. Après la mort de son époux survenue en 1545, elle épouse en secondes noces Robert de Trèves. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Georges à Essey-lès-Nancy.
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Anne d'Anglure (14..-1493) Anne d'Anglure nait dans une famille champenoise qui s'est intégrée à la noblesse du duché de Lorraine par son service à la cour de René d'Anjou. Épouse de Balthasar d'Haussonville, officier de l'hôtel des ducs, elle est notamment la mère de Jeanne d'Haussonville, religieuse puis abbesse de Saint-Pierre-aux-Nonnains. On trouve ses armes sur une clé de voûte provenant du couvent, qu'elle a sans doute contribué à reconstruire. Son fils Jean d'Haussonville, se marie, lui, en seconde noces avec Catherine de Heu et s'installe à Nancy dans l'hôtel aristocratique qu'il fait construire entre 1528 et 1543.
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Épitaphe de Margerite de Châtel (†1421?) Cette épitaphe en très mauvais état pose bien des problèmes. On en ignore la provenance. La pierre est brisée en deux fragments et le texte difficilement lisible. La date est incomplète et l'année 1421 est une hypothèse.
Traduction : « Ci-git dame Marguerite, soeur du seigneur Jean Châtel, qui mourut le 3 jour de la Sainte-[...] en l'an [...]21. Priez pour elle. »
Les lettres mesurent 4,8 cm de haut et l'interligne est de 1,4 cm. Le champ épigraphique (où est gravée l'inscription) mesure 38 cm de haut et 82,5 cm de large.
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Pierre tombale de N. femme de Gérardin de Prény (XIVe siècle) Cette pierre tombale provient de Saint-Pierre-aux-Nonnains : elle a été déposée au musée de la Cour d'Or après 1975. Un fragment est aujourd'hui conservé, qui ne permet pas de savoir le nom de la défunte ni l'année de sa mort, survenue un 12 décembre. Mais cette femme a été inhumée aux côtés de sa fille (ou de sa belle-fille), Hetvis. Prény était une des possessions anciennes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, où le duc de Lorraine avait édifié un puissant château. Son mari, le prévôt Gérardin de Prény, occupait un office au service du duc ou de l'abbesse.
Autour de la dalle de calcaire court une inscription encadrée par deux traits continus, relevée par Pierre-Édouard Wagner.
Traduction : « Ci-git [?] femme du prévôt Gérardin de Prény, qui mourut l'an de grâce Notre-Seigneur 13[..] la veille de la fête de Sainte-Lucie. [...] pour son âme ».
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Pierre tombale d'Hetvis de Prény (†1323) Cette pierre tombale provient de Saint-Pierre-aux-Nonnains : elle a été déposée au musée de la Cour d'Or après 1975. Deux morceaux sont aujourd'hui conservés. Autour de la dalle de calcaire court une inscription encadrée par deux traits continus, relevée par Pierre-Édouard Wagner.
Traduction : « Ci-git Hetvis, fille du prévôt Gérardin de Pr[ény, qui mourut l'an de grâce de Notre-Seigneur 1323, la veille de la Saint-Je]an-Baptiste. Priez pour elle ».
Hetvis a été inhumée aux côtés de sa mère ou de sa belle-mère. Prény était une des possessions anciennes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, où le duc de Lorraine avait édifié un puissant château. Son père, le prévôt Gérardin de Prény, occupait un office au service du duc ou de l'abbesse,
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Borne de non-mitoyenneté de Mathieu Gavaie Cette inscription a été trouvée en 1905 à la porte des Allemands. Elle commémore un arbitrage des maîtres des corporations des maçons et des charpentiers sur la propriété d'un mur : Mathieu Gavaie, de Borny, se voit reconnaître la pleine propriété de son mur au détriment de son voisin Jean, dont le nom est illisible. Le texte fragmentaire est daté d'un dimanche avant la Saint-Vincent (22 janvier), une année se terminant en 23 ou 24. Le millésime changeant en mars et la Saint-Vincent tombant un dimanche en 1324, on peut l'inscription du dimanche 20 janvier 1325.
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Hoffmann, Otto, Der Steinsaal des Altertums-Museums zu Metz
Hoffmann, Otto, Der Steinsaal des Altertums-Museums zu Metz, Metz, 1889.
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Porte Sainte-Barbe La porte Sainte-Barbe était une des principales entrées fortifiées de Metz, construite au début du XIIIe siècle voire dans les dernières années du XIIe siècle. Elle s'ouvrait du côté du nord, au bout de la rue en Ayest, donnait sur le Pont Rengmont qui traversait la Seille et conduisait aux routes du nord vers Trêves et du nord-est, dit le Haut Chemin.
Au XIIIe siècle, la porte est appelée porte de Parnemaille du nom du faubourg situé de l'autre côté de la Seille. Elle prend le nom de porte du pont Rengmont au XVe siècle, puis de porte Sainte-Barbe au XVIe siècle, à cause de la popularité du pèlerinage à Sainte-Barbe, sanctuaire situé sur le Haut Chemin.
Comme la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe est régulièrement modernisée aux XIVe-XVIe siècles. Elle était initialement composée de deux tours protégeant une ouverture. Dès 1385, elle est doublée d'un ouvrage avancé sur la rive droite de la Seille, transformant le pont Rengmont en un pont fortifié (baile). Au XVe siècle, les deux tours sont découvertes pour aménager des plate-formes de tir, puis des canonnières sont percées.
En 1552, la construction du Retranchement de Guise en arrière de la porte la condamne à servir de carrière de pierres. Les derniers vestiges sont détruits en 1904.
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Devise de la porte Sainte-Barbe « Si nous avons paix dedans, nous avons paix dehors » : cette inscription monumentale était placée sur la porte Sainte-Barbe, entrée principale de Metz par le nord, et faisait figure de devise municipale. Entre 1324 et 1328, la cité connaît successivement une attaque extérieure par les princes de la région (Guerre des quatre seigneurs) et une guerre civile entre le peuple et les patriciens. La devise rappelle ces moments tragiques où les paraiges expulsés de la ville sont venus l'attaquer, et enseigne aux générations futures que la peur de l'invasion étrangère doit inciter les Messins à se réconcilier entre eux. La paix sociale est gage de sécurité, car quand les partis urbains se déchirent, ils font appel aux princes voisins et menacent la franchise de la cité.
L'inscription est aujourd'hui faite de cinq morceaux.
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Retranchement de Guise
Entre la Seille et l'actuel boulevard Paixhans, l'ancien quartier du Grand Meix était un quartier de faible densité, traversé par la rue en Ayest, qui débouche sur la porte Sainte-Barbe. En 1552, le duc de Guise, gouverneur pour le roi de France, met la ville en défense et rase le quartier pour construire une zone bastionnée, appelée le retranchement de Guise. Les travaux entraînent la destruction de la paroisse Saint-Hilaire-le-Grand et des églises des soeurs Colette et des frères Baude. En 1902, la démolition du retranchement permet d'exhumer un certain nombre de vestiges de ces églises, souvent sans qu'on puisse les rattacher à l'une ou l'autre.
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Église Sainte-Croix
Cette église située rue Taison a donné son nom à la colline du centre de la vieille ville de Metz, la colline Sainte-Croix. Elle était une des 17 paroisses intra-muros de la cité. Elle a été détruite en 1816.
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Épitaphe de Jean Money (XVIe siècle?) Cette épitaphe rédigée en capitales romaines a été retrouvée dans l'ancienne église Sainte-Croix.
Traduction : « Ci-git le seigneur Jean Money, homme de bien et généreux. Que Jésus lui pardonne et l'accueille en Sa gloire [?]. »
Qui était ce Jean Money ? Les dernières lettres ont été lues comme la date de 1488 par Charles Lorrain et de 1498 par Otto Hoffmann et Pierre-Édouard Wagner, qui suppose que cet « homme de bien » était curé. Si l'on renonce à lire une date dans les dernières lettres peu lisibles, on peut identifier cet homme avec le célèbre sculpteur Jean Monet, mort en 1549. Mais son père et son fils portent le même prénom Jean. S'il s'agissait du père, la stèle aurait été refaite car l'écriture est postérieure au début du XVIe siècle.
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Épitaphe de Poincette, femme de Jean Waisselin (†1321 ou 1381?) Cette épitaphe est rédigée en grandes lettres et les lignes sont séparées par des traits. La stèle est découverte en 1902, lors de la démolition de l'ouvrage fortifié dit « Retranchement de Guise ».
Pierre Édouard Wagner édite un texte dont il manque aujourd'hui la dernière ligne, où la date était fragmentaire. Poincette n'est pas connue par ailleurs, mais les bans de tréfonds mentionnent en 1336 un Jean Waisselin, fils de Guerciriat Waisselin, d'Aiest, aman de Saint-Hilaire-le-Grand.