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Tombe de Jean de Beaumont (†1310) Jean de Beaumont, chanoine, est originaire de la petite ville de Beaumont, dans le Hainaut, où son père exerce la fonction de châtelain. La date de son entrée au chapitre de Metz demeure inconnue, mais il est possible de faire un lien avec son compatriote et contemporain, Burchard d’Avesnes, évêque de Metz entre 1283 et 1296. La tombe était clos par cinq plaques. L’absence du calice et de la patène, combinée au silence de la croix de plomb à ce sujet, laisse penser que Jean n’était pas prêtre. Aucun autre renseignement ne nous est parvenu sur sa vie. Il est décédé le mercredi suivant la fête de saint Remi, soit le 1er octobre 1310. L'inscription sur la croix d'identité en plomb massif, répartie sur toute la planche, se compose de dix lignes d'écriture majuscule en gothique primitif, au-dessus de lignes incisées. Des points profondément incisés séparent les mots.
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Tombe de Jean d'Onville (†1410) La tombe de Jean d'Onville est trouvée lors de travaux dans la cathédrale de Metz en 1914, au niveau de la tour du chapitre. Sa croix d'identité, de 19 cm de large et 19,5 cm de haut, était de forme grecque et légèrement abîmée. On peut y lire l'inscription suivante : « L'année 1410, 18 juillet laissez tresp(a)ssait maitres Jo(hannes) et Onville canon de ceans, diacre » (L'an 1410 le 18e jour de juillet meurt maître Jean d'Onville, chanoine et diacre).
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Tombe de Jean d'Herbévillers (†1364)
La tombe de Jean d'Herbévillers se situe dans la cathédrale. Elle est trouvée lors des fouilles de 1914 et répertoriée par René-Stéphane Bour. Les archéologues y ont trouvé une croix d'identité en plomb, de 21,5 cm de haut et 18,5 cm de large, de forme latine, fortement corrodée et endommagée. On peut y lire l'inscription suivante : « Ci gist Jehan de Herbevilleirs chanone de ceans et aicollite qui mourut lou se ??? jor de » (Ci-gît Jean de Herbévillers, chanoine de séant et acolyte qui mourut le.. jour de). Clerc n'ayant reçu que les ordres mineurs, Jean a été inhumé sans calice ni patène, attributs du prêtre.
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Tombe de Jacques Le Gronnais (†1349) Le chanoine Jacques Le Gronnais meurt le 8 novembre 1349 et est inhumée dans la collégiale Notre-Dame-la-Ronde, où sa tombe est découverte lors des fouilles de 1911. Sa croix d'identité était fragmentaire mais le texte, rédigé en français, a permis de l'identifier : "... mourut le sire Jacques Le Gronnais, fils du seigneur Nicolle, qui mourut trois jours avant la Saint-Martin" (traduction en français moderne).
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Tombe de Herpe de Rode (†1402)
Herpe de Rode, chanoine de la cathédrale de Metz de 1381 à 1402, a été enterré dans la cathédrale. Sa tombe a été fouillée à une date inconnue : Bégin mentionne la croix d'identité qui aurait alors été découverte, mais ne cite pas ses sources.
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Tombe de Gérard de Mirabel (†1344) La tombe de Gérard de Mirabel a été trouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914. Dans cette tombe, il n'y a été trouvé qu'une croix d'identité. Cette croix de plomb mesure 23 cm de large pour 23 cm de haut. Elle n'est pas entière et présente plusieurs fissures à différents endroits. Elle a une inscription en lettres gothiques: « Ci gist Girais de Mirabel, chanones de Mes qui mourut l'an M CCC et XLIIII le jour de feste Saint Siste ou mois d'awast » (Ci-gît Gérard de Mirabel, chanoine de Metz, qui mourut l'an 1344 le jour de la fête de saint Sixte au mois d'août).
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Tombe de Gérard de Luxembourg (†1305) La tombe de Gérard de Luxembourg, chanoine et diacre du chapitre cathédral, a été retrouvé au sein de la Cathédrale de Metz en 1914, avec une croix d'identité de plomb portant une inscription contradictoire. Le prénom a été partiellement effacé, cependant on suppose qu'il s'agissait de sa tombe car il n'existe que quatre chanoines messins originaires du Luxembourg. Il s'agit probablement de Gérard qui, dans un document ultérieur datant d'environ 1400, est mentionné comme le fondateur d'une chapellerie à l'autel des saints Michel et Barbe de la cathédrale de Metz, avec le chanoine Philippe de Luxembourg.
La croix de plomb, une fine plaque de plomb de 15,5 cm de large et 16,5 cm de haut. Les points noirs indiquent les zones manquantes (ou recouvertes). Elle était notamment perforée de bas à gauche à haut à droite. L’inscription de sept lignes en majuscule gothique primitif est gravée entre deux lignes incisées.
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Tombe de Dominique Noël (†1574) Le chanoine Dominique Noël meurt le 2 février 1574. Sa tombe a été retrouvée dans la cathédrale de Metz lors des fouilles de 1911. Sa tombe n’est décrite ni par Émile Bégin ni par Sébastien Dieudonné ; son sarcophage en pierre était simplement couvert de planches. On y a trouvé un calice en étain partiellement conservé, qui atteste du statut de prêtre du défunt, et une croix d'identité en plomb, dont l’inscription est endommagée.
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Tombe de Dominique de Nouriac (†1434)
Dominique de Nouriac a été enterré dans la cahtédrale à hauteur de la tour du chapitre. Dans sa tombe découverte lors des fouilles de 1911, on a trouvé sa croix d'identité en plomb. Elle mesurait environ 24 cm de haut et 22 cm de large, avec des parties manquantes, notamment l’extrémité inférieure du mât et presque tout le bras droit. La croix présentait en relief cinq rosaces en forme de feuilles lunaires, utilisées comme séparateurs de mots dans une inscription difficilement lisible. Cette inscription indique une date de décès située vers le milieu du XVe siècle, vraisemblablement en 1434, à partir de la mention partielle « MCCCC ET » suivie de chiffres romains. La croix ne mentionne pas explicitement la dignité de doyen de Verdun, ce qui est cohérent avec la brièveté habituelle des inscriptions sur les croix en plomb de cette époque.
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Tombe de Bertrand Noiron (†1400)
La tombe de Bertrand Noiron, chanoine de la cathédrale de Metz, est retrouvée en 1914. Elle était située dans l'ancienne collégiale Notre-Dame-la-Ronde, à 0,85 m sous le niveau du sol entre le pilier gauche et les marches du chœur. Elle contenait un cercueil carré fermé par de simples plaques. Une croix de plomb grecque, corrodée et cassée, portait une inscription gothique en majuscules sur huit lignes, avec des rosettes à cinq pétales comme séparateurs. Aucun objet sacerdotal n’a été retrouvé dans la tombe, ce qui indique que Bertrand n'avait reçu que les ordres mineurs.
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Tombe d'Otto de Diemeringen (†1398) Le chanoine Otto de Diemeringen meurt en 1398 et est enterré au milieu de la nef de Notre-Dame-la-Ronde, église collégiale qui venait d'être intégrée dans les murs de la cathédrale.
En 1914, lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée. Selon la tradition, il a été enterré avec une croix d'identité, gravée à son nom, mais pas de calice, apanage du prêtre. Ce chanoine devait être resté simple diacre. On a en revanche retrouvé les chaussures du défunt, bien conservées.
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Tombe d'Hugo Nicolay (†1552)
La tombe d'Hugo Nicolay, chanoine messin, a été retrouvée dans la cathédrale Sainte-Étienne, à hauteur de la tour du chapitre. Un calice et une croix d'identité y sont trouvés lors des fouilles en 1911. La croix mesurait 22,5 cm de haut et 13 à 16,5 cm de large, la partie droite de cette dernière est endommagée et fortement corrodée.
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Tombe d'Henri de Hombourg (†1352) Henri de Hombourg est un chanoine messin mort en 1352. Sa tombe a été retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, au niveau de la tour du chapitre. On a retrouvé à l'intérieur une croix en plomb qui a permis son identification. La croix, de 18 cm de hauteur et 18 de large, était en bon état malgré quelques dommages sur le côté gauche.
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Tombe d'Étienne Jovin (†1473)
La tombe du chanoine Étienne Jovin, mort en août 1473, a été découverte dans la cathédrale de Metz en 1911. Le chanoine a été identifié grâce à sa croix d'identité. Celle-ci est en plomb, de forme grecque, initialement de 32,5 cm sur 31,5 cm. Elle est aujourd’hui fragmentée et partiellement détruite, avec cinq morceaux plus grands conservés. L’inscription gothique majuscule gravée sur la croix, abîmée, comporte quatre lignes décorées par des rosaces en forme de croix aux extrémités et séparant les mots.
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Tite Live, Les décades (Collection privée) Metz (Moselle)
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Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche »
Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche », Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie lorraine, 1888, p. 180-186.
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Thomas Richart (14..-1514)
Thomas Richart porte le même nom que son oncle et comme lui il est chanoine rattaché au chapitre de la Cathédrale de Metz en 1472, date à laquelle il exécute ses dernières volontés. En 1500, il reçoit la charge d'archidiacre de Sarrebourg. Il habite alors rue Chèvremont. Il est également prévôt de Saint-Pierre-aux-Images, église du groupe cathédral qu'il reconstruit en 1493.
Il meurt le 25 octobre 1514.
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Thomas Richart (1...-1472) Thomas Richart est un clerc savant, docteur en droit canonique. Il est attesté comme chanoine de Metz en 1458. Il meurt à Rome le 29 avril 1472, laissant à son neveu homonyme le soin de réaliser ses dernières volontés, comme l'indique sa stèle funéraire dans l'ancienne église Saint-Étienne-le-Dépenné.
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Thomas Phillipps (1792-1872)
Sir Thomas Phillipps est un collectionneur de manuscrits britannique qui aurait composé la plus importante collection de manuscrits privée au XIXe siècle, comptant près de 40 000 titres. Ses descendants démembrent sa bibliothèque personnelle et vendent les manuscrits, notamment à plusieurs grandes bibliothèques européennes.
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Thomas de Clinchamp (14..-15..)
L'ascendance et la descendance de Thomas de Clinchamp ne nous sont pas connues. Comme son nom l’indique, il est originaire de Clinchamp, « une paroisse à l’extrémité sud-ouest du diocèse de Toul, entre Chaumont et Neufchâteau. Ce maître verrier a pu subir l’influence messine et on peut penser qu’il a travaillé dans l’atelier du Maître des apôtres de la grande verrière de la cathédrale de Metz dès 1504. Il est signalé en 1513 comme verrier messin. Thomas a aussi œuvré dans plusieurs églises du pays de Metz, dont Norroy-le-Veneur (vitrail du chœur), Fèves (vitrail dans l’abside) et Magny.
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Thomas de Cantimpré, Bonum universale de apibus (Metz, BM, ms. 276)
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Thiriot, Jean, Portes, tours et murailles de la cité de Metz : une évocation de l'enceinte urbaine au XVIème et XVIIème siècles
Thiriot, Jean, Portes, tours et murailles de la cité de Metz : une évocation de l'enceinte urbaine au XVIe et XVIIe siècles, Metz, Coopérative d'édition, 1970.
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Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes
Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes, s. l., 1928.
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Thiriot, Gonzalve, « Obituaire du couvent des dames du Petit-Clairvaux de Metz »
Thiriot, Gonzalve,, « Obituaire du couvent des dames du Petit-Clairvaux de Metz », Annuaire de la Société d’Histoire et d’Archéologie Lorraine, 1927, p. 227-308.
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Thiriot, Gonzalve, « La trahison de Jehan de Landremont 1491 »
Thiriot, Gonzalve, « La trahison de Jehan de Landremont 1491 », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 1912, vol. 23, p. 13-35.