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Gaspard Le Gronnais (1...-15..)
Gaspard Le Gronnais est un des fils de François Le Gronnais et de sa deuxième femme, Françoise Le Gronnais. Il épouse en premières noces Claude, fille de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche, veuve de Joachim Chaverson. Devenu veuf entre 1522 et 1528, Gaspard se remarie avec Barbe de Harange, issue d'un lignage noble lorrain le 25 mai 1528. Le frère de Barbe, Jean de Harange, épouse Anne Le Gronnais, la fille du premier lit de Gaspard, scellant doublement l'alliance entre les deux familles. Gaspard meurt après 1536, laissant Barbe veuve.
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Gaspard II de Heu (15..-1593)
Gaspard II de Heu est le fils de Gaspard de Heu et de Jeanne de Louvain, sans doute leur fils aîné. Il épouse Marguerite, fille de Bernhard de Valbück, seigneur de Beaufort et bailli de Vianden, et d'Ève de Bemelbourg, qui lui amène la seigneurie de Beaufort en dot. Le lieu devient un repaire de protestants. Le couple a trois enfants qui nous soient connus : Gaspard, Odile et Jeanne. À la mort de son oncle Nicolle IV de Heu, qui meurt sans descendance, il hérite de la seigneurie d'Ennery, mais cet héritage est disputé avec sa cousine Elisabeth de Heu. En 1593, avec 1200 partisans et brigands, il pille et attaque le lieu de Saint-Vith (actuellement en Belgique flamande). C'est lors de cette attaque qu'il est fait prisonnier et conduit en prison à Luxembourg. Il y est condamné à la décapitation et ses biens sont saisis. Au terme du procès, il est exécuté le 15 avril 1593 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers du Luxembourg. Avec son décès s'éteint le lignage messin des Heu, puisqu'il n'a que deux filles qui lui survivent, son seul fils étant mort jeune en 1573.
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Gaspard de Heu (151.-1558)
Gaspard de Heu est le dernier des cinq fils de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. Comme son frère Robert, il se convertit au protestantisme. Il est élu maître-échevin en 1542 et s'efforce alors de favoriser la réforme à Metz, en invitant le prédicateur Guillaume Farel à venir prêcher à Montigny. Il tente de faire basculer la cité dans le réforme protestante. Les Treize Androuin Roucel et Jacquemin Travalt s'y opposent victorieusement. Mais Gaspard obtient un statut pour le culte protestant.
À Lausanne, il épouse Jeanne de Louvain le 23 juin 1545, fille d'Antoine de Louvain et de Marguerite d'Andresle. Il contribue à ouvrir les portes de Metz à l'armée française en 1552, pour éviter un assaut. Il es emprisonné à Bruxelles par les Impériaux entre 1553 et 1556, accusé d'avoir livré Metz aux Français. Libéré, il se rend à Paris en 1558 pour plaider la cause protestante avec le roi de Navarre. Il est à nouveau arrêté, sur ordre du cardinal de Lorraine, et exécuté au château de Vincennes le 4 septembre. Veuve, Jeanne de Louvain se remarie avec Gratien de la Salle après 1560.
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Gaspar, le jeune roi mage Cette tête est celle d'un des trois rois mages. Au XIVe siècle, on les représente de trois âges différents : ici il s'agit du jeune roi, imberbe, qu'on appelle Gaspar.
Le buste du roi d'âge moyen (Balthazar) a aussi été retrouvé.
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Garin le Lorrain, le héros tué à Génivaux
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Garin le Lorrain et Gerbert de Metz (Montpellier, BU, ms. H 243) Metz (Moselle)
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Gargouille à tête de moine Cette gargouille représente un moine, à la bouche béante et aux traits grotesquement contractés. Elle a été trouvé dans l'ancien couvent de Sainte-Élisabeth, établi dans les murs de l'hôtel de Raigecourt.
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Gargouille : tête de fou Cette gargouille ornait la façade de l'hôtel de Philippe Le Gronnais, rue Lasalle. Elle représente une double tête de fou coiffé d'un bonnet aux oreilles pointues.
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Galons de mitre de Jehan Faquelo La tombe de Jean Faquelo, évêque suffragant de Metz mort en 1452, a été découverte au couvent des Récollets en 1973. On y a trouvé de nombreux fragments de tissu, dont des galons de laines, tissés au petit métier avec des fils de soie et d'argent. Sur le drap de laine on trouve deux coutures dont une joignant les deux pièces. On a identifié ces fragments avec les restes de la mitre du défunt, la coiffe témoignant de son rang d'évêque.
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Gagnage de Prayelle
Deux gagnages étaient situés au lieu-dit Prayelle à Augny. Le princpal avait un plan quadragulaire avec une tour maîtrsse. En 1404, il est possédé par Jean Renguillon du paraige d’Outre Seille, et on y élève 19 bovins et 4 chevaux. En 1432, Nicolle Louve réaménage le bâtiment : la tour maîtresse est décorée avec ses armoiries.
L'identité du Jean Renguillon de 1404 n'est pas claire puisqu'il y a plusieurs homonymes existants à la même époque. Il peut s'agir de Jean Renguillon dit Bacon (†v.1422/1424, fils de Pierre Renguillon et d'Alix de Heu, ou de Jean Renguillon dit le Jeune (†ap.1404) ou Jean Renguillon dit l'Aîné (†ap.1404), tous deux fils de Jean Renguillon et Catherine Baudoche.
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Gagnage de La Horgne
Le gagnage de La Horgne était situé à Montigny-lès-Metz. En 1372, cette ferme appartenait à Jean Louve. Après sa mort en 1401, la ferme appartient à ses enfants qui sont alors encore mineurs ; en 1404, on y élève 11 bovins, 11 chevaux, 1 porc et un troupeau de 129 brebis.
Le gagnage passe alors par héritage à Nicolle Louve, fils de Jean, puis à Thiébaut Louve, fils de Nicolle, puis à Perrette Louve, fille de Thiébaut et riche héritière et qui récupère notamment de la terre de Villers-Laquenexy. Le gagnage de La Horgne semble avoir été attaché à la transmission de cette terre aux XVe et XVIe siècles. Ces biens fonciers reviennent à son époux François Le Gronnais, dont elle est la première femme. Le gagnage est ensuite légué à la mort de François à son fils Renaud, l'un de ses fils aînés issus de son mariage avec Perrette. Puis La Horgne passe à la fille de Renaud, Aimée Le Gronnais, qui épouse Michel de Barisey, un noble s'étant établi à Metz. C'est finalement François, fils de Michel Barisey et d'Aimée qui hérite du gagnage. Au décès de François vers 1600, mort sans descendance, le gagnage passe à sa nièce, Aimée de Barisey, fille de Daniel de Barisey et de Philippe Desch. Charles Quint y réside lors du siège de Metz en 1552. Le siège laisse le gagnage en ruines, il n'en reste plus aujourd'hui qu'une tour ruinée.
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Gagnage de Grozieulx
Le gagnage de Grozieulx était une ferme située à Augny. En 1404, il est possédé par Collin Paillat du paraige du Commun et on y élève 23 bovins, 13 chevaux et 2 porcs. Il n'est pas clair s'il s'agit de Collin Paillat mort en 1422 ou de son neveu et homonyme mort en 1429. Le gagnage avec la forme d'un château quadrangulaire avec quatre tours rondes aux angles. Le château est reconstruit au XIXe à l'époque de Jean-Louis Claude Emmery, comte de Grozyeulx (1742-1823).
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Gagnage
Les terres du pays de Metz sont possédées par les églises et l'hôpital Saint-Nicolas, puis également par les bourgeois de Metz et les gens de paraiges. Les propriétaires urbains investissent dans des domaines agricoles très productifs : les gagnages. Aux XIVe et XVe siècles, on compte des dizaines de ces fermes, qui élèvent des troupeaux de dizaines de vaches ou de centaines de moutons. Ces gagnages peuvent compter une partie résidentielle, appelée "grange" quand elle est modeste, "maison-forte" quand ses éléments fortifiés sont plus développés, ou "forteresse" quand il s'agit d'un vrai château-fort capable de jouer un rôle militaire.
Parfois, la grange se transforme elle-même en château de plaisance au cours de la période.
Quelques-uns de ces gagnages sont encore des exploitations agricoles, telle la Grange-le-Mercier à Montigny-lès-Metz.
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Fronty, Jérôme, Un poisson dans le plafond. L'étrange « bestiaire » médiéval du musée de Metz
Fronty, Jérôme, Un poisson dans le plafond. L'étrange « bestiaire » médiéval du musée de Metz, Metz, Éditions Serpenoise, 2007.
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Fritz Ginsberg (1887-1916)
Fritz Ginsberg était un archiviste et historien allemand.
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Fresque des trois morts Cette peinture murale du Petit-Clairvaux a été décrite en 1866 avant sa destruction : elle représentait une scène morale appelée le « Dit des trois morts et des trois vifs »; trois mois morts interpellent trois (bon) vivants pour les inciter à se préparer à la mort inévitable. La peinture figure trois cercueils ouverts où sont placés les trois morts ; un groupe de cavaliers avec leurs chiens de chasse figurait les trois vivants, mais seuls subsistaient un chien et trois chevaux en 1866.
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Frères Prillot
Les frères Prillot sont des pionniers de la photographies, actifs à Metz entre 1890 et 1935, date de la mort d'Émile. Leur œuvre est conservée aux Bibliothèques-médiathèques de Metz.
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Frédéric Ferber (19..-)
Frédéric Ferber est un historien médiéviste français.
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Frauciel, Marie, Lansival, Renée, « Une ferme-château du pays messin : Fleury, Moselle : rapport de diagnostic »
Frauciel Marie, Lansival Renée, « Une ferme-château du pays messin : Fleury, Moselle, Le Domaine de la Tour, 8 rue de la Forêt : rapport intermédiaire : rapport de diagnostic », Metz : Inrap GEN, 2013
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Frantzwa, Guillaume, « Vivre hors du cloître »
Frantwa, Guillaume, « Vivre hors du cloître, l'habitat canonial à Metz au bas Moyen Âge (1200-1530) », mémoire de thèse de l'École nationale des chartes, 2015.
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Frantzwa, Guillaume, « Metz. Chanoine et chevalier : une verrière de la Renaissance identifiée à la cathédrale »
Frantzwa, Guillaume, « Metz. Chanoine et chevalier : une verrière de la Renaissance identifiée à la cathédrale », Bulletin Monumental, t. 173, n°3, 2015. La cathédrale de Chartres, Nouvelles découvertes, p. 254-256.
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Frantzwa, Guillaume, « Être princier de Metz au temps du Saint-Empire »
Frantzwa, Guillaume, « Être princier de Metz au temps du Saint-Empire », Cahiers lorrains, 2015, vol. 3-4, p. 46-53.
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Frantzwa, Guillaume, « Habitat et art de vivre à Metz à l'époque gothique. Le cas des chanoines (1200-1550) »
Frantzwa, Guillaume, « Habitat et art de vivre à Metz à l'époque gothique. Le cas des chanoines (1200-1550) », Mémoire de doctorat, université Paris-I Panthéon Sorbonne, 2018.
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Françoise Le Gronnais (14..-1504)
Françoise Le Gronnais est la fille de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Elle est la deuxième femme de son cousin François Le Gronnais. Leur mariage est célébré le 26 janvier 1490, quelques mois après le décès de la première épouse de François, Perrette Louve. Elle meurt en couches le 1er octobre 1504. Elle aurait eu une dizaine d'enfants de son mariage avec François, dont cinq nous sont connus. Sa sépulture se trouve en l'église Saint-Maximin.
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Françoise Le Gronnais (14..-15..)
Françoise Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais avec sa deuxième femme Françoise Le Gronnais. Elle est la première et seule épouse connue de René Warin, seigneur de Clémery, avec qui elle se marie à une date inconnue dans la première moitié du XVIe siècle. Elle meurt vers 1560, à l'âge de 75 ans. Sa sépulture se trouve à Clémery.