-
Auguste Migette, plan du quartier Saint-Jacques
-
Auguste Migette, Plan des Récollets
-
Chronique de Philippe de Vigneulles (Épinal, BMI, ms. 139-141) Metz (Moselle)
-
Chronique de Philippe de Vigneulles (édition Bruneau)
La Chronique de Philippe de Vigneulles éditée par Charles Bruneau, professeur à l'Université de Nancy, 4 tomes.
-
Charles Bruneau (1883-1969)
-
Mémoires de Philippe de Vigneulles (édition Michelant, 1852)
Gedenkbuch des Metzer Bürgers Philippe von Vigneulles aus den Jahren 1471 bis 1522, édité par Henri Michelant, Stuttgart, 1852.
-
Henri-Victor Michelant (1811-1890)
-
Mémoires de Philippe de Vigneulles (traduction)
Mémoires / Philippe de Vigneulles ; traduction en français moderne, introduction et notes par Alain Cullière, Paris, Honoré Champion, 2023.
-
Alain Cullière (1951-...)
-
Mémoires de Philippe de Vigneulles (Paris, BNF, NAF 6720)
-
Poincignon Dieu-Ami (13..-13..)
Poincignon Dieu-Ami est le seul enfant connu de Jean Dieu-Ami et de Jacomette. Il se marie en premières noces avec une certaine Mariette avant 1338. Veuf, il convole en secondes noces avec Jacomette Burchon entre 1355 et 1364. Veuf de nouveau, il se marie avec Alixette Mortel avant 1365. Sa descendance est issue de cette troisième union. Il fonde avec sa dernière épouse la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église paroissiale Saint-Maximin, sans doute peu de temps après qu'il ait acquis la charge d'aman de la paroisse. Il meurt entre 1367 et 1375.
-
Plaque de fondation de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi (XIVe siècle)
En l'église Saint-Maximin se trouve encore de nos jours la plaque de fondation de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi, par Poincignon Dieu-Ami et Alixette sa femme, datée du 27 juillet 1365. La chapelle devient par la suite la chapelle des Gronnais et lieu important d'inhumation du lignage.
Selon les anciennes observations, les lettres saillantes auraient été colorées de jaune et de rouge sur fond noir. La plaque, composée de trois dalles en pierre de Jaumont, se situait dans le mur entre l'autel et l'entrée de la chapelle.
En voici la traduction : « Poincignon Dieu-Ami l'aman et Alixette, sa femme, ont fait faire cette chapelle et fondé au nom de monseigneur saint Georges et de monseigneur saint Éloi et fut dédiée le dimanche après la Madeleine par M CCC et LXV ans (27 juillet 1365). Et ils y ont ordonné III chapelains perpétuels pour toujours et doivent chacun desdits chapelains pour chaque semaine chanter en ladite chapelle IIII messes. Priez Dieu qu'il ait merci de leurs âmes. Amen ».
-
Hervis de Mes (édition scientifique)
Hervis de Mes : chanson de geste anonyme : début du XIIIe siècle : édition d'après le manuscrit Paris B.N. fr. 19160 avec introduction, notes, variantes de tous les témoins, édité par Jean-Charles Herbin, Paris, Droz, 1992.
-
Herbin, Jean-Charles, « Notice du manuscrit H de la Prose des Loherains par Philippe de Vigneulles »
Herbin, Jean-Charles, « Notice du manuscrit H de la Prose des Loherains par Philippe de Vigneulles », Romania, t. 117, n°465-466, 1999, p. 218-244.
-
Paul Ferry (1591-1669)
Paul Ferry est pasteur de l'église réformée à Metz, érudit et bibliophile.
-
Jean-Charles Herbin (19..-)
-
La Geste des Loherains (Metz, BM, ms. 1901) Metz (Moselle)
-
Jean de Heu dit l'aumônier (14..-1466) Jean de Heu dit l'aumônier est le seul fils de Nicolle de Heu et de Collette Barroy encore vivant à leur mort. Il hérite du château d'Ennery, dont il est le seigneur. Après des études à l'université de Heidelberg en 1434, il mène une carrière active au sein du gouvernement de la cité. Aucun membre de sa lignée n'était devenu maître-échevin ni échevin depuis Thiébaut de Heu en 1314 : son élection illustre le prestige social qu'avait acquis la famille de Heu parmi les gens de paraiges au milieu du XVe siècle. Il se marie le 21 avril 1437 avec Jennette Chevallat, riche et unique héritière du patrimoine familial. En 1461 il devient veuf, quand Jennette meurt en couches. Il est adoubé chevalier en 1464 et meurt peu après durant la terrible épidémie de peste le 27 mai 1466.
-
Nicolle II de Heu dit l'aumônier (13..-1462) Nicolle de Heu dit l'aumônier est le seul fils connu de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Il se marie avec Isabelle de Mirabel (aussi écrit Milsberg) en 1397. Leurs deux enfants meurents jeunes. Veuf et sans descendance, Nicolle se remarie avec Collette Barroy vers 1418. Il envoie trois de ses fils étudier à l'université : Jean à l'université d'Heidelberg en 1434, Nicolle et Didier à l'université de Cologne en 1438, qui meurent tous deux jeunes, respectivement à 20 ans et 18 ans. Il hérite de son père le château d'Ennery dont il est le seigneur. Il meurt veuf le 17 juin 1462. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.
La continuation de la chronique de Pierre Didier fait son éloge funèbre : « Généreux dans ses aumônes, aimant Dieu et menant une sainte vie, il faisait de bonnes oeuvres par pitié, rempli de compassion et de miséricorde envers les pauvres gens, ceux d’Eglise comme les mendiants, et il dépensait ses biens abondamment pour l’amour de Dieu : il donnait a manger aux pauvres mourant de faim, habillait les pauvres mal vêtus et réchauffait ceux qui mouraient de froid. Il recommanda à son fils Jean de Heu de toujours se souvenir et prendre soin des pauvres gens. Il est enseveli à Saint-Martin de Metz devant l’autel de Notre-Dame ».
-
Nicolle de Heu (13..-1...) Nicolle de Heu est le seul fils vivant à la mort de ses parents Guillaume de Heu et Collette Lohier. Il épouse Isabelle, fille de Nicolle Mortel et de Jacques Baudoche avant 1355. Il hérite du château d'Ennery dont il est le seigneur. Au service du roi de France Charles VI, il participe à la bataille de Roosebeke du 27 novembre 1382, qui lui vaut d'être sacré chevalier. Il meurt entre 1398 et 1402, laissant Isabelle veuve. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
-
Guillaume de Heu (13..-1380) Guillaume de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et de Alix de la Court. À la mort de son frère Stévenin, il récupère le château d'Ennery. Il se marie à Collette Lohier, tandis que son frère Roger se marie à la soeur de celle-ci, Béatrice Lohier. Il est adoubé chevalier en 1346 lors de la bataille de Crécy où il est fait prisonnier par les Anglais. Il n'occupe pas un rôle important au sein du gouvernement de la cité, mais se met au service des rois de France Philippe VI de Valois et Jean II le Bon. Il meurt le 13 décembre 1380, laissant Collette veuve.
-
Stévenin de Heu dit le Clerc (13..-134.)
Stévenin de Heu dit le Clerc pourrait avoir été le fils aîné de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il hérite des titres de seigneur d'Ennery, de Flévy et de Rugy. Il meurt vers 1348, possiblement durant l'épidémie de peste, sans descendance. Le château d'Ennery passe alors à son frère Guillaume de Heu.
-
Thiébaut de Heu (12..-1330) Thiébaut de Heu est le fils cadet de Roger de Heu et de Clémence. Il se marie en premières noces avec Afélix Le Bel de Heu qui décède en 1303. Il se remarie avec Alix de la Court, avec qui il a de nombreux enfants. Il meurt le 14 septembre 1330, laissant Alix veuve et 14 de ses enfants encore vivants. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs. Cet homme d'affaires investit dans les domaines agricoles autour de Metz et fait la fortune de la famille de Heu. Il acquiert des seigneurs d'Ennery le château d'Ennery en 1323, qui deviendra la résidence des Heu pendant plus de deux siècles.
-
Perrette Bataille (14..-1517)
Jacomette Bataille est l'une des deux filles de Jean Bataille et de Jacomette Chaverson. Elle épouse Joffroy Coeur de Fer à une date inconnue. Elle vit un long veuvage à partir de 1467 jusqu'à son décès en 1517, lui valant d'être plus connue sous le nom de dame Perrette Coeur de Fer. À son décès, sa maison, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise), est acquise par Thiébaut Le Gronnais, qui y habite avec sa jeune épouse Marguerite Desch et son fils Claude, issu d'un premier lit.
-
Marguerite Desch (14..-15..)
Marguerite est la fille de Jacques Desch et de Françoise Le Gronnais. Elle est encore mineure lorsque son père et sa mère décèdent de la peste en 1499. Elle est mise sous la tutelle de Jean Le Gronnais jusqu'en 1511 lorsqu'elle épouse Thiébaut Le Gronnais. Elle apporte les droits sur Bazoncourt, hérité de son père, à son époux. En 1518, elle habite avec son époux et Claude, le seul enfant vivant du premier mariage de Thiébaut dans l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Elle meurt à une date inconnue entre 1528 et 1568.