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Maison canoniale n°5, rue des Prêcheurs
Cette maison canonniale était située rue des Prêcheurs ; aujourd'hui, elle correspond au 3 rue aux Ours. L'hôtel lui-même donne sur la rue ; jardin et cour occupent les côtés de la parcelle. La cave se situe sous le corps de bâtiment gauche, comme à l'Hôtel de Gargan. La maison a été réalignée au XVIIIe siècle et a perdu son passage couvert au profit d'un simple mur écran. La maison n°5 est voisine de la maison canoniale n°4.
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Maison canoniale n°6, dite la Pierre Hardie Cette maison canoniale est mentionnée dès 1293, puis en 1330 et 1408. La parcelle comprenait un hôtel, une cour et un jardin, ainsi qu'une chapelle, Sainte-Ursule-et-les-Onze-Milles-Vierges. En 1408, elle est possédée par le chanoine Jean de Velone. Sa taxe d'achat s'éleve alors à 30 livres.
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Maison canoniale n°7, dite Hôtel de Gargan Ce grand hôtel urbain est situé au 9 en Nexirue, dans le quartier dominé au Moyen Âge par les chanoines de la cathédrale. Deux maisons appartenant au domaine du chapitre s'élève à cet endroit au XVe siècle, notamment celle de Simon Noiron en 1408. Selon le règlement du chapitre, elles sont vendues en viager à un chanoine. Vers 1477, date la mort d'un des propriétaires, le chanoine Nicolle Desch, trésorier du chapitre, les deux maisons sont fusionnées. Le vaste hôtel ainsi constitué est réaménagé par le chanoine Jacques d'Amange (ou d'Insming) vers 1500.
À l'époque moderne, l'hôtel devient une salle de jeux (jeu de paume, tripot, comédie) et son origine médiévale se perd. Au XIXe siècle, il a été habité par le baron de Gargan, qui lui a donné son nom. Plusieurs pièces médiévales sont alors démolies, dont Auguste Prost a recueilli des descriptions. L'hôtel est actuellement occupé par une résidence privée.
La façade est inscrite au titre des Monuments historiques : elle est typique des grandes maisons messines de la fin du Moyen Âge. Un porche s'ouvre au rez-de-chaussée. L'étage noble est éclairé par une série de fenêtres géminées séparées par une colonnette torse, qui est (conservée dans la partie droite du bâtiment seulement. L'attique est doté de grandes fenêtres à tympan trilobé. Le mur écran dissimule le toit et se termine par un crénelage. Sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 50 l en 1330. La maison possède une cour secondaire avec un crénelage et des fenêtres à tympans, ainsi qu'un porche à portique (aujourd'hui muré) et également une tour qui a été abattue en 1839.
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Maison canoniale n°8
Cette maison canoniale est située rue des Prêcheurs, à la main gauche en allant vers le couvent des Prêcheurs, actuellement au 8 rue aux Ours. Sa taxe d'achat s'élevait à 30 livres. Elle possédait un hôtel entre cour et jardin. Elle faisait partie des maisons possédant une forme générale en L pour les bâtiments principaux, les structures accessoires se désolidarisent du reste par leur emplacement ou leur aspect.
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Maison canoniale n°9 La maison canoniale n°9 était située dans la rue des Prêcheurs avec un accès depuis la Nexirue, aujourd'hui 4 rue aux Ours, à côté de la n°8. La maison possède une importante cave, mesurant 15 mètres sur 8, dotée de corbeaux à mi-hauteur, semblables à ceux de la cave du 12 rue aux Ours (maison n°37). Enfin, la maison est l'une des rares à avoir gardé sa façade ancienne même si elle a été remaniée avec le temps.
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Maison de Bibra
Au milieu du XVe siècle, le noble allemand Philippe de Bibra épouse une Messine, Isabelle Desch, et construit une maison de plaisance juste à la sortie de la ville, sur la route d'Allemagne, à côté de la porte des Allemands. En 1542, les ambassadeurs des Etats protestants d'Allemagne y sont hébergés et négocient pour entrer en ville : il s'agit d'obtenir la liberté de culte pour les Protestants messins. Leur entrée en ville provoque une panique.
La maison est démolie lors du siège de 1552.
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Maison de Claude Le Gronnais La maison de Claude Le Gronnais, rue Mazelle, est connue grâce à une borne de non-mitoyenneté découverte en 1628. Celle-ci, datée de 1509, affirmait que le mur de sa propriété n'était pas mitoyen mais lui appartenait.
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Maison de Jean Gemel
Dans la deuxième moitié du XIVe siècle, Jean Gemel habite une maison située rue des Gronnais (aujourd'hui rue du Grand Cerf) d'où le duc de Bar Robert prisonnier des Messins tente de s'échapper en 1368.
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Maison de Jean Jallée
Cette maison donnait sur le Champ-à-Seille. Elle a été détruite en 1375 et ne nous est connue que par les textes. Le riche Jean Jallée accueille chez lui Robert de Bar, le duc fait prisonnier par les Messins en avril 1368. Robert essaye de s'évader de chez son hôte et est transféré par la cité dans une autre maison. Deux ans avant, Bertrand le Hungre avait acheté une grange voisine pour y accueillir une chapelle : il y installe des moines Célestins en 1370. La Chronique des Célestins raconte que peu après, Jean Jallée entre en conflit avec Bertrand et son projet de couvent en plein quartier marchand. Le 15 août 1374, pendant que les moines chantent la messe de l'Assomption, Jean invite chez lui des ménestrels pour donner un concert de trompettes et tambours, pour troubler l'office. Peu de temps après, il meurt brutalement. Bertrand rachète alors sa maison en 1375 et la fait détruire pour agrandir le couvent : on y construit le réfectoire et la cuisine.
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Maison de Perrin Mortel
La famille Mortel possédait plusieurs bâtiments sur le côté nord de l'église Saint-Simplice, maisons, remises et embarcadère sur la Seille, documentés à partir de 1303. À la fin du XIVe siècle, la maison de Perrin Mortel était située « derrière les changes », c'est-à-dire les étaux des changeurs de la place Saint-Louis. Alixette, fille de Perrin Mortel, vend la maison et ses dépendances au curé de Saint-Simplice en 1390. Le site est occupé à l'époque moderne par le presbytère de la paroisse.
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Maison de Philippe de Vigneulles
La maison du chroniqueur Philippe de Vigneulles a entièrement disparu, mais ses Mémoires et sa Chronique en parlent à plusieurs reprises. En mai 1494, Philippe se remarie avec Isabelle le Sarte. Le couple emménage dans une maison ayant appartenu à Mangin le tailleur, située derrière Saint-Sauveur, au coin ( « sur le tour ») de la rue des Bons-Enfants. On peut identifier son emplacement avec l'angle que faisait la rue, aujourd'hui entrée sud du centre Saint-Jacques, avec la rue de la Tête d'Or.
Dans les années 1500, Philippe achète deux autres maisons dans la même rue : en 1502, la maison Le Maignier qui appartenait à Baudat Blanchard, qu'il fait relier à sa première maison par une allée, et en 1509 la maison d'Humbert le boulanger. En 1513, quand il organise la grande fête de quartier de la Pierre Borderesse, il affirme être voisin de la pierre, située à l'angle des actuelles rue Ladoucette et de la Tête d'Or. L'une des deux maisons acquises dans l'intervalle est donc située à ce carrefour, à 150 mètres de la maison de Mangin le tailleur. Dans les années 1509-1511, il fait de grands travaux à cette maison, qui comprend alors une cour intérieure, un escalier à vis, une cheminée monumentale et un poêle.
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Maison des Lombards
Cette maison occupait l'angle de la Jurue (n°29) et de la rue de la Fonderie, actuelle rue de l'Abbé-Risse (n°1). Du XIVe siècle à 1514, elle est connue comme "maison des Lombards". En 1430 y habitait Perceval de Fraxinel, banquier de Verceil Lombardie qui vivait du prêt.
Côté Jurue, la maison a conservé des fenêtres trilobées, une devanture d’échoppe avec un arc en anse de panier et une porte d’entrée Renaissance. Côté cour, on remarque des arcs surbaissés et un escalier de style classique.
Une peinture murale a été mise à jour au XXe siècle sur le mur d'une des trois pièces du rez-de-chaussée, aux armoiries non identifiables.
Un plafond peint a été découvert à la fin du XIXe siècle dans une autre des trois pièces.
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Maison des têtes La Maison des têtes a été construite entre 1518 et 1529 au 33 en Fournirue : les dates étaient inscrites sur un écu au linteau de l'escalier. Elle doit son nom aux cinq bustes sculptés qui figuraient sur sa façade. Le plan de la maison est celui des principaux hôtels particuliers messins depuis le Moyen Âge : une maison bloc à deux étages avec une galerie au premier, l'étage noble, et une tour d'angle abritant un escalier à vis. Mais par son décor, cette maison était peut-être le plus bel exemple de décor Renaissance du début du XVIe siècle à Metz. Le projet de démolition, à la fin des années 1960, rencontre une vive opposition : la maison des Têrtes devient le symbole de la destruction brutale du patrimoine ancien de Metz. La maison est détruite en 1974 lors de la construction du centre Saint-Jacques. La façade a été reconstituée en 1976, mais au n°51 en Fournirue. Les bustes qui y figurent sont des reproductions.
À la fin du XVIe siècle, la Maison des têtes était la demeure de l'orfèvre Jean Aubry et a pu être construite par un de ses ancêtres. La façade et l'escalier de la maison étaient ornés de nombreuses sculptures Renaissance. Quatre des bustes ont été déposés et vendus en 1913, sont aujourd'hui conservés au musée de la Cour d'or qui les avaient rachetés en 1973. Le cinquième buste est lui conservé au Museum of Fine Arts de Boston. Une autre sculpture de tête, qui ornait la cour, est au musée de la Cour d'or. Deux dernières têtes sculptées ont disparu et ne sont plus connues que par des relevés de l'archéologue Wilhlem Schmitz à la fin du XIXe siècle.
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Maison Saint-Aultre
Cette maison derrière l'église Saint-Simplice était rattachée à la légende de saint Aultre (ou saint Auctor), pauvre savetier devenu évêque de Metz au temps de la destruction de Metz par les Barbares. A proximité, la fontaine Saint-Aultre était fréquentée par les mères pour y guérir leurs enfants. Au XIVe siècle, la maison appartient à la famille Mortel. Alixette Mortel en hérite ; en 1381, elle la vend à la paroisse Saint-Simplice.
Le site de la maison Saint-Aultre a servi au presbytère de la paroisse, qui a été détruit tout comme l'église pour ouvrir la place Saint-Simplice à la Révolution.
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Maison-forte d'Aubigny
En 1404, Jean de Vy possède la terre d'Aubigny, près du village de Colombey aujourd'hui disparu. Son métayer y élève un troupeau de vaches. Au XVIe siècle, la maison-forte est une possession des Roucel, après un jeu d'alliance entre les familles de Vy et Baudoche.
En 1564, à la mort d'Androuin Roucel, un conflit de succession éclate entre les petites-nièces et le petit-neuveu d'Androuin, mort sans descendance. Philippe Roucel, avait hérité de son père Warin Roucel d'une moitié de la maison-forte d'Aubigny, alors que les deux filles de Livier Roucel, Anne et Marguerite, cherchaient à recevoir l'autre moitié que possédait Androuin Roucel.
L'actuel château, inscrit aux Monuments historiques, date des XVIe-XVIIIe siècles ; c'est une demeure privée.
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Maison-forte de Bratte
Au début du XVe siècle, la maison-forte de Bratte est tenu par Pierre Renguillon, qui l'a tient par son mariage avec Halwis de Vatimont. Elle est attestée à partir du début du XIVe siècle comme un fief du comté de Bar. Ses vestiges sont intégrés dans une exploitation agricole. Le pigeonnier et l'étable sont modernes, mais le donjon rectangulaire de 20 m. sur 16 de côté et de 7 m. a conservé sa disposition de maison-tour : salle avec grande cheminée au rez-de-chaussée, étage noble habité et greniers au 2e étage.
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Maison-forte de Louvigny (ban Bazin) Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Il semble que le ban Bazin appartenait en 1387 à Nicole Mortel, qui la cède ensuite à Jean de Jametz. En 1396, Jean Dieu-Ami acquiert le ban en gagière et le possède en 1404. Par sa fille Perrette, la maison-forte passe ensuite dans la famille Le Gronnais. Claudine ou Claude Le Gronnais, épouse de Christophe d'Orjeault, en hérite de son père Michel. Le couple fait reconstruire le bâtiment qui avait été endommagé par la guerre de 1490. Un cartouche daté de 1536 permet de dater l'achèvement des travaux. La maison-forte est alors une place de défense dotée de canonnières et une demeure de plaisance dont il reste quelques décors peints. Le site sert de poste de commandement allemand pendant la Première guerre mondiale et subit de graves dommages, à cause notamment de la construction de blockhaus. La maison-forte est restaurée par une association dans les années 1990 et inscrite aux Monuments historiques, puis à nouveau abandonnée.
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Maison-forte de Port-sur-Seille
Cette maison-forte est reconstruite dans la première moitié du XVe siècle par Philippe de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille. Capturé à la bataille de Bulgnéville au service du duc de Lorraine René d'Anjou, il est rançonné par les Bourguignons et n'a pas les moyens de terminer les travaux. En 1431, il engage à la cité de Metz un tiers du château et un quart du village, à tenir en indivision avec lui. En 1444, la cité y entretient un châtelain à la tête d'une garnison : tout en appartenant encore à ses seigneurs, la maison-forte est intégrée à la défense du pays de Metz, dont elle protège la frontière sud, à 10 km à peine de la ville ducale de Pont-à-Mousson.
Les combats de 1914-1918 dévastent le site, dont il ne reste plus que les bases des courtines, et une grande tour carrée, qui comprend deux caves, une grande pièce d'apparat de 100 m² au rez-de-chaussée et les ruines de deux étages.
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Maison-forte de Villers-Laquenexy
La maison-forte de Villers-Laquenexy, située à quelques kilomètres au sud-est de Metz, est possédée au début du XVe siècle par des Messins. En 1404, alors qu'elle appartient à Thiébaut Le Gronnais et à Collin Paillat, elle est attaqué par les troupes de Philippe Ier comte de Nassau, alors en guerre contre les Messins.
On retrouve sa trace près de 40 ans plus tard. En 1444, alors qu'elle appartient désormais à Nicolle Louve, la maison-forte est prise d'assaut par les écorcheurs. C'est Thiébaut, fils de Nicole Louve, qui en hérite. Puis sa fille, Perrette, l'amène en dot à son époux, François Le Gronnais. Le bâtiment passe dès lors aux Gronnais : à leur fils Renaud, puis leur petit-fils Nicolas et leur arrière-petit-fils Renaud. La demeure reste ainsi aux mains des Gronnais jusqu'au XVIIe siècle, moment où elle finalement acquise par la famille Goussaud. Le bâtiment est fortement endommagé pendant un raid aérien en novembre 1944, avant d'être complètement rasé en 1953.
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Maison, 1 en Jurue : la synagogue médiévale? Cette maison des XIIe et XIIIe siècles, aujourd'hui démolie, a fasciné les érudits messins du XIXe siècle, qui ont voulu y voir la synagogue des Juifs de Metz au Moyen Âge. La maison comprenait alors deux étages et conservait des salles décorées d'arcatures romanes. Elle était située entre cour et jardin et de deux accès, en Jurue, côté cour, et rue d'Enfer, côté jardin. La cour était équipée d'un puits.
En 1845, Émile Bégin identifie la maison comme une synagogue mais reproduit comme tribune des femmes l’étage de la chapelle Saint-Genest, qui est située au 3 en Jurue. En 1856, Georges Boulangé plaide pour situer la synagogue au n°1 : « l’ancienne synagogue existe encore intégralement et sert aujourd’hui d’atelier à un coutelier, au fond de la cour de la maison portant le numéro 1 de la rue Jurue ».
De fait, la communauté juive de Metz, mentionnée à partir de 888, est importante aux XIe et XIIe : les écoles rabbiniques des régions voisines accueillent des « sages lorrains » (Hakmei Lotar), dont le plus célèbre est rabbi Gershon ben Yehuda, qui enseigne à Mayence jusqu'à sa mort en 1040. Mais la puissance juive disparaît au tournant du XIIIe siècle, quand le pouvoir des paraiges s'affirme. Quand les archives sont conservées, à partir du XIIIe siècle, plus aucune présence juive n'est attestée en Jurue, nom qui signifie pourtant la rue des Juifs. Une synagogue a forcément existé, mais Jean-Luc Fray conclut que rien ne prouve qu'elle ait été située au n°1 de la Jurue.
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Maison, 10 rue du Haut-de-Sainte-Croix
Cette maison du Haut-de-Sainte-Croix, sans doute construite au XIIIe siècle, a fait l'objet de travaux en 1869 : on découvre alors deux plafonds peints du XVIe siècle dans les deux salles du premier étage. Le plafond de la pièce donnant sur la cour est alors déposé et confié au musée de la Cour d'Or. Le plafond de la pièce donnant sur la rue, daté de 1543, est recouvert de plâtre. Un nouveau chantier a lieu dans les années 1960 : le plafond de la pièce sur rue est redécouvert, mais gravement endommagé par des infiltrations d'eau. Il est déposé en 1965 et confié au musée, de même qu'une cheminée sculptée. La maison, laissée à l'abandon et pillée, s'effondre en 1970, au moment de son inscription comme Monument historique. Les deux ailes XVIe siècle et le jardin à l'arrière sont détruits pour établir le parking de la Cité administrative. Reconstruite, la maison sur rue abrite aujourd'hui une maison de retraite.
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Maison, 11 rue de la Fontaine
Dans cette maison de trois étages à la façade d'aspect moderne, les archéologues ont découvert un décor du XIVe siècle : sur un mur donnant sur la cour sont peints des losanges rouges et jaunes encadrant des fleurs rouges, et les armoiries des familles Desch et Faulquenel ; au deuxième étage, un plafond médiéval peint conserve douze écus armoriés. La maison a pu être celle de Joffroy Desch et de sa femme Catherine Faulquenel.
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Maison, 12-14 rue du Change
Cette grande maison du XIVe siècle s'ouvrait sur la rue du Change et l'arrière donnait sur la Seille (aujourd'hui recouverte). On ignore qui étaient ses propriétaires au Moyen Âge. Au premier étage, une vaste pièce d'apparat s'ouvrait sur la cour par sept fenêtres : les poutres du plafond sont datées des années 1350.Au XVe siècle, la maison est réaménagée et la salle coupée en deux. C'est alors, dans les années 1419-1437, le plafond de la maison est peint (selon Nathalie Pascarel). Il est remarquable pour son bestiaire comme pour son programme héraldique,
La maison est démolie en 1964, mais son plan et son décor (peintures et plafond peint) ont pu être documentés. Le plafond a été déposé au musée de la Cour d'Or.
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Maison, 28 rue de la Chèvre
Cette maison reconstruite au XVIIIe siècle avait conservé plusieurs vestiges médiévaux : une façade sur cour du XIIIe siècle, un tympan sculpté sur la porte, et un plafond peint qui avait été réutilisé. La maison a été détruite en 1964 pour céder la place à une école primaire. Le tympan, très dégradé, a rejoint en partie le musée, tout comme les éléments du plafond.
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Maître de l'Apocalypse de Liège (12..-13..)
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.