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Wiriat Louve (14..-1478)
Wiriat Louve est l'un des fils de Jean Louve et d'une certaine Catherine. Il épouse Alixette Renguillon en premières noces à une date inconnue. Veuf dès 1465, il se remarie en 1475 avec Nicolle Geoffroy, de Luxeuil en Franche-Comté. En 1478, il part en pèlerinage à Jérusalem mais meurt et est enterré au retour sur l'île de Rhodes, le 20 février 1479. Sa jeune veuve se retire alors du monde. Il avait élu sépulture aux Célestins, où une inscription aujourd'hui disparue faisait mémoire de lui.
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Fragment de carreau de pavement de Saint-Nicolas Ce carreau de pavement est carré à décor géométrique (motif de losange) et provient des fouilles de l'hôpital Saint-Nicolas. Sa technique, la céramique glaçurée, illustre le luxe de l'établissement d'accueil.
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Fragment de carreau de pavement de Saint-Nicolas : personnage assis Ce carreau de pavement porte une figure blanche sur un fond rouge. Il peut s'agir d'un personnage assis dont seules les deux jambes seraient intactes. Ce carreau provient des fouilles de l'hôpital Saint-Nicolas. Sa technique, la céramique glaçurée, illustre le luxe de l'établissement d'accueil.
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Fragment de carreau de pavement de Saint-Nicolas : oiseau Ce carreau de pavement figuré représente un oiseau : on distingue les deux serres et le bec jaune, le corps vert. Il provient des fouilles de l'hôpital Saint-Nicolas. Sa technique, la céramique glaçurée, illustre le luxe de l'établissement d'accueil.
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Lesprand, Paul, Le clergé de la Moselle pendant la Révolution
Lesprand, Paul, Le clergé de la Moselle pendant la Révolution, 3 vol., Montigny-lès-Metz, 1934-1937.
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Statue de sainte Ségolène
Cette statue de bois était placée au tympan du porche construit par le curé de Sainte-Ségolène, Thiébaut Minet. Sainte Ségolène est représentée en abbesse : elle tient dans sa main droite une crosse symbolisant le gouvernement de sa communauté, et dans sa main gauche un livre, symbolisant son enseignement. Sur le livre est posé un cœur, qui témoigne de l'intensité de sa foi.
Déposée lors de la démolition du porche en 1896-1898, la statue a été restaurée et la crosse, qui avait disparue, a été restituée. Elle a été classée Monument historique en 1969.
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Porche du parvis de Sainte-Ségolène La façade de l'église Sainte-Ségolène est reconstruite à la fin du XVe siècle : elle donne sur une petite cour qui sert de parvis. Début XVIe siècle, la cour est fermée par un grand porche en style gothique flamboyant. Ce portail entre rue et parvis était surmonté d'un tympan où prenait place une statue de la patronne de la paroisse, sainte Ségolène, représentée en abbesse. Cette entrée était à son tour encadrée par un grand gâble (un pignon décoratif) qui s'élevait au-dessus d'une fine galerie à claire-voie et se terminait par une croix.
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Thiebaut Minet (14..-1538) Thiebaut Minet (ou en latin Minetti) est un dignitaire ecclésiastique du début du XVIe siècle. Il est curé de la paroisse Sainte-Ségolène, à partir de 1507. Il cumule cette charge avec les bénéfices de chanoine de la cathédrale à partir de 1511 et de doyen de la collégiale Saint-Sauveur à partir de 1522.
De 1512 à sa mort, il habite dans la maison canoniale n°22.
Il construit le porche de Sainte-Ségolène et dote la cathédrale de plusieurs œuvres lors de sa reconstruction : le maître-autel, le tabernacle ainsi qu'un vitrail à son effigie dans l'abside. En 1535, il est élu trésorier du chapitre cathédral. Il meurt le 19 août 1538.
Son neveu homonyme lui succède de son vivant comme curé de Sainte-Ségolène et, après sa mort, comme chanoine de la cathédrale.
En 1914 lors des travaux d'installation du chauffage dans la cathédrale, sa tombe a été retrouvée et fouillée, livrant notamment son calice et sa croix d'identité, qui sont conservés respectivement à la cathédrale et au musée diocésain.
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Huguenin, Alexandre, « Notice historique sur l’église Sainte-Ségolène de Metz »
Huguenin, Alexandre, « Notice historique sur l’église Sainte-Ségolène de Metz », Mémoires de la Société d’archéologie et d’histoire de la Moselle, 1859, p. 1-64.
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Thiriot, Gonzalve, « De quelques documents concernant le couvent des Prêcheresses »
Thiriot, Gonzalve, « De quelques documents concernant le couvent des Prêcheresses », Mémoires de l’académie nationale de Metz, 1911-1912, p. 221–229
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Couvent des Dominicaines Le couvent des Dominicaines, ou prêcheresses, s'installe dans l'actuelle rue Dupont-des-Loges à la fin du XIIIe siècle. Une communauté de femmes vivant en communauté au Pontiffroy s'affilie à l'ordre dominicain. L'évêque les installe sur le site d'une ancienne demeure de l'évêque de Metz, appelée Cour de Vic, sur lequel on ne sait rien. Le couvent occupait le pâté de maisons entre la rue du Coetlosquet, la rue Serpenoise, la Chaplerue et la rue Dupont-des-Loges, où se trouvait l'entrée.
En 1496, la communauté entre en crise, se divisant entre soeurs réformatrices, autour de la prieure Jeanne Ferry, qui est soutenue par la cité de Metz, et soeurs opposées à un durcissement de leur règle. Les opposantes quittent le couvent en 1502 en emportant les archives. Nous ne savons donc pas grand chose sur le couvent avant cette date. Au XVIe siècle, plusieurs patriciens se font inhumer dans le monastère désormais revenu à une stricte observance de la règle dominicaine.
Le couvent est supprimé à la Révolution, une partie transformée en école. Des vestiges de l'église sont encore visibles dans la cour, 21 rue Dupont-des-Loges.
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Philippe de Vigneulles, Les Cent nouvelles nouvelles (édition scientifique)
Philippe de Vigneulles, Les Cent nouvelles nouvelles, édité par Charles H. Livingston avec le concours de Françoise Livingston et Robert Ivy, Genève, 1972.
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Charles Harold Livingston (1888-1966)
Charles Harold Livingston est un médiéviste américain spécialiste de la littérature française médiévale et moderne.
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Carreau de poêle niche : le jeune noble Ce beau carreau de poêle a été découvert sur le site d'un atelier de potier. Il s'agit d'un carreau-niche, moulé autour d'une alvéole semi-cylindrique. Le personnage est en haut-relief sur un décor d'architecture de trilobes gothiques ornées de lancettes évidées. Le visage du personnage est jaune, et son chaperon noir. Il est représenté de face, les bras le long du corps. Son costume est celui d'un jeune noble : chaussé de poulaines, il porte un chaperon et un surcot court aux manches outrageusement longues qui lui descendent jusqu'aux mollets.
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Atelier de potier et poêlier, place de Chambre
En 1976 a lieu une fouille 4-6 place de Chambre, dans l'immeuble occupé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles. Les archéologues collectent des moules de carreaux de poêle et plusieurs dizaines de fragments de carreaux. La paroisse Saint-Victor-en-Chambre comptait au XVe siècle dix ateliers de potiers au XVe siècle. Cet atelier actif aux XVe et XVIe siècles s'était peut-être spécialisé dans la fabrication de beaux carreaux de poêle glaçurés, ornés de scènes religieuses ou chevaleresques.
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Georges-Leroy Murielle et al., « La production céramique médiévale en Lorraine : état de la recherche archéologique »
Georges-Leroy Murielle, Heckenbenner Dominique, Hoerner Bertrand, Lansival Renée, Meyer Nicolas, Peytremann Edith, Prévot Marilyne, Rohmer Pascal, « La production céramique médiévale en Lorraine : état de la recherche archéologique », Les arts du feu. Actes du 127e Congrès du CTHS, « Le travail et les hommes », Nancy, 2002, Paris, 2009, p. 163-191
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Auguste Migette, Vue de l'abbatiale Saint-Pierre
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Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les anciennes abbayes de Saint-Pierre et de Sainte-Marie de Metz »
Bouteiller, Ernest de, « Notice sur les anciennes abbayes de Saint-Pierre et de Sainte-Marie de Metz et sur la collégiale royale de Saint-Louis », Mémoires de l’Académie nationale de Metz, 1862, p. 25-128.
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Obituaire de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains (Paris, BNF, LAT 10028)
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Heber-Suffrin, François, « Saint-Pierre-Aux-Nonnains »
Heber-Suffrin, François, « Saint-Pierre-Aux-Nonnains », dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l’ancien duché de Bar. 1991, Société française d'archéologie, Paris, 1995, p. 495-515.
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Les décrétales de Grégoire IX, avec glose (Metz, BM, ms. 161)
Inconnu
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Jean Boccace, « De casibus virorum illustrium » et » De mulieris claris » (Metz, BM, ms. 193)
Paris
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Calice de Saint-Pierre-aux-Nonnains Ce calice en argent servait à célébrer la messe. Il a été trouvé, endommagé, dans le sarcophage d'un clerc. Ce dernier avait été enterré dans la chapelle sépulcrale qui se trouvait au nord-est de l'église Saint-Pierre. Au XVIe siècle, la tombe a été refaite et la pierre tombale ornée d'une croix d'abbé ou d'évêque et des initiales MT, mais on ignore l'identité du défunt, mort au XIVe ou au XVe siècle.
La tombe a été découverte lors des fouilles de l'archéologue allemand Reusch, en 1942-1944. Les vestiges de la chapelle ont été détruits pour ouvrir un passage entre Saint-Pierre-aux-Nonnains et l'auditorium de l'Arsenal.
Le calice est à coupe hémisphérique, avec une base en pavillon de trompette et un anneau à mi-hauteur du pied.
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Blennemann, Gordon, « Le nécrologe du livre du chapitre de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz (BNF, Lat. 10028). Commentaire et édition »
Blennemann, Gordon, « Le nécrologe du livre du chapitre de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz (BNF, Lat. 10028). Commentaire et édition », Positions des thèses de l'Ecole nationale des chartes, 2006
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Gordon Blennemann (1977-...)
Gordon Blennemann est un médiéviste allemand spécialiste notamment des communautés religieuses féminines à Metz au Haut Moyen Âge.