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Recueil d'oeuvres de saint Bernard (Berne, BB, ms. Bongarsiana 43) Metz (Moselle)
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Apocalypse de Liège (Liège, BU, ms. Wittert 5) Metz (Moselle)
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Maître de l'Apocalypse de Liège (12..-13..)
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.
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Chroniques de Baudoin d'Avesnes de Berne (Berne, BB, ms. Bongarsiana 98) Metz (Moselle)
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Stones, Alison, « Le contexte artistique du tournoi de Chauvency »
Stones, Alison, « Le contexte artistique du tournoi de Chauvency », dans Mireille Chazan et Nancy Freeman Regalado (éd.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308), Genève, Librairie Droz, 2012, p. 151-204.
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Alison Stones (1950-....)
Alison Stones est une médiéviste américaine spécialiste de la codicologie et de la paléographie.
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Traduction du Canon médical d'Avicenne (Paris, BNF, LAT 6918) Metz (Moselle)
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Thibaut de Ligny (12..-13..)
Thibaut de Ligny est un médecin (« physicien ») demeurant à Metz dans les années 1310, connu par son exemplaire du Canon d'Avicenne que lui copie son neveu Jean.
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Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle
Collin-Roset Simone, Un manuscrit du Canon d'Avicenne pour un médecin de Metz au début du XIVe siècle, Le Pays lorrain, 1983, n°4, p. 220-226
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Manuscrit d'Oxford Douce 308 (Oxford, BL, Douce 308) Metz (Moselle)
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Chazan, Mireille et Freeman Regalado, Nancy (dir.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308)
Chazan, Mireille et Freeman Regalado, Nancy (dir.), Lettres, musique et société en Lorraine médiévale : Autour du Tournoi de Chauvency (Ms. Oxford Bodleian Douce 308), Genève, Librairie Droz, 2012.
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Tombeau de Colignon et Jean Brady (†1373)
En 1373, Jean Brady est enterré aux Récollets : le monument funéraire est installé dans une niche peinte d'une belle Annonciation, qui est agrandie et dotée d'une inscription. Le monument et la peinture sont redécouverts en 1974.
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Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz
Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz, Bulletin Monumental, t. 157-3, 1999, p. 301-303.
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Annonciation des Récollets
Cette peinture de grande qualité se situe dans l'aile ouest du cloître des Récollets, sur le mur nord. Elle a été découverte en 1974, au cours des travaux qui font suite au départ des religieuses des Récollets et à l'installation de l'Institution européen d'écologie.
L'ange Gabriel est à gauche, une de ses ailes repliée ; Marie est à droite, vêtue d'un manteau et d'un voile bleus.
La peinture prend place dans une niche triangulaire. 50 ans plus tard, la niche a été agrandie pour servir d'enfeu au tombeau de Jean Brady.
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Gargouille : tête de fou Cette gargouille ornait la façade de l'hôtel de Philippe Le Gronnais, rue Lasalle. Elle représente une double tête de fou coiffé d'un bonnet aux oreilles pointues.
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Église Saint-Ferroy
Saint-Ferroy est au Moyen Âge une des 17 paroisses intra-muros de Metz. L'église est à l'angle de la rue Marchand, alors appelée En Aiest, qui mène au pont Rengmont, la porte nord de la cité, et de la rue Saint-Ferroy. Le territoire de la paroisse s'étend sur le flanc nord de la colline Sainte-Croix jusqu'à la Moselle.
Après le siège de Metz, les soeurs Collette sont relogées à Saint-Ferroy : la paroisse est supprimée et les religieuses y installent leur couvent. Celui-ci est dissous à la Révolution et l'église détruite en 1812.
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Plan Belle-Isle
Metz (Moselle)
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Grille de fenêtre Cette belle grille décorative fermait la fenêtre sur rue d'un cabinet voûté, pièce destinée à conserver des objets précieux. Selon G. Collot, il s'agit d'un « magnifique exemple de ferronnerie [...] Aux éléments internes simplement ondulés et montés symétriquement s'oppose le travail de l'encadrement : torsades plus ou moins sculptées et fleurons ».
La grille a été dessinée par l'architecte Schmitz au XIXe siècle, alors qu'elle était en place au 1, rue des Bons-Enfants. En 1966, elle été collectée, avant le quartier soit démoli et que la rue disparaisse au profit du centre Saint-Jacques. La maison elle-même avait été reconstruite au XVIIIe siècle par Louis Masson, conseiller au Parlement de Metz, et la grille avait pu être remployée dans la nouvelle construction. La maison de Philippe de Vigneulles s'élevait à proximité immédiate, mais rien ne prouve que la grille vienne de sa maison.
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Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier »
Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier », dans Philippe de Vigneulles en son temps, éd. Sébastien Wagner, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p. 57-76.
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Maison de Philippe de Vigneulles
La maison du chroniqueur Philippe de Vigneulles a entièrement disparu, mais ses Mémoires et sa Chronique en parlent à plusieurs reprises. En mai 1494, Philippe se remarie avec Isabelle le Sarte. Le couple emménage dans une maison ayant appartenu à Mangin le tailleur, située derrière Saint-Sauveur, au coin ( « sur le tour ») de la rue des Bons-Enfants. On peut identifier son emplacement avec l'angle que faisait la rue, aujourd'hui entrée sud du centre Saint-Jacques, avec la rue de la Tête d'Or.
Dans les années 1500, Philippe achète deux autres maisons dans la même rue : en 1502, la maison Le Maignier qui appartenait à Baudat Blanchard, qu'il fait relier à sa première maison par une allée, et en 1509 la maison d'Humbert le boulanger. En 1513, quand il organise la grande fête de quartier de la Pierre Borderesse, il affirme être voisin de la pierre, située à l'angle des actuelles rue Ladoucette et de la Tête d'Or. L'une des deux maisons acquises dans l'intervalle est donc située à ce carrefour, à 150 mètres de la maison de Mangin le tailleur. Dans les années 1509-1511, il fait de grands travaux à cette maison, qui comprend alors une cour intérieure, un escalier à vis, une cheminée monumentale et un poêle.
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Nicolas Le Gronnais (1511-1592)
Nicolas Le Gronnais est le seul fils connu de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat. Âgé seulement d'une vingtaine d'année au moment du décès subit de son père dans l'écroulement de leur maison en 1531, il se marie avec Anne du Châtelet, issue d'un lignage noble lorrain. Nicolas Le Gronnais est le seul homme de paraige qui occupe à trois reprises l'office de maître-échevin, normalement limité à l'époque à deux mandats. Adoubé chevalier en 1540, il est élu pour quelques mandats à titre de Sept commis de la guerre, mais ne mène pas une carrière très active au sein du gouvernement municipal. Devenu veuf vers 1548, il meurt en 1592 à l'âge de 81 ans sans s'être jamais remarié.
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Maison-forte de Villers-Laquenexy
La maison-forte de Villers-Laquenexy, située à quelques kilomètres au sud-est de Metz, est possédée au début du XVe siècle par des Messins. En 1404, alors qu'elle appartient à Thiébaut Le Gronnais et à Collin Paillat, elle est attaqué par les troupes de Philippe Ier comte de Nassau, alors en guerre contre les Messins.
On retrouve sa trace près de 40 ans plus tard. En 1444, alors qu'elle appartient désormais à Nicolle Louve, la maison-forte est prise d'assaut par les écorcheurs. C'est Thiébaut, fils de Nicole Louve, qui en hérite. Puis sa fille, Perrette, l'amène en dot à son époux, François Le Gronnais. Le bâtiment passe dès lors aux Gronnais : à leur fils Renaud, puis leur petit-fils Nicolas et leur arrière-petit-fils Renaud. La demeure reste ainsi aux mains des Gronnais jusqu'au XVIIe siècle, moment où elle finalement acquise par la famille Goussaud. Le bâtiment est fortement endommagé pendant un raid aérien en novembre 1944, avant d'être complètement rasé en 1953.
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Maison Bonne-Aventure
La maison Bonne-Aventure était un hôtel aristocratique localisée sur la rue de la Haye qui relie les rues du Pont-des-Morts et du Pont Saint-Georges. Au XVe siècle, elle abrite de riches demeures patriciennes et bourgeoises dont les jardins aboutissent sur les berges de la Moselle.
La maison appartient à la fin du XVe siècle à Jean Desch, clerc des Sept de la guerre. En 1494, Philippa de Gueldre, duchesse de Lorraine, en passage à Metz s'y promena avec sa cour dans les jardins, raconte Jean Aubrion dans son journal.
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Jean Desch (14..-1496)
Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier.
Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.
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Stutzmann, Dominique et Tylus, Piotr, Les manuscrits médiévaux français et occitans de la Preussische Staatsbibliothek et de la Staatsbibliothek zu Berlin–Preussischer Kulturbesitz
Stutzmann, Dominique et Tylus, Piotr, Les manuscrits médiévaux français et occitans de la Preussische Staatsbibliothek et de la Staatsbibliothek zu Berlin–Preussischer Kulturbesitz, Wiesbaden, 2007.