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Hans-Collas, Ilona, « La peinture à Metz au milieu du XVe siècle. Manuscrit et peinture murale de l’atelier d’Henri d’Orquevaulz »
Hans-Collas, Ilona, « La peinture à Metz au milieu du XVe siècle. Manuscrit et peinture murale de l’atelier d’Henri d’Orquevaulz », Revue de l'art, 20000/4, n°130, p. 40-46.
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Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz
Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz, Bulletin Monumental, t. 157-3, 1999, p. 301-303.
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Hannoncelles, Gérard d', Metz Ancien
Hannoncelles, Gérard d', « Metz Ancien », 2 vol., Metz, Typographie de Rousseau-Pallez, 1856.
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Hannès de Saint-Julien (13..-1398)
L'ascendance d'Hannès de Saint-Julien nous est inconnue : il est probablement lié par parenté à Jacomin et Collignon de Saint-Julien inscrits au paraige de Jurue. Il épouse la fille de Jean Eulecol, dont aucune descendance n'est connue. Avec son beau-père, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
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Hannès de Ranconval (14..-14..)
Hannès de Ranconval, aussi appelé par son prénom français Jean, est le fils du maître-maçon Henri Bustrof de Ranconval. Il travaille comme son père au service de la citée de Metz. Il est d'abord mentionné sur le chantier de la cathédrale, d'en 1468 à la « claire-voie », puis de la mi-juillet 1478 jusqu'à 1481, il travaille au grand clocher de la cité, la tour de Mutte, qu'il dote d'une flèche de style gothique. Le chanoine Jacques d'Insming lui aurait succédé à la direction des travaux de la cathédrale en 1486. En 1494, Hannès est toujours au service de la ville, oeuvrant sur les terrasses de la porte du Pont-Rengmont.
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Hanna Schäfer (19..-)
Hanna Schäfer est une historienne médiéviste allemande.
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Haag, Eugène et Émile, La France protestante
Haag, Eugène, Haag Émile, La France protestante, t. 1, 2e éd., Paris, 1877.
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Guyot de Hampont (14..-14..)
Guyot de Hampont est le fils de Guyot de Hampont l'armoyeur et de Catherine Morel. Il entre en paraige grâce au mariage de son père, son grand-père maternel, Maheu Morel, étant homme du paraige de Jurue. D'abord inscrit sur les listes des nouveaux officiers et au paraige de Jurue, il change pour le paraige de Porte-Moselle dans lequel il mène une carrière active au sein du conseil des Treize jurés. Aucune alliance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1481, date de son dernier mandat.
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Guy de Comborne (13..-13..)
Guy de Comborne est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il réside à l'Aumônerie entre 1366 et 1368.
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Guimbarde La guimbarde est aussi appelée « trompe d'Allemagne ». Celle-ci est incomplète : entre les deux tiges de l'armature, une languette médiane en métal servait de membrane : elle produisait le son quand on la faisait vibrer. Ces petits instruments de musique étaient très populaires et très diffusés. La famille Desch avait choisi la guimbarde comme symbole. Aujourd'hui, la guimbarde est encore utilisée en musique populaire en Europe de l'Est (Roumanie, Ukraine) ou au Canada.
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Guillaume Poujoise dit Pallemant (13..-13..)
Guillaume serait apparenté à Odile, veuve de Simon de Bellegrée, fondatrice des Cordeliers. En 1347, il part en Grèce combattre au service de l'empereur Jean Cantacuzène lors de la guerre civile qui déchire l'empire byzantin. Il en reçoit le don d'ajouter à l'aigle de son blason des plumes et des pattes.
Dans les années 1360, marié à Pentecôte Le Gronnais, la veuve d'Henriat Bataille, il revendique l'héritage du fils de celle-ci, Jennat, décédé. Il vend une partie des biens à Jean, comte de Spanheim, mais Jacomin Barroy, apparenté à Jennat, fait opposition à la vente et les autorités urbaines lui donnent raison. Débouté par la cité, il prend les armes et est banni de Metz. C'est alors qu'il tente de prendre Bertrand Le Hungre en otage. L'attaque est racontée par la Chronique des Célestins car elle a pour conséquence la fondation du couvent. L'enlèvement échoue mais Bertrand intercède pour Guillaume, qui fait la paix avec Metz en février 1367.
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Guillaume Le Hungre (13..-13..)
Guillaume Le Hungre est le fils de Jean Le Hungre et d'Amiette de la Court. Il épouse Jacques, fille de d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Belamy. Le couple n'a qu'une seule fille et héritière : Isabelle Le Hungre. Guillaume est fait prisonnier à la bataille de Crécy en 1346. À la mort de sa mère Amiette, il hérite de la « Grande maison de Jurue » qui est acquis par la ville un siècle plus tard devenant l'hôtel de la Bulette. Guillaume meurt entre 1359 et 1360. Veuve, Jacques se remarie avec Nicolle Mortel et meurt à son tour en septembre 1400.
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Guillaume Le Hungre (13..-1...)
Jean Le Hungre, fils de Jean Le Hungre l'aîné et de Catherine Le Gronnais, est documenté à partir de 1375. Il meurt entre 1398 et 1401, sans doute encore relativement jeune. Nous n'avons pas de trace d'une inscription en paraige ni d'un mariage. Il est inhumé à Notre-Dame-aux-Champs comme ses parents, et sa tombe est, comme les leurs, déplacée aux Célestins en 1444.
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Guillaume Huyn (13..-1455)
Guillaume Huyn est le fils de Beuvin de Huyn, seigneur de Bloucq, demeurant à Etain (Meuse actuelle). Guillaume est maître des arts en 1424, puis docteur dans les deux droits (canonique et romain). Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1427 avant de devenir un membre influent du concile de Bâle entre 1431 et 1443 où il est le porte-parole des conciliaristes contre la papauté romaine, contribuant à l'élection de l'antipape Félix V. Ce dernier le nomme cardinal en 1444. Quand Félix V renonce à son titre en 1449, le pape Nicolas V re-confirme Guillaume comme cardinal au titre de Sainte-Sabine. Il part alors vivre à Rome et reçoit la dignité de chambrier du Sacré Collège en 1452. Il meurt à Rome le 27 octobre 1455 et est enterré dans la chapelle du Rosaire de l'église Sainte-Sabine où sa pierre tombale est toujours visible. Malgré sa migration à Rome, il reste tout de même présent à Metz puisqu'il reçoit le titre d'archidiacre en 1452 puis l'abbatiat de Saint-Vincent de Metz en 1453.
Dans les années 1430, Guillaume cumule les prébendes, étant chanoine de Verdun, de Toul, d’Arras et de Reims. Il cumule évêchés et abbayes dans les années 1450. Il devient évêque commendataire de Sion en 1451 puis évêque de Fréjus et abbé commendataire de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun en 1453. En 1454, il est aussi nommé prévôt de la collégiale Saint-Séverin de Cologne. À Metz, Guillaume est élu primicier en 1445, et abbé de Saint-Vincent en 1453. On le qualifie régulièrement de « cardinal de Metz ». Il n'oublie pas non plus sa ville natale, Étain, où il fait reconstruire le chœur de l’église Saint-Martin.
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Guillaume Frantzwa (1990-)
Guillaume Frantzwa est historien de l'art et archiviste-paléographe français.
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Guillaume de Heu (13..-1380) Guillaume de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et de Alix de la Court. À la mort de son frère Stévenin, il récupère le château d'Ennery. Il se marie à Collette Lohier, tandis que son frère Roger se marie à la soeur de celle-ci, Béatrice Lohier. Il est adoubé chevalier en 1346 lors de la bataille de Crécy où il est fait prisonnier par les Anglais. Il n'occupe pas un rôle important au sein du gouvernement de la cité, mais se met au service des rois de France Philippe VI de Valois et Jean II le Bon. Il meurt le 13 décembre 1380, laissant Collette veuve.
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Guillaume Chaverson (13...-1370)
Guillaume Chaverson est le fils de Jean Le Bel. La descendance de Jean Le Bel prend alors le patronyme de Chaverson. Il épouse Idette, fille de Philippe Tignienne dit Chaving et Catherine Le Gronnais, avec qui il a deux enfants : Jean et Joffroy. Son hôtel était situé en Jurue. Il meurt le 12 février 1370 (n.s.). Son corps est enterré au sein du Couvent des Frères prêcheurs avec son épouse Idette et son fils Jean.
Son épitaphe est la suivante : « CY GIST WILLEMIN CHAIVERSON QUI MORUT [...] LES OCTAVES NOTRE DAME CHANDELOUR [...] CCC.LXIX ANS ». Au dessus de l'inscription en lettres gothiques en relief, il y avait, dans une niche, une statut de la vierge à l'enfant. Au-dessus de la niche étaient représentées les armes des Chaverson et des Chaving (Tignienne).
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Guillaume Chaverson (13..-14..)
Guillaume Chaverson est le fils de Jean Chaverson et de Catherine Hunebourjat. Il épouse en première noces une fille de Jean Lohier de Chambre et de son épouse Abillette. Celle-ci meurt sans doute jeune adulte. Il convole alors en secondes noces avec Catherine, fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre avec qui il a deux enfants : Joffroy et Catherine Chaverson. Son épouse meurt avant 1442, date à laquelle Guillaume est mentionné veuf. Maître-échevin en 1426, Guillaume occupe de nombreuses charges municipales jusqu'en 1460, Il meurt à une date inconnue après cette date.
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Guillaume Bragosse (13..-1369)
Guillaume Bragosse est originaire du diocèse de Mende. Après des études de droit canon, il reçoit la dignité de vicaire général du diocèse de Toulouse avant d'être élu évêque de Vabres en 1355. Il fait carrière auprès des papes d'Avignon, devenant cardinal-diacre de Saint-Georges-in-Velabro en 1361, puis cardinal-prêtre de Saint-Laurent-in-Lucina le 6 décembre 1362. En 1361, il est substitut du pénitencier au sein de la curie pontificale avant de devenir grand pénitencier en 1367. À Metz, il obtient la charge de grand archidiacre du chapitre en 1365. Il meurt à Rome le 11 novembre 1369.
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Guerciriat Boulay (13..-142.)
Guerciriat ou Guercire Boulay est le fils de Aubert Boulay et de Marguerite de Laître. Il participe à l'expédition en Prusse de 1399 aux côtés de Jacques Desch et d'autres messins, où il est adoubé chevalier. Il se marie en premières noces avec Anel, fille de Jacomin Faulquenel et de Catherine de Tournay. Devenu veuf, il se remarie avec Isabelle, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Le Gronnais. Il meurt entre 1423 et 1425 laissant Isabelle veuve.
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Groupe sculpté de l'apparition du Christ
L'Apparition de Christ est une scène aussi désignée sous l'appellation latine « Noli me tangere ». Elle représente l'apparition de Jésus-Christ, après sa résurrection, à sa disciple Marie-Madeleine.
Cet objet était conservé dans un domaine privé à Vitry-sur-Orne. Elle est collectée en 1930.
Les personnages sont sculptés en haut-relief, tandis que le feuillage de l'arbre est en bas-relief.
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Grimme, Fritz, « Die Metzer Domkurien. Ein Beitrag zur Topographie des mittelalterlichen Metz »
Grimme, Fritz, « Die Metzer Domkurien. Ein Beitrag zur Topographie des mittelalterlichen Metz », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 25 (1913), p. 255-284.
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Grimme, Fritz, « Der Erzbischof Jacob v. Sirk und seine Beziehungen zur Metzer Kirche »
Grimme, Fritz, « Der Erzbischof Jacob v. Sirk und seine Beziehungen zur Metzer Kirche », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 21 (1909), p. 108-131.
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Grille de fenêtre Cette belle grille décorative fermait la fenêtre sur rue d'un cabinet voûté, pièce destinée à conserver des objets précieux. Selon G. Collot, il s'agit d'un « magnifique exemple de ferronnerie [...] Aux éléments internes simplement ondulés et montés symétriquement s'oppose le travail de l'encadrement : torsades plus ou moins sculptées et fleurons ».
La grille a été dessinée par l'architecte Schmitz au XIXe siècle, alors qu'elle était en place au 1, rue des Bons-Enfants. En 1966, elle été collectée, avant le quartier soit démoli et que la rue disparaisse au profit du centre Saint-Jacques. La maison elle-même avait été reconstruite au XVIIIe siècle par Louis Masson, conseiller au Parlement de Metz, et la grille avait pu être remployée dans la nouvelle construction. La maison de Philippe de Vigneulles s'élevait à proximité immédiate, mais rien ne prouve que la grille vienne de sa maison.
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Grenier de Chèvremont Le Grenier de Chèvremont est un exemple remarquable de l'architecture civile médiévale à Metz. Dans les années 1430-1440, plusieurs grandes villes du Saint-Empire construisent de vastes greniers municipaux (Bâle, Cologne, Strasbourg) alors que le refroidissement climatique augmente les risques de famines. Il s'agit de nourrir la population en cas de mauvaises récoltes, et de disposer d'une réserve monnayable les bonnes années. Metz suit leur exemple : en 1456, la cité achète la maison de Jean Staiffenel le Clerc pour agrandir une grange qu'elle possède au lieu-dit Chèvremont. Les travaux effectués entre 1457 et 1459 permettent de construire un vaste grenier de cinq étages et de 16,5 x 31 m. La structure est adaptée au poids des stocks de grain : les arcs du rez-de-chaussée soutiennent les colonnes qui s'élèvent sur 4 étages. En 1536, un contrefort extérieur est tout de même ajouté sur la rue. L'édifice se distingue par ses « murs-écran » et ses nombreuses ouvertures, qui permettent une aération optimale des stocks de grains et de farine. Classé monument historique en 1924, le Grenier de Chèvremont fait aujourd'hui partie des Musées de la Cour d'Or et abrite, au rez-de-chaussée, une collection de statuaire religieuse médiévale.