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Guillaume Huyn (13..-1455)
Guillaume Huyn est le fils de Beuvin de Huyn, seigneur de Bloucq, demeurant à Etain (Meuse actuelle). Guillaume est maître des arts en 1424, puis docteur dans les deux droits (canonique et romain). Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1427 avant de devenir un membre influent du concile de Bâle entre 1431 et 1443 où il est le porte-parole des conciliaristes contre la papauté romaine, contribuant à l'élection de l'antipape Félix V. Ce dernier le nomme cardinal en 1444. Quand Félix V renonce à son titre en 1449, le pape Nicolas V re-confirme Guillaume comme cardinal au titre de Sainte-Sabine. Il part alors vivre à Rome et reçoit la dignité de chambrier du Sacré Collège en 1452. Il meurt à Rome le 27 octobre 1455 et est enterré dans la chapelle du Rosaire de l'église Sainte-Sabine où sa pierre tombale est toujours visible. Malgré sa migration à Rome, il reste tout de même présent à Metz puisqu'il reçoit le titre d'archidiacre en 1452 puis l'abbatiat de Saint-Vincent de Metz en 1453.
Dans les années 1430, Guillaume cumule les prébendes, étant chanoine de Verdun, de Toul, d’Arras et de Reims. Il cumule évêchés et abbayes dans les années 1450. Il devient évêque commendataire de Sion en 1451 puis évêque de Fréjus et abbé commendataire de l’abbaye Saint-Vanne de Verdun en 1453. En 1454, il est aussi nommé prévôt de la collégiale Saint-Séverin de Cologne. À Metz, Guillaume est élu primicier en 1445, et abbé de Saint-Vincent en 1453. On le qualifie régulièrement de « cardinal de Metz ». Il n'oublie pas non plus sa ville natale, Étain, où il fait reconstruire le chœur de l’église Saint-Martin.
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Guillaume Frantzwa (1990-)
Guillaume Frantzwa est historien de l'art et archiviste-paléographe français.
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Guillaume de Heu (13..-1380) Guillaume de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et de Alix de la Court. À la mort de son frère Stévenin, il récupère le château d'Ennery. Il se marie à Collette Lohier, tandis que son frère Roger se marie à la soeur de celle-ci, Béatrice Lohier. Il est adoubé chevalier en 1346 lors de la bataille de Crécy où il est fait prisonnier par les Anglais. Il n'occupe pas un rôle important au sein du gouvernement de la cité, mais se met au service des rois de France Philippe VI de Valois et Jean II le Bon. Il meurt le 13 décembre 1380, laissant Collette veuve.
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Guillaume Chaverson (13...-1370)
Guillaume Chaverson est le fils de Jean Le Bel. La descendance de Jean Le Bel prend alors le patronyme de Chaverson. Il épouse Idette, fille de Philippe Tignienne dit Chaving et Catherine Le Gronnais, avec qui il a deux enfants : Jean et Joffroy. Son hôtel était situé en Jurue. Il meurt le 12 février 1370 (n.s.). Son corps est enterré au sein du Couvent des Frères prêcheurs avec son épouse Idette et son fils Jean.
Son épitaphe est la suivante : « CY GIST WILLEMIN CHAIVERSON QUI MORUT [...] LES OCTAVES NOTRE DAME CHANDELOUR [...] CCC.LXIX ANS ». Au dessus de l'inscription en lettres gothiques en relief, il y avait, dans une niche, une statut de la vierge à l'enfant. Au-dessus de la niche étaient représentées les armes des Chaverson et des Chaving (Tignienne).
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Guillaume Chaverson (13..-14..)
Guillaume Chaverson est le fils de Jean Chaverson et de Catherine Hunebourjat. Il épouse en première noces une fille de Jean Lohier de Chambre et de son épouse Abillette. Celle-ci meurt sans doute jeune adulte. Il convole alors en secondes noces avec Catherine, fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre avec qui il a deux enfants : Joffroy et Catherine Chaverson. Son épouse meurt avant 1442, date à laquelle Guillaume est mentionné veuf. Maître-échevin en 1426, Guillaume occupe de nombreuses charges municipales jusqu'en 1460, Il meurt à une date inconnue après cette date.
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Guillaume Bragosse (13..-1369)
Guillaume Bragosse est originaire du diocèse de Mende. Après des études de droit canon, il reçoit la dignité de vicaire général du diocèse de Toulouse avant d'être élu évêque de Vabres en 1355. Il fait carrière auprès des papes d'Avignon, devenant cardinal-diacre de Saint-Georges-in-Velabro en 1361, puis cardinal-prêtre de Saint-Laurent-in-Lucina le 6 décembre 1362. En 1361, il est substitut du pénitencier au sein de la curie pontificale avant de devenir grand pénitencier en 1367. À Metz, il obtient la charge de grand archidiacre du chapitre en 1365. Il meurt à Rome le 11 novembre 1369.
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Guerciriat Boulay (13..-142.)
Guerciriat ou Guercire Boulay est le fils de Aubert Boulay et de Marguerite de Laître. Il participe à l'expédition en Prusse de 1399 aux côtés de Jacques Desch et d'autres messins, où il est adoubé chevalier. Il se marie en premières noces avec Anel, fille de Jacomin Faulquenel et de Catherine de Tournay. Devenu veuf, il se remarie avec Isabelle, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Le Gronnais. Il meurt entre 1423 et 1425 laissant Isabelle veuve.
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Groupe sculpté de l'apparition du Christ
L'Apparition de Christ est une scène aussi désignée sous l'appellation latine « Noli me tangere ». Elle représente l'apparition de Jésus-Christ, après sa résurrection, à sa disciple Marie-Madeleine.
Cet objet était conservé dans un domaine privé à Vitry-sur-Orne. Elle est collectée en 1930.
Les personnages sont sculptés en haut-relief, tandis que le feuillage de l'arbre est en bas-relief.
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Grimme, Fritz, « Die Metzer Domkurien. Ein Beitrag zur Topographie des mittelalterlichen Metz »
Grimme, Fritz, « Die Metzer Domkurien. Ein Beitrag zur Topographie des mittelalterlichen Metz », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 25 (1913), p. 255-284.
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Grimme, Fritz, « Der Erzbischof Jacob v. Sirk und seine Beziehungen zur Metzer Kirche »
Grimme, Fritz, « Der Erzbischof Jacob v. Sirk und seine Beziehungen zur Metzer Kirche », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, vol. 21 (1909), p. 108-131.
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Grille de fenêtre Cette belle grille décorative fermait la fenêtre sur rue d'un cabinet voûté, pièce destinée à conserver des objets précieux. Selon G. Collot, il s'agit d'un « magnifique exemple de ferronnerie [...] Aux éléments internes simplement ondulés et montés symétriquement s'oppose le travail de l'encadrement : torsades plus ou moins sculptées et fleurons ».
La grille a été dessinée par l'architecte Schmitz au XIXe siècle, alors qu'elle était en place au 1, rue des Bons-Enfants. En 1966, elle été collectée, avant le quartier soit démoli et que la rue disparaisse au profit du centre Saint-Jacques. La maison elle-même avait été reconstruite au XVIIIe siècle par Louis Masson, conseiller au Parlement de Metz, et la grille avait pu être remployée dans la nouvelle construction. La maison de Philippe de Vigneulles s'élevait à proximité immédiate, mais rien ne prouve que la grille vienne de sa maison.
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Grenier de Chèvremont Le Grenier de Chèvremont est un exemple remarquable de l'architecture civile médiévale à Metz. Dans les années 1430-1440, plusieurs grandes villes du Saint-Empire construisent de vastes greniers municipaux (Bâle, Cologne, Strasbourg) alors que le refroidissement climatique augmente les risques de famines. Il s'agit de nourrir la population en cas de mauvaises récoltes, et de disposer d'une réserve monnayable les bonnes années. Metz suit leur exemple : en 1456, la cité achète la maison de Jean Staiffenel le Clerc pour agrandir une grange qu'elle possède au lieu-dit Chèvremont. Les travaux effectués entre 1457 et 1459 permettent de construire un vaste grenier de cinq étages et de 16,5 x 31 m. La structure est adaptée au poids des stocks de grain : les arcs du rez-de-chaussée soutiennent les colonnes qui s'élèvent sur 4 étages. En 1536, un contrefort extérieur est tout de même ajouté sur la rue. L'édifice se distingue par ses « murs-écran » et ses nombreuses ouvertures, qui permettent une aération optimale des stocks de grains et de farine. Classé monument historique en 1924, le Grenier de Chèvremont fait aujourd'hui partie des Musées de la Cour d'Or et abrite, au rez-de-chaussée, une collection de statuaire religieuse médiévale.
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Grange le Mercier La Grange le Mercier est un gagnage situé à Montigny-lès-Metz. Elle tire son nom de la puissante famille Le Mercier qui était établie à Metz. Comme plusieurs fermes-châteaux, elle était construite selon un plan quadrangulaire avec des tours aux angles. Au XIVe siècle, la ferme semble était possédée par un bourgeois messin Thiébaut Ferriat, aman et échevin de Metz. On ne sait pas ce qu'il advient la grange après sa mort en 1367, mais en 1404, elle apparaît possédée par la belle-fille de Joffroy de Warise (†1420). On y élève alors 10 chevaux, 10 bovins, 8 porcs et un troupeau de 134 brebis.
Il s'agit fort possiblement de Marguerite Louve, épouse de Renaud de Warise. La Grange Le Mercier était longtemps associée au gagnage de La Horgne au Sablon, qui appartenait alors aux Louve. Au XIVe siècle, il y eu un conflit de juridiction sur les deux propriétés entre André, abbé de Saint-Clément, et Jean Louve, le grand-père paternel de Marguerite.
La Grange le Mercier était une ferme et un château : elle conserve une tour et un châtelet d'entrée qui montrent sa fonction militaire et résidentielle. Elle est aujourd'hui une exploitation agricole, désormais tournée vers le maraîchage.
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Grange du Saint-Esprit À côté de leur couvent du Petit-Clairvaux, les religieuses dominicaines possédaient la grange du Saint-Esprit (23 en Chaplerue), une des trois granges crénelées subsistantes à Metz avec le grenier de Chèvremont et la grange des Antonistes, rue des Piques. En 1514, le couvent cède la grange à l'hôpital Saint-Nicolas ; peu après, la ville l'acquiert et en fait un arsenal pour l'artillerie municipale.
La façade a été détruite : les vestiges, quoique importants, ne sont pas visibles depuis la rue. Il reste les autres trois murs enserrés par les autres bâtiments du pâté de maisons, qui ont perdu leurs créneaux, ainsi que les parties supérieures : la charpente refaite au XVIIIe et le toit.
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Grange des Antonistes
La Grange des Antonistes était un grenier à céréales construit au début du XIVᵉ siècle par la commanderie Saint-Antoine, l'implantation messine de l'ordre religieux des Antonins, qui gérait un hôpital.
Située rue des Piques, en contrebas de la cathédrale, cette imposante structure cubique est dotée de créneaux et de fenêtres trilobées. Elle est une des trois granges médiévales conservées à Metz, avec le grenier de Chèvremont et la grange du Saint-Esprit. Au fil des siècles, elle a connu diverses modifications, notamment aux XVIIIᵉ et XIXᵉ siècles, et a été utilisée à des fins variées, y compris comme entrepôt municipal. Classée monument historique en 1994, elle est aujourd'hui une propriété privée accueillant des entreprises locales.
Les Antonistes de Metz (ou Antonins) étaient une communauté religieuse hospitalière sous le patronage de Saint Antoine l'Ermite. Cet ordre suivait la règle de Saint Augustin et se consacrait notamment à l’assistance aux pauvres et aux soins des malades atteints d'ergotisme, (le mal des ardents ou feu de Saint-Antoine).
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Grande verrière occidentale de la cathédrale Saint-Étienne
La grande verrière à l'entrée de la cathédrale est dite occidentale, mais orientée au sud-ouest. Elle fait partie du premier cycle des vitraux réalisés pour la cathédrale aux XIIIe et XIVe siècles. Son programme iconographique met en regard l’Ancien Testament et le Symbole des Apôtres qui est annoncé par les prophètes. Le tout est inspiré de ce qui se faisait à cette époque en Rhénanie et en Westphalie, d’où Hermann de Münster était originaire. En bas sont représentés les Prophètes, au-dessus, les Saints, au sommet, les Apôtres.
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Grande maison de Jurue puis maison du Doyen L'histoire de ce bâtiment connu comme l'ancien hôtel de la famille de la Court connaît une trajectoire mouvementée aux XIVe et XVe siècle. La famille de la Court est un lignage messin qui est particulièrement lié au paraige de Jurue. En effet, en 1267, Jean de la Court (†1288) y possède 5 maisons localisés devant la cour de Sainte-Croix en Jurue. La maison qu'on désigne comme la « Grande maison de la Place Jurue » appartient à la fin du XIIIe siècle à Guillaume de la Court, un chanoine de la cathédrale et frère de Jean. C'est dans cet hôtel praticien qu'un autel dédié à sainte Catherine est fondé par Poince Ruèce, veuve de Nicolle de la Court (neveu de Guillaume) et par Alixette sa fille. L'autel est par la suite transféré à une date inconnue avant 1344 à l'église Sainte-Croix. Elles fondent également en 1321 l'hôpital Pontiffroy.
La maison paraît ensuite avoir passé à Amiette de la Court, fille de Nicolle et de Poince, puis en dot à son époux Jean Le Hungre. Lors du partage des biens de Jean Le Hungre en 1337 par sa veuve Amiette et par son frère Jean de la Court, la « Grand maison que fut Willame de la Court sur la Place en Jurue » passe finalement aux mains de Guillaume Le Hungre, fils d'Amiette et de Jean. On perd ensuite la trace des propriétaires de la maison pendant près d'un siècle.
Avant 1440, la cité l'achète et la transforme pour abriter l'administration des impôts. Cette acquisition s'inscrit dans une suite d'achats par la ville pour installer différentes commissions spécialisées, comme les Sept de la Maletôte qui ne peut plus œuvrer au Palais des Treize faute d'espace. À partir de 1379, ils travaillent dans une maison en location. Quelques années plus tard, la ville décide d'acquérir finalement les maisons et bâtiments dans lesquels les différentes septeries sont installées. C'est ce qui semble avoir été le cas pour la « Grande maison de Jurue » selon Pierre-Édouard Wagner.
On l'appelle désormais l'hôtel de la Bulette, car c'est là que sont rédigés les contrats concernant les propriétés : à la fin de la rédaction de chaque acte, une gouttelette de cire (nommée bulette), servait alors de validation. Mais la maison abrite aussi les services de l’enregistrement de la maltôte, un impôt extraordinaire, qui s'appliquait à des biens de consommation courante, vin, bière, cire... L’hôtel de la Bulette est aussi, plus souvent, appelé « la maison du Doyen », ou encore « la Maison de la Ville », « la maison des prisonniers ». En effet, les magistrats s’étaient réservé l’utilisation des caves ; une partie est aménagée en prison accueillant le plus souvent des prisonniers de guerre, placés sous la garde d’un « doyen des prisonniers » ; ce poste de concierge étant généralement confié au doyen des sergents des Treize. L’hôtel devient définitivement une prison en 1507 et le reste jusqu'en 1792.
En 1931-1934, le bâtiment est démoli pour laisser place à l’hôpital Sainte-Croix. Seule la porte à bossages baroques est conservée et remontée rue des Récollets. La façade que l’on voit aujourd’hui est une réplique de la façade médiévale
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Grande maison d'Outre-Seille Les Louve possédait une maison dans le quartier d'Outre-Seille. Jean Louve y habitait au XIVe siècle. Cette vaste propriété donnait d'un côté sur la rue Mazelle et de l'autre sur la Seille. Elle est acquise par les Jésuites en 1635, qui la cèdent à Philippe Praillon en 1637. Les Ursulines en 1663, puis les Antonistes en 1670, transforment la propriété en couvent. Elle est démolie vers 1806-1812 lors du percement de la rue de la Grande-Armée. La Seille est recouverte par la rue Haute-Seille en 1906.
Le plan de la maison, selon les archives du XVIIe s. copiées par Viansson-Porté, permet de reconnaître la disposition des hôtels patriciens de la fin du Moyen Âge comme l'hôtel de Heu ou l'hôtel de Burtaigne. Deux bâtiments forment une vaste façade sur la rue, séparés par un proche. Un bâtiment s'étend en largeur sur la rue, l'autre en longueur dans la cour. Le fond du terrain, en bord de rivière, est occupé par un grand jardin et par une grange à trois nefs reposant sur des colonnes, qui pouvait être approvisionnée par bateau.
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Grand sceau de la communauté de Metz La municipalité utilisait ce sceau pour donner valeur légale aux actes les plus solennels qu'elle produisait : les atours, les lettres de paix et autres chartes à valeur perpétuelle. Il s'agit d'un sceau rond de 80 mm de cire brune. La face avant (empreinte du sceau) représente le martyre de saint Étienne, patron de la cathédrale. Étienne, premier martyr chrétien, est à genoux en costume de diacre. Il tend les mains vers le ciel où apparaît la colombe du saint Esprit. Ses bourreaux sont à une échelle plus petite et portent le chapeau juif (Judenhut). Sa légende, rapportée par Auguste Prost, était : + SIGILLVM S. STEPHANI DE COMVNITATE METENSI (sceau de saint Étienne de la communauté de Metz).
La face arrière du sceau porte aussi une empreinte, le contre-sceau. Elle représente l'apôtre saint Paul tenant le livre et l'épée, il est oblong de 64 mm de haut et de 46 mm de large. L'usage du contre-sceau n'est pas systématique entre les XIVe et XVIe siècles. La légende se lisait ainsi : + SANTVS . POVLVS . APOSTOLVS (saint Paul apôtre)
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Grand chapitre, puis chapelle Notre-Dame-de-Lorette
Dans le cloître de la cathédrale reconstruit au XIIIe siècle, le rez-de-chaussée de la galerie ouest était occupé par la salle du chapitre, dite le « Grand chapitre ». Cette salle capitulaire était le principal lieu de réunion des chanoines, dernier vestige de leur vie communautaire depuis qu'ils ne mangeaient et ne dormaient plus ensemble dans le cloître.
Au XIIIe siècle, le Grand chapitre est aussi le cœur de la vie municipale. C'est là en effet que les échevins rendaient la justice : « tenir clostre ». Au début du XIVe siècle, les chanoines ne supportent plus cette occupation des lieux par les laïcs. Entre 1315 et 1317, la cité construit un palais municipal en face du cloître, appelé le Palais des Treize, laissant la jouissance du chapitre aux chanoines.
Le 8 septembre 1533, le chanoine Gilles Foës fonde une chapelle dans la salle du chapitre. Cette chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette devint le lieu d’inhumation des chanoines de la famille, si bien qu'au XVIIIe siècle, on l'appelle « chapelle des Foës ».
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Graffiti protestant de la chapelle des Templiers En 1864, la chapelle des Templiers est restaurée. A cette occasion, on découvre un graffiti tracé au charbon sur le mur du choeur, du côté droit en regardant l'autel, à plus de 2 m. de hauteur. Auguste Prost et le baron de Salis déchiffrent l'inscription : "Tant par mer et que par terre, vive les enfants de Genève! Humb. Gaillart, 1553. Jésus Christ est la fin".
Humbert était sans doute protestant, et a pu profiter de la désacralisation de la chapelle pour écrire son texte à la gloire des partisans de Jean Calvin, le réformateur installé à Genève, et de Jésus Christ, qui est la fin de toutes choses (Apocalypse, 21, 6).
L'inscription, très fragile, a disparu en 1880, au cours des restaurations.
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Goutal, Michel, « La grange des Antonistes, Metz : Charpente du XIIIe siècle »
Goutal, Michel, « La grange des Antonistes, Metz : Charpente du XIIIe siècle », Monumental, n° 17, juin 1997, p. 62-67.
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Gordon Blennemann (1977-...)
Gordon Blennemann est un médiéviste allemand spécialiste notamment des communautés religieuses féminines à Metz au Haut Moyen Âge.
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Gonzalve Thiriot (1865-1932)
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Godeffroy d'Eltz (15..-161.)
Goddefroy d'Eltz est le fils de Bernard d'Eltz et de Marguerite de Bemelbourg. Baron de Clervaux et seigneur de Volmerange, il se marie avec Élisabeth, fille de Nicolle de Heu et de Anne de Failly le 22 février 1565. Veuf à partir de 1599, il meurt vers 1613.