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Joffroy Le Gronnais dit Griffonel (13..-1...)
Joffroy Le Gronnais est le fils de Jean Le Gronnais, de la branche des Griffonel, et d'une certaine Anel. Il devient chanoine de la cathédrale dès 1335 puis occupe la charge de maisonnier du chapitre. En 1397, très âgé, il élit sépulture dans la cathédrale.
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Joffroy Papperel (14..-1465)
Inconnu, possiblement mort jeune avant une inscription en paraiges
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Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg (1584-1661)
Johann Casimir I. Kolb von Wartenberg, ancien gouverneur du Palatinat pour l'électeur palatin, se réfugie à Metz pendant la guerre de Trente ans et y acquiert de nombreux manuscrits.
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Josse de Bade, Opera Virgiliana (Metz, BM, D 591)
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Jost Haller (14..-14..)
Jost Haller était un peintre et enlumineur du XVe siècle, installé successivement à Strasbourg, Metz et Sarrebruck.
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Jouffroy, Christian, « Jean Bataille, ou le chevalier de Sainte-Ségolène »
Jouffroy, Christian, « Jean Bataille, ou le chevalier de Sainte-Ségolène », Chancels, 2021.
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Journal d'André de Rineck (Metz, BM, ms. 834)
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Journal de Jehan Aubrion, bourgeois de Metz, avec sa continuation par Pierre Aubrion (1465-1512) (édition scientifique)
Journal de Jehan Aubrion, bourgeois de Metz, avec sa continuation par Pierre Aubrion (1465-1512), édité par Lorédan Larchey, Metz, F. Blanc, 1857.
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Jubé des Grands Carmes Dans les églises, le jubé séparait la nef du chœur et servait de tribune pour la lecture des Évangiles, marquant une transition entre les fidèles et le clergé. Celui de l’église des Grands Carmes de Metz était célèbre pour sa beauté : cette structure gothique flamboyante en pierre finement ajourée, était ornée de motifs trilobés, de pinacles et de décors végétaux. Admiré pour sa délicatesse, il impressionna Louis XV lors de sa visite en 1744. Après la Révolution, il fut démonté et expédié à Paris, où Alexandre Lenoir le conserva au Musée des monuments français, avant que l'impératrice Eugénie s'en empare pour sa chapelle du château de la Malmaison. La plupart des fragments sont ensuite passés en main privée et ont disparu au XXe siècle. Trois éléments, une niche à baldaquin et deux portails, ont été rachetés par le musée de la Cour d'or en 1960 et ont regagné Metz. Ils y ont rejoint deux fragments de pinacle et de claire-voie restés sur place à la Révolution.
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Julien de Cesarinis (13..-14..)
Julien de Cesarinis est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il habite la maison canoniale n°1, dite la Princerie, de 1425 à 1435 où il possède la fonction de primicier.
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Julien Trapp (19..-)
Julien Trapp est un médiéviste français, spécialiste du bâti médiéval messin.
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Julienne de Serrières (14..-14..)
Julienne de Serrières est la fille de Pierre de Serrières dit l'Aîné et de Marguerite Corbé. Elle épouse en premières noces Perrin Georges en 1439. Après le décès de son époux et de leur fils âgé d'environ 12 ans en 1452, elle se remarie avec un noble lorrain, Renaud de Norroy, dont la famille a noué des liens importants avec la cité. Elle meurt à une date inconnue après 1463. Aucun enfant n'est connu de ce deuxième mariage.
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Jurue (paraige) Le paraige de Jurue, un des cinq paraiges originels de la ville, porte le nom d'une rue qui descend de la colline Sainte-Croix, « en Jurue », c'est-à-dire la rue des Juifs, probable quartier de la communauté juive de Metz aux XIe-XIIe siècles, mais qui n'est habité que par des chrétiens à partir du XIIIe siècle.
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Justin Favier (1846-1922)
Justin Favier était Conservateur de la Bibliothèque municipale de Nancy.
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Kouamé, Thierry, « L’écolâtre cathédral du XIe au XIIIe siècle : un acteur majeur dans la mutation du système d’enseignement occidental »
Kouamé, Thierry, «L’écolâtre cathédral du XIe au XIIIe siècle : un acteur majeur dans la mutation du système d’enseignement occidental », Histoire de l'éducation, vol. 161 (2024), p. 187-203.
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Kraus, Franz Xaver, Kunst und Alterthum in Elsass-Lothringen
Kraus, Franz Xaver, Kunst und Alterthum in Elsass-Lothringen. Beschreibende Statistik, Strasbourg, Friedrich Bull, t. 3, Lothringen, 1888
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Kurmann, Peter, « Metz et Ratisbonne. La flèche de la tour de Mutte et son relief en Allemagne autour de 1400 »
Kurmann, Peter, « Metz et Ratisbonne. La flèche de la tour de Mutte et son relief en Allemagne autour de 1400 », Bulletin monumental, vol. 158, no. 4 (2000), p. 297-304.
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L'Ordinaire des chrétiens (Paris, BNF, Réserve des livres rares, B-187) Rouen
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La belle Beautrix enlevée dans le jardin de Saint-Pierre-aux-Arènes
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La Belle-Croix En 1497, un aubergiste nommé Zayer construit un calvaire monumental sur la colline qui surplombe Metz au nord-est, le Désirémont : trois croix de pierre portent les statues de Jésus et des larrons, accompagnées des statues de Marie et Jean.
Quelques années plus tard, un ermite s'installe près du calvaire, dans une maison construite aux frais de François Le Gronnais.
La tradition messine assure ensuite que la distance entre la porte Sainte-Barbe et le calvaire est celle de la Via Dolorosa de Jérusalem, entre le tribunal de Pilate et le Golgotha. La Belle-Croix joue donc le rôle de substitut au pèlerinage en Terre Sainte. Au XVIIe siècle, un tableau de François de Nomé conservé au musée de la Cour d'Or représente la Crucifixion en la situant à la Belle-Croix, avec Metz à l'arrière-plan.
Le fort de Bellecroix a été construit sur l'emplacement du calvaire, seule la toponymie rappelle son existence : à l'époque moderne, le nom de la « Belle Croix » a fini par remplacer celui de Désirémont pour désigner la colline.
Lors de la construction du fort, le calvaire est démonté et installé dans l'église des Carmes ; il est détruit à la Révolution avec l'ensemble des oeuvres du couvent.
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La Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles (Besançon, BM, inc. 59-60) Abbeville (Somme)
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La collection numismatique de Nicolle IV de Heu
Nicolle IV de Heu a dressé l'inventaire de ses collections de monnaies : 47 pièces, qu'il appelle des médailles. La période antique représente 65% de la collection tandis que le reste concerne la période médiévale. Cet ensemble riche et varié illustre une véritable passion pour la numismatique et l'Antiquité. Ces médailles étaient peut-être conservées au château d’Ennery ou bien dans l’hôtel messin des Heu. Elles ont disparu et ne sont plus documentées que par leur inventaire dans le Livre des Heu.
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La Complainte de Notre Dame (Bruxelles, BR, ms. IV 1005)
Metz (Moselle)
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La Geste des Loherains (Metz, BM, ms. 1901) Metz (Moselle)
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La Grande maison (hôtel de Gournay) Le vaste bâtiment situé 9 rue du Grand Cerf (appelée au XVe et XVIe siècle « rue des Gronnais ») est aujourd'hui appelé Hôtel de Gournay ; dans son état actuel, il date des XVIe-XVIIIe siècles ; seul son portail est classé monument historique. Il s'agissait auparavant d'un des principaux hôtels patriciens de Metz : à l'angle, la rue des Parmentiers était appelée « rue derrière la Grand'maison ».
Selon le baron d'Hannoncelles (tome II, p. 82), cet hôtel appartient au XIVe siècle à la famille Falcotte (ou Faccol) puis devient la demeure de Bertrand le Hungre et de sa famille. En 1475, Pierre Baudoche et son épouse Bonne de la Marck y habitent.