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Hôpital Saint-Nicolas L'hôpital Saint-Nicolas est la principale fondation hospitalière de Metz du XIIe au XIXe siècle. L'évêque Bertram confirme sa fondation en 1192. Établissement de soin des malades et d'accueil des pauvres, il était géré par la municipalité de Metz. Sous la tutelle des maîtres de l'hôpital, magistrats municipaux, quatre frères et quatre soeurs convers dirigeaient une équipe de soignantes ; les malades alités formaient un des quatre groupes accueillis, avec les pensionnaires, les enfants abandonnés et les infirmes. La cité a assuré des revenus importants et réguliers pour l'entretien de l'hôpital : il possède des terres, des rentes, et de nombreux droits urbains, notamment les péages de tous les ponts (sauf le Pont Rengmont et le pont des Allemands), ainsi que le droit de recevoir le plus bel habit de tous les mourants, à charge de payer l'entretien des ponts avec cette dernière redevance. Parmi ses infrastructures, on trouve des moulins, et le monopole de la brasserie de la bière à partir de 1371. En 1392, l'hôpital reçoit également la charge de la digue de Wadrineau sur la Moselle.
Situé dans le nouveau quartier du Neufbourg, l'hôpital est rapidement entouré par un nouveau quartier. Les bâtiments s'ouvraient sur la rue du Neufbourg ou de la Fontaine à l'ouest, et sur le Champ-à-Seille de l'autre côté, à l'est. Après un incendie en 1492, les bâtiments sont reconstruits. Les poutres de la nouvelle charpente sont datées de 1512 et le portail flamboyant conservé place Saint-Nicolas date de 1518 : il porte les traces de trois piédestaux pour trois statues disparues.
L'hôpital en déclin au XVIIIe siècle demeure en service tout au long des XIXe et XXe siècles. Les bâtiments subsistant ont été reconvertis en habitations en 1986.
L'hôpital a développé un réseau de fondations dans le pays de Metz, des maladreries, notamment pour les lépreux confinés hors de la ville, et des gagnages qui assuraient les revenus de l'institution, comme la ferme Saint-Ladre.
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Honoré Bouvet, L'Arbre des batailles (Metz, BM, ms. 1437)
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Honoré Bouvet, L'Arbre des batailles (Metz, BM, inc. 595-1)
Paris (Île-de-France)
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Hoffmann, Otto, Der Steinsaal des Altertums-Museums zu Metz
Hoffmann, Otto, Der Steinsaal des Altertums-Museums zu Metz, Metz, 1889.
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Hoch, Philippe (dir.), Trésors des bibliothèques de Lorraine
Hoch, Philippe (dir.), Trésors des bibliothèques de Lorraine, Paris, Association des bibliothécaires français, 1998.
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Histoire de la destruction de Troie (Metz, BM, ms. 302.)
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Hervis de Mes (édition scientifique)
Hervis de Mes : chanson de geste anonyme : début du XIIIe siècle : édition d'après le manuscrit Paris B.N. fr. 19160 avec introduction, notes, variantes de tous les témoins, édité par Jean-Charles Herbin, Paris, Droz, 1992.
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Herpe de Rode (13..-1402)
Herpe (Herpelin ou Herperus en latin) de Rode est un chanoine de la cathédrale de Metz. Entre 1381 et 1387, il est maître de la fabrique conjointement avec Pierre Poulet. En 1387 et 1394, il occupe la charge de coûtre. Il réside dans la maison canoniale, dite Longecourt entre 1384 et 1402. Après sa mort, il a été enterré dans la cathédrale, où sa tombe a été découverte à une date inconnue.
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Hérold, Michel, Le vitrail en Lorraine à la fin du Moyen Âge (1431-1552)
Hérold, Michel, Le vitrail en Lorraine à la fin du Moyen Âge (1431-1552), thèse, Université de Nancy 2, 1983, 2 vol.
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Hérold, Michel, Gatouillat, Françoise, Les Vitraux d’Alsace et de Lorraine
Hérold, Michel, Gatouillat, Françoise, Les Vitraux d’Alsace et de Lorraine, Corpus vitrearum, France V, Paris, CNRS, 1994.
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Hérold, Michel, « Valentin Bousch, l'un ''Des Peintres sur verre qui se distinguèrent au seizième siècle'' »
Hérold, Michel, « Valentin Bousch, l'un ''Des Peintres sur verre qui se distinguèrent au seizième siècle'' », Revue de l'Art, 1994, n°103, p. 53-67.
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Hérold, Michel, « Les vitraux de la cathédrale de Metz »
Hérold, Michel, « Les vitraux de la cathédrale de Metz », dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l’ancien duché de Bar, Société française d’archéologie, Paris, 1995 (1991).
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Hérold, Michel et Roussel, Francis, Le vitrail en Lorraine du XIIe au XXe siècle
Hérold, Michel et Roussel, Francis, Le vitrail en Lorraine du XIIe au XXe siècle, Strasbourg, Éditions Serpenoise, 1983.
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Hermann de Münster (13..-1392)
Hermann de Münster est un maître-verrier de Metz originaire de Münster, en Westphalie en Allemagne. Il est actif à Metz au moins dès 1381, où un acte du chapitre mentionne la pension qu'il reçoit, et son décès en 1392. Son atelier travaille notamment sur le chantier de la cathédrale : on lui attribue la grande rose de la façade, appelée le « Grand O ». Il meurt le 15 août 1392 et est enterré dans la cathédrale. On y trouve encore son épitaphe visible.
Hermann a possédé au moins trois maisons à Metz, toutes louées au chapitre : une rue des Clercs (maison canoniale n°28), acquise d'un chanoine en 1388, et deux maisons voisines place de Chambre.
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Herman Petit de Bure (13..-1414)
« Maître Herman de Bure » est un clerc de Metz, son épitaphe détaille ses titres : bachelier en théologie, licencié en droit canon et civil. Il devient avocat et également chanoine de la cathédrale. En 1408, il habite dans une maison canoniale située rue des Clercs. En 1411, il est recruté clerc-pensionnaire juriste au service de la ville. Il décède le 25 mars 1414 et est enterré dans la chapelle des évêques de la cathédrale, près de l'évêque Thierry Bayer. Il lègue ses livres à la cathédrale de Metz : 12 manuscrits lui sont associés.
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Hercot, Matthias, « Le retable de la Passion de Bruxelles : Mise au point sur son histoire et son attribution à Jehan Monet »
Hercot, Matthias, « Le retable de la Passion de Bruxelles : Mise au point sur son histoire et son attribution à Jehan Monet », Cahiers Bruxellois, t. LIV, n°1, 2023, p. 47-66.
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Herbin, Jean-Charles, « Notice du manuscrit H de la Prose des Loherains par Philippe de Vigneulles »
Herbin, Jean-Charles, « Notice du manuscrit H de la Prose des Loherains par Philippe de Vigneulles », Romania, t. 117, n°465-466, 1999, p. 218-244.
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Henriette Le Gronnais (14..-1470)
Henriette Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Elle épouse Philippe Desch, fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers en 1462. Elle meurt le 17 juin 1470 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs. Son seul fils connu, Claude, meurt mineur en 1472.
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Henriet Roucel (14..-1490)
Henriat Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il est d'abord prévôt et chanoine de Saint-Sauveur avant de devenir chanoine de la cathédrale et occuper la charge de grand aumônier. En 1488, il reconstruit la grande aumônerie et la chapelle qui en dépend, la chapelle Saint-Nicolas devenue Sainte-Reinette. Il meurt le 14 janvier 1490. Selon la Chronique rimée, il est enterré dans la cathédrale, sous le jubé, auprès de Nemmery Baudoche, lui aussi grand aumônier, que la chronique présente comme son oncle malgré les 150 ans qui les séparent.
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Henriet Bataille (13..-136.)
Henriat Bataille est le fils de Jennat Bataille et d'une mère inconnue. Il épouse Pentecôte Le Gronnais dont il est le premier époux. Il meurt entre 1359 et 1366. Pentecôte se remarie avec Guillaume Poujoise dit Pallemant. Il s'ensuit un long conflit de succession entre Guillaume et Jennat Bataille, seul fils d'Henriat et de Pentecôte, alors mineur en 1366.
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Henri-Victor Michelant (1811-1890)
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Henri Tribout de Morembert (1912-1996)
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Henri Roucel (13..-14..)
Henri Roucel est le fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Collette, fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Nicolle épouse la soeur de Collette, Jacomette. Il meurt à une date inconnue après 1424.
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Henri Roucel (13..-13..)
Henri Roucel est le fils de Simonin Roucel et de Briatte Toppat. Il épouse Marguerite, fille de Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Par son mariage avec Marguerite, l'hôtel de Philippe le Gronnais en face de Saint-Martin passe aux Roucel. Il meurt à une date inconnue avant 1383 laissant son épouse veuve avec trois fils.
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Henri Lambert (12..-1308)
L'ascendance de Henri Lambert n'est pas connue. Il est le frère de Thibaut Lambert, qui meurt avant 1293. Henri est le père de Jean et de Pierre, deux religieux du couvent des Frères prêcheurs. Il meurt le 22 juillet 1308 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
Au sein du couvent des Frères prêcheurs se trouve une sépulture appartenant aux Lambert. Son épitaphe, tirée de l'ouvrage de Gonzalve Thiriot est la suivante :
« CY GIST LI SIRES HANRIS LAMBERT LI PEIRES FREIRES JEHANS LAMBERT ET FREIERE PIERRE QUI MORUT P.M.CCC ET VIII ANS A LA MAGDELEINE PRIEZ POUR LUY. ET FRERE JEAN LAMBERT QUI MORUT AUX VIII CII. EST OCTAVES ST-AMBROSSE LAN M.CCC.XXXII. »
L'épitaphe est suivit de celle d'un Thiébaut Lambert, mais non datée. Il est possible qu'il s'agisse du frère de Henri, mort avant 1293 ou encore son homonyme, dont l'ascendance est inconnue et qui est maître-échevin en 1349.