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Henri de Bouc (13..-1378)
Henri de Bouc est originaire du royaume de france et est chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz. En 1368 il occupe la charge de boursier du chapitre et rend sa comptabilité pour la réparation du toit de Saint-Pierre-le-Vieux. Il habite la maison n°17 où il y meurt à Metz en 1378.
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Henri d'Orquevaulz (14..-14..) Ce peintre et enlumineur est actif à Metz dans les années 1440-1460. On lui attribue six manuscrits enluminés et une peinture murale de la cathédrale.
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Henri Bustrof de Ranconval (14..-14..)
Henri Bustrof de Ranconval est un maître-maçon actif à Metz au XVe siècle. Il a contribué à l’édification du boulevard de la porte des Allemands. En août 1444, il construit une nouvelle tour sur les murs de la cité entre le pont des Morts et Saint-Vincent, puis il renforce les murs entre la porte « Paitair » et le « chastel » du pont des Morts. En août 1445, il est chargé de reconstruire la croix du Pont-aux-Loups renversée par une tempête. En juin 1472, il construit la tour d'un moulin à vent au Saulcy. Le 10 mai 1481, il débute les travaux de la nouvelle église de l'abbaye Saint-Symphorien.
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Hennequin de Tournay (13..-1384)
Nous ne connaissons pas l'ascendance d'Hennequin de Tournay, un meunier qui achète une table de changeur à Metz en 1361. Il épouse Catherine, fille de Maheu Gourdat dit Linglois et d'une Martenette. Il meurt le 14 juillet 1384 et son corps est enseveli en l'église Simplice (ou Saint-Supplice). Ses fils Perrin et Godeffrin accèdent au paraige du Commun par le mariage d'Hennequin avec Catherine Gourdat. Les Tournay occuperont sur plusieurs génération la charge de changeur à Metz.
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Hennequin Arnoult de Hettange (13..-1462) Hennequin Arnoult est un chanoine de la cathédrale de Metz, origine du village de Hettange-Grande (Moselle), dans le duché de Luxembourg. Il est mentionné pendant plus de cinquante ans à la cathédrale de Metz : sous-diacre en 1408, sans doute encore assez jeune, il accède à la dignité de chantre en 1448. En 1452, il offre deux vitraux à la cathédrale, puis en 1458, un précieux missel. Il meurt en 1462. Une peinture murale, le Christ aux outrages, encore conservée aujourd'hui au 6e pilier gauche de la nef de la cathédrale, commémore son décès. Il y est représenté en donateur, à genoux, présenté au Christ par saint Étienne, le patron de la cathédrale.
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Hector de Vigneulles (1509-1509)
Né en juillet 1509, Hector est le onzième enfant de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Il meurt trois mois plus tard en septembre 1509. Ses parrains sont messire Dom Jean et le seigneur Nicole Roucel et sa marraine est Isabelle, épouse de Martin d'Ingenheim, clerc des Sept de la Guerre.
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Heber-Suffrin, François, « Saint-Pierre-Aux-Nonnains »
Heber-Suffrin, François, « Saint-Pierre-Aux-Nonnains », dans Congrès archéologique de France. 149e session. Les Trois-Évêchés et l’ancien duché de Bar. 1991, Société française d'archéologie, Paris, 1995, p. 495-515.
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Héber-Suffrin, François, « L’église abbatiale Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz »
Héber-Suffrin, François, « L’église abbatiale Sainte-Marie-aux-Nonnains de Metz », Cahiers du CRATHMA (Centre de recherche sur l’Antiquité tardive et le haut Moyen Âge), 1982, p. 71-100.
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Hartwich de Boulay (1...-1455)
Hartwich de Boulay est un chanoine membre du chapitre de la cathédrale. Il est à distinguer de la famille Boulay liée aux paraiges au XVe siècle. Il refuse son stage en 1452, ce qui lui vaut de perdre sa prébende. Il meurt en 1455.
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Haquebute de Mardigny Le musée de la Cour d'or conserve trois haquebutes en provenance du château de Mardigny. Cette pièce d'artillerie de petit calibre et portative est l'ancêtre du fusil. Elle pèse environ 10 kg et pouvait tirer des balles de plomb (« plommées ») de 25 à 30 mm de diamètre à une cinquantaine de mètres.
Selon un inventaire du début du XVIe siècle, la cité de Metz possédait pas moins de 162 haquebutes, qui constituaient un tiers de son artillerie.
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Haquebute de Mardigny Le musée de la Cour d'or conserve trois haquebutes en provenance du château de Mardigny. Cette pièce d'artillerie de petit calibre et portative est l'ancêtre du fusil. Elle pèse environ 10 kg et pouvait tirer des balles de plomb (« plommées ») de 25 à 30 mm de diamètre à une cinquantaine de mètres.
Selon un inventaire du début du XVIe siècle, la cité de Metz possédait pas moins de 162 haquebutes, qui constituaient un tiers de son artillerie.
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Hans-Collas, Ilona, « Les décors peints du XVIe siècle dans les demeures messines et lorraines »
Hans-Collas, Ilona, « Les décors peints du XVIe siècle dans les demeures messines et lorraines », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 2008, p. 191-215.
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Hans-Collas, Ilona, « La peinture à Metz au milieu du XVe siècle. Manuscrit et peinture murale de l’atelier d’Henri d’Orquevaulz »
Hans-Collas, Ilona, « La peinture à Metz au milieu du XVe siècle. Manuscrit et peinture murale de l’atelier d’Henri d’Orquevaulz », Revue de l'art, 20000/4, n°130, p. 40-46.
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Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz
Hans-Collas Ilona, Une peinture murale gothique conservée dans l'ancien couvent des Récollets à Metz, Bulletin Monumental, t. 157-3, 1999, p. 301-303.
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Hannoncelles, Gérard d', Metz Ancien
Hannoncelles, Gérard d', « Metz Ancien », 2 vol., Metz, Typographie de Rousseau-Pallez, 1856.
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Hannès de Saint-Julien (13..-1398)
L'ascendance d'Hannès de Saint-Julien nous est inconnue : il est probablement lié par parenté à Jacomin et Collignon de Saint-Julien inscrits au paraige de Jurue. Il épouse la fille de Jean Eulecol, dont aucune descendance n'est connue. Avec son beau-père, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
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Hannès de Ranconval (14..-14..)
Hannès de Ranconval, aussi appelé par son prénom français Jean, est le fils du maître-maçon Henri Bustrof de Ranconval. Il travaille comme son père au service de la citée de Metz. Il est d'abord mentionné sur le chantier de la cathédrale, d'en 1468 à la « claire-voie », puis de la mi-juillet 1478 jusqu'à 1481, il travaille au grand clocher de la cité, la tour de Mutte, qu'il dote d'une flèche de style gothique. Le chanoine Jacques d'Insming lui aurait succédé à la direction des travaux de la cathédrale en 1486. En 1494, Hannès est toujours au service de la ville, oeuvrant sur les terrasses de la porte du Pont-Rengmont.
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Hanna Schäfer (19..-)
Hanna Schäfer est une historienne médiéviste allemande.
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Haag, Eugène et Émile, La France protestante
Haag, Eugène, Haag Émile, La France protestante, t. 1, 2e éd., Paris, 1877.
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Guyot de Hampont (14..-14..)
Guyot de Hampont est le fils de Guyot de Hampont l'armoyeur et de Catherine Morel. Il entre en paraige grâce au mariage de son père, son grand-père maternel, Maheu Morel, étant homme du paraige de Jurue. D'abord inscrit sur les listes des nouveaux officiers et au paraige de Jurue, il change pour le paraige de Porte-Moselle dans lequel il mène une carrière active au sein du conseil des Treize jurés. Aucune alliance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1481, date de son dernier mandat.
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Guy de Comborne (13..-13..)
Guy de Comborne est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il réside à l'Aumônerie entre 1366 et 1368.
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Guimbarde La guimbarde est aussi appelée « trompe d'Allemagne ». Celle-ci est incomplète : entre les deux tiges de l'armature, une languette médiane en métal servait de membrane : elle produisait le son quand on la faisait vibrer. Ces petits instruments de musique étaient très populaires et très diffusés. La famille Desch avait choisi la guimbarde comme symbole. Aujourd'hui, la guimbarde est encore utilisée en musique populaire en Europe de l'Est (Roumanie, Ukraine) ou au Canada.
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Guillaume Poujoise dit Pallemant (13..-13..)
Guillaume serait apparenté à Odile, veuve de Simon de Bellegrée, fondatrice des Cordeliers. En 1347, il part en Grèce combattre au service de l'empereur Jean Cantacuzène lors de la guerre civile qui déchire l'empire byzantin. Il en reçoit le don d'ajouter à l'aigle de son blason des plumes et des pattes.
Dans les années 1360, marié à Pentecôte Le Gronnais, la veuve d'Henriat Bataille, il revendique l'héritage du fils de celle-ci, Jennat, décédé. Il vend une partie des biens à Jean, comte de Spanheim, mais Jacomin Barroy, apparenté à Jennat, fait opposition à la vente et les autorités urbaines lui donnent raison. Débouté par la cité, il prend les armes et est banni de Metz. C'est alors qu'il tente de prendre Bertrand Le Hungre en otage. L'attaque est racontée par la Chronique des Célestins car elle a pour conséquence la fondation du couvent. L'enlèvement échoue mais Bertrand intercède pour Guillaume, qui fait la paix avec Metz en février 1367.
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Guillaume Le Hungre (13..-13..)
Guillaume Le Hungre est le fils de Jean Le Hungre et d'Amiette de la Court. Il épouse Jacques, fille de d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Belamy. Le couple n'a qu'une seule fille et héritière : Isabelle Le Hungre. Guillaume est fait prisonnier à la bataille de Crécy en 1346. À la mort de sa mère Amiette, il hérite de la « Grande maison de Jurue » qui est acquis par la ville un siècle plus tard devenant l'hôtel de la Bulette. Guillaume meurt entre 1359 et 1360. Veuve, Jacques se remarie avec Nicolle Mortel et meurt à son tour en septembre 1400.
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Guillaume Le Hungre (13..-1...)
Jean Le Hungre, fils de Jean Le Hungre l'aîné et de Catherine Le Gronnais, est documenté à partir de 1375. Il meurt entre 1398 et 1401, sans doute encore relativement jeune. Nous n'avons pas de trace d'une inscription en paraige ni d'un mariage. Il est inhumé à Notre-Dame-aux-Champs comme ses parents, et sa tombe est, comme leurs leurs, déplacées aux Célestins en 1444.