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Encadrement de fenêtre armorié (hôtel de Gargan) Auguste Prost a gardé la trace d'un encadrement de fenêtre ou de porte sculpté déposé dans le jardin de l'hôtel de Gargan. Les armoiries sont celles d'Isabelle Louve, femme de Jean Desch (Desch et Louve) et celles de Poince de Vy (Desch et de Vy), respectivement la grand-mère et la mère du chanoine Nicolle Desch, constructeur de l'hôtel.
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Salle aux devises (hôtel de Gargan) Dans ses carnets, Auguste Prost a conservé la description d'une salle de l'hôtel de Gargan construite par le chanoine Nicolle Desch. Cette salle d'apparat, à l'étage, était divisée par une rangée de colonnes ornées de chapiteaux sculptés, de devises latines et d'armoiries.
Le programme est à la fois familial et moralisateur. Les emblèmes (des guimbardes) et les armoiries sont ceux de la famille Desch et de ses alliances. Les devises sont des proverbes dénonçant l'oisiveté :
- « Panem otiosa non habebit » / « celle qui est oisive n'aura pas de pain » ;
- « Qui non laborat, non manducet » / « qui ne travaille pas ne mangera pas » ;
- « nihil difficile volenti » / « rien de difficile à celui qui veut ».
D'autres sont des citations de la Bible :
- « Jugum Domini Suave et onus eius [leve] » / « le joug du Seigneur est facile à porter, son fardeau est léger » (Mt, 11, 30) ;
- « Qui perseveraverit salvus erit » / « celui qui persévérera sera sauvé » (Mt 24, 13) ;
- « Non coronabitur nisi qui certaverit » / « on ne reçoit la couronne que si l'on respecte les règles » (Tim., 2, 5).
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Notes archéologiques d'Auguste Prost (Paris, BNF NAF 4855)
Metz (Moselle)
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Tympan aux dragons Ce tympan sculpté était situé rue de la Chèvre, au n°28, dans une maison donnant sur la cour, détruite dans les années 1970. Il en reste trois éléments sculptés au musée de la Cour d'Or : deux dragons et un personnage aux cheveux mi-longs, en tunique, qui a pu être identifiée avec sainte Constance. Une inscription fragmentaire a été relevée au XIXe siècle au-dessus : « wi.sart.iuet...? »
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Jacomin Le Braconnier (1490-1550)
Jacomin Le Braconnier est le fils de Poincignon Le Braconnier, de Lessy et d'une certaine Jacomette. Bourgeois marchand de Metz, Jacomin épouse en août 1516 Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles. Le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Jacomin meurt en 1550. Il est possiblement le frère de Mathieu Le Braconnier, clerc des Treize qui vit à la même époque.
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Michel Garin (14..-1512)
Michel Garin est originaire du diocèse de Toul et maître ès arts. Il est reçu chanoine de Metz en 1477. En 1507, il est mentionné comme maître de l'ouvrage de la cathédrale en pleine reconstruction. Un chanoine nommé Michel est mentionné comme parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1498 : il s'agit probablement de Michel Garin.
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Didier Noël (14..-1483)
Didier Noël est originaire du diocèse de Châlons. En 1456, il est maître ès arts et bachelier en théologie. Il obtient la licence en théologie à l’université de Paris en 1460 puis accède au grade de docteur. Il est plusieurs fois lecteur et est élu recteur de l’université de Paris en juin 1459. Il bénéficie d'une prébende de chanoine de la cathédrale de Verdun de 1456 à 1468. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz après 1462. Il y occupe la charge de cerchier (circator). À partir de 1473, l'évêque de Metz Georges de Bade fait de lui son évêque suffragant. Il résigne sa charge de cerchier en faveur de son neveu Jean Noël en 1482. Retiré au couvent des Cordeliers de La Chapelle-aux-Bois, près d'Avril, il y meurt le 11 avril 1483 et y est inhumé. Deux livres de sa bibliothèques personnelle ont été identifiés.
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François Colligny (14..-15..)
Maître François Colligny est notaire épiscopal et procureur de la cour. Il épouse une certaine Isabelle mentionnée en 1505. En 1513, ce notable habite dans le quartier de Saint-Jacques et finance la fête paroissiale. En 1512 et 1515, il est le procureur de Perrette Baudoche dans l'affaire de l'annulation de son mariage avec Androuin Roucel, et passe vingt-et-un mois à Rome pour plaider devant le tribunal. Il meurt à une date inconnue.
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Église Saint-Jacques
Cette église était une des 17 paroisses intra-muros de Metz. Elle dépendait de la collégiale Saint-Sauveur sa voisine au sud : les deux églises devaient être parallèles, leurs choeurs donnant sur la rue Ladoucette, et leurs nefs formant le centre de l'actuelle place Saint-Jacques. Les autorités françaises d'occupation détruisent l'église car la hauteur de son clocher aurait été une menace potentielle pour la citadelle. Le clocher est détruit dans les années 1560, l'église elle-même dans les années 1570. La place Saint-Jacques, peu à peu agrandie, est construite sur le site.
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Auberge de la Tête d'Or
Cette auberge est mentionnée du XIVe au XVIIe siècle ; ses bâtiments s'étendaient de la rue de la Tête d'Or, qui en a gardé le nom, jusqu'à la rue des Bons-Enfants. A partir de la fin du XVe siècle, les chroniques mentionnent régulièrement le séjour de riches étrangers et d'ambassadeurs dans cette auberge, qui est donc alors une des principales de la ville.
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Isabelle N. (14..-15..)
Veuve de Gérardin Coppat, Isabelle est la première épouse de Martin d'Ingenheim le Jeune, neveu de Martin d'Ingenheim dit le vieux qui a occupé cette fonction avant lui. En 1509, elle devient la marraine d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt entre 1509 et 1514, laissant Martin veuf, lequel se remarie avec Perrette Bay.
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Audeliette N. (14..-15..)
Le patronyme et les origines de Audeliette sont inconnues. En 1513, elle est mentionnée comme la femme de Philippe l'Orfèvre, lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Jean Gilmer (14..-1531)
Jean Gilmer est un moine de l'abbaye de Mouzon, devenu prieur du prieuré de Rozérieulles, qui dépend de cette abbaye avant 1509, date à laquelle il devient le parrain d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. En 1511, il est élu abbé de Mouzon. Il meurt simple prieur de Thin-le-Moutier en septembre 1531.
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Pauline N. (14..-15..)
L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Isabelle N. (14..-15..)
L'ascendance de Zabeline est inconnue. Elle est mentionnée comme la femme de maître François Colligny, procureur de la cour en 1513. En 1505, elle devient la marraine de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue après 1505.
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Jean d'Amance (14..-15..)
Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt est mentionné en février 1510. Il habite alors l'ancienne maison de Wiriat Roucel, mort en 1499. En 1513, il devient le parrain de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Le vieux Hannes le Barbier (14..-15..)
Nous ne connaissons pas le patronyme d'Hannes, dit le Vieux de derrière Saint-Sauveur. Ce barbier résidait dans le quartier Saint-Jacques. À ce titre, il participe à la fête de la dédicace de l'église Saint-Jacques en 1513 organisée par Philippe de Vigneulles. Dès 1505, il devient le parrain de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Barbe, femme de Jean Nouillonpont (14..-15..)
Barbe dont le patronyme est inconnue est mentionnée comme la femme de Jean de Nouillonpont, un écrivain messin, lorsqu'elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1504. Un Jean de Nouillonpont est mentionné comme écrivain en 1438 et en 1457, 1459 et 1468, comme maire des Célestins. Il s'agit possiblement ici de son père, du même nom.
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Jean Cage, dit Hesse (14..-15..)
L'ascendance de Jean Hesse est inconnue. On sait simplement qu'il vient du village de Lessy et qu'il devient le parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte en 1508.
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Jean Noël (14..-1512)
Maître Jean Noël (appelé Natalis en latin) est chanoine de la cathédrale. Il succède à son oncle Didier Noël dans la dignité de cerchier de la cathédrale en 1482, et occupe la charge jusqu'à sa mort le 17 juillet 1512. Dès 1484, il est vicaire général du diocèse de Metz. À partir de 1495, la ville le recrute pour travailler comme procureur à son service. Il est notamment actif lors de la visite de Maximilien de Habsbourg en 1498 au cours de laquelle les magistrats prononcent leur serment à l'empereur et font reconfirmer les privilèges de la ville. En 1505, il devient le parrain de Jacques, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il est inhumé dans la chapelle Notre-Dame-de-la-Tierce. Après sa mort, une partie de sa bibliothèque est léguée au chapitre : 18 livres ont été identifiés, tant manuscrits qu'imprimés.
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Jacques N., prêtre à Lessy (14..-15..)
L'ascendance de Jacques est inconnue. En 1508, Jacques est prêtre à la paroisse de Lessy lorsqu'il devient parrain de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Diette N. (14..-15..)
On ignore le patronyme de Diette. En 1501, elle est mentionnée comme l'épouse de Henry, le serrurier, et demeure derrière l'église Saint-Jacques, alors qu'elle devient la marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Jeanne N., de Lorry (14..-15..)
L'ascendant de Jeanne est inconnue. En 1504, Jeanne est l'épouse de Collignon de Châtel, frère de Jean Gérard, et donc la tante de Philippe de Vigneulles, lorsqu'elle devient la marraine de son petit-neveu François de Vigneulles. Le couple habite à Lorry-lès-Metz.
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Mariette N. (14..-15..)
L'ascendance de Mariette est inconnue. En 1501, elle est l'épouse de Jacomin Daiton, un pelletier de Metz, alors qu'elle devient la marraine de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Jacomin Daiton est mentionné en 1513 comme un homme assez âgé.
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Lowiat Estienne (14..-1500)
Lowiat Estienne est écrivain, c'est-à-dire rédacteur d'actes publics. En 1478, ce riche bourgeois est enlevé par un parti de génetaires (des cavaliers légers) avec son beau-frère, Hennequin l'Apothicaire, à Ars-sur-Moselle. Il est mentionné comme receveur de l'abbaye de Saint-Vincent entre 1478 et 1518. En 1504, il devient le parrain de François, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.