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Jean de Warise (13..-13..)
Jean de Warise est le fils aîné de Perrin de Neufchâtel dit de Warise et de Perrette Paillat. On ne connaît pas son affiliation en paraige, mais par sa mère, il pouvait être inscrit au paraige du Commun. Il épouse Jennette Le Gronnais avant 1335, liant la famille de Warise récemment installée à Metz à l'une des plus puissantes familles des paraiges. Jean meurt à une date inconnue après 1347. La seigneurie de Neufchâtel passe alors aux mains de son fils aîné Renaud.
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Jean de Warise dit le jeune (14..-1466)
Jean de Warise est le fils de Joffroy de Warise et d'une certaine Suzanne. Il épouse Isabelle Baudoche en 1427 ou avant, dont c'est le second mariage. Il se fait adouber chevalier en 1448. Il meurt durant l'épidémie de peste de 1466 qui ravage la ville, laissant Isabelle veuve. Son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Jean Desch (13..-139.)
Jean Desch est le fils de Jacomin Desch et de Poincette Le Gronnais. Il se marie à une date inconnue avec Isabelle Louve avant 1375. Il meurt entre 1391 et 1398, souffrant de la goutte, laissant Isabelle veuve.
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Jean Desch (14..-1496)
Jean Desch est clerc des Sept de la guerre à Metz, une fonction équivalent à celle d'un secrétaire municipal. Il doit être distingué de la famille affiliée aux paraiges avec laquelle il n'a pas de lien de parenté. Il doit aussi être distingué de Jean Desch dit de Luxembourg qui le précède à la fonction de clerc des Sept de la guerre entre 1420 et 1464. Peut-être s'agit-il de son père, mais la documentation ne nous permet pas de le certifier.
Jean Desch exerce son métier au service des Sept commis de la guerre pendant 27 ans, de 1469 jusqu'à sa mort en 1496. Bourgeois messin, Jean Desch paraît avoir été assez fortuné et avoir joui d'un certain prestige social. Il possédait notamment une maison appellée « Bonne Aventure » située sur la rue de la Haye dont les jardins bordaient la rivière de Moselle.
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Jean Desch dit le jeune (1...-1439)
Jean Desch est le premier et seul époux connu de Catherine Dieu-Ami, avec qui il se marie à une date inconnue. Jean Desch meurt le 9 septembre 1439 durant l'importante épidémie de peste, sans doute encore un jeune adulte. Son épouse succombe aussi à la maladie quelques jours après lui. Il est enterré dans la chapelle Saint-Blaise avec sa femme.
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Jean Dieu-Ami (13..-1437)
Jean Dieu-Ami est le seul fils connu de Poincignon Dieu-Ami et de Alixette Mortel. Il épouse Marie Drouin avant 1419. Il est très peu présent sur la scène politique municipale. Mais en 1404, il apparaît dans le compte de l'impôt comme le plus gros propriétaire du pays de Metz, avec des biens dans 19 villages. Il prête également de fortes sommes aux seigneurs et aux princes de la région et possède de nombreux biens dans le pays de Metz, souvent acquis en gages. Associé avec les écuyers Georges Augustaire, Georges de Serrières et Ferry de Dun, il tient le ban de Delme en gage en échange d'un prêt important à l'évêque de Metz, que celui-ci rachète en 1395. Jean meurt le 18 juillet 1437. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Maximin.
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Jean Dieu-Ami dit le Jeune (1414-143.)
Jean Dieu-Ami est le fils de Jean Dieu-Ami et de Marie Drouin. Il est élu maître-échevin à seulement 16 ans en 1430. Il épouse Mahaut de Vaudrevange au cours des années 1430, mais il meurt avant 1440, laissant Mahaut veuve. Elle se remarie alors avec un noble franconien Goetz de Rineck.
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Jean dit Huttin de Serrières (14..-146.)
Jean de Serrières, dit Huttin, est un des enfants de Pierre de Serrières et de Marguerite Corbé. Il épouse Ève Maizerot, d'une famille de la noblesse lorraine. Leur fils Conrad de Serrières, né dans les années 1450, occupe une place importante dans la cité à la fin du XVe siècle.
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Jean Drouin (13..-14..)
Jean Drouin est le fils de Nicolle Drouin et de Marie Baudoche. Il épouse l'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il est fait chevalier en 1383 et meurt entre 1425 et 1430. Un seul fils lui est connu : Nicolle Drouin qui récupère le patrimoine familial, notamment les droits sur le ban de Morlain à Louvigny.
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Jean Ernst de Cologne (14..-1479)
Jean Ernst, ou Jean Ernest est un chanoine de la cathédrale de Metz et est originaire de Cologne. Il est prévôt à la collégiale de Saint-Thiébault et habite dans la maison canoniale n°30, dite Maison au Bestiaire, à partir de 1446. Mais dès 1452, il vend sa maison de la rue au Blé à un autre chanoine : a-t-il déménagé deux fois ou cumule-t-il les maisons? En 1452, il est défrayé par le chapitre pour des voyages auprès du concile de Bâle et à Rome. Il fait partie des chanoines qui rompent avec la cité et partent à Pont-à-Mousson en 1462. En 1469, il est à nouveau mentionné comme habitant la maison de la rue Poncelet.
Il décède le 2 décembre 1479 et est enterré dans la cathédrale. Après sa mort, son neveu, habitant de Cologne, attaque le pays de Metz pour revendiquer son héritage. Son testament, aujourd'hui conservé aux archives de la cathédrale, met en avant le fait qu'il a constitué un fonds d'une vingtaine de livres. Il donne aussi la moitié de son héritage à son neveu, ce que Metz refuse, expliquant la colère de son neveu Jean, lui aussi de Cologne. Lors des fouilles de 1914, on met à jour sa tombe, contenant sa croix d'identité et son calice.
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Jean Eulecol (13..-1400)
Jean Eulecol est le fils de Jean Eulecol et de Marguerite Robin. Il se marie avec une femme dont le nom nous est inconnu avec qui il a une fille qui se marie avec Hannès de Saint-Julien. Avec son gendre, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Jean Eulecol en 1400 et sa femme en 1402. Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est lui livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
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Jean Faquelo de Vy (13..-1452)
La mère de Jean Faquelo dit de Vy (Vic-sur-Seille) est inhumé à Avioth en Meuse : lui-même est peut-être originaire de la région, possiblement de Marville. Jean Faquelo, ou Jean de Vy, devient frère franciscain au couvent des Cordeliers de Metz à la fin du XIVe siècle. Il est ensuite nommé évêque suffragant de Metz, l'évêque chargé des tâches pastorales pendant que l'évêque en titre, choisi dans une famille aristocratique, gouverne la principauté épiscopale. Il joue ce rôle pendant les épiscopats de Raoul de Coucy (1387-1415) et de Conrad Bayer de Boppard (1415-1459). En 1400, il est nommé évêque de Coria en Espagne par le pape de Rome Boniface IX : il s'agit d'un diocèse « in partibus infidelium », c'est-à-dire dans les « régions des infidèles ». En 1400, la papauté est déchirée par le Grand Schisme et le pape de Rome n'est pas reconnu en Espagne, fidèle au pape d'Avignon.
En 1406, il lui est accordé le droit de célébrer pontificalement dans les diocèses de Metz, Toul et Verdun. Il a été également appelé à suppléer l'évêque de Trêves en 1413. Il meurt en mars 1452 et est enterré dans l'église des Cordeliers, comme c'était la pratique d'enterrer les évêques suffragants non pas dans la cathédrale, mais dans leur institution religieuse d'origine.
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Jean Faulquenel dit Crowellet (13..-140.)
Jean Faulquenel dit Crowellet est le fils de Jean Faulquenel et de Catherine Le Gronnais. En 1399, il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres Messins. Il se marie avec une certaine Odeliette qu'il laisse veuve à son décès entre 1401 et 1404. Il est sans doute encore jeune adulte au moment de son décès.
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Jean Fessal (13..-13..)
Jean Fessal est le fils de Jacomin Fessal et d'une mère inconnue. Peu d'information sont connues sur sa vie. On garde la trace de quatre de ses enfants, dont Bertrand homme du paraige de Jurue. Jean meurt à une date inconnue entre 1355 et 1375.
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Jean Figuli dit le Bagnaudel (14..-1522)
Jean Potier dit le Bagnaudel (ou Johannes Figuli dit le Bagadelli en latin) , est chanoine de la cathédrale de Verdun dès les années 1490 ; il devient chanoine de la cathédrale Saint-Étienne de Metz en 1507, sans cesser d'être actif à Verdun. En plus de sa maison canoniale de Verdun, il habite à Metz la maison canoniale n°23 rue des Clercs et y meurt le 1er novembre 1522. Il est inhumé dans la cathédrale de Metz. Sa tombe est découverte lors des fouilles de 1911, contenant sa croix d'identité.
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Jean Froissart, Chroniques abrégées (Paris, BNF, FR 10144) Duché de Bourgogne
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Jean Gemel (13..-137.)
Jean Gemel est le fils de Henriat Barroy et de Marguerite de Vy. On n'explique pas le changement de patronyme. Une possibilité est que Jean Gemel soit en fait un fils bâtard de Henriat. Quoi qu'il en soit, il épouse Jacomette Aubriat en 1347 ou avant avec qui il habite une maison sur la rue des Gronnais (aujourd'hui rue du Grand Cerf). Il meurt entre 1375 et 1379 laissant Jacomette veuve.
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Jean Gérard (142.-1509)
Jean Gérard est un villageois, maire de son village de Vigneulles sur la côte de Moselle. Nous le connaissons surtout grâce au témoignage de son fils, connu sous le nom de Philippe de Vigneulles.
Il est le deuxième des cinq fils de Jennat et Colette Royne. Il épouse une orpheline de Norroy, Magui Poinsay. Le couple a 5 enfants, dont deux atteignent l'âge adulte, Colette et Philippe.
Veuf en 1480, il se remarie avec une femme plus âgée que lui. Quand Philippe est installé à Metz, le couple vient le rejoindre. Jean meurt âgé d'environ 80 ans en 1509.
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Jean Germain, Liber de virtutibus Philippi Burgundie et Brabancie ducis (La Haye, BR, ms. 129 G 15)
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Jean Gilmer (14..-1531)
Jean Gilmer est un moine de l'abbaye de Mouzon, devenu prieur du prieuré de Rozérieulles, qui dépend de cette abbaye avant 1509, date à laquelle il devient le parrain d'Hector, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. En 1511, il est élu abbé de Mouzon. Il meurt simple prieur de Thin-le-Moutier en septembre 1531.
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Jean Grofnelz (13..-14..)
Jean Grofnelz est un chanoine rattaché au chapitre de la cathédrale de Metz. Il habite d'abord la maison n°23 et la maison n°36.
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Jean Herbillon (14..-1517)
Jean Herbillon est un chanoine et coutre de la cathédrale de Metz de 1474 jusqu'à sa mort le 7 juillet 1517. Il n'a pas de lien d'hérédité avec les paraiges de la cité. Il acquiert les manuscrits de Nicolle Desch, chanoine, à sa mort en 1477 et constitue une des plus riches bibliothèques canoniales de Metz. Nous n'en connaissons que des fragments, qui révèlent des centres d'intérêt très variés : religion, droit, mathématiques, histoire, astrologie...
Son testament daté du 5 juillet 1517 est conservé aux Archives départementales de Moselle à Saint-Julien-lès-Metz (G 502, no. 29).
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Jean Jallée dit du Champ-à-Seille (13..-1375)
Jean Jallée dit du Champ à Seille, fils de Jacomin habitait une maison au Champ-à-Seille. Il se marie à deux reprises avec une certaine Alix et avec une certaine Hertenette, à des dates imprécises. Vers la fin de sa vie, il entre dans un conflit avec Bertrand Le Hungre concernant la construction du couvent des Célestins en plein quartier marchand que raconte la Chronique des Célestins. Il meurt subitement en 1375.
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Jean Laiey dit de Saint-Julien (14..-15..)
Jean Laiey est le fils de Mangin Laiey dit de Saint-Julien et de Catherine de Hampont. Il épouse Guyonne, fille de Jean Desch. Guyonne n'appartient pas au lignage affilié aux paraiges : elle est probablement fille de Jean Desch, clerc des Sept de la guerre mort en 1496. C'est par son grand-père maternel Jean de Hampont, homme de paraiges, qu'il a lui-même accès aux paraiges. Jean Laiey mène une carrière très active au sein du conseil des Treize jurés de la cité. Il meurt après 1519.
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Jean Le Gronnais (14..-1535)
Jean Le Gronnais est le seul fils connu de Maheu Le Gronnais et de son épouse Marguerite Georges. Il mène une carrière très active au sein du gouvernement de la cité, particulièrement en tant que treize juré. Il épouse le 24 novembre 1494 en premières noces la riche héritière Alixette Perpignant, dame de Luttange, alors âgée de 15 ans. Les époux vivent dans l'hôtel Le Gronnais, qu'Alixette a hérité à la mort de son père. Veuf en 1505, il se remarie le 15 juin 1507 avec Barbe Le Gronnais, issue d'une branche cousine de la famille. Mais le mariage est de courte durée, Barbe décède en 1508 durant l'épidémie qui affecte la cité. Jean s'engage au service de François Ier contre Charles Quint. Cela entraîne la confiscation de son château de Luttange par Charles Quint : comme duc de Luxembourg, l'empereur reprend le fief de son vassal rebelle. Jean meurt le 16 mai 1535. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis.