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Jean de Vigneulles (1498-1508)
Jean de Vigneulles est le troisième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelline le Sarte. Il naît en mars 1498 et meurt le 27 janvier 1508 à l'âge de 9 ans lors d'une grande épidémie qui décime sa famille. Il est enterré au cimetière Saint-Jacques, près du mur de l'église. Fait rare : son père exprime son chagrin dans sa chronique, et également la fierté que lui inspirait cet enfant si doué : « J'en fus terriblement affecté, car, des enfants de son âge, il n'y en avait aucun dans la cité de Metz de plus lettré, de plus obéissant et qui aimait davantage apprendre » (Chronique, IV, 55). Jean avait eu deux parrains : maître Michel, un chanoine dont on ne connaît pas le chapitre, et Renaud Le Gronnais, qui se trouve en juillet 1498 être échevin du palais. Il a pour marraine l'épouse de Jean de Lorry dont on ne connaît pas le prénom.
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Jean de Vic (12..-1316)
L’archidiacre Jean de Vic, probablement Jean de Saint-Paul, est un chanoine actif au début du XIVe siècle. Il est mentionné entre 1306 et 1309. Il est le plus ancien défunt de cet ensemble de tombes. Peu d’informations supplémentaires sont disponibles sur sa vie ou ses fonctions, à part sa fonction d’archidiacre et la date précise de son décès, le 2 janvier 1316.
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Jean de Vertry (13..-14..)
Jean de Vertry est un chanoine de la cathédrale de Metz, et occupe la charge de chantre. En mai 1389, il est autorisé à faire retirer les anges (statues) placés sur la poutre du chœur. Il meurt avant 1411, date à laquelle sa tombe est signalée dans la chapelle Notre-Dame-la-Tierce.
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Jean de Vélone (13..-14..)
Jean de Vélone était chanoine de la cathédrale de Metz. En 1408, il habite la maison canoniale dite de la Pierre-Hardie. En 1434, selon Pierre de Saint-Dizier, il perd sa prébende, convaincu d'être né serf : seuls les hommes libres sont admis à la prêtrise.
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Jean de Vaudrevange (13..-14..) Jean de Vaudrevange est le fils de Jean de Vaudrevange et d'un certaine Jennette. Il épouse Perrette, fille de Jean de Raigecourt dit Xappey et de Mahaut Le Hungre. En 1399, il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins, où il est adoubé chevalier. Il obtient la charge de changeur de la cité de Metz, réservée aux membres des paraiges. Jean meurt entre 1427 et 1436, laissant Perrette veuve.
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Jean de Tournay (13..-1410)
Issu d'une famille du quartier de Saint-Simplice, Jean de Tournay est le fils de Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat. Destiné à une carrière ecclésiastique, il devient chanoine de la cathédrale avant 1398. Il est grand chantre de la cathédrale en 1400, et également doyen de la collégiale Saint-Thiébaut. En 1408, il habite la maison de Haute-Pierre. Il meurt le 11 avril 1410 et est enterré dans la cathédrale.
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Jean de Thonance (13..-14..)
Jean de Thonance est un chanoine de la cathédrale de Metz, originaire de France. Peu de choses sont connues de lui. Il habite la maison canoniale n°9.
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Jean de Retonfey (13..-14..)
Jean de Retonfey est chanoine de la cathédrale de Metz ; il occupe la charge de maisonnier, chargé de collecter les cens des maisons appartenant au chapitre. En 1408, il occupe la maison n°15, située en Place de Chambre.
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Jean de Raigecourt dit Xappel (13..-14..)
Jean de Raigecourt est le fils de Joffroy de Raigecourt dit Xappel et d'une certaine Perrette. Il épouse Mahaut, fille de Jean Le Hungre et de Catherine Le Gronnais. Le couple a six enfants qui nous soient connus. Jean meurt entre 1419 et 1422, laissant Mahaut veuve, laquelle meurt à son tour après 1430.
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Jean de Raigecourt (1...-1348)
Jean de Raigecourt est le fils de Pierre de Raigecourt dit Xappel et d'une certaine Mahaut. Émile Bégin lui attribue les armoiries à la tour des Raigecourt, sans citer sa source. Il est chanoine de la cathédrale de Metz, et a occupé la fonction de coûtre de 1318 au moins jusqu'à sa mort. Il a également été prévôt de la collégiale Saint-Sauveur et prévôt de Notre-Dame-la-Ronde. L'évêque Henri Dauphin lui a confié la charge de vicaire général. Il meurt le jour de l'octave de Sainte-Anne, soit le 2 août, de l'année 1348. Des fragments de son épitaphe, connue par des relevés, ont été découverts lors des fouilles de 1911.
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Jean de Nouillonpont dit Jean de Metz (1399-14..)
Des nombreux Messins appelés Jean de Nouillonpont au XVe siècle, un seul est célèbre : connu en France sous le surnom de Jean de Metz, cet homme d'armes accueille Jeanne d'Arc à Vaucouleurs. Robert de Baudricourt, le capitaine royal de Vaucouleurs le charge avec Bernard de Poulengy, de servir d'escorte à la jeune fille. Ensemble, ils chevauchent jusqu'à Chinon, où elle se présente au roi Charles VII. Jean est ensuite partie un des deux « écuyers de la compagnie de Jeanne la Pucelle ». Il est documenté à ses côtés durant toute l'année 1429. On ignore ce qu'il devient par la suite. Jean est mentionné à nouveau en 1448 : cette année-là, il est anobli par le roi de France. En janvier-février 1456, il fait partie des témoins du second procès de Jeanne, qui casse le procès de condamnation de 1431. Déclarant être âgé de 57 ans et habiter Vaucouleurs, Jean livre un témoignage important sur les débuts des aventures de Jeanne et, « enflammé par ses paroles », exprime l'admiration qu'il lui a voué.
Bourgeois messin devenu modeste homme d'armes au service du roi, Jean s'est, semble-t-il, fixé à Vaucouleurs ; on ignore la date de sa mort.
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Jean de Nouillonpont (13..-14..)
Jean de Nouillonpont est un écrivain messin. Il réside au sein de la maison canoniale n°8 en 1408.
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Jean de Nouillonpont (1...-14..)
Plusieurs homonymes ont occupé des fonctions de plume à Metz au XVe siècle. Ce Jean de Nouillonpont est mentionné comme écrivain en 1438 et en 1457, 1459 et 1468, comme maire des Célestins.
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Jean de Murial (14..-1535)
Jean de Murial, originaire d'Espagne, est un chanoine de la cathédrale de Metz et un chancelier du chapitre cathédral. Il a habité dans la maison canoniale n°32, rue du Chanoine Colin, de 1493 à 1535.
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Jean de Montchart (1.-13..)
Jean de Monchart est un chanoine à la cathédrale de Metz au XIVe siècle, mort acolyte (c'est-à-dire n’ayant reçu que les ordres mineurs) un jeudi après une fête religieuse non précisée. Son nom figure sur une croix de plomb en écriture gothique du XIVe siècle retrouvée dans la tombe n°7, ce qui constitue la principale source de ses maigres données biographiques. Il est difficile à identifier avec certitude, en partie à cause de l'orthographe fluctuante des noms dans les documents d’époque, souvent mal transcrits par les scribes pontificaux. Est-il relié à Johannes de Monchay, clerc de Besançon nommé chanoine de Metz par le pape Clément VI en 1349, ce qui correspond à la période estimée de sa mort? S’il s’agit de la même personne, Jean serait mort avant le 1er novembre 1351, date à laquelle ses fonctions furent réattribuées. Une autre possibilité est qu’il soit confondu avec Jean de Montcler (de Monteclaro), également chanoine de Metz, mort avant septembre 1349. Une mention tardive de "Jehan de Monckart de Monster", fait prisonnier par les Messins en 1417, a aussi été relevée, mais la datation et les différences de contexte rendent improbable qu’il s’agisse du même individu. Ainsi, Jean de Monchart reste une figure obscure, probablement morte vers le milieu du XIVe siècle, dont l’identité exacte demeure incertaine malgré quelques pistes convergentes.
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Jean de Montarby (14..-154.)
Jean de Montarby, seigneur de Charmoille et de Dampierre est le fils de Perceval de Montarby et de Jeanne de Daillancourt, dame de Fréville. Partisan bourguignon, Jean épouse Anne, fille de François Le Gronnais le 11 février 1500. À l'occasion des noces, son beau-père François Le Gronnais organise une joute en place du Change. Jean meurt possiblement vers 1544. Seule sa fille, Barbe, se marie parmi les gens de paraiges et ses trois fils choisissent de ne pas entrer en paraiges, se mariant au sein de la noblesse locale.
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Jean de Meun, Des establissemens apartenanz a chevalerie (Dresde, SLUB, mscr. Dresd. Oc. 57) Metz (Moselle)
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Jean de Mars (13..-1384)
Jean de Mars est un chanoine de la cathédrale Saint-Étienne de Metz et l'écolâtre du chapitre . Il fonde une messe dans la chapelle Notre-Dame-la-Tierce. Il meurt en 1384.
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Jean de Landremont (14..-1492)
Jean de Landremont est le fils de Thiriat de Landremont et d'une mère inconnue. Il épouse une femme dont l'identité nous est inconnue et meurt exécuté le 5 janvier 1492.
Jean de Landremont est resté dans l'histoire messine comme le traître par excellence. D'une famille de paraige, il est élu Treize juré. En 1491, la guerre vient de se terminer entre la cité de Metz et le duc de Lorraine René II mais les tensions restent vives. Jean est accusé d'avoir voulu livrer la ville au duc, en lui ouvrant la porte du Pontiffroy. Son complice, le Breton Charles Quevelet, en était le châtelain et c'est lui qui le dénonce à Jean Chaverson. Jean est arrêté le 10 décembre 1491.
Le seul document découvert chez lui est une pension touchée du duc de Lorraine à partir de septembre 1491. Être pensionnaire, en temps ordinaire, est une pratique qui n'a rien de répréhensible, mais l'acte est ici interprété comme le salaire de la trahison. Jean avoue et affirme ne pas avoir été torturé pour cela. Son supplice public, le 5 janvier, a lieu en place de Chambre, sous la cathédrale, pour rassembler le plus de public possible. Il est longuement détaillé dans les chroniques, qui insistent sur les raffinements de cruauté dont il est victime ; après sa mort, son corps découpé en morceaux est exposé aux quatre grandes portes de la ville : il s'agit à la fois de punir le traître et d'enseigner à la population les conséquences de la trahison. Les biens de Jean sont confisqués et le dénonciateur récompensé. Le souvenir maudit de Jean est ensuite soigneusement entretenu par la cité : le livre sur lequel les Treize prêtent serment est peint d'une image du diable où son nom est inscrit.
Jean de Landremont était-il coupable? Aucun historien messin n'en a jamais douté, et les mécanismes du procès politique ne sont pas faits pour permettre le doute. On peut seulement remarquer qu'en 1491, le gouvernement de la cité veut la guerre et pense pouvoir vaincre le duc de Lorraine. Rassembler la population autour d'un récit de trahison effrayant sert les intérêts de la faction belliciste, que le récit soit vrai, faux ou exagéré. Au même moment, à la cour de Lorraine, on enquête sur un complot messin qui aurait visé à empoisonner le duc. Ces accusations mutuelles sont en fait peu vérifiables.
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Jean de Lamballe (14..-1491)
Jean de Lamballe est un puissant ecclésiastique, secrétaire et conseiller des ducs de Lorraine Jean II, Nicolas et René II. En 1470-1472, le duc l'impose par la force sur le trône épiscopal de Toul, mais son élection est finalement annulée. À partir de 1475, il est le premier président de la Chambre des comptes de Nancy. Il cumule les bénéfices ecclésiastiques, archidiacre de Toul, prieur de Notre-Dame de Nancy, abbé de Saint-Mansuy de Toul en 1479. A Metz, Jean de Lamballe occupe la dignité de primicier. De 1476 à 1491, année de sa mort, il habite la maison canoniale n°1, surnommée la Princerie.
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Jean de la Court (12..-1344)
Jean de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruece. Il épouse Mahaut Chameure avec qui il a un seul enfant qui nous soit connu. En 1321, il fonde avec sa mère Poince l'abbaye Notre-Dame du Pontiffroy. Il meurt au courant de l'année 1344.
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Jean de Heu dit l'aumônier (14..-1466) Jean de Heu dit l'aumônier est le seul fils de Nicolle de Heu et de Collette Barroy encore vivant à leur mort. Il hérite du château d'Ennery, dont il est le seigneur. Après des études à l'université de Heidelberg en 1434, il mène une carrière active au sein du gouvernement de la cité. Aucun membre de sa lignée n'était devenu maître-échevin ni échevin depuis Thiébaut de Heu en 1314 : son élection illustre le prestige social qu'avait acquis la famille de Heu parmi les gens de paraiges au milieu du XVe siècle. Il se marie le 21 avril 1437 avec Jennette Chevallat, riche et unique héritière du patrimoine familial. En 1461 il devient veuf, quand Jennette meurt en couches. Il est adoubé chevalier en 1464 et meurt peu après durant la terrible épidémie de peste le 27 mai 1466.
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Jean de Heu (13..-1372)
Jean de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court, sa deuxième femme. Destiné à une carrière ecclésiastique, il est d'abord chanoine et primicier de l'église, puis grand archidiacre de Reims et finalement évêque de Toul. Il meurt le 9 août 1372. Bien qu'il ait été évêque de Toul, c'est dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz qu'il est enterré. Son gisant est un des rares monuments funéraires épiscopaux à avoir été conservé jusqu'à nous.
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Jean de Gorze (13..-14..)
Jean de Gorze est un chanoine de Metz, membre du chapitre de la cathédrale. Il réside en la maison canoniale située au 2 place de Chambre face à la porte des chevaux, à côté de la cathédrale Saint-Étienne de Metz avant 1404.
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Jean de Eydel (13..-1391)
Originaire du diocèse de Trêves, Jean de Eydel a étudié la philosophie à l'université de Paris. Il est chanoine de la cathédrale de Metz entre 1371 et 1381 et reste diacre. Sa tombe est dans la cathédrale, avec sa croix d'identité, ce qui permet de l'identifier.