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Chapelle Saint-Nicolas (ou Sainte-Reinette) La chapelle Saint-Nicolas aurait été fondée par le chanoine Nemmery Baudoche, sur un terrain ayant servi à exécuter les condamnés à mort, près des prisons de l'évêque. Il la dote de rentes pour entretenir 13 clercs. En 1488, son petit-neveu, le chanoine Henriet Roucel, reconstruit la chapelle et y place une inscription commémorative. La chapelle prend à cette époque le nom de Sainte-Reinette. Elle est démolie à la Révolution.
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Miracle rue des Clercs! Saint Nicolas sauve un condamné à mort
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Anne de Failly (15..-1561)
Issue d'une lignage noble lorrain, Anne de Failly est la fille de Jean de Failly et de Catherine de Norroy. Elle épouse en premières noces Nicolle IV de Heu, avec lequel elle a une seule fille : Élisabeth de Heu. Après le décès de Nicolle en 1547, elle se remarie le 1er novembre 1551 avec Jacques Gottly, seigneur de Battignon et capitaine de Conflans. Elle meurt le 15 mai 1561.
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Godeffroy d'Eltz (15..-161.)
Goddefroy d'Eltz est le fils de Bernard d'Eltz et de Marguerite de Bemelbourg. Baron de Clervaux et seigneur de Volmerange, il se marie avec Élisabeth, fille de Nicolle de Heu et de Anne de Failly le 22 février 1565. Veuf à partir de 1599, il meurt vers 1613.
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Jacques d'Insming (14..-1510)
Jacques d'Insming (aussi appelé Jacques d'Amange) est chanoine de la cathédrale de Metz. Il est chargé de continuer les travaux de Jean de Ranconval dans la cathédrale. Il fait construire le choeur en 1486 et l'autel de Notre-Dame-de-la-Tierce, dans le bras nord du transept de la cathédrale (à la place de l'actuel autel de Notre-Dame-de-Lourdes). En 1500, il acquiert la maison canoniale en Nexirue qui appartenait auparavant au chanoine Nicolle Desch. Il est archidiacre et grand vicaire de la cathédrale en 1497 et meurt en 1510.
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N. Le Gronnais (13..-14..)
N. Le Gronnais est l'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon dont le prénom n'est pas connu. Il n'est pas impossible qu'il s'agisse de Catherine ou Marguerite qui se serait remariée après la mort de leur premier époux. Elle épouse Jean Drouin et meurt à une date inconnue. Un seul enfant lui est connu : Nicolle Drouin dit le Jeune.
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Jacomette Grognat (14..-14..)
Jacomette Grognat est la fille de Nicolle Grognat et de Jennette Mortel. Son père meurt dès 1405 exécuté sans procès lors de la Rébellion du Commun en juin 1405 alors qu'elle est sans doute encore mineure. Elle épouse Nicolle Drouin en premières noces. Devenue veuve entre 1451 et 1462, elle se remarie avec Clément Coppe-Chausse. Elle meurt à une date incertaine après 1462.
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Nicolle Drouin dit le Jeune (13..-14..)
Nicolle Drouin dit le Jeune est le fils de Jean Drouin et d'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et Seliziette Renguillon. Il épouse Jacomette Grognat, dont il est le premier mari. Il meurt entre 1451 et 1462, date à laquelle Jacomette est veuve.
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Jean Drouin (13..-14..)
Jean Drouin est le fils de Nicolle Drouin et de Marie Baudoche. Il épouse l'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il est fait chevalier en 1383 et meurt entre 1425 et 1430. Un seul fils lui est connu : Nicolle Drouin qui récupère le patrimoine familial, notamment les droits sur le ban de Morlain à Louvigny.
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Madeleine de Heu (15..-15..)
Madeleine de Heu est la fille de Nicolle III de Heu et de Marguerite de Brandebourg. Elle épouse Christophe d'Orjault, un noble lorrain, dont elle est la première femme. Après son décès à une date inconnue avant 1542, il se remarie une autre femme issue des paraiges, Claude Le Gronnais.
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Jean Le Gronnais dit le Jeune (14..-1466)
Jean Le Gronnais dit le Jeune est l'un des trois fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Jeanne de Chinery. Il épouse Alixon, fille de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Il meurt pendant l'épidémie de peste qui ravage la ville le 30 juillet 1466. Veuve, Alixon se remarie en 1470 avec Pierre Baudoche.
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Alixon Louve (14..-1471)
Alixon Louve est la fille de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Elle épouse en premières noces Jean Le Gronnais. Il meurt pendant l'épidémie de peste qui ravage la ville le 30 juillet 1466. Elle se remarie par dispense papale avec Pierre Baudoche le 10 juillet 1470, dont elle est la deuxième épouse. Elle est en fait la cousine germaine de la première épouse de Pierre, Jennette de Heu, morte en 1464. Le mariage est de très courte durée. Elle meurt moins d'un an plus tard en couches en mai 1471. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Nicolle de Vienne (15..-1623)
Née vers 1537, Nicolle de Vienne est la fille de Claude-Antoine de Vienne et de Catherine de Heu. Elle est élevée dans la culture protestante à Genève. Elle est la riche et unique héritière du patrimoine familial et récupère l'hôtel des Chaverson et les droits sur Grimont, Montoy, Puxe et d'autres lieux. En 1614, elle vend à Bernard de Raigecourt l'office de sénéchal et chambellan héréditaire de l'évêché de Metz. Elle se marie en premières noces avec Jacques de Jaucourt qui meurt entre 1585 et 1586. Elle se remarie dès 1586 avec Ezéchiel de la Trémoille. Elle meurt le 27 juillet 1623 à Metz.
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Claude du Châtelet (1518-1562)
Claude du Châtelet est la fille d'Érard du Châtelet et de Nicole de Lenoncourt. Elle épouse à Tournus Claude de Vienne, seigneur de Clervaut le 4 janvier 1532 par contrat de mariage. Devenue veuve en 1540, elle se remarie avec Robert de Heu par contrat de mariage le 21 septembre 1545. Quelques jours après le décès de Robert, leurs enfants issus du premier lit sont mariés : Claude-Antoine de Vienne épouse Catherine de Heu le 18 avril 1553. Elle meurt en 1562 et est inhumée à Montureux-lès-Baulay.
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Claude-Antoine de Vienne (15..-1588)
Claude-Antoine de Vienne est le fils de Claude de Vienne et de Claude du Châtelet. Il épouse Catherine, fille de Robert de Heu et de Philippe Chaverson. C'est un double mariage, Robert de Heu et Claude du Châtelet, veufs, se marient en septembre 1545. Quelques années plus tard, le 18 avril 1553, ils marient leurs enfants issus du premier lit Catherine et Claude-Antoine. Ce dernier meurt en 1588 laissant son épouse veuve. Une seule fille est issue de leur union, laquelle devient l'unique et riche héritière du patrimoine familial et récupère les droits sur Grimont, Montoy, Retonféy et d'autres.
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Maison canoniale n°7, dite Hôtel de Gargan Ce grand hôtel urbain est situé au 9 en Nexirue, dans le quartier dominé au Moyen Âge par les chanoines de la cathédrale. Deux maisons appartenant au domaine du chapitre s'élève à cet endroit au XVe siècle, notamment celle de Simon Noiron en 1408. Selon le règlement du chapitre, elles sont vendues en viager à un chanoine. Vers 1477, date la mort d'un des propriétaires, le chanoine Nicolle Desch, trésorier du chapitre, les deux maisons sont fusionnées. Le vaste hôtel ainsi constitué est réaménagé par le chanoine Jacques d'Amange (ou d'Insming) vers 1500.
À l'époque moderne, l'hôtel devient une salle de jeux (jeu de paume, tripot, comédie) et son origine médiévale se perd. Au XIXe siècle, il a été habité par le baron de Gargan, qui lui a donné son nom. Plusieurs pièces médiévales sont alors démolies, dont Auguste Prost a recueilli des descriptions. L'hôtel est actuellement occupé par une résidence privée.
La façade est inscrite au titre des Monuments historiques : elle est typique des grandes maisons messines de la fin du Moyen Âge. Un porche s'ouvre au rez-de-chaussée. L'étage noble est éclairé par une série de fenêtres géminées séparées par une colonnette torse, qui est (conservée dans la partie droite du bâtiment seulement. L'attique est doté de grandes fenêtres à tympan trilobé. Le mur écran dissimule le toit et se termine par un crénelage. Sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 50 l en 1330. La maison possède une cour secondaire avec un crénelage et des fenêtres à tympans, ainsi qu'un porche à portique (aujourd'hui muré) et également une tour qui a été abattue en 1839.
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Ancienne maison-forte de Louvigny (ban Morlain)
Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Un tiers du village dépendait du ban Morlain, dont la maison-forte, aujourd'hui disparue, était voisine de l'église paroissiale. Elle appartenait à la famille Drouin au début du XVe siècle, à Jean Drouin en 1404, et à Nicolle Drouin en 1441 et 1426.
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Cheminée aux griffons Cette cheminée monumentale provient du couvent Sainte-Élisabeth, installée dans l'hôtel de Raigecourt au XVIIe siècle. Il s'agit probablement d'un des derniers vestiges de l'hôtel patricien. Le manteau est décoré d'une frise d'arcatures entrelacées ; un écu occupe le centre, porté par deux griffons.
La cheminée était au XIXe siècle stockée en plein air et s'est rapidement dégradée. Transportée au musée, elle a été séparée en plusieurs lots : les sculptures ont été préservées à l'intérieur, et le manteau dans le jardin où, comme le note Lorrain à la fin du siècle, il "perd chaque jour une partie de ses sculptures".
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Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen
Schmitz, Wilhelm, Der mittelalterliche Profanbau in Lothringen : Zusammenstellung der noch vorhandenen Bauwerke aus der Zeit vom XII. bis zum XVI. Jahrhundert, Düsseldorf, 1899.
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Gargouille à tête de moine Cette gargouille représente un moine, à la bouche béante et aux traits grotesquement contractés. Elle a été trouvé dans l'ancien couvent de Sainte-Élisabeth, établi dans les murs de l'hôtel de Raigecourt.
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Hôtel de Raigecourt
L'hôtel de Raigecourt était situé place Sainte-Croix. En 1541, il est occupé par Anne Remiat, veuve de Philippe de Raigecourt, qui y reçoit l'empereur Charles Quint lors de sa visite à Metz. En 1639, les soeurs de Sainte-Élisabeth s'installent dans l'hôtel et le transforment en église. Une vue d'Auguste Migette montre qu'au XIXe siècle, l'ancien couvent devenu dépôt de manufactures des tabacs a gardé la façade Renaissance de l'hôtel, percée d'une rosace. Comme l'hôtel de la Bullette son voisin, l'hôtel de Raigecourt est démoli lors de la construction de la maternité Saint-Croix en 1930, elle-même transformée en logements dans les années 2010.
Le musée de la Cour d'Or conserve une cheminée monumentale ornée de griffons et une gargouille en provenance du couvent Sainte-Élisabeth : datables des XVe et XVIes siècles, ces objets sont probablement les derniers vestiges de l'hôtel de Raigecourt.
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Fauconneau Desch Ce canon de bronze à fût octogonal, autrefois monté sur un affut à deux roues, est appelé fauconneau. Il s'agit d'une pièce d'apparat commandée par la famille Desch, qui y a fait sculpter ses armes et sa devise, la guimbarde. Le canon est daté et signé Maître Denis, qui peut identifier le fondeur mais aussi un possesseur ultérieur. La décoration de cette arme est très riche : les anses sont en forme de dragons, la culasse porte une harpie sculptée, les côtés de l'octogone sont ornés de décors architecturaux, de feuillages et de personnages masculins et féminins. Ce canon provient peut-être de Flandre, ou plus sûrement d'Allemagne du Sud, où des ateliers spécialisés produisent de tels objets de luxe à cette époque.
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Trapp, Julien (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle)
Trapp, Julien (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle), Milan, Éditions Silvana, 2024
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Nicolle François (13..-1397) Nicolle François est le fils de Thiébaut François et d'une certaine Marguerite. Il épouse Jennette Mortel, dont il est le premier époux. Il meurt le 20 mars 1397, laissant Jennette veuve, qui se remarie avec Nicolle Grognat. La lignée des François s'éteint avec son fils Jean qui meurt à une date inconnue.