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Barbe Desch (15..-15..)
Barbe Desch est la fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. Elle se marie avec Flory de Marteau, un noble possiblement originaire du Dauphiné, dont elle est la première épouse. C'est un double mariage : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby, veuve de Renaud Desch, fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Après la mort de Barbe avant 1561, il se remarie avec sa cousine germaine Anne Desch.
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Flory de Marteau (15..-15..)
Flory de Marteau est un noble possiblement originaire du Dauphiné, fils de Roch de Marteau. Il se marie en premières noces à Barbe, fille de Renaud Desch et de Barbe de Montarby. C'est une double alliance entre les deux familles : Roch de Marteau après son remariage avec Barbe de Montarby fait marier les enfants du premier lit : Barbe et Flory. Barbe meurt le laissant veuf avant 1561. Flory se remarie avec sa cousine germaine, Anne Desch et meurt avant 1586.
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Perrette Le Gronnais (13..-13..)
Perrette Le Gronnais est la fille de Nicolle Le Gronnais et de Marguerite de Raigecourt. Elle se marie avec Perrin Mortel. Ce dernier meurt entre 1347 et 1360 laissant son épouse veuve qui meurt à son tour après 1367. Deux enfants sont connus de leur union : Alixette et Nicolle.
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Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche »
Thorelle, Alphonse, « Inventaire des Baudoche », Annuaire de la société d’histoire et d’archéologie lorraine, 1888, p. 180-186.
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Chevalier, amoureux et martyr : la légende de saint Livier
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Matthias Henner (14..-1528) Matthias Henner est un clerc d'origine germanique ; il est chanoine de Metz de 1502 à 1528. Il contribue aux grands travaux de la cathédrale en participant à la construction du jubé. En 1524, il offre un vitrail qui est installé dans la chapelle Saint-Joseph, dans l'abside. Sur ce vitrail identifié par Guillaume Frantzwa à partir de ses armoiries, il est vêtu en chanoine mais se présente comme chevalier de l'ordre du Saint-Sépulcre de Jérusalem, alors même que cet ordre de moines soldats a été fusionné avec les chevaliers de Saint-Jean (futur ordre de Malte) en 1489.
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Frantzwa, Guillaume, « Metz. Chanoine et chevalier : une verrière de la Renaissance identifiée à la cathédrale »
Frantzwa, Guillaume, « Metz. Chanoine et chevalier : une verrière de la Renaissance identifiée à la cathédrale », Bulletin Monumental, t. 173, n°3, 2015. La cathédrale de Chartres, Nouvelles découvertes, p. 254-256.
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Guillaume Frantzwa (1990-)
Guillaume Frantzwa est historien de l'art et archiviste-paléographe français.
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Perrin Mortel (13..-13..)
Perrin Mortel est le fils de Jacomin Mortel et d'une certaine Isabelle. Il épouse Perrette, fille de Nicolle Le Gronnais et de Marguerite de Raigecourt . Il meurt laissant veuve son épouse entre à une
et 1360.
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Maison de Perrin Mortel
La famille Mortel possédait plusieurs bâtiments sur le côté nord de l'église Saint-Simplice, maisons, remises et embarcadère sur la Seille, documentés à partir de 1303. À la fin du XIVe siècle, la maison de Perrin Mortel était située « derrière les changes », c'est-à-dire les étaux des changeurs de la place Saint-Louis. Alixette, fille de Perrin Mortel, vend la maison et ses dépendances au curé de Saint-Simplice en 1390. Le site est occupé à l'époque moderne par le presbytère de la paroisse.
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Hôtel Saint-Livier L'hôtel Saint-Livier dresse encore sa tour au sommet de la colline Sainte-Croix, monument historique et lieu de mémoire, témoin du bâti ancien de la cité et de ses légendes. Il a longtemps été considéré comme une maison romane, dont la tour rappelait l'architecture « italienne » des palais de Metz ; ce souvenir s'ajoutait à la légende médiévale qui en faisait la maison de saint Livier, le chevalier martyr, très populaire à Metz. Les études archéologiques et historiques récentes permettent de rendre cette maison à l'histoire et de la comprendre comme un « objet évolutif ».
La façade gauche présente de nombreux détails d'architecture romane. Une étude archéologique a montré que ces éléments étaient des remplois d'un bâtiment du XIIe siècle dans des murs gothiques. On peut considérer que la reconstruction a voulu préserver l'aspect ancien du bâtiment, peut-être déjà auréolé de légendes : la maison Saint-Livier possédait une valeur patrimoniale dès l'époque gothique, sans doute à cause du souvenir de saint Livier. Mais celui-ci s'étendait-il à toute la maison ? Pierre-Edouard Wagner a montré qu'au XVe siècle, deux bâtiments sont indépendants : la maison de Saint-Livier et ses fenêtres romanes au nord, l'hôtel au sud, qui comptait alors deux hautes tours. Après 1518, la famille de Raigecourt acquiert les deux maisons et en fait une vaste demeure patricienne, appelée maison de Mardigny sur le plan de 1575, d'après la seigneurie dont Anne Desch a héritée. La fresque Renaissance découverte dans le bâtiment sud peut dater de cette période.
Les bâtiments sont largement reconstruits à l'époque moderne et l'une des deux tours est démolie. L'hôtel Saint-Livier abrite aujourd'hui le Fonds régional d'art contemporain. Au XIXe siècle, Wilhelm Schmitz consacre 9 de ses 81 planches au seul hôtel Saint-Livier, témoignage unique de l'architecture profane du XIIe siècle.
En 2002, un plafond peint médiéval est découvert lors des études archéologiques : les 14" planches ont été remployées comme un plancher : son décor n'est plus lisible.
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Notre-Dame-aux-Champs
Cette église était construite hors-les-murs, au-delà la porte Saint-Thiébaut, à proximité des ruines de l'amphithéâtre gallo-romain. Elle sert de lieu de sépulture à Isabelle Boyleau et sa famille. En novembre 1444, les troupes françaises et lorraines menacent Metz et la cité sacrifie ses faubourgs pour mieux se défendre. Notre-Dame-aux-Champs est démolie sur ordre de Jean Baudoche. Jean de Vy, arrière-petit-fils de Bertrand le Hungre, fait alors transférer les corps de sa famille au couvent des Célestins, situé à l'intérieur de l'enceinte : son arrière-grand-mère Isabelle Boyleau femme de Bertrand le Hungre, ses grands-parents Catherine Le Gronnais et Jean Le Hungre, ainsi que son oncle Guillaume Le Hungre.
Le site correspond actuellement aux rails de la gare près du passage de l'Amphithéâtre.
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Nicolle Drouin (13..-1366)
Nicolle Drouin est le fils d'un certain Drouin Ruke. Il épouse une fille de Nicolle Gemel et de Contesse de Heu, avec qui il n'a aucun enfant. Devenu veuf, il se remarie avec Marie Baudoche. Il meurt le 23 mars 1366. Marie se remarie alors avec Jean Louve dit le Jeune.
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Marie Baudoche (13..-1380)
Marie Baudoche est la fille de Baudoin Baudoche dit Brûlé et d'Isabelle de Sainte-Marie. Elle épouse en premières noces Nicolle Drouin avec qui elle a trois enfants. Après sa mort en 1366, elle se remarie avec Jean Louve dit le Jeune, mais le mariage reste stérile. Marie meurt en 1380. Veuf, Jean se remarie avec Jennette Noiron.
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Isabelle Boyleau (13..-1348)
Isabelle Boyleau est la fille de Jacomin Boyleau et de Mahaut Piedeschault. Elle épouse le riche Bertrand Le Hungre. À sa mort en 1348 de la peste, elle aurait avec Bertrand 14 enfants 6 garçons et 8 filles, dont seuls 5 nous sont connus. Bertrand entre dans un long veuvage de 49 ans jusqu'à sa mort en 1397. Isabelle est d'abord inhumé en l'église Notre-Dame-des-Champs, puis lors de la destruction de l'église en 1444, son corps est déplacé dans le couvent des Célestins.
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Abrégé des chroniques de Charles VII (Paris, BNF, FR 5736)
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Église Saint-Simplice
La paroisse Saint-Simplice est l'une des plus grandes et peuplées de Metz, située dans le Neufbourg, le faubourg artisanal devenu le cœur de la ville marchande aux XIIIe-XVIe siècles. L'église fondée au XIe siècle donne sur la place du Change, actuelle place Saint-Louis, ayant le statut d'église paroissiale depuis au moins 1111, moment où l'abbaye Sainte-Marie-aux-Nonnains en reçoit le patronnage. Derrière, son cimetière avoisine les berges de la Seille, où en 2007 un diagnostic archéologique met en évidence une partie de ce dernier, mettant en avant qu'il est assez vaste avec un ossuaire et une chapelle des morts. L'église est rasée à la Révolution puis définitivement en 1809; son souvenir ne demeure que par le nom de la place Saint-Simplice.
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Nicolle Jean de Neufchâteau (1...-14..)
Nicole Jean est un prêtre originaire de la ville de Neufchâteau, dans le duché de Lorraine. À Metz, il est curé de la paroisse Saint-Victor de 1431 à 1437. Sans doute ensuite, mais avant 1452, il est curé de Nomeny, dans le temporel de l'évêché de Metz. De 1439 à 1449, il est mentionné comme curé de la grande paroisse de Saint-Simplice. En 1452, il est mentionné comme doyen de la collégiale Saint-Thiébaut ; en 1453, il est à nouveau mentionné comme curé de Saint-Simplice, cumulant donc une charge honorifique avec un bénéfice de curé. Il possède encore ces deux bénéfices en 1461. En 1466, apogée de sa carrière, il, est official, juge du tribunal de l'évêque.
Amateur de théâtre, Nicolle Jean joue le rôle de Jésus dans un grand mystère joué sur la place du Change en juillet 1437. Lors de la crucifixion, il fait un malaise, si bien qu'on doit le remplacer. Le lendemain, il joue à nouveau pour la résurrection, à la satisfaction de tous. En septembre de la même année, il joue dans un autre mystère le personnage de l'empereur Titus.
Le 18 janvier 1461, il compose un bref texte en l'honneur de Jeanne d'Arc, intitulé « Abrégé des chroniques de Charles VII ». Comme le texte circule en Lorraine sous son nom de doyen de Saint-Thiébaut tout en étant associé à la chronique de son confrère Pierre de Saint-Dizier, curé de Saint-Eucaire, on a longtemps cru que le doyen de Saint-Thiébaut était l'auteur de la chronique.
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Prost, Auguste, Études sur l'histoire de Metz : les légendes
Prost, Auguste, Études sur l'histoire de Metz : les légendes, 2e éd., Paris, 1897.
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Catherine Le Gronnais (13..-13..)
Catherine Le Gronnais est la fille de Poince Le Gronnais dit l'Aveugle et d'une certaine Contesse. Elle se marie avec Jean Le Hungre. C'est un double mariage, son frère Thiébaut Le Gronnais se marie avec Mahaut Le Hungre, la soeur de Jean. Catherine meurt avant 1391. Sa sépulture se trouvait dans l'église Notre-Dame-aux-Champs, avant d'être transférée aux Célestins en 1444.
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Un savetier devient évêque : la légende de saint Aultre
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Pierre Baudoche (13..-137.)
Pierre ou Perrin Baudoche est le fils de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Il se marie avec Perrette, fille de Poincignon Dieu-Ami dont il est le premier époux. Il meurt entre 1375 et 1378, sans doute encore jeune adulte. Au moment de sa mort, il n'a qu'un seule fille : Perrette Baudoche. Perrette Dieu-Ami se remarie ensuite avec Jean Le Hungre dit le Jeune.
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Perrette Dieu-Ami (13..-1424)
Perrette Dieu-Ami est la fille de Poincignon Dieu-Ami et de Alixette Mortel, sa troisième épouse. elle se marie en premières noces avec Pierre Baudoche qui meurt entre 1374 et 1378. Elle convole ensuite en secondes noces avec Jean Le Hungre. Il meurt en 1400 la laissant veuve avec plusieurs enfants. En 1404, elle fait partie des plus gros propriétaires du pays de Metz, avec des biens dans 13 villages.
Elle meurt à son tour le 18 mars 1424. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Fontaine Saint-Aultre
Cette source miraculeuse était située au Moyen Âge dans le cimetière de l'église Saint-Simplice, tout près de la Seille. Elle est liée à la légende de saint Aultre (ou saint Auctor), pauvre savetier devenu évêque de Metz au temps de la destruction de Metz par les Barbares. La Chronique française des évêques de Metz raconte ainsi la légende : alors que l'évêque de Metz a été tué par les Barbares, un homme a la révélation que Dieu désire un certain Auctor pour évêque. On le trouve en train de fabriquer des chaussures derrière l'église Saint-Simplice : c'est un artisan illettré. Il refuse la charge, en disant qu'il ne croira être choisi que si son alêne (poinçon de cordonnier) fait jaillir une source... ce qui arrive. Aultre devient le 13e évêque de Metz, pendant 49 ans.
Jusqu'au XVIIIe siècle, la fontaine est fréquentée par les mères pour y guérir leurs enfants malingres.
À la fin du XIXe siècle, la source est oubliée : l'abbé Poirier fait creuser le site et découvre un bassin encore rempli d'eau derrière la cave à pommes de terres du concierge de l'école Saint-Simplice. Le site a peut-être été aujourd'hui détruit.
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Barbe Cunehem (14..-1512)
Barbe Cunehem est la fille de Michel Cunehem, noble récemment installé à Metz, et d'Isabelle Baudoche. Elle épouse le 18 septembre 1480 Renaud Le Gronnais du Neufbourg avec qui elle a trois enfants. Elle meurt le 15 octobre 1512 laissant son époux veuf.