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Le bestiaire
Au Moyen Âge, le bestiaire ou le Livre des natures des animaux est un recueil de fables et de moralités. La description des animaux réels ou imaginaires est utilisée comme métaphore de la morale. Le plus ancien bestiaire est le Physiologus, écrit en grec à Alexandrie au IIe siècle. A partir du XIIe siècle, les bestiaires se multiplient en Angleterre et dans le Nord de la France. D’abord rédigés en latin, ils sont ensuite écrits en français. Les auteurs cultivent d’ailleurs ce genre littéraire jusqu’à proposer toutes sortes d’adaptations allant du bestiaire philosophique au bestiaire courtois. On retrouve les thèmes du bestiaire à Metz dans certains manuscrits et sur le célèbre plafond de la maison du 8, rue Poncelet, datant du XIIIe siècle.
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Lazzari, Antoine, Une histoire messine de la dynastie impériale des Luxembourg : les Chroniques de Jacques Dex (vers 1439)
Lazzari, Antoine, Une histoire messine de la dynastie impériale des Luxembourg : les Chroniques de Jacques Dex (vers 1439), thèse de l'Université de Luxembourg, 2020
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Laurent Le Gronnais (13..-1396)
Laurent Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Catherine, fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu avant 1384 et avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Catherine, Nicolle et Jean. Fait chevalier en 1383, il meurt durant la bataille de Nicopolis le 25 septembre 1396 qui avait opposé l'armée de croisés de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, aux troupes turques du sultan ottoman Bayezid Ier. Son corps est enseveli au couvent des Célestins. Veuve, Catherine meurt à son tour en 1399.
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Laurent de Toul (14..-1466)
Laurent de Toul est le fils de Werry de Toul et de Idette Bouchatte, riche héritière du patrimoine familial. Aucune épouse ne lui est connue, il est possible que Laurent de Toul soit resté célibataire. Sans qu'on puisse l'expliquer, on note que Laurent mène une carrière municipale beaucoup plus modeste que son père : pas inscrit au paraige de Porte-Moselle comme celui-ci, mais dans le Commun comme son grand-père maternel Wiriat Bouchette. Il n'occupe jamais l'office de maître-échevinat et n'obtient aucun échevinage. Il meurt après une carrière municipale d'une trentaine d'années le 3 mai 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
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Laurent Coulon (14..-1495)
Laurent Coulon est un chanoine de la cathédrale de Metz, d'une famille aisée de la bourgeoisie de Metz. Il occupe la fonction de coûtre au sein du chapitre. Il meurt le 13 avril 1495 et est enterré dans la cathédrale de Metz . Son épitaphe a été trouvée lors de fouilles en 1911.
Après sa mort, les Coullon ou Goullon se trouvent régulièrement mentionnés au cours du XVIe siècle, notamment à titre de secrétaire de la cité.
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Larchey, Lorédan, « Notice sur l'Hôpital Saint-Nicolas de Metz »
Larchey, Lorédan, « Notice sur l'Hôpital Saint-Nicolas de Metz », Mémoires de l'Académie impériale de Metz, 1852-1853, p. 173-228.
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Larchey, Lorédan, « Les maîtres bombardiers, canonniers et couleuvriniers de la cité de Metz »
Larchey, Lorédan, « Les maîtres bombardiers, canonniers et couleuvriniers de la cité de Metz », Mémoires de la Société d’Archéologie et d’Histoire de la Moselle, 1861, p. 107-193.
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Lansival, Renée, « Le port médiéval de Metz sous la place de la Comédie. Les apports de la fouille préventive du "parking Comédie" »
Lansival, Renée, « Le port médiéval de Metz sous la place de la Comédie. Les apports de la fouille préventive du "parking Comédie" », dans Julien Trapp (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle), Milan, Éditions Silvana, 2024, p. 40-44.
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Lancelot-Graal (Paris, BNF, FR 98)
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Lambert Pierresson (14..-15..)
Lambert Pierresson est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il réside à la maison canoniale en la rue des Prêcheurs, aujourd'hui détruite, entre 1500 et 1510. Il offre des vitraux à l'église de Fèves, réalisés par Thomas de Clinchamp. Lambert Pierresson peut être apparenté à un autre chanoine, Didier Pierresson, mort en 1550.
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La vie des saints (Paris, BNF, Arsenal 3684)
Metz (Moselle)
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La Neuve Salle
Cette salle municipale est construite par la cité et louée pour des fêtes à partir de la fin du XVe siècle. Les comptes des trésoriers de la ville nous informent sur la location de cette salle, année après année, jusqu'au XVIIe siècle au moins. On y célèbre des mariages entre patriciens modestes et bourgeois ; à l'époque moderne, on y donne des spectacles, du théâtre aux montreurs d'ours. L'entrée principale donne sur le côté est de la place du Change (actuelle place Saint-Louis) : par les fenêtres, on peut y suivre les tournois qui s'y déroulent. À l'arrière, une autre entrée donne sur la grande place du Champ-à-Seille. La Neuve Salle a entièrement disparu et nous ne savons rien de son décor.
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La mort de la Vierge (XIVe siècle) La Vierge Marie est sur son lit de mort. Selon la tradition, elle s'endort pour être ensuite élevée au ciel lors de l'Assomption. Elle porte une coiffe et sourit. Elle repose sous un drap, la tête sur un oreiller à pompons. La sculpture, en assez faible relief, traite la scène de façon frontale, sans perspective. Sous le sommier subsistent des niches gothiques. La statue a pu être produite pour un portail ou un jubé ; elle a ensuite été remployée pour un monument funéraire. Selon Dieudonné, elle se trouvait sur la tombe de Perrette Brady, enterrée en 1409 aux Récollets (ms. de 1770 détruit en 1944).
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La Joyeuse Garde
La Joyeuse Garde était située « en Tombois », près de l'église Sainte-Ségolène. Robert II de la Marck achète la maison au marchand Pierre Coppat en 1498. La Joyeuse Garde est alors une maison de plaisance, dont les jardins en terrasse offrent une vue sur les collines à l'est de Metz. La maison est acquise et détruite par les pères Capucins qui y installent leur couvent au XVIIe siècle. Le jardin est le premier site du Jardin botanique de Metz après la Révolution.
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La Grange-aux-Ormes
La Grange-aux-Ormes est un gagnage situé dans le pays de Metz, au sud de la ville près de Marly. Si le château actuel date du XVIIIe siècle, il existait un bâtiment plus ancien construit par les religieux de Notre-Dame-des-Champs avant 1187. En 1321, le gagnage est sous la suzeraineté du comte de Bar qui l'engage pour 300 deniers à un certain Collignon, citain de Metz. Quelques décennies plus tard, en 1404, il est passé aux mains des de Vy. A partir de 1409, il devient une propriété de la cathédrale de Metz et intègre le temporel de l'évêché de Metz. Le fief est cédé à la famille d'Apremont, qui l'engage à plusieurs familles des paraiges messins. En 1500, il est engagé aux Chauvain ; puis le domaine est définitivement vendu par Claude d'Apremont aux Le Gronnais.
Rien ne subsiste du château médiéval. Le parc et jardin à l'arrière du château a été reconverti en golf en 1991, appartenant à Pierre Bogenez.
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La Grange-aux-Dames Ce gagnage, un domaine agricole, appartient à Jacques Bertrand en 1404. C'est l'abbaye de Sainte-Croix qui lui avait vendu en 1392. Le domaine compte alors un troupeau de 20 vaches. Jacques Bertrand vend le fief à Jacques de Métry. Au début du XVIe siècle, il est en possession des Desch et devient alors une résidence noble proche de Metz. Le bâtiment est détruit en 1984 ; l’usine Haganis de traitement des déchets est construite sur le site.
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La Grange Daniel
La Grange Daniel est un gagnage situé à Montigny-Lès-Metz, qui tire son nom de la famille Daniel qui la possédait au XIVe siècle. Cugnin Daniel l'aman la cède par testanebt en 1376 à l'une de ses deux filles, Catherine, mariée à Nicolle Drouin. Aux XVI et XVIIe siècle, elle est appelée la Grange-aux-Agneaux, mais il est possible que ce nom soit une déformation du nom de la famille qui la possédait (Daniel, Agnel, Agniel, Agneau). Elle est possédé en 1404 par Nicolle Drouin, alors veuf. On y élève alors 5 chevaux et 10 bovins.
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La Grande maison (hôtel de Gournay) Le vaste bâtiment situé 9 rue du Grand Cerf (appelée au XVe et XVIe siècle « rue des Gronnais ») est aujourd'hui appelé Hôtel de Gournay ; dans son état actuel, il date des XVIe-XVIIIe siècles ; seul son portail est classé monument historique. Il s'agissait auparavant d'un des principaux hôtels patriciens de Metz : à l'angle, la rue des Parmentiers était appelée « rue derrière la Grand'maison ».
Selon le baron d'Hannoncelles (tome II, p. 82), cet hôtel appartient au XIVe siècle à la famille Falcotte (ou Faccol) puis devient la demeure de Bertrand le Hungre et de sa famille. En 1475, Pierre Baudoche et son épouse Bonne de la Marck y habitent.
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La Geste des Loherains (Metz, BM, ms. 1901) Metz (Moselle)
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La Complainte de Notre Dame (Bruxelles, BR, ms. IV 1005)
Metz (Moselle)
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La collection numismatique de Nicolle IV de Heu
Nicolle IV de Heu a dressé l'inventaire de ses collections de monnaies : 47 pièces, qu'il appelle des médailles. La période antique représente 65% de la collection tandis que le reste concerne la période médiévale. Cet ensemble riche et varié illustre une véritable passion pour la numismatique et l'Antiquité. Ces médailles étaient peut-être conservées au château d’Ennery ou bien dans l’hôtel messin des Heu. Elles ont disparu et ne sont plus documentées que par leur inventaire dans le Livre des Heu.
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La Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles (Besançon, BM, inc. 59-60) Abbeville (Somme)
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La Belle-Croix En 1497, un aubergiste nommé Zayer construit un calvaire monumental sur la colline qui surplombe Metz au nord-est, le Désirémont : trois croix de pierre portent les statues de Jésus et des larrons, accompagnées des statues de Marie et Jean.
Quelques années plus tard, un ermite s'installe près du calvaire, dans une maison construite aux frais de François Le Gronnais.
La tradition messine assure ensuite que la distance entre la porte Sainte-Barbe et le calvaire est celle de la Via Dolorosa de Jérusalem, entre le tribunal de Pilate et le Golgotha. La Belle-Croix joue donc le rôle de substitut au pèlerinage en Terre Sainte. Au XVIIe siècle, un tableau de François de Nomé conservé au musée de la Cour d'Or représente la Crucifixion en la situant à la Belle-Croix, avec Metz à l'arrière-plan.
Le fort de Bellecroix a été construit sur l'emplacement du calvaire, seule la toponymie rappelle son existence : à l'époque moderne, le nom de la « Belle Croix » a fini par remplacer celui de Désirémont pour désigner la colline.
Lors de la construction du fort, le calvaire est démonté et installé dans l'église des Carmes ; il est détruit à la Révolution avec l'ensemble des oeuvres du couvent.
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La belle Beautrix enlevée dans le jardin de Saint-Pierre-aux-Arènes
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L'Ordinaire des chrétiens (Paris, BNF, Réserve des livres rares, B-187) Rouen