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Épitaphe de Nemmery Baudoche (†1359)
A sa mort en 1359, une épitaphe en pierre de Jaumont est placée au-dessus de la tombe du chanoine Nemmery Baudoche, dans la nef. Lors de la construction du jubé, elle est déplacée dans l'ancienne salle capitulaire. En 1527, une nouvelle inscription en marbre noir est alors posée par son lointain parent, le chanoine Nicolle Baudoche. L'inscription moderne est relevée au XVIIIe siècle par Nicolas Tabouillot, avant sa destruction lors de la Révolution française. En 1859, Ernest de Bouteiller retrouve les fragments de l'inscription médiévale.
Traduction de la 2e inscription : « Ci git le sire Nemmery Baudoche, chanoine de Metz qui ait fondé deux chapelles à l'un des autels, pour son oncle seigneur Nemmery qui fut aumônier de céans (la cathédrale) et pour lui qui mourut la vigile de l'ascension 1359. Nicolle Baudoche la fait refaire en 1527 ».
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Nicolas Tabouillot, Épitaphes de toutes les églises de Metz et inscriptions des monuments (Metz, BM, ms. 1497)
Metz (Moselle)
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Épitaphe de Pierre Baudoche (†1370)
L'épitaphe et tombeau de Pierre Baudoche, moine et abbé de l'abbaye de Saint-Vincent, se trouvait située dans le collatéral gauche de la nef, dont la petite tombe était fait de marbre noir. L'épitaphe nous est connue par le relevé de Sébastien Dieudonné au XVIIIe siècle.
Traduction : « Ci git le sire Pierre Baudoche qui fut moine et abbé de ceans [Saint-Vincent] qui morut le jour de l'apparition l'an de grace de notre seigneur 1370 ».
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Bertrand de Chambre (12..-1318)
Bertrand de Chambre est le fils de Simon de Chambre et d'une mère inconnue. On ne connait pas le nom de son épouse, mais deux de ses enfants nous sont connus : Simonat et Contesse. Bertrand meurt le 29 janvier 1318 et son corps est enseveli avec celui de son grand-père, de son père et de son oncle paternel à l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Henri de Chambre (12..-1296)
Henri de Chambre est le fils de Jacques de Chambre et d'une certaine Ailey. Il meurt sans doute jeune encore célibataire le 19 novembre 1296. Son corps est enseveli à l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Simon de Chambre (12..-13..)
Simon de Chambre est le fils de Jacques de Chambre et d'une certaine Ailey. Nous ne connaissons pas le nom de son épouse, mais il a trois fils qui nous sont connus : Bertrand, Philippin et Mahaut. Simon est le premier à occuper l'office de maître-échevin suivant l'atour de 1300 qui impose l'élection du maître-échevin en rotation chaque an parmi les paraiges. Il meurt à une date inconnue après 1305 et son corps est inhumé dans l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Jacques de Chambre (12..-1268)
Jacques de Chambre est le fils de Maheu de Chambre et d'une certaine Drude. Il se marie avec Ailey et a deux fils qui nous sont connus : Henri et Simon. Il meurt le 28 avril 1268.
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Épitaphe de Collette Lohier (†14..) L'épitaphe est fragmentaire, mais permet d'identifier Collette Lohier, veuve depuis 1380 de Guillaume de Heu. Traduction : « Ci-git dame Co[llette, jadis fem]me du seigneur Guillaume de Heu, décédé. Elle mourut en l'an 14.. ».
La stèle a été trouvée au coin de la place Saint-Jacques et de la rue Ladoucette. Peut-être provient-elle d'une des deux églises toutes proches, Saint-Jacques ou Saint-Sauveur. Mais on ignore le lieu de sépulture de Collette.
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Borne de non-mitoyenneté de Poince Louve Comme son père Jean, Poince Louve borne sa propriété avec une inscription qui atteste que le patricien possédait les deux côtés du mur. L'inscription a été retrouvée à la Citadelle en 1901, sans qu'on connaissance précisément le site de découverte.
Traduction : « Ce mur se dresse en toute propriété (tout franchement) sur le domaine (tréfond) du seigneur Poince Louve, et il lui appartient sans que personne d'autre y ait part. »
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Pont des Grilles de la Moselle
Le pont des Grilles, construit en 1360, complète les fortifications de Metz en protégeant le cours de la Moselle du côté aval. Il s'agit d'un pont couvert, constitué de quatre arches défendues par trois tours. Les arches contiennent des herses que l'on peut monter et descendre, fermant ainsi le cours de la rivière. le pont était aussi appelé « Rhinpont » (c'est-à-dire Pont du Rhin), car il se dressait au « Rhinport » (le port du Rhin) : l'aval de la Moselle permet de rejoindre la vallée du Rhin. Il était encore appelé « pont des Basses Grilles ».
Comme il ne permettait pas le passage des véhicules, le pont est démoli en 1745 et reconstruit. A cette occasion, on découvre une inscription commémorative de sa construction en 1360, que plusieurs érudits messins ont copiée.
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1437 - On crucifie le curé de Saint-Victor place du Change (c'est du théâtre)
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Viansson-Ponté, Louis, Les Jésuites à Metz : Collège Saint-Louis, 1622-1762, Collège Saint Clément, 1852-1872
Viansson-Ponté, Louis, Les Jésuites à Metz : Collège Saint-Louis, 1622-1762, Collège Saint Clément, 1852-1872, Strasbourg, 1897
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1531 - une stèle protestante est cachée dans la porte des Allemands!
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Borne de non-mitoyenneté de Jean Louve Cette inscription à deux faces servait de borne à la propriété de Jean Louve, appelée la grande maison d'Outre-Seille. Elle attestait que le patricien possédait les deux côtés du mur. Au XVIIe siècle, l'historien Paul Ferry voit la borne en place. Après la destruction de la maison en 1809, la borne a été encastrée dans un mur rue Mazelle, où elle a été découverte avant de rejoindre le musée en 1856.
Le même texte est gravé des deux côtés (traduction) : "Ce mur est tout à Jean Louve sans qu'autrui y ait part, et il se dresse entièrement sur sa terre".
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Épitaphe de Nicolle Louve (†1462) Nicolle Louve est un des principaux patriciens messins au milieu du XVe siècle. Son épitaphe était placée dans le collatéral nord de l'église du couvent des Célestins. Elle est aujourd'hui conservée au musée de la Cour d'Or
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Épitaphes de la famille de Chambre (XIVe siècle) Cette épitaphe associe trois générations de la famille des De Chambre : le grand-père, Jacques, échevin du Palais, mort le 28 avril 1268, son fils Henriet mort le 19 novembre 1296, et enfin Bertrand, échevin du Palais, qui est le fils de Simon de Chambre et donc petit-fils de Jacques, mort le 29 janvier 1318. Le texte est disposé d'une façon originale : l'inscription de Jacques est gravée sur les quatre bords de la pierre ; celle d'Henriet, elle aussi gravée sur quatre côtés, forme un bandeau intermédiaire ; l'inscription de Bertrand, au centre, est disposée en lignes, mais la fin du texte est gravée sur le bandeau du milieu. Sur la même ligne, on lit donc la fin de l'inscription d'Henriet ("l'an 1296") et, tête-bêche, la fin de celle de Bertrand ("17. Priez pour lui").
Les lettres gravées sont peintes en rouge. L'inscription était autrefois au portail de l'église paroissiale de Saint-Victor. La disposition tête-bêche du texte permet de supposer qu'à l'origine elle était conçue comme le couvercle d'un tombeau.
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Catherine Lohier (13..-14..)
Catherine Lohier est la fille de Joffroy Lohier et de Poince Fessal. Elle épouse Jean Papperel dit le Jeune, mais ce dernier meurt assez jeune durant l'épidémie de peste de 1438-1439. Un seul enfant est connu de cette alliance : Nicolle Papperel. Catherine meurt à une date inconnue.
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Jean Papperel dit le Jeune (13..-1439)
Jean Papperel dit le Jeune est le fils de Louis Papperel et de Anne Hesson. Il épouse Catherine Lohier. Un seul enfant est connu de cette alliance : Nicolle Papperel. Jean meurt en 1439 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
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Joffroy Papperel (14..-1465)
Inconnu, possiblement mort jeune avant une inscription en paraiges
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Nicolle Papperel (14..-1494)
Nicolle Papperel est le fils de Jean Papperel et de Catherine Lohier. Il épouse Marguerite, fille de Jean du Pont d'Épinal et de Perrette Bonnefille. Il meurt sans doute octogénaire le 30 juillet 1494. Son corps est enseveli dans l'église Saint-Livier.
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Chapelle des Baudoche
La chapelle des Baudoche, dédiée à Saint Nicolas, occupait le bras sud de l'ancien transept de l'église Saint-Martin. Elle est fondée en 1506 par les trois frères Baudoche, Claude, Jean et Nicolas, qui exécutent ainsi la volonté testamentaire de leur père, Pierre.
La chapelle était reliée à l'hôtel Baudoche, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne. Les travaux d'alignement de la rue en 1817-1818 entrainent la démolition du transept et de la disparation de la chapelle. Certains vitraux sont réinstallés dans le mur sud.
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Mémoire de la famille Renguillon (XVIe siècle)
Cette inscription a été placée dans la chapelle des Le Gronnais, dans le collatéral nord de l'église Saint-Martin, par Jean Papperel et sa femme Alixette Renguillon. Jean a placé une inscription en mémoire de ses ancêtres à Saint-Livier, et le couple fait de même en mémoire des ancêtres d'Alixette à Saint-Martin.
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Mémoire de la famille Papperel (XVIe siècle) L'inscription faisant mémoire des défunts de la famille Papperel était placée à droite dans le choeur de l'église Saint-Livier. Jean Papperel fait placer ce texte pour faire mémoire de son père, de son grand-père et de son frère, puis il est complété à sa mort en 1502. Lors de la démolition de l'église, quelques fragments de l'inscription ont été récupérés par le musée, que l'on peut identifier grâce au relevé de l'inscription, fait au XVIIIe siècle.
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Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600
Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600, mémoire de maîtrise, Université de Nancy, 1975.
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Marguerite de la Court (12..-13..)
Marguerite de La Court est la fille de Jean de La Court et d'une mère inconnue. Elle épouse Poince de Vy au début du XIVe siècle et meurt à une date inconnue, sans doute avant 1372.