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Germain, Léon, « Les pierres tombales de l'église de Port-sur-Seille »
Germain, Léon, « Les pierres tombales de l'église de Port-sur-Seille », Mémoires de la Société d'archéologie lorraine, 1896, p. 229-268.
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Germain, Léon, « Ouvrages lorrains à la bibliothèque de Besançon »
Germain, Léon, « Ouvrages lorrains à la bibliothèque de Besançon », Journal de la Société d'archéologie et du Comité du musée lorrain, 1894, p. 133-137.
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Gertrude Chaverson (1475-1497)
Gertrude Chaverson est la fille de Jean Chaverson et de Barbe Le Gronnais. Elle est la première épouse de Renaud Le Gronnais, avec qui elle se marie le 15 juin 1495. Elle meurt deux ans plus tard, enceinte, le 29 avril 1497. Elle est ouverte pour baptiser l'enfant et ensevelie en habit des frères cordeliers en leur couvent (cloître des Récollets).
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Gertrude Le Gronnais (14..-1508)
Gertrude Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais, issue de son premier mariage avec Perrette Louve. Elle est la première et seule épouse connue de Michel Chaverson, avec qui elle se marie le 10 juin 1504. Elle meurt jeune près de quatre ans plus tard en 1508, sans doute durant l'épidémie qui affecte alors la cité.
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Gertrude Le Gronnais (14..-1510)
Gertrude Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais dit le Jeune et de Isabelle Bataille. Elle se marie en premières noces avec Gérard Perpignant le 14 novembre 1491. Mais au moment du décès de Gérard en 1494, les époux vivent déjà séparés. Veuve, elle convole en secondes noces avec Philippe III Desch. Elle meurt le 26 août 1510, laissant Philippe veuf, lequel se remarie avec Agnès d'Abrienne.
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Gilles Aycelin de Montaigu (1...-1378)
Gilles Aycelin de Montaigu était le chancelier du roi de France Jean II le Bon, qui le chargea de veiller sur son fils Jean de Berry lorsque le roi était en prison à Londres. Entre autres bénéfices, il a été chanoine de la cathédrale de la cathédrale de Metz. Il posséde dès 1357 l'évêché de Lavaur puis celui de Thérouanne en 1361, puis juste après la charge d'archidiacre de Sarrebourg. En 1368, il obtenait l'évêché de Tusculum. Il meurt à Avignon le 5 décembre 1378. Il est mentionné comme le protecteur du chanoine Nicolas de Sarrebruck à Metz.
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Gilles de Liège (13..-1381)
Gilles de Liège est un chanoine de la cathédrale de Metz. Peu de choses sont connues de lui, hormis qu'il a habité la maison n°40 dont la localisation reste inconnue. Il meurt en 1381.
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Gilles de Thorey (1...-13..)
Gilles de Thorey (Egidius de Toreno en latin) est selon son surnom originaire de Thorey (Meurthe-et-Moselle). Quand Bohémond de Sarrebruck devient archevêque de Trêves, il lui succède comme aumônier du chapitre de Metz par lettre du pape Innocent IV du 15 mai 1358 ; il habite dès lors l'Aumônerie.
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Gilles Foës (14..-1541)
Gilles Foës est originaire de Gorze. Il dévient chanoine de la cathédrale de Metz en 1510. A sa suite, une dizaine de membres de sa famille deviennent chanoines. Il habite la maison canoniale, dite de la Longecourt de 1513 à 1541.
Le 8 septembre 1533, il fonde une chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette dans le cloître de la cathédrale, dans la salle qui servait auparavant de salle capitulaire, dite "grand chapitre". Cette chapelle devint ensuite le lieu d’inhumation des chanoines de la famille, si bien qu'au XVIIIe siècle, on l'appelle "chapelle des Foës".
Il est élu coûtre en 1538. Il meurt le 30 janvier 1541.
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Gilles Le Bel (13..-137.)
Gilles Le Bel est le fils de Gilles Le Bel dit du Quartal et d'une certaine Marguerite. Il épouse Catherine, fille de Jean Faulquenel. Il meurt entre 1377 et 1379, la laissant veuve.
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Gilles Le Bel dit du Quartal (13..-1344)
Gilles Le Bel dit du Quartal est le fils de Maheu Le Bel dit du Quartal et d'une mère inconnue. Il épouse une certaine Marguerite avec qui il a 5 enfants dont nous avons la trace. Maître-échevin en 1326 lorsque les troubles éclatent, il fait partie des gens de paraiges qui fuient la ville. Il meurt près de 20 ans plus tard au cours de l'année 1344, laissant son épouse Marguerite veuve.
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Gillet Bataille dit le Jeune (13..-1439)
Gillet Bataille dit le Jeune est le fils de Jean Bataille. Sa mère est inconnue. Il épouse Collette Baudoche entre 1427 et 1431 dont c'est le troisième mariage. Il participe au siège de Montereau-Fault-Yonne en 1437 sous le commandement de Wainchelin de La Tour avec d'autres seigneurs messins. Il meurt de la peste le 7 octobre 1439 durant l'épidémie qui ravage la ville, laissant Collette veuve.
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Ginsberg, Fritz, « Die Privatkanzlei der Metzer Patrizierfamilie de Heu (1350-1550) »
Ginsberg, Fritz, « Die Privatkanzlei der Metzer Patrizierfamilie de Heu (1350-1550) », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie de la Lorraine, vol. 26 (1915) p. 1-215
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Gisant de l'évêque Adhémar de Monteil (†1361)
Le gisant de l'évêque de Metz Adhémar de Monteil, mort en 1361, se situe dans la chapelle Saint-Sacrement de la cathédrale de Metz, avec celui de l'évêque Thierry de Boppard. La sculpture est taillée en pierre de Jaumont. Aujourd'hui lourdement abîmée avec la tête est manquante, elle a été recomposée à partir d'éléments découverts en 1899 dans une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage. Il est possible que le gisant provienne en fait du monument funéraire d'Adhémar qui était érigé dans la chapelle des évêques. Louis Boudan en fait un relevé au cours du XVIIIe siècle, alors que la tête du gisant existait toujours. Le gisant représente les armoiries d'Adhémar : une crosse cantonnée de trois croix de Toulouse, lesquelles sont soutenues par un groupe de deux animaux héraldiques, placés aux pieds du personnage.
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Gisant de Thierry Bayer de Boppard (†1384), évêque de Metz
Dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve aujourd'hui trois gisants datés du XIVe siècle, dont celui de Thierry Bayer de Boppard, évêque de Metz entre 1365 et 1384. L'évêque Thierry Bayer de Boppard est mort en 1384. Le gisant, localisé aujourd'hui dans la chapelle du Saint-Sacrement avec celui d'Adhémar de Monteil, est recomposé de deux fragments qui ont été mis au jour en 1899 lors du dégagement d'une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage, avec d'autres monuments funéraires et sculptures. Les mains de la sculpture manquent aujourd'hui, tout comme une partie du lion sur lequel reposent les pieds du gisant.
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Gisants de René de Beauvau (†1549) et de Claude Baudoche (†1541)
Les gisants de René II de Beauvau et de son épouse Claude Baudoche ont d'abord été localisés dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste du château de Noviant-aux-Près, devenue plus tard église paroissiale. Les gisants sont achetés par le Musée lorrain en 1867 au moment de la reconstruction de l’église. Ils sont placés dans la salle des Tombeaux du palais ducal à la fin du XIXe siècle et finalement dans l’église des Cordeliers vers 1936, où ils se trouvent toujours actuellement.
Les gisants ont été attribués au grand sculpteur lorrain Ligier Richier à partir du XIXe siècle, attribution confirmée par la critique contemporaine.
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Giuliato, Gérard, « Les systèmes défensifs du pays messin »
Giuliato, Gérard, « Les systèmes défensifs du pays messin », dans Trapp, Julien (dir.), Metz à la fin du Moyen Âge (fin XIVe - milieu XVIe siècle), Milan, Éditions Silvana, 2024, p. 354-369
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Giuliato, Gérard, Châteaux et maisons fortes en Lorraine centrale
Giuliato, Gérard, Châteaux et maisons fortes en Lorraine centrale. Éditions de la Maison des sciences de l’homme, 1992.
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Godeffroy d'Eltz (15..-161.)
Goddefroy d'Eltz est le fils de Bernard d'Eltz et de Marguerite de Bemelbourg. Baron de Clervaux et seigneur de Volmerange, il se marie avec Élisabeth, fille de Nicolle de Heu et de Anne de Failly le 22 février 1565. Veuf à partir de 1599, il meurt vers 1613.
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Gonzalve Thiriot (1865-1932)
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Gordon Blennemann (1977-...)
Gordon Blennemann est un médiéviste allemand spécialiste notamment des communautés religieuses féminines à Metz au Haut Moyen Âge.
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Goutal, Michel, « La grange des Antonistes, Metz : Charpente du XIIIe siècle »
Goutal, Michel, « La grange des Antonistes, Metz : Charpente du XIIIe siècle », Monumental, n° 17, juin 1997, p. 62-67.
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Graffiti protestant de la chapelle des Templiers En 1864, la chapelle des Templiers est restaurée. A cette occasion, on découvre un graffiti tracé au charbon sur le mur du choeur, du côté droit en regardant l'autel, à plus de 2 m. de hauteur. Auguste Prost et le baron de Salis déchiffrent l'inscription : "Tant par mer et que par terre, vive les enfants de Genève! Humb. Gaillart, 1553. Jésus Christ est la fin".
Humbert était sans doute protestant, et a pu profiter de la désacralisation de la chapelle pour écrire son texte à la gloire des partisans de Jean Calvin, le réformateur installé à Genève, et de Jésus Christ, qui est la fin de toutes choses (Apocalypse, 21, 6).
L'inscription, très fragile, a disparu en 1880, au cours des restaurations.
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Grand chapitre, puis chapelle Notre-Dame-de-Lorette
Dans le cloître de la cathédrale reconstruit au XIIIe siècle, le rez-de-chaussée de la galerie ouest était occupé par la salle du chapitre, dite le « Grand chapitre ». Cette salle capitulaire était le principal lieu de réunion des chanoines, dernier vestige de leur vie communautaire depuis qu'ils ne mangeaient et ne dormaient plus ensemble dans le cloître.
Au XIIIe siècle, le Grand chapitre est aussi le cœur de la vie municipale. C'est là en effet que les échevins rendaient la justice : « tenir clostre ». Au début du XIVe siècle, les chanoines ne supportent plus cette occupation des lieux par les laïcs. Entre 1315 et 1317, la cité construit un palais municipal en face du cloître, appelé le Palais des Treize, laissant la jouissance du chapitre aux chanoines.
Le 8 septembre 1533, le chanoine Gilles Foës fonde une chapelle dans la salle du chapitre. Cette chapelle consacrée à Notre-Dame-de-Lorette devint le lieu d’inhumation des chanoines de la famille, si bien qu'au XVIIIe siècle, on l'appelle « chapelle des Foës ».
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Grand sceau de la communauté de Metz La municipalité utilisait ce sceau pour donner valeur légale aux actes les plus solennels qu'elle produisait : les atours, les lettres de paix et autres chartes à valeur perpétuelle. Il s'agit d'un sceau rond de 80 mm de cire brune. La face avant (empreinte du sceau) représente le martyre de saint Étienne, patron de la cathédrale. Étienne, premier martyr chrétien, est à genoux en costume de diacre. Il tend les mains vers le ciel où apparaît la colombe du saint Esprit. Ses bourreaux sont à une échelle plus petite et portent le chapeau juif (Judenhut). Sa légende, rapportée par Auguste Prost, était : + SIGILLVM S. STEPHANI DE COMVNITATE METENSI (sceau de saint Étienne de la communauté de Metz).
La face arrière du sceau porte aussi une empreinte, le contre-sceau. Elle représente l'apôtre saint Paul tenant le livre et l'épée, il est oblong de 64 mm de haut et de 46 mm de large. L'usage du contre-sceau n'est pas systématique entre les XIVe et XVIe siècles. La légende se lisait ainsi : + SANTVS . POVLVS . APOSTOLVS (saint Paul apôtre)