-
Humbert de Warise (14..-1466)
Humbert de Warise est le fils de Jacomin de Warise et de Catherine de Raigecourt. Orphelin de son père depuis 1452, il meurt de peste le 24 juillet 1466, durant la terrible épidémie qui ravage la cité. Sa mère Catherine et sa soeur Jennette y succombent aussi.
-
Jennette de Warise (14..-1466)
Jennette de Warise est la fille de Jacomin de Warise et de Catherine de Raigecourt. Elle meurt de peste le 24 juillet 1466, sans doute encore mineure, durant la terrible épidémie qui ravage la cité. Sa mère Catherine et son frère Humbert y succombent aussi.
-
Isabelle Desch (14..-1466)
Isabelle Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde comme plusieurs de ses soeurs, elle meurt le 21 août 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Jennette et Wiberotte y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
-
Jennette Desch (14..-1466)
Jennette Desch est l'une des filles de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 22 juillet 1466 de peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville ; ses soeurs Jeanne, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé dans l'abbaye.
-
Wiberotte Desch (1457-1466)
Wiberotte est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Elle meurt le 21 juillet 1466, âgée seulement de 9 ans, de la peste durant l'épidémie qui ravage la ville. Ses deux soeurs Jeanne et Jennette y succombent également.
-
Épitaphe de Jacomette Burchon (†1351) et de sa mère Poince Le Gronnais (†1340)
L'inscription, autrefois dans le cloître des Récollets, est fragmentaire. Jacomette Burchon meurt jeune le 28 janvier 1351 et est enterrée aux côtés de sa mère, femme d'Ingrand Burchon, dont le nom est incomplet («...inse »), et qui était décédée le 15 juillet 1340. Il s'agit de Poince, fille de Collard Le Gronnais et d'une certaine Idette.
Traduction : « Ci-git [Po]ince femme du seigneur Ingrand Burchon, maître-échevin et échevin du palais, qui mourut le jour de la Division des Apôtres 1340, et Jacomette sa fille qui mourut le jeudi avant la Chandeleur 1351. Priez pour elles ».
-
Jeanne Desch (14..-1466)
Jeanne Desch est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Religieuse de Sainte-Glossinde, elle meurt le 16 juillet 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville ; ses soeurs Jennette, Wiberotte et Isabelle y succombent aussi. Son corps est inhumé en l'abbaye.
-
Épitaphe de Jean Le Hungre l'Aîné (†1390)
L'épitaphe est fragmentaire : « Ci-git Jean le Hungre, qui ... m... d'août...». Elle permet cependant d'identifier Jean Le Hungre l'Aîné, mort en 1390, son frère Jean Le Hungre le Jeune étant mort en septembre en 1400. Jean l'Aîné a été enterré à Notre-Dame-des-Champs, puis son corps a été transféré aux Célestins en 1444. L'épitaphe peut dater de 1390 ou de 1444.
-
Perrette de Heu (14..-1466)
Perrette de Heu est la fille de Jean de Heu dit l'Aumônier et de Jennette Chevallat. Elle se fiance avec Jean Renguillon en 1464. Le mariage est célébré le 15 avril 1466, mais il est de courte durée. Le couple succombe à la peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville. Après la mort de son père Jean en mai, Perrette meurt à son tour encore jeune adulte le 1er juin 1466 et son époux le 8 septembre suivant.
-
Jean Renguillon (14..-1466)
Jean Renguillon est le fils de Nemmery Renguillon et d'une mère inconnue. En 1464 il se fiance avec Perrette, fille de Jean de Heu et de Jennette Chevallat. Le mariage est célébré le 15 avril 1466, mais les deux époux succombent à la peste durant l'épidémie qui ravage alors la ville : Perrette meurt le 1er juin et Jean le 8 septembre suivant. Sans doute encore jeune adulte au moment de son décès, il n'est pas inscrit en paraiges et ne tient aucun office au sein du gouvernement urbain.
-
Isabelle Renguillon (1452-1466)
Isabelle Renguillon est la fille de Pierre Renguillon avec sa troisième femme Agnès de Ludres. Elle meurt en minorité, âgée de seulement 14 ans, le 15 mai 1466 durant la terrible épidémie de peste qui ravage la ville.
-
Idette Bouchatte (13..-1424)
Idette Bouchatte est la fille de Wiriat Bouchatte et de Marguerite Burchon. Seule enfant du couple, elle hérite d'un riche patrimoine familial, qui provient largement de sa mère Marguerite, seule héritière des Burchon dont la lignée s'éteint. Elle épouse Werry de Toul, qu'elle laisse veuf à son décès en 1424.
-
Werry de Toul (13..-14..)
Werry de Toul est le fils de Laurent de Toul et de Jacomette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Idette Bouchatte avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Wiriat, Marguerite et Laurent. Veuf depuis 1424, il meurt entre 1439 et 1444.
-
Laurent de Toul (14..-1466)
Laurent de Toul est le fils de Werry de Toul et de Idette Bouchatte, riche héritière du patrimoine familial. Aucune épouse ne lui est connue, il est possible que Laurent de Toul soit resté célibataire. Sans qu'on puisse l'expliquer, on note que Laurent mène une carrière municipale beaucoup plus modeste que son père : pas inscrit au paraige de Porte-Moselle comme celui-ci, mais dans le Commun comme son grand-père maternel Wiriat Bouchette. Il n'occupe jamais l'office de maître-échevinat et n'obtient aucun échevinage. Il meurt après une carrière municipale d'une trentaine d'années le 3 mai 1466 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville.
-
Sifflet en forme de cavalier Ce sifflet en terre cuite a pu servir de jouet. Le buste, troué par l'orifice du sifflet, représente un noble vêtu d'un habit de luxe et tenant une aumônière dans sa main gauche.
Plusieurs sifflets en forme de cavaliers, souvent réduits au buste du personnage, ont été retrouvés à Metz, datés de la fin du Moyen Âge.
Il a été collecté sur le site de la commanderie des Templiers, englobé après 1556 dans la citadelle des troupes d'occupation françaises.
-
Graffiti protestant de la chapelle des Templiers En 1864, la chapelle des Templiers est restaurée. A cette occasion, on découvre un graffiti tracé au charbon sur le mur du choeur, du côté droit en regardant l'autel, à plus de 2 m. de hauteur. Auguste Prost et le baron de Salis déchiffrent l'inscription : "Tant par mer et que par terre, vive les enfants de Genève! Humb. Gaillart, 1553. Jésus Christ est la fin".
Humbert était sans doute protestant, et a pu profiter de la désacralisation de la chapelle pour écrire son texte à la gloire des partisans de Jean Calvin, le réformateur installé à Genève, et de Jésus Christ, qui est la fin de toutes choses (Apocalypse, 21, 6).
L'inscription, très fragile, a disparu en 1880, au cours des restaurations.
-
Prost, Auguste, « Inscription à l'oratoire des Templiers »
Prost, Auguste, « Inscription à l'oratoire des Templiers », Bulletin de la société d'histoire et d'archéologie de la Moselle, 1864, p. 146.
-
Chapelle des Templiers La chapelle des Templiers est le dernier vestige de la commanderie du Temple installée dans le sud-est de la cité de Metz au milieu du XIIe siècle. Elle a la forme d'une rotonde octogonale, qui rappelle le Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La commanderie est peut-être désacralisée dès 1552, et intégrée dans la citadelle ; seuls demeurent la chapelle, transformée en entrepôt, et une salle décorée d'un plafond peint, qui a pu être un réfectoire ou une salle capitulaire. Classée monument historique dès la première liste de 1840, la chapelle est sauvée de la destruction en 1861. Elle est alors dessinée et étudiée par les savants messins, mais le réfectoire est détruit par la suite. À l'intérieur, les fresques du XIVe siècle ont été lourdement restaurées durant l'annexion.
-
Tombe de Jean, chapelain des Templiers (†1288) Cette sculpture a été découverte en 1861 lors des prospections dans la Citadelle de Metz, autour de l'ancienne chapelle des Templiers. Un phylactère contenant l'inscription s'enroule autour de la tête du personnage, portant les cheveux longs et vêtu d'une longue robe de clerc. Messire Jean appartenait à l'Ordre du Temple. Il aurait été d'abord un frère de métier, maître des « maçons » du bailliage de Lorraine, ou, selon l'interprétation de « maxons » par Gonzalve Thiriot, aurait plutôt été le « maître des maisons » du Temple, c'est-à-dire un responsable provincial. Devenu prêtre, il a occupé la fonction de chapelain, peut-être à la commanderie de Metz. Il meurt le 1er février 1288.
Traduction : « Ci git messire Jean, frère chapelain, qui fut pendant 23 ans maître des "maxons" (maçons ou maisons) du Temple de Lorraine, et qui est mort la veille de la Chandeleur 1288. »
n° d'inventaire: 12246
-
Hannès de Saint-Julien (13..-1398)
L'ascendance d'Hannès de Saint-Julien nous est inconnue : il est probablement lié par parenté à Jacomin et Collignon de Saint-Julien inscrits au paraige de Jurue. Il épouse la fille de Jean Eulecol, dont aucune descendance n'est connue. Avec son beau-père, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
-
Jean Eulecol (13..-1400)
Jean Eulecol est le fils de Jean Eulecol et de Marguerite Robin. Il se marie avec une femme dont le nom nous est inconnu avec qui il a une fille qui se marie avec Hannès de Saint-Julien. Avec son gendre, il est accusé de forgerie par la cité. À eux deux, ils auraient forgés pour 3500 livres de monnaies messines de faux actes d'amandellerie. Bannis de la cité, ils se réfugient à Pont-à-Mousson où meurent Jean Eulecol en 1400 et sa femme en 1402. Hannès, qui fomente un soulèvement contre la cité, est lui livré à la ville, mis au pilori et pendu en 1399.
-
1466 - La peste frappe encore à Metz
-
1398 - Deux amans et hommes de paraiges bannis de la cité pour forgerie
-
Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes
Thiriot, Gonzalve, La cathédrale de Metz, les épitaphes, s. l., 1928.
-
Nemmery Baudoche (1...-1359)
Nemmery Baudoche est l'un des fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Comme son oncle homonyme, il devient chanoine de la cathédrale Saint-Étienne, en 1314. Il meurt le 29 mai 1359. Son corps est enseveli dans la cathédrale.