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Maison canoniale n°37, dite de Saint-Pierremont Cette maison canoniale est située au 12 rue aux Ours. Elle était surnommée maison de Saint-Pierremont.
L'hôtel donne sur la rue. La maison possède un colombier mais aussi un portique, situé juste à côté, qui date de la fin du XVe siècle. De plus, elle était aussi composée d'une cave, d'une grange et d'une écurie, reconstruite au XVIIe siècle.
L'un des chanoines propriétaires, Jean Chardalle, aurait doté la maison d'une chapelle.
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Maison canoniale n°36, rue de Chèvremont
Aujourd'hui détruite, cette maison se situait aux 2-4 rue de Chèvremont, au tournant de la ruelle. Sa taxe d'achat s'élevait à 40 livres en 1408. Sa structure se composait d'un hôtel entre cour et jardin. Le jour de Saint-Barthélémy en 1404, Jacomin Grognat prend possession de la maison que tenait Jean Grosnelz auparavant.
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Maison canoniale n°35, dite de Valentin Bousch Cette maison canoniale est localisée au 20 rue de Chèvremont, en descendant vers la boucherie, devant le grenier de la cité. A son achat, elle coutait 30 livres de taxes. L'hôtel qui compose la maison est de type 4 roman. La maison s'est agrandie avec le temps. Aujourd'hui, elle semble avoir conservé sa configuration originelle même si ses décorations ont été remaniées. Elle possède deux tours, une côté façade, l'autre côté jardin. De plus, la réhabilitation du bâtiment en 1991 a permis de révéler l'existence d'une porte piétonne. Le portail d'entrée présente un linteau orné de trois écus, donnant une identité lignagère à ses propriétaires. Le maître verrier de la cité, Valentin Bousch, loue la maison au chapitre, entre le début des années 1520 et sa mort en 1541. Il y installe son atelier de verrier.
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Maison canoniale n°34 dite de Thomas Richart
Aujourd'hui détruite, la maison canoniale du chanoine Thomas Richart, se situait au 6-8 rue du Chanoine Colin. À la fin du XVe siècle, elle est située en Chèvremont, « près de la maison de Saint-Antoine », c'est-à-dire du couvent des Antonistes, dont il reste la grange des Antonistes, rue des Piques : la rue des Jardins n'avait pas encore été ouverte au milieu des jardins des moines et des chanoines et la rue des Piques et la rue de Chèvremont délimitaient un même pâté de maisons.
Sa taxe d'achat s'élevait à 30 livres en 1408. Sur le plan structurel, il s'agissait d'un hôtel entouré d'une cour et d'un jardin, peut-être de type roman. Thomas lègue sa maison au chapitre de la cathédrale et elle devient maison canoniale.
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Maison canoniale n°33, en Nexirue
Cette maison est localisée avant sa destruction au numéro 24 en Nexirue. Elle coûte à son achat en 1408, une taxe à hauteur de 30 livres. La maison est aménagée de façon à ce que l'hôtel soit située entre cour et jardin.
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Maison canoniale n°32, rue du Chanoine-Collin
Cette maison canoniale se situait autrefois en Chèvremont, au 4 et 6 rue du Chanoine-Collin, le long de la rue du Vivier. Sa taxe d'achat s'élevait à 50 livres en 1408. Sur le plan structurel, cette maison se composait d'un hôtel entouré d'un jardin et d'une cour. Une tour escalière située à l'extérieur de la maison permettait au chanoine d'accéder à l'étage noble de sa demeure par l'extérieur.
La maison a été reconstruite au XVIIIe siècle, à l'exception d'un corps de bâtiment en fond de cour. Des débris laissés en décoration dans le porche d'entrée pourraient être gothiques. L'ensemble du site est démoli en février 1973.
Des chapiteaux du XIe siècle prélevés en façade et une fenêtre-banquette du XIIIe siècle sont conservés au musée de la Cour d'or.
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Maison canoniale n°31, dite d'Hugo Mathié
La maison du chanoine Hugo Mathié devient par la suite une maison canoniale. Elle était située à côté de la maison de la Haute-Pierre, devant le monastère Saint-Symphorien, qui occupe à partir de 1453 les locaux de la paroisse Saint-Hilaire-le-Petit. Elle possédait une taxe de 40 livres lors de son achat. Le quartier a été rasé lors de la construction de la citadelle.
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Maison canoniale n°30, dite Maison au bestiaire Cette maison canoniale se situait 8 rue Poncelet, anciennement appelée rue du Heaume. Cette maison existait déjà au XIIIe siècle. En 1408, sa taxe d'achat s'élevait à 40 livres. Son plan structurel se composait d'un hôtel avec tour escalière entre cour et jardin. Elle comptait trois corps de bâtiments autour d'une cour et peut-être une cinquantaine de pièces. Une chapelle Saint-Martin est mentionnée à l'époque de Jean This. Selon le journal de Jean Aubrion, un légat fut accueilli avec tous les honneurs en octobre 1469 et logé à l'hôtel du chanoine Ernest, près de la maison du Heaume.
L'architecte Wilhelm Schmitz y voyait une maison associée à la demeure des Voués. Selon Jérôme Fronty, il s'agit en fait d'une ancienne maison canoniale, abritant un ou plusieurs chanoines de l’église Notre-Dame-la Ronde.
Cette maison est célèbre grâce au plafond au bestiaire découvert dans les salles au rez-de-chaussée, le plus ancien des 27 plafonds peints messins. Les historiens s'accordent sur le fait que les occupants de la maison étaient des lettrés, ce dont témoigne le décor de leur maison. La maison est détruite lors de la construction des Galeries Lafayette dans les années 1960.
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Maison canoniale n°3, dite La Haute-Pierre
La Haute-Pierre était une des principales maisons canoniales, appartenant au chapitre de la cathédrale de Metz et passait pour la plus belle maison de Metz. Citée à partir de 1330, elle était située dans le quartier dit de la Montagne Saint-Hilaire, sur la place à côté de l'église Saint-Hilaire-le-Petit.
En 1408, elle appartient au chanoine Jean de Tournay. Celui-ci y loge avec son frère Bertrand, qui y meurt en 1425. En 1518, elle était sans doute en mauvais état : le chapitre la cède au duc de Suffolk réfugié à Metz, à charge pour lui de la reconstruire. Le duc la fait reconstruire selon un plan carré autour d'une vaste cour. La propriété passe au roi après 1552. Au XVIIIe siècle, le bâtiment a été agrandi au détriment de Saint-Hilaire : on l'appelle la Maison du roi, et elle fait office de palais du gouverneur. C'est aujourd'hui le Palais de justice.
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Maison canoniale n°29, rue des Clercs
Cette maison canoniale, aujourd'hui détruite, était située aux numéros 15-15 bis rue des Clercs, entre la maison n°28 et l'Hôpital des pauvres clercs. Son hôtel donnait sur la rue et possédait une tour escalière.
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Maison canoniale n°28, place Armand Knecht
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale se situait au 1 place Armand Knecht et possédait par derrière une sortie au 20-22 en Nexirue. Elle possédait un hôtel entouré d'un jardin et d'une cour. Elle était située « sur la place devant le puits rue des Clercs ». Le puits a été redécouvert sur la placette lors de travaux du XXe siècle. Elle se situait à côté de la maison canoniale n°29. Elle est occupée par le verrier Hermann de Bure de 1388 à 1392. Sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 70 livres en 1408. En 1408, la maison est habitée par maître Herman de Bure, avocat et chanoine. Elle est vendue à Simon de Sarrebruck le 18 avril 1414.
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Maison canoniale n°27, rue des Clercs La maison, détruite, était située à l'ancien 12-14 rue des Clercs. Elle était composé d'un hôtel situé entre cour et jardin. Les poutres de la salle d'apparat sont datées par dendrochronologie de 1328. À la fin du XIVe siècle, la maison est vendue au chapitre de la cathédrale et sert de résidence à des chanoines. En 1408, l'inventaire des maisons canoniales la désigne comme située du côté gauche de la rue des Clercs en allant vers la porte Serpenoise, et touchant la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise) : elle est alors habitée par le chanoine Thierry de la Tour. À son achat, 60 livres de taxe devait être déboursés.
Au XXe siècle, la maison a été occupée par le siège du journal le « Républicain lorrain ». En 1968, la découverte d'un plafond peint médiéval dans les locaux du journal fait sensation et contribue à sensibiliser les Messins à leur patrimoine médiéval. Sur les murs, on a aussi découvert des fragments de peinture. Ces découvertes ont été offertes au Musée de la Cour d'Or.
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Maison canoniale n°26, rue des Clercs
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale se situait rue des Clercs, à côté de la maison canoniale n°25. En 1408, sa taxe d'achat s'élevait à hauteur de 30 livres. Sa structure, équivalente à la maison n°25, était composée d'un hôtel entouré d'une cour et d'un jardin. On y a découvert des tessons des XIIIe et XIVe siècles sous la cour pavée.
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Maison canoniale n°25, rue des Clercs
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale s'élevait à côté de la Cour des archidiacres, à l'adresse actuelle du 8 rue des Clercs. La maison, composée d'un hôtel qui se situe entre cour et jardin, possédait aussi une cour secondaire. L'une des cours servait d'hôpital pour les pauvres, dépendant de la chapelle Sainte-Reinette. Un plafond peint armorié aurait été retrouvé lors d'une reconstruction en 1849.
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Maison canoniale n°24, rue des Clercs
Cette maison canoniale se situait au 9 rue des Clercs, "devant la cour des archidiacres et à côté de l'hôpital des Clercs", près de l'Aumônerie. Sa taxe d'achat s'élève à 30 livres en 1408. Sur le plan structurel, son hôtel était situé entre cour et jardin. Dans le jardin,on voit les vestiges d'une ancienne tour, dont on ne connaît pas la fonction initiale. La maison possède une cave voûtée d'ogives du XVe siècle. Elle a été réalignée au cours du XIXe siècle.
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Maison canoniale n°23, rue des Clercs
Cette maison aujourd'hui détruite était située au 3 rue des Clercs. On ne connaît pas les aménagements qu'elle a pu subir mais, on sait que ce n'était qu'un seul immeuble, sans cour ni jardin. À son achat, les chanoines devaient débourser 20 livres en guise de taxe.
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Maison canoniale n°22, rue des Clercs
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale se situait au 1 rue des Clercs et 2 rue des Palais. En 1408, sa taxe d'achat s'élevait à hauteur de 30 livre. La propriété était composée d'un hôtel de type maison-tour. Selon un acte capitulaire du 11 août 1512, il a été accordé de transmettre les objets liturgiques du cerchier Jean Noël, décédé, à Thiébaut Minet.
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Maison canoniale n°21 puis de Thiébaut Le Gronnais
La maison est située à l'angle de la ruelle derrière Saint-Sauveur (aujourd'hui rue du Petit-Paris), à l'entrée de la rue des Clercs. Elle pourrait correspondre au 2 rue des Clercs. À l'achat en 1408, la maison coûtait une taxe de 50 livres. Elle suit le modèle type d'un hôtel entre cour et jardin.
La maison est touchée lors du bombardement de la ville par l'armée de Franz von Sickingen en 1519, sans faire de victimes. Le boulet a été retrouvé au moment de la destruction de la maison en 1862.
Le chanoine Colignon Fessal occupe la maison en 1408. Il semble qu'au cours du siècle, elle soit passé aux mains de propriétaires laïcs. En 1518, Thiébaut Le Gronnais, sa jeune épouse Marguerite Desch et son jeune fils Claude habitaient la maison quand elle fut touchée par le boulet de canon. Elle est alors désigné par Philippe de Vigneulles comme l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise).
En 1513, Thiebaut habitait déjà le quartier quand la danse organisée par Philippe de Vigneulles passe juste sous ses fenêtres, mais il n'est pas sûr que ce soit dans la même maison, car Perette Bataille était alors encore en vie et l'emplacement de sa maison ne cadre pas avec le récit de Philippe.
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Maison canoniale n°20
Cette maison canoniale, aujourd'hui détruite, était située située dans la paroisse Saint-Jacques, au 9-9 bis rue du Petit-Paris (ancienne « ruelle derrière Saint-Sauveur »). Sa grande parcelle disposait d'une issue au 4-6 rue des Clercs. Cette maison est composée d'un hôtel entre une cour et un jardin. De plus, elle entoure une autre maison canoniale : celle du chanoine Collignon Fessal. En 1408, la taxe d'achat de cette demeure s'élève à 50 livres, elle est alors habitée par un homme de paraige, Jacques de Métry.
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Maison canoniale n°2, dite l'Aumônerie
Cette grande propriété canoniale, aujourd'hui disparue, était située au 11-13 rue des Clercs, avec une issue au 16 en Nexirue. Le chanoine Nemery Baudoche acquiert plusieurs parcelles dans les années 1320, dont l'ancien hôtel du Voué : elles forment l'Aumônerie, qui a pour annexes l'hôpital des Pauvres clercs et la chapelle Saint-Nicolas.
L'Aumônerie, dévolue au grand aumônier, apparaît dans les sources en 1330. Cette maison n'était pas soumise à une taxe lors de son achat.
L'hôtel, implanté sur une parcelle de forme irrégulière, est situé en bordure de rue et s'étend sur les côtés de la parcelle autour d’une cour-jardin centrale. Son organisation remonte à l’époque médiévale, avec deux corps de bâtiments séparés disposés de part et d’autre de la cour. Il conserve une cour auxiliaire dans son état d’origine, ainsi que des éléments caractéristiques de l'architecture médiévale tels que des tours d'escalier et des granges. Des cours de service, comme celle de l’Hôpital des Pauvres Clercs, y sont également présentes. Dès 1740, une fosse à fumier y est attestée, témoignant d’une occupation fonctionnelle durable du site.
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Maison canoniale n°19, rue de Four du Cloître et rue des Jardins
Cette maison canoniale est localisée derrière le cloître, entre ce dernier et la rue du Vivier. Elle est à l'angle de la rue des Jardins et de la rue Four-du-Cloître. L'hôtel était situé entre cour et jardin. L'ancienne cour est en partie conservée, mais le jardin a disparu. La maison est aujourd'hui une boutique. À partir de 1408, elle est utilisée comme une annexe de la maison canoniale dit Longecourt (maison n°18).
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Maison canoniale n°18, dite La Longecourt Cette maison canoniale occupait un angle du cloître avec une petite cour d'entrée rejetée sur le côté nord. Elle est contenue au rez-de-chaussée sur une petite parcelle à l'angle nord du cloître, mais déborde assez largement au premier étage sur les galeries et les bâtiments communautaires situés sur l'angle nord-ouest du cloître. Le grenier privé était au-dessus de la bibliothèque du chapitre et la cave avait une entrée dans le cloître. L'entrée de la maison était dans le prolongement de la rue Four-du-Cloître, contre le transept, où se trouvait la cour des carrosses. Le jardin donnait sur le Petit-Chapitre ; il est détaché de la maison et condamné en 1382 au décès de Nicolas de Sarrebruck. Il est à nouveau cédé en viager à Herpe de Rode en 1384.
Premier habitant attesté, le chanoine Jean Aubrion l'habite en 1357. La taxe d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 15 livres. Elle est ensuite vendue par l'intermédiaire du doyen de la cathédrale Jean Nicolas à Jean Meyn le 2 avril 1437. La maison est détruite en 1754 lors de la destruction du quartier canonial qui ouvrent la place d'Armes.
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Maison canoniale n°17, en Chèvremont
La maison était située en Chèvremont, en face de la rue du Vivier. En 1408, elle coûtait 30 livres de taxe. Elle a été détruite avant 1860. On ne connaît pas les aménagements qu'elle a pu subir ni sa structure.
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Maison canoniale n°16 Cette maison canoniale aujourd'hui détruite était située au pied de la Cathédrale Saint-Étienne de Metz, au 2 place de Chambre, face à la Porte aux Chevaux. La taxe d'achat de cet édifice s'élevait à 20 livres. Cette demeure fait partie de ces maisons canoniales composées d'un simple immeuble sur une petite parcelle avec une petite arrière-cour. Son hôtel est de type maison-tour. Le chanoine Jean de Gorze vend la maison à Matthieu Rembal, en y incluant la maisonnette dessous la chambre en montant au vivier.
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Maison canoniale n°15, place de Chambre
Cette maison canoniale était située au pied des degrés de Chambre. Elle correspond aujourd'hui au n°6 de la place de Chambre, reconstruite au XVIIIe siècle. On suppose que l'hôtel donnait sur la rue. Vers 1511, la maison est habitée par le maître de la fabrique François Bouton.
La parcelle comprenait une grange et également deux boutiques au rez-de-chaussée, chose rare pour les maisons canoniales. À l'achat en 1408, la maison nécessitait une taxe de 30 livres.