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Maison canoniale n°22, rue des Clercs
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale se situait au 1 rue des Clercs et 2 rue des Palais. En 1408, sa taxe d'achat s'élevait à hauteur de 30 livre. La propriété était composée d'un hôtel de type maison-tour. Selon un acte capitulaire du 11 août 1512, il a été accordé de transmettre les objets liturgiques du cerchier Jean Noël, décédé, à Thiébaut Minet.
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Maison canoniale n°21 puis de Thiébaut Le Gronnais
La maison est située à l'angle de la ruelle derrière Saint-Sauveur (aujourd'hui rue du Petit-Paris), à l'entrée de la rue des Clercs. Elle pourrait correspondre au 2 rue des Clercs. À l'achat en 1408, la maison coûtait une taxe de 50 livres. Elle suit le modèle type d'un hôtel entre cour et jardin.
La maison est touchée lors du bombardement de la ville par l'armée de Franz von Sickingen en 1519, sans faire de victimes. Le boulet a été retrouvé au moment de la destruction de la maison en 1862.
Le chanoine Colignon Fessal occupe la maison en 1408. Il semble qu'au cours du siècle, elle soit passé aux mains de propriétaires laïcs. En 1518, Thiébaut Le Gronnais, sa jeune épouse Marguerite Desch et son jeune fils Claude habitaient la maison quand elle fut touchée par le boulet de canon. Elle est alors désigné par Philippe de Vigneulles comme l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise).
En 1513, Thiebaut habitait déjà le quartier quand la danse organisée par Philippe de Vigneulles passe juste sous ses fenêtres, mais il n'est pas sûr que ce soit dans la même maison, car Perette Bataille était alors encore en vie et l'emplacement de sa maison ne cadre pas avec le récit de Philippe.
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Maison canoniale n°20
Cette maison canoniale, aujourd'hui détruite, était située située dans la paroisse Saint-Jacques, au 9-9 bis rue du Petit-Paris (ancienne « ruelle derrière Saint-Sauveur »). Sa grande parcelle disposait d'une issue au 4-6 rue des Clercs. Cette maison est composée d'un hôtel entre une cour et un jardin. De plus, elle entoure une autre maison canoniale : celle du chanoine Collignon Fessal. En 1408, la taxe d'achat de cette demeure s'élève à 50 livres, elle est alors habitée par un homme de paraige, Jacques de Métry.
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Maison canoniale n°2, dite l'Aumônerie
Cette grande propriété canoniale, aujourd'hui disparue, était située au 11-13 rue des Clercs, avec une issue au 16 en Nexirue. Le chanoine Nemery Baudoche acquiert plusieurs parcelles dans les années 1320, dont l'ancien hôtel du Voué : elles forment l'Aumônerie, qui a pour annexes l'hôpital des Pauvres clercs et la chapelle Saint-Nicolas.
L'Aumônerie, dévolue au grand aumônier, apparaît dans les sources en 1330. Cette maison n'était pas soumise à une taxe lors de son achat.
L'hôtel, implanté sur une parcelle de forme irrégulière, est situé en bordure de rue et s'étend sur les côtés de la parcelle autour d’une cour-jardin centrale. Son organisation remonte à l’époque médiévale, avec deux corps de bâtiments séparés disposés de part et d’autre de la cour. Il conserve une cour auxiliaire dans son état d’origine, ainsi que des éléments caractéristiques de l'architecture médiévale tels que des tours d'escalier et des granges. Des cours de service, comme celle de l’Hôpital des Pauvres Clercs, y sont également présentes. Dès 1740, une fosse à fumier y est attestée, témoignant d’une occupation fonctionnelle durable du site.
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Maison canoniale n°19, rue de Four du Cloître et rue des Jardins
Cette maison canoniale est localisée derrière le cloître, entre ce dernier et la rue du Vivier. Elle est à l'angle de la rue des Jardins et de la rue Four-du-Cloître. L'hôtel était situé entre cour et jardin. L'ancienne cour est en partie conservée, mais le jardin a disparu. La maison est aujourd'hui une boutique. À partir de 1408, elle est utilisée comme une annexe de la maison canoniale dit Longecourt (maison n°18).
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Maison canoniale n°18, dite La Longecourt Cette maison canoniale occupait un angle du cloître avec une petite cour d'entrée rejetée sur le côté nord. Elle est contenue au rez-de-chaussée sur une petite parcelle à l'angle nord du cloître, mais déborde assez largement au premier étage sur les galeries et les bâtiments communautaires situés sur l'angle nord-ouest du cloître. Le grenier privé était au-dessus de la bibliothèque du chapitre et la cave avait une entrée dans le cloître. L'entrée de la maison était dans le prolongement de la rue Four-du-Cloître, contre le transept, où se trouvait la cour des carrosses. Le jardin donnait sur le Petit-Chapitre ; il est détaché de la maison et condamné en 1382 au décès de Nicolas de Sarrebruck. Il est à nouveau cédé en viager à Herpe de Rode en 1384.
Premier habitant attesté, le chanoine Jean Aubrion l'habite en 1357. La taxe d'achat en 1408 s'élève à la hauteur de 15 livres. Elle est ensuite vendue par l'intermédiaire du doyen de la cathédrale Jean Nicolas à Jean Meyn le 2 avril 1437. La maison est détruite en 1754 lors de la destruction du quartier canonial qui ouvrent la place d'Armes.
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Maison canoniale n°17, en Chèvremont
La maison était située en Chèvremont, en face de la rue du Vivier. En 1408, elle coûtait 30 livres de taxe. Elle a été détruite avant 1860. On ne connaît pas les aménagements qu'elle a pu subir ni sa structure.
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Maison canoniale n°16 Cette maison canoniale aujourd'hui détruite était située au pied de la Cathédrale Saint-Étienne de Metz, au 2 place de Chambre, face à la Porte aux Chevaux. La taxe d'achat de cet édifice s'élevait à 20 livres. Cette demeure fait partie de ces maisons canoniales composées d'un simple immeuble sur une petite parcelle avec une petite arrière-cour. Son hôtel est de type maison-tour. Le chanoine Jean de Gorze vend la maison à Matthieu Rembal, en y incluant la maisonnette dessous la chambre en montant au vivier.
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Maison canoniale n°15, place de Chambre
Cette maison canoniale était située au pied des degrés de Chambre. Elle correspond aujourd'hui au n°6 de la place de Chambre, reconstruite au XVIIIe siècle. On suppose que l'hôtel donnait sur la rue. Vers 1511, la maison est habitée par le maître de la fabrique François Bouton.
La parcelle comprenait une grange et également deux boutiques au rez-de-chaussée, chose rare pour les maisons canoniales. À l'achat en 1408, la maison nécessitait une taxe de 30 livres.
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Maison canoniale n°14 Cette maison canoniale était située rue au Blé, adossée à l'église Saint-Victor. à côté du cimetière de Saint-Victor. Elle est mentionnée dès 1315. Elle fait partie de ces maisons canoniales possédant une structure composée d'un simple immeuble sur parcelle étroite avec une petite arrière-cour. Sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 30 livres en 1408.
Elle est reconstruite au cours du XVIIIe siècle, mais le chantier n'a pas été achevé, car la parcelle a été inclue dans le projet du nouveau palais épiscopal. Toutefois, son portail datant de la fin du XVe siècle a subsisté jusqu'en 1960 avec une inscription latine : « Fallitur antiquam, si quis me dixerit esse sum tamen antica solve qui esse potest. F. A. 1495. »
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Maison canoniale n°13, rue au Blé
La maison, détruite aujourd'hui, se situait au 2 rue au Blé. On suppose que son hôtel donnait sur la rue, avec une petite arrière-cour. En 1408, sa taxe d'achat était de 60 livres.
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Maison canoniale n°12
Cette maison canoniale était située au 16 rue du Palais, avec issue au 4 en Nexirue face à la ruelle de Vazelle. Elle était la résidence du chanoine François de Bu en 1408. Sa taxe d'achat s'élevait à 20 livres cette année-là.
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Maison canoniale n°11, rue du Palais
Cette maison, aujourd'hui détruite, était localisée au 24 rue du Palais. Elle était face à l'entrée arrière de l'évêché, avec une issue en Nexirue. L'hôtel se trouvait en fond de parcelle.
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Maison canoniale n°10 Cette maison canoniale était située au marché au blé, à l'angle de la rue des Prêcheurs. La structure de cette demeure canoniale est relativement simple, un immeuble avec une petite arrière-cour. L'hôtel a peut-être servi également de tour. En 1408, sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 20 livres.
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Maison canoniale n°1, dite la Princerie Le surnom de cette maison vient du fait qu’à l’origine elle était la demeure attribuée au primicier, le premier dignitaire du chapitre de la cathédrale, représentant de l’évêque en ville. La Princerie est la première maison du corpus de Guillaume Frantzwa.
La maison est citée pour la toute première fois en 1225, mais on suppose qu'elle existait auparavant.
Elle est située dans le cloître même de la cathédrale (aujourd’hui rue de la Princerie), occupant tout l’angle Nord-est de ce dernier. Le jardin du cloître, à proximité, lui est entièrement dévolu, jusqu’en 1671.
La maison est composée de telle sorte à ce que l’hôtel soit situé entre cour et jardin. Elle possède de ce fait une tour escalière, permettant la liaison entre quasiment tous les niveaux de la maison mais aussi un escalier d’honneur, dans la cour d’honneur et desservant un seul étage.
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Maison Bonne-Aventure
La maison Bonne-Aventure était un hôtel aristocratique localisée sur la rue de la Haye qui relie les rues du Pont-des-Morts et du Pont Saint-Georges. Au XVe siècle, elle abrite de riches demeures patriciennes et bourgeoises dont les jardins aboutissent sur les berges de la Moselle.
La maison appartient à la fin du XVe siècle à Jean Desch, clerc des Sept de la guerre. En 1494, Philippa de Gueldre, duchesse de Lorraine, en passage à Metz s'y promena avec sa cour dans les jardins, raconte Jean Aubrion dans son journal.
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Mains tenant un ciboire Il s'agit d'un fragment de statue en pierre de Jaumont : une main tient un ciboire, un des vases sacrés de la liturgie chrétienne, qui contient les hosties consacrées.
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Mains en prière Ces mains en prière sont un fragment d'une statue du Petit Clairvaux.
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Maheu Ruece (13..-1350)
Maheu Ruece est le fils de Gillat Ruece de Porte Serpenoise et de Lorette Baudoche, sa deuxième femme. Il épouse une certaine Jennette avec qui il a une fille unique : Lorette. Nous en savons peu sur la vie de Mathieu hormis qu'il est adoubé chevalier. Il meurt le 28 janvier 1350 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs auprès de sa femme. Il n'est pas clair ici s'il s'agit de Jennette qui, veuve, se remarie avec Perrin Chaving, ou si Mathieu avait eu une première épouse qui nous est inconnue.
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Maheu Roucel (14..-14..)
Maheu Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Neufbourg et de Jacomette de Heu. Il poursuite une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la cathédrale de Metz. Il meurt à une date inconnue après 1465.
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Maheu Le Gronnais dit Volgenel (13..-13..)
Maheu Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et d'une certaine Afélix. Il épouse Seliziette Renguillon à une date inconnue. Le couple a cinq enfants. Il meurt entre 1367 et 1375.
Il possède un texte appelé « Lez Grand Pardon à Rome », peut-être sous forme de cahier. Son fils Werry en hérite et le donne à copier en 1397 au possesseur anonyme de la chronique de Baudoin d'Avesnes aujourd'hui conservée à Berne.
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Maheu Le Gronnais (14..-1496)
Maheu Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Isabelle de Heu. Il occupe la fonction de chanoine de la cathédrale avant d'entreprendre une carrière municipale comme membre du paraige de Jurue à partir de 1462, bien qu'il semble avoir été inscrit d'abord au paraige de Porsaillis comme son père.
Il est le premier et seul époux connu de Marguerite Georges avec qui il se marie à une date inconnu avant 1477. Elle le laisse veuf en 1490. Il décède le 23 avril 1496.
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Maheu Gourdat dit Linglois (13..-13..)
L'ascendance de Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand du quartier de Saulnerie est inconnue. Il épouse en premières noces une certaine Martenette. Il se remarie avec Alixon, fille du tanneur Jacomin le Roussel. Il meurt à une date inconnue avant 1367, laissant Alixon dans un long veuvage. Les quatre filles issues de ses deux mariages sont mariées avec des hommes de paraiges. Maheu est-il inscrit lui-même en paraige ? On peut le supposer, mais la documentation conservée ne permet pas de le confirmer.
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Mahaut Le Hungre (13..-14..)
Mahaut Le Hungre est la fille de Jean Le Hungre dit l'Aîné et de Catherine Le Gronnais. Elle épouse Jean, fils de Joffroy de Raigecourt dit Xappel et de Perrette, avec qui il a 6 enfants qui nous soient connus. Veuve entre 1419 et 1422, Mahaut meurt après 1430.
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Mahaut de Vaudrevange (14..-147.)
Mahaut de Vaudrevange est l'une des deux filles de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Elle se marie en premières noces avec Jean Dieu-Ami, mais celui-ci meurt jeune adulte. Sans enfants, elle convole en secondes noces avec le seigneur franconien Goetz de Rineck vers 1440. Elle meurt veuve entre 1475 et 1477.