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Vitraux de la vie de la Vierge
Cette série de vitraux de Saint-Martin peut être rapprochée de la fondation d'un autel dans cette église par Catherine Le Gronnais en 1467. La figure de donatrice peut représenter Catherine ; le donateur en armure peut être un de ses deux maris défunts.
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Vitrail de la Flagellation du Christ Ce vitrail aujourd'hui conservé à Londres provient d'une verrière dédiée à la Passion du Christ et qui occupait autrefois la baie axiale du chœur de l'église Saint-Martin. Les autres fragments sont conservés dans le transept nord.
Ce vitrail est la tête d'une lancette : le haut est décoratif. Dans un cadre jaune, est figuré l'intérieur d'un palais : le Christ est attaché à une colonne, et torturé par les bourreaux de Ponce Pilate. L'un le frappe avec un faisceau, l'autre avec un fouet à lanières. La scène s'inspirerait, comme les autres scènes de la verrière, d'une gravure de l'artiste allemand contemporain appelé « Maître E. S. ».
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Abbaye Notre-Dame du Pontiffroy
Cette abbaye est fondée à la porte du Pontiffroy par Poince Ruece et son fils Jean de la Court en 1321 : elle accueille une communauté de religieuses cisterciennes, remplacées par des religieux à une date inconnue. L'abbaye reste de taille modeste durant tout le Moyen Âge. En 1565, les travaux de renforcement de l'enceinte entraînent la démolition du monastère : les religieux sont relogés dans la cour de Justemont, à côté de l'église Saint-Georges.
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Poince Ruece (12..-13..)
L'ascendance de Poince Ruece est inconnue, mais il s'agit d'une famille qui était liée aux paraiges. Elle épouse Nicolle de la Court avec qui elle a 5 enfants qui nous soient connus. Avec son fils Jean de la Court, elle fonde l'abbaye du Pontiffroy en 1321. Elle meurt à une date inconnue.
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Nicolle de la Court (12..-13..)
Nicolle de la Court est le fils de Jean de la Court et d'une mère inconnue. Il épouse Poince Ruèce avec qui il a 5 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1304 et 1311.
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Seliziette Le Gronnais (12..-1320)
Seliziette Le Gronnais est la fille d'Arnould Le Gronnais et d'une certaine Contesse. Elle épouse Nicolle Baudoche dit l'Ancien. Elle meurt en 1320 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs auprès de ses parents.
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Hermann de Münster (13..-1392)
Hermann de Münster est un maître-verrier de Metz originaire de Münster, en Westphalie en Allemagne. Il est actif à Metz au moins dès 1381, où un acte du chapitre mentionne la pension qu'il reçoit, et son décès en 1392. Son atelier travaille notamment sur le chantier de la cathédrale : on lui attribue la grande rose de la façade, appelée le « Grand O ». Il meurt le 15 août 1392 et est enterré dans la cathédrale. On y trouve encore son épitaphe visible.
Hermann a possédé au moins trois maisons à Metz, toutes louées au chapitre : une rue des Clercs (maison canoniale n°28) et deux maisons voisines place de Chambre.
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Hérold, Michel, Gatouillat, Françoise, Les Vitraux d’Alsace et de Lorraine
Hérold, Michel, Gatouillat, Françoise, Les Vitraux d’Alsace et de Lorraine, Corpus vitrearum, France V, Paris, CNRS, 1994.
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Nicolle Baudoche dit l'Ancien (12..-134.)
Nicolle Baudoche dit l'Ancien est le fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Il épouse Seliziette Le Gronnais avec qui il a 6 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1344 et 1347 et son corps est enseveli au couvent des Frères Prêcheurs. Son épitaphe le présente comme "le père des Baudoche" et cite ses trois fils chevaliers.
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Alix de la Court (12..-13..)
Alix de la Court est la fille de Nicolle de la Court et de Poince Ruece. Elle épouse Thiébaut de Heu, dont elle est la seconde épouse. Ensemble, ils ont de nombreux enfants dont douze nous sont connus. Alix meurt à une date inconnue, possiblement dans la première moitié du XIVe siècle.
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Catherine Grognat (13..-13..)
Catherine Grognat est la fille de Jacques Grognat et de Anel de Verey. Elle épouse Pierre de Heu, fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Elle meurt à une date inconnue possiblement dans la première moitié du XIVe siècle.
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Pierre de Heu (13..-1344)
Pierre de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il est adoubé chevalier en 1329 et épouse Catherine, fille de Jacques Grognat et d'Agnel de Verey. Il meurt le 3 novembre 1344 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
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Jean Baudoche (13..-1373)
Jean Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais. Il épouse Jennette de Heu. Le couple a au moins cinq enfants. Jennette meurt entre 1355 et 1373, laissant Jean veuf.
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Jennette de Heu (13..-13..)
Jennette de Heu est la fille de Pierre de Heu et de Catherine Grognat. Elle épouse Jean Baudoche, fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais, avec qui elle a cinq enfants qui nous soient connus. Elle meurt à une date inconnue entre 1355 et 1373.
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Louis Chameure dit Crowellet (13..-13..) Louis Chameure dit Crowellet est le fils de Poince Chameure et d'une mère inconnue. Il épouse Insabelle, fille de Perrin Grant Col, mais aucune descendance ne leur est connue. Louis meurt entre 1367 et 1375 et son corps est enseveli en l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Jacomette Gourdat dit Lingloise (13..-144.)
Jacomette Gourdat dite Lingloise est la fille de Maheu Gourdat et de Alixon le Roussel. Elle épouse Nicolle Coince, du paraige du Commun, lequel meurt avant 1398. Aucune descendance ne leur est connue. Comme son grand-père maternel et sa mère, elle fonde un autel dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt après un long veuvage entre 1441 et 1442.
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Maheu Gourdat dit Linglois (13..-13..)
L'ascendance de Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand du quartier de Saulnerie est inconnue. Il épouse en premières noces une certaine Martenette. Il se remarie avec Alixon, fille du tanneur Jacomin le Roussel. Il meurt à une date inconnue avant 1367, laissant Alixon dans un long veuvage. Les quatre filles issues de ses deux mariages sont mariées avec des hommes de paraiges. Maheu est-il inscrit lui-même en paraige ? On peut le supposer, mais la documentation conservée ne permet pas de le confirmer.
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Alixon le Roussel (13..-13..)
Alixon le Roussel est la fille du tanneur Jacomin le Roussel. Elle épouse Maheu Gourdat dit Linglois, un marchand de Saulnerie, dont elle est la seconde épouse et avec qui elle a deux filles. Elle fonde un autel comme son père et sa fille Jacomette dans l'église Saint-Étienne-le-Dépenné en 1393 et 1394. Elle meurt en 1398 ou peu avant.
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Jacomin le Roussel (13..-1366)
Jacomin le Roussel est un tanneur de Metz. Il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354. Le nom de son épouse nous est inconnu, mais nous avons la trace d'une fille issue de ce mariage : Alixon le Roussel. Jacomin meurt en mai 1366.
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Épitaphe de Drouin Louis (†1485) Drouin Louis était curé de la paroisse Saint-Bénigne, située hors les murs de Metz, près de Saint-Arnoul. Il desservait également un autel de la riche paroisse de Saint-Martin comme chapelain, et c'est là qu'il a choisi d'être enterré après son décès le 23 octobre 1483. Son épitaphe rappelle ses mérites, dont un pèlerinage à Jérusalem. Elle est fixée au mur du transept nord.
Traduction : "Ci devant git le seigneur Drouin Louis le prêtre, curé de Saint-Bénigne et chapelain de la messe de Notre-Dame dans cette église. Après le saint voyage de Jérusalem et avoir fait et donné plusieurs biens à cette église, il trépassa en 1485 le 23 octobre. Priez Dieu pour lui".
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Épitaphe de Louis Chameure (†13..)
Louis Chameure, dit Crowelet, a été maître-échevin en 1366, et a succédé à Nicolle Drouin comme échevin cette année-là. Son épitaphe, très fragmentaire, ne permet de savoir la date sa mort. Elle est conservée au-dessus de la porte de l'église Saint-Martin-en-Curtis donnant sur l'ancien cimetière.
Traduction : « Ci-git le seigneur Louis Cham[eure] ... qui fut maître-échevin et éche[vin ... ».
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Épitaphe de Jacquemin le Roussel (†1366) Jacomin le Roussel était un tanneur ; il fonde un autel dans la paroisse Saint-Etienne en 1354 et meurt en mai 1366. Son épitaphe est fragmentaire et dispersée en plusieurs fragments dont certains ont disparu. Elle mentionne sa fille Alison, femme du marchand Matthieu ou Maheu Gourdat. Comme Alison et sa fille Jacomette Gourdat fondent elles aussi chacune un autel en 1393 et 1394 dans la même église, cette stèle est peut-être autant une mémoire des fondations de la famille qu'une épitaphe de leur père et grand-père. En 1872, Auguste Prost a fait un relevé et un estampage de l'inscription au moment de la démolition de l'église. Il lit le nom de la fille de Jacomin "Parons".
Traduction : « ... Jacquemin le Roussel... [Ali]son sa fille femme de de Matthieu Gourdat... jour du mois de mai 1366. Priez pour lui ».
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Philippin Thomas (12..-1...)
Philippin Thomas appartient à une famille affiliée aux paraiges au XIIIe siècle, mais son ascendance est inconnue, possiblement lié à Pierre Thomas qui est peut-être son père. Il épouse Poincette, fille de Forquignon du Pont. Il meurt à une date inconnue avant 1310.
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Poincette du Pont (12..-1310)
Poincette du Pont est la fille de Forquignon du Pont et d'une mère inconnue. La famille Desch serait issue de ce lignage affilié aux paraiges au XIIIe siècle. Elle épouse Philippin Thomas, aussi patricien de la cité. Elle meurt le 8 décembre 1310 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers.
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Aubert de la Court (12..-1348) Aubert de la Court est le fils de Nicolle de la Court et de Poince Ruèce. Il est d'abord religieux à l'abbaye cistercienne de Villers-Bettnach avant de renoncer à ses vœux pour rentrer dans le siècle. Il meurt le 23 juin 1348 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).