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Marguerite de Tournay (14..-14..)
Marguerite de Tournay est l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Elle épouse Nicolle Roucel dit de Change avant 1457. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue principalement pour son divorce avec Perrin Besange. Marguerite meurt à une date inconnue après 1462.
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Marguerite de Toul (14..-1480)
Marguerite de Toul, fille de Werry de Toul et de Idette Bouchatte, se marie en premières noces à Nicolle Paillat. Veuve avant 1448, elle convole en secondes noces avec Nicolle Roucel de Vésigneul. Elle meurt veuve le 20 août 1480.
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Marguerite de Serrières (14..-1466)
Marguerite de Serrières est la fille de Georges de Serrières et d'une certaine Alix. Elle épouse Thiriat Quarel dont elle est la deuxième femme. Celui-ci avait tué sa première épouse en 1450 pour cause d'adultère. Grâcié par les autorités urbaines, il reprend ses fonctions au sein du gouvernement urbain. Marguerite meurt de peste le 14 septembre 1466 durant l'épidémie qui ravage la cité. Aucune descendance n'est connue de cette alliance.
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Marguerite de Raigecourt (13..-13..)
Marguerite de Raigecourt est la fille de Joffroy de Raigecourt dit Xappey et d'une certaine Perrette. Elle épouse en premières noces Jean Lohier qui meurt peu après 1379. Elle convole en secondes noces avec Jean Le Gronnais. Elle meurt à une date inconnue après 1381.
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Marguerite de Raigecourt (12..-1280)
Marguerite de Raigecourt est la fille de Philippe de Raigecourt et d'une mère inconnue. Elle épouse Jacomin Jallée dont l'ascendance est inconnue. Ensemble le couple a trois enfants qui nous soient connus : Thiébaut, Arnould et Isabelle. Marguerite meurt en 1280, laissant Jacomin veuf. Son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
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Marguerite de Norroy (14..-1517)
Marguerite de Norroy est la fille d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Elle est la première et seule épouse connue de Michel Le Gronnais, qu'elle épouse le 3 février 1506. Elle meurt en 1517, laissant Michel veuf.
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Marguerite de Laître (13..-1390)
Marguerite de Laître est la seule fille connue de Baudoin de Laître et d'une certaine Contesse. Elle épouse Aubert, fils de Guercire Boulay et d'une dénommée Isabellat. Le couple a trois fils qui nous soient connus : Jean, Baudoin et Guercire. Marguerite meurt veuve en 1390 tout comme son fils Jean, laissant veuf Aubert qui meurt à son tour en 1396. Tous trois sont ensevelis à Notre-Dame-la-Ronde.
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Marguerite de la Court (12..-13..)
Marguerite de La Court est la fille de Jean de La Court et d'une mère inconnue. Elle épouse Poince de Vy au début du XIVe siècle et meurt à une date inconnue, sans doute avant 1372.
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Marguerite de Heu (1426-1496)
Marguerite de Heu est la fille de Nicolle II de Heu et de Collette Barroy. Elle est la première et seule femme connue de Thiébaut Louve, avec qui elle se marie en 1439 âgée de 13 ans. Ils ont eu de nombreux enfants morts en bas âge. Après le décès de son époux en juillet 1466 durant l'épidémie de peste, elle demeure veuve jusqu'à sa mort le 8 septembre 1496, alors âgée de 70 ans. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins. Son épitaphe, connue par les relevés modernes, la décrit comme "une dévote et bonne personne et grande aumôneresse (généreuse en aumônes). Elle a fondé [les revenus pour entretenir] deux frères Célestins prêtres".
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Marguerite de Gorze (14..-15..)
Marguerite de Gorze est la fille de Jean de Gorze et de Marguerite d'Outre-Seille. Elle épouse Jacomin Travalt de la Hardie-Pierre, mais le mariage est infertile. Elle meurt sans descendance après 1517, probablement avant son époux qui meurt en 1552.
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Marguerite de Brandebourg (14..-15..) Marguerite, fille de Godeffroy de Brandebourg et de Catherine de Chinery, est la seconde épouse de Nicolle de Heu, seigneur d'Ennery. Elle est issue d'un des principaux lignages nobles du Luxembourg. Fiancés le 30 juillet 1492, les époux célèbrent leur mariage le 6 août suivant. Leur premier enfant attesté, Nicolas, naît en novembre 1494. Le couple a au moins 12 enfants en 21 ans entre 1494 et 1515.
Marguerite meurt veuve après 1556, sans doute à plus de 80 ans. Son corps est enseveli dans l'église d'Ennery, alors chapelle du château.
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Marguerite Corbé (13..-14..)
Marguerite Corbé est la fille de Jean Corbé, chevalier et aman, et d'Isabelle Aixie. Unique héritière du patrimoine familial, elle possède en fief la moitié de l'avouerie épiscopale de Nomeny. Elle épouse Pierre de Serrières au début du XVe siècle. Le couple a au moins trois enfants, Juliennes, Georges et Jean dit Huttin. Devenue veuve entre 1441 et 1444, Marguerite meurt à une date inconnue entre 1457 et 1462.
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Marguerite Chevallat (13..-14..)
Marguerite Chevallat est la fille de Henri Chevallat et de Perrette Roillenat. Elle épouse Poince Grognat dans la deuxième moitié du XIVe siècle. Sans descendance connue, elle meurt après 1404.
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Mardigny, Paul de, « Dénombrements des villages et gagnages des environs de Metz au commencement du XVe siècle »
Mardigny, Paul de, « Dénombrements des villages et gagnages des environs de Metz au commencement du XVe siècle », Mémoires de l’Académie impériale de Metz, 1854, p. 431-496.
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Marchand, Michel « Le gisant d’un évêque de Toul dans la cathédrale de Metz : Jean de Heu »
Marchand, Michel « Le gisant d’un évêque de Toul dans la cathédrale de Metz : Jean de Heu », Études touloises, no. 77, p.15-20.
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Manuscrit d'Oxford Douce 308 (Oxford, BL, Douce 308) Metz (Moselle)
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Mangette Ragait (14..-1526)
Mangette Ragait, ou Raget, est religieuse cistercienne au prieuré du « Petit Clairvaux ». En 1495, elle est élue 11e prieure. Elle construit un nouveau cloître dans le couvent. Elle meurt le 14 février 1526 selon son épitaphe, mais le 9 février 1525 selon l'obituaire du couvent.
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Mangette Granjean (14..-15..)
Mangette Granjean ou Grantjambe, bourgeoisie messine, épouse Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle, du paraige de Jurue. Au XVIe siècle, la famille Grantjambe était une famille bourgeoise aisée liée à l'exercice de l'écrit (écrivain du palais, amandellerie, etc.), mais qui n'était pas liée aux paraiges. Le couple a deux enfants connus, Jacomette et Jean. En 1495, Mangette devient la marraine de Jacomette de Vigneulles. Elle meurt, comme son époux Nicolle, à une date inconnue après 1511.
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Maître-échevin
Le maître-échevin est le magistrat suprême de la cité de Metz. Il est
élu pour un an et choisi chaque année dans un paraige différent par rotation entre ceux-ci depuis l'atour de 1300. L'élection avait lieu le jour de la Saint-Benoît (21 mars) : les chroniques messines font donc commencer l'année ce jour-là. Les hommes de paraiges ne pouvaient tenir cet office qu'une seule fois au cours de leur carrière municipale. Mais devant la basse démographique des paraiges au XVe siècle, à partir de 1488, on accepte un deuxième mandat pour conserver le maître-échevinat parmi les familles les plus prestigieuses des paraiges.
Son pouvoir était judiciaire, mais il représente aussi le gouvernement de la cité. À partir du dernier tiers du XVe siècle, on lui attribue également la qualité de « vicaire impérial », en tant que représentant de la justice de l’empereur à Metz. Après 1552, l'occupation française vide la fonction de son pouvoir, mais les maîtres-échevins continuent d'être élus jusqu'au XVIIIe siècle. Désormais, ils ne sont plus choisis parmi les paraiges, qui cessent d'exister, mais parmi les couches aisées de la bourgeoisie messine, dont les familles qui avaient fourni des secrétaires au gouvernement des paraiges.
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Maître de la fabrique
Le maître de la fabrique, que l'on peut aussi appelé architecte de nos jours, est celui qui se consacre à la construction des bâtiments. Dans la cité de Metz, les maîtres de la fabrique sont pour la plupart des chanoines qui se consacrent à la construction d'église mais aussi à l'avancement des travaux de la cathédrale. Ils ne sont pas forcément des architectes mais plus les intendants des travaux. La fonction n'est ainsi pas réservée aux clercs, elle existe aussi pour les laïcs, qui en général, sont les véritables architectes.
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Maître de l'Apocalypse de Liège (12..-13..)
Ce peintre est actif à Metz dans les années 1290-1310 et dirige un atelier important : son style est reconnaissable mais les oeuvres présentent souvent plusieurs mains. Le maître a été identifié par Alison Stones mais son identité reste inconnue. Il est donc appelé d'après une des œuvres qu'il a enluminée. A. Stones l'appelle le chef du "groupe du manuscrit Douce 308", d'après un des derniers manuscrits, Aurore Gasseau celui du "groupe de la charte de Sainte-Glossinde", d'après l'un des documents les plus anciens pouvant être rattaché à l'atelier.
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Maison, 28 rue de la Chèvre
Cette maison reconstruite au XVIIIe siècle avait conservé plusieurs vestiges médiévaux : une façade sur cour du XIIIe siècle, un tympan sculpté sur la porte, et un plafond peint qui avait été réutilisé. La maison a été détruite en 1964 pour céder la place à une école primaire. Le tympan, très dégradé, a rejoint en partie le musée, tout comme les éléments du plafond.
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Maison, 12-14 rue du Change
Cette grande maison du XIVe siècle s'ouvrait sur la rue du Change et l'arrière donnait sur la Seille (aujourd'hui recouverte). On ignore qui étaient ses propriétaires au Moyen Âge. Au premier étage, une vaste pièce d'apparat s'ouvrait sur la cour par sept fenêtres : les poutres du plafond sont datées des années 1350.Au XVe siècle, la maison est réaménagée et la salle coupée en deux. C'est alors, dans les années 1419-1437, le plafond de la maison est peint (selon Nathalie Pascarel). Il est remarquable pour son bestiaire comme pour son programme héraldique,
La maison est démolie en 1964, mais son plan et son décor (peintures et plafond peint) ont pu être documentés. Le plafond a été déposé au musée de la Cour d'Or.
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Maison, 11 rue de la Fontaine
Dans cette maison de trois étages à la façade d'aspect moderne, les archéologues ont découvert un décor du XIVe siècle : sur un mur donnant sur la cour sont peints des losanges rouges et jaunes encadrant des fleurs rouges, et les armoiries des familles Desch et Faulquenel ; au deuxième étage, un plafond médiéval peint conserve douze écus armoriés. La maison a pu être celle de Joffroy Desch et de sa femme Catherine Faulquenel.
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Maison, 10 rue du Haut-de-Sainte-Croix
Cette maison du Haut-de-Sainte-Croix, sans doute construite au XIIIe siècle, a fait l'objet de travaux en 1869 : on découvre alors deux plafonds peints du XVIe siècle dans les deux salles du premier étage. Le plafond de la pièce donnant sur la cour est alors déposé et confié au musée de la Cour d'Or. Le plafond de la pièce donnant sur la rue, daté de 1543, est recouvert de plâtre. Un nouveau chantier a lieu dans les années 1960 : le plafond de la pièce sur rue est redécouvert, mais gravement endommagé par des infiltrations d'eau. Il est déposé en 1965 et confié au musée, de même qu'une cheminée sculptée. La maison, laissée à l'abandon et pillée, s'effondre en 1970, au moment de son inscription comme Monument historique. Les deux ailes XVIe siècle et le jardin à l'arrière sont détruits pour établir le parking de la Cité administrative. Reconstruite, la maison sur rue abrite aujourd'hui une maison de retraite.