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Marguerite Le Gronnais dit Volgenel (13..-14..)
Marguerite Le Gronnais dit Volgenel est la fille de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Elle épouse Henri, fils de Simonin Roucel. Par son mariage avec lui, l'hôtel de Philippe Le Gronnais en face de Saint-Martin passe aux Roucel. Veuve avant 1383, elle meurt après 1404.
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Henri Roucel (13..-13..)
Henri Roucel est le fils de Simonin Roucel et de Briatte Toppat. Il épouse Marguerite, fille de Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Par son mariage avec Marguerite, l'hôtel de Philippe le Gronnais en face de Saint-Martin passe aux Roucel. Il meurt à une date inconnue avant 1383 laissant son épouse veuve avec trois fils.
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1506 - Celle qui prenait Pierre Baudoche pour un cheval mort
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Hôtel des Baudoche
Au XVIe siècle, la famille Baudoche possède entre autres maisons un hôtel en face de l'église Saint-Martin. En 1506, l'hôtel Baudoche est relié la chapelle Saint-Nicolas, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne.
En 1552, les religieux de Saint-Symphorien achètent la maison pour y reloger leur couvent. Au XIXe siècle, le couvent devient une prison et la rue Lasalle est élargie : l'hôtel disparaît avec la chapelle et les maisons du quartier.
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Recueil juridique de Thierry Bayer de Boppard (Metz, BM, ms. 61) Italie du Nord
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1524 - C'est le déluge ! La Seille inonde la ville
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Jouffroy, Christian, « Jean Bataille, ou le chevalier de Sainte-Ségolène »
Jouffroy, Christian, « Jean Bataille, ou le chevalier de Sainte-Ségolène », Chancels, 2021.
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Chapelle des Lorrains, Notre-Dame-de-la-Victoire Cette petite chapelle, consacrée le 29 septembre 1478, commémore l'attaque surprise du duc Nicolas de Lorraine le 9 avril 1473, miraculeusement mis en échec. La chapelle est dédiée à la Vierge Marie, protectrice de la Cité, comme l'indique l'inscription de 1478. Le compte de sa construction permet de savoir que le bâtiment a été construit par le maître d'oeuvre Clausse de Ranconval, et décoré de vitraux par les verriers Camay et Jean le Verrier. Il était composé de deux travées seulement, avec une sacristie et un beau porche flamboyant. La cité entretient le souvenir de l'attaque, en organisant des processions chaque 9 avril. Le 3 juillet 1483, une statue de la Vierge est apportée du château de Richemont, que la cité vient d'assiéger et de démolir. Une seconde inscription commémore le haut fait. La chapelle est détruite avec le quartier cathédral en 1754.
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Saint-Pierre-aux-Images Saint-Pierre-aux-Images, auparavant Saint-Pierre-le-Majeur, était une des églises du groupe cathédral, située en face de Notre-Dame-la-Ronde. L'évêque saint Goëric la fonde vers l'an 641 dans la maison de l’évêque, sur des fondations antiques : des mosaïques ont mises à jour dans le choeur lors de la destruction.
Dans une charte de 1245, pour la première fois, l'évêque Jacques de Lorraine désigne l’église Saint-Pierre-le-Majeur par sa nouvelle dénomination : Saint-Pierre-aux-Images.
Le chanoine Thomas Richart la reconstruit en 1493. Elle est transformée en magasin militaire en 1709, puis démolie, la nef à partir de 1712, le choeur vers 1755. Avant sa destruction, elle était desservie par un collège de six prêtres. Les travaux de démolition mettent à jour la tombe d'un évêque du XIIe siècle, Hériman.
L'élection des Treize qui avait traditionnellement lieu à Saint-Pierre le 2 février, jour de la Chandeleur, puis les nouveaux élus s'asseyaient à proximité, sur un banc devant Saint-Gorgon, avant de prêter serment à l'évêque.
En 1542, le prédicateur protestant Guillaume Farel tente de prêcher le Réforme dans l'église Saint-Pierre, mais il est expulsé par les Treize.
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1437 - Cambriolage de l'église Saint-Simplice
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Humbert de Serrières (1502-15..)
Né en 1502, Humbert de Serrières est le fils de Conrad de Serrières et de Claude Baudoche. En 1525, sous le coup de la colère, il tue un jeune boucher et est condamné par la justice des Treize à faire ses excuses, à payer une amende à la famille du défunt et à effectuer un pèlerinage à Rome et à Saint-Jacques de Compostelle pour faire pénitence. L'épisode lui vaut-il d'avoir une mauvaise réputation ? Il semble mourir encore célibataire après 1548.
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1525 - Humbert de Serrières, courroucé, tue un boucher
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Vitrail des rois mages Cette verrière d'une grande finesse provient de Sainte-Ségolène. Attribuée à Hermann de Münster, elle représente l'Adoration des Mages. Des trois lancettes, on a conservé les trois grands dais d'architecture gothique et deux des trois mages, figurés comme des rois couronnés allant présenter leurs cadeaux à Jésus qui vient de naître. Selon l'iconographie du XIVe siècle, les rois sont d'âges différents et non pas, comme au XVe siècle, de pays différents. Chacun porte un présent dans une boîte dorée ; le jeune tient un ciboire, sans doute rempli d'encens ; le roi âgé tient un coffret en forme de tour, peut-être rempli d'or. Il désigne du doigt un phylactère avec le texte latin : « Nous avons vu son étoile à l'Orient » (évangile selon saint Matthieu, 2, 2). Sous les pieds des rois, une inscription biblique en latin : « Les rois de Tarsis et des Iles [apporteront des présents]. Les rois de Saba et de Seba feront leur offrande ». Cette prophétie (Psaume 71, 10) annonce le règne universel du Christ, dont l'Adoration des rois est le signe.
Au-dessus des dais, deux écus sont identifiés comme ceux d'un patricien nommé Perrin Bouchatte (+1388), possible donateur de la verrière. La verrière a fait partie de la collection du peintre verrier messin Michel-Frédéric Thiria. À sa mort en 1938, elle a été acquise par le Musée lorrain de Nancy.
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Benoit, Louis, « Tombeau de René de Beauvau et de Claude de Baudoche au Musée lorrain »
Benoit, Louis, « Tombeau de René de Beauvau et de Claude de Baudoche au Musée lorrain », Journal de la Société d’archéologie lorraine et du Musée historique lorrain, Nancy, Lepage, mars 1867, p. 39-47.
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René II de Beauvau (14..-1549)
Issu d'un lignage noble lorrain, René II de Beauvau est le fils de Pierre de Beauvau et de Marguerite de Montbéron. Il épouse Claude, fille de Claude Baudoche et de Philippe de Serrières le 8 février 1518. Avec son frère Alof, il participe à la bataille d'Agnadel en 1509 auprès d'Antoine, duc de Lorraine. Fidèle de la cour ducale, il occupe par le suite plusieurs charges prestigieuses : maître d'hôtel ordinaire, capitaine de la ville de Darney, chambellan du duc, sénéchal du Barrois et bailli de Saint-Mihiel. René meurt veuf en 1549 et son corps est inhumé dans la chapelle seigneuriale de Noviant-aux-Près avec son épouse morte en 1541. De leur monument funéraire ne reste de nos jours que leurs gisants, acquis par le musée lorrain de Nancy en 1867.
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Claude Baudoche (15..-1541)
Claude Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première épouse Philippe de Serrières. Elle épouse le noble lorrain René II de Beauvau le 8 février 1518. Elle meurt en 1541 le laissant veuf. Les gisants des deux époux sont érigés au château de Noviant-lès-Prés. Elle est représentée dans un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe et sa soeur Bonne, par le maître verrier Valentin Bousch.
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Gisants de René de Beauvau (†1549) et de Claude Baudoche (†1541)
Les gisants de René II de Beauvau et de son épouse Claude Baudoche ont d'abord été localisés dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste du château de Noviant-aux-Près, devenue plus tard église paroissiale. Les gisants sont achetés par le Musée lorrain en 1867 au moment de la reconstruction de l’église. Ils sont placés dans la salle des Tombeaux du palais ducal à la fin du XIXe siècle et finalement dans l’église des Cordeliers vers 1936, où ils se trouvent toujours actuellement.
Les gisants ont été attribués au grand sculpteur lorrain Ligier Richier à partir du XIXe siècle, attribution confirmée par la critique contemporaine.
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Gisant de Thierry Bayer de Boppard (†1384), évêque de Metz
Dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve aujourd'hui trois gisants datés du XIVe siècle, dont celui de Thierry Bayer de Boppard, évêque de Metz entre 1365 et 1384. L'évêque Thierry Bayer de Boppard est mort en 1384. Le gisant, localisé aujourd'hui dans la chapelle du Saint-Sacrement avec celui d'Adhémar de Monteil, est recomposé de deux fragments qui ont été mis au jour en 1899 lors du dégagement d'une niche de la crypte où ils avaient été utilisés comme matériaux de remplissage, avec d'autres monuments funéraires et sculptures. Les mains de la sculpture manquent aujourd'hui, tout comme une partie du lion sur lequel reposent les pieds du gisant.
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Jean de Heu (13..-1372)
Jean de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court, sa deuxième femme. Destiné à une carrière ecclésiastique, il est d'abord chanoine et primicier de l'église, puis grand archidiacre de Reims et finalement évêque de Toul. Il meurt le 9 août 1372 et un monument funéraire est érigé dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, bien qu'il s'agisse d'un évêque de Toul.
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Marchand, Michel « Le gisant d’un évêque de Toul dans la cathédrale de Metz : Jean de Heu »
Marchand, Michel « Le gisant d’un évêque de Toul dans la cathédrale de Metz : Jean de Heu », Études touloises, no. 77, p.15-20.
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Gisant de Jean de Heu, évêque de Toul (†1372)
Dans le choeur de la cathédrale Saint-Étienne de Metz se trouve un gisant, possiblement celui de Jean de Heu, 62e évêque de Toul, mort en 1372, selon l'historien Michel Marchant. Il s'agit de l'un des trois gisants du XIVe siècle encore conservés dans la cathédrale avec ceux des évêques de Metz Adhémar de Monteil et Thierry Bayer.
Le gisant est placé dans la chapelle de Notre-Dame-la-Tierce à la jonction du bras croisillon du transept avec la nef. La sculpture est découverte en trois morceaux au moment des travaux de 1899 de la crypte, taillée dans une pierre commune aujourd'hui effritée. Le gisant n'est pas à l'échelle, il mesure 2,88 m de long et représente Jean de Heu en habits épiscopaux, coiffé de la mitre. En 1911, la tombe de Jean de Heu elle-même a été trouvée lors de travaux, devant l'autel de Notre-Dame-la-Tierce.
Une épitaphe était, selon l’historien messin Émile Bégin, 13, placée dans le mur au-dessus du gisant : « dessous la marche de cet autel git révérend père en Dieu seigneur Jean de Heu par la grâce de Dieu évêque de Toul et primicier de céans qui mourut l’an 1372. Priez Dieu pour lui. »
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Pierre de Luxembourg (1369-1387)
Pierre de Luxembourg a été le 75e évêque de Metz. Il est le fils de Guy de Luxembourg et de Mahaut de Châtillon. Il appartient donc à la branche cadette des Luxembourg, comtes de Ligny-en-Barrois, tandis que le roi Wenceslas, de la branche aînée, règne sur le Saint-Empire. En 1384, il est nommé évêque de Metz à l'âge de seulement 15 ans par le pape Clément VII à Avignon. En 1386, il est également nommé cardinal d'Avignon. Il meurt moins d'un an plus tard, le 2 juillet 1387, à 18 ans, en raison, dit-on, de son mode de vie austère. Son tombeau à Villeneuve-lès-Avignon est rapidement vénéré après sa mort, si bien qu'un procès de canonisation débute en 1390. Mais après la mort du pape Clément VII en 1397, le procès est abandonné et jamais repris. Pierre de Luxembourg n'a jamais été canonisé, mais il est proclamé bienheureux à Rome en 1527. Si son tombeau se trouve à Villeneuve-lès-Avignon, on fit construire un gisant à sa mémoire dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, dont Louis Boudan fournit le relevé à la fin du XVIIe siècle.
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Louis Boudan, Tombeau de saint Pierre de Luxembourg (†1387), évêque de Metz
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Conrad II Bayer de Boppard (13..-1459)
Conrad II de Bayer est le 77e évêque de Metz. Il est le fils de Conrad Bayer de Boppard, seigneur de Château-Bréhain et de Marie de Parroy. Lors de ses études, il devient bachelier en droit canon. Il est d'abord chanoine de Verdun, puis succède à Raoul de Coucy à l'épiscopat de Metz en 1415. Il participe au concile de Constance (1414-1418). Il nomme comme coadjuteur Georges de Bade qui lui succède à sa mort. Il meurt le 20 avril 1459 dans la maison de la Haute-Pierre et son corps est enseveli dans la cathédrale Saint-Étienne.
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Louis Boudan, Tombeau de Conrad de Bayer de Boppart (†1459), évêque de Metz