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Jacomin Boyleau (12..-13..)
L'ascendance de Jacomin Boyleau est inconnue. Il épouse Mahaut Piedeschault, une famille anciennement liée aux paraiges, avec qui il a deux filles qui nous soient connues : Isabelle et Marguerite. En 1324 et 1325, il fait partie des patriciens qui s'allient à la Commune en révolte contre le gouvernement des paraiges. Il meurt entre 1325 et 1336, laissant Mahaut veuve.
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Jacques Grognat (12..-13..)
Jacques Grognat est le fils de Jean Grognat et d'une mère inconnue. Il épouse Anel dont l'ascendance est inconnue. Au terme d'un pèlerinage en Terre sainte en 1324, il est fait chevalier de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem. De retour à Metz, il échappe de justesse à la mort lors de la révolte de la Commune de 1326 et fuit la ville. Il meurt entre 1326 et 1334, laissant Anel veuve, qui se remarie avec un autre patricien, Aubertin Lohier.
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Collard Le Gronnais (12..-133.)
Collard Le Gronnais est le fils du riche banquier Philippe Le Gronnais et d'une mère inconnue. Il se marie à une certaine Idette dont il a trois enfants qui nous soient connus : Poince, mariée à Ingrand Burchon, Maheu et Philippe. Après avoir participé à l'assassinat de Ferry d'Épinal, il est condamné au bannissement de la cité en 1314 par les Treize jurés. Il meurt entre 1335 et 1336.
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1327 – Messins contre Messins, la bataille du Moulin à vent
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1326 – C’est la révolution à Metz, Jacques Grognat fuit la Commune
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Chazan, Mireille, « L’Epitome gestorum Metensium d’Antoine Esch »
Chazan, Mireille, « L’Epitome gestorum Metensium d’Antoine Esch », Centre de recherche Histoire et Civilisation de l'Université de Metz, Metz, Frontières (?) en Europe occidentale et médiane de l'Antiquité à l'an 2000, éd. Jeanne-Marie Demarolle, Metz, 2001, p. 201-228.
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1314 - Ferry d'Épinal assassiné par des héritiers mécontents
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1295 - Le pape fait déterrer un usurier au couvent des Dominicains
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Antoine Esch (1...-15..)
Antoine Esch est un clerc savant, auteur d'une histoire latine de Metz en 1528, l'« Epitome gestorum Mettensium ». Originaire peut-être de la région d'Esch-sur-Salm dans l'électorat de Trèves, il est maître à la faculté des arts de l’Université de Trèves en 1537, où il est encore mentionné en 1550.
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Épitome d'Antoine Esch (Berlin, SB, ms. lat. 480)
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Doms Jean François et Nicolas Tabouillot, Histoire de Metz par des religieux bénédictins de la congrégation de S. Vanne
Doms Jean François et Nicolas Tabouillot, Histoire de Metz par des religieux bénédictins de la congrégation de S. Vanne, 1769, 4 vol.
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Dom Jean François (1722-1791)
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Dom Nicolas Tabouillot (1734-1799)
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Hérold, Michel, Le vitrail en Lorraine à la fin du Moyen Âge (1431-1552)
Hérold, Michel, Le vitrail en Lorraine à la fin du Moyen Âge (1431-1552), thèse, Université de Nancy 2, 1983, 2 vol.
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George, Michaël, Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe-début XVIe siècle) : étude d'une communauté ecclésiastique séculière
George, Michaël, Le chapitre cathédral de Verdun (fin XIIe-début XVIe siècle) : étude d'une communauté ecclésiastique séculière, thèse de l'Université de Lorraine, 2016, 2 vol.
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Collette de Heu (13..-14..)
Collette de Heu est la fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Elle épouse Henri, fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. C'est un double mariage, car sa soeur Jacomette épouse le frère d'Henri, Nicolle. Elle meurt à une date inconnue après 1409.
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Henri Roucel (13..-14..)
Henri Roucel est le fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Collette, fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Nicolle épouse la soeur de Collette, Jacomette. Il meurt à une date inconnue après 1424.
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Jacomette de Heu (13..-14..)
Jacomette de Heu est la fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Elle épouse Nicolle Roucel du Neufbourg. C'est un double mariage, car sa soeur Collette épouse le frère de Nicolle, Henri Roucel. Jacomette meurt à une date inconnue après 1427.
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Nicolle Roucel dit du Neufbourg (13..-1439)
Nicolle Roucel dit du Nuefbourg est le fils de Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Jacomette, fille de Nicolle de Heu et de Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Henri Roucel épouse Collette de Heu, soeur de Jacomette. Nicolle Roucel meurt possiblement de peste pendant l'épidémie de 1439. On ne sait pas si son épouse lui survit.
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Épitaphe de Thierry Drouin (†148.) Thierry Drouin était sans doute un prêtre attaché au service du monastère féminin de Saint-Pierre-aux-Nonnains. La phrase fragmentaire « qui fit co[...] cest esglise », est comprise par Thiriot comme « qui fit construire cette église ». Thierry aurait alors été responsable des travaux de la fin du XVe siècle, lors desquels le plafond en bois est remplacée par des voûtes gothiques en pierre.
Au XXe siècle, cette épitaphe était déjà fragmentaire : elle était alors encastrée dans le mur extérieur de l'église Saint-Pierre-aux-Nonnains. Elle est aujourd'hui conservée au musée de la Cour d'Or, mais le nom de Thierry n'est plus lisible.
Traduction : « Ci git le sire Thierry Drouin de [...] chanoine et prévôt de céans [Saint-Pierre-aux-Nonnains], qui fit co[...] cette église et mourut le 23 mars de l'an mille quatre cent quatre-vingt-et [...] Priez pour lui ».
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Voltz, Eugène, « La dernière abbaye Saint-Arnould à Metz »
Voltz, Eugène, « La dernière abbaye Saint-Arnould à Metz », Mémoires de l’Académie de Metz, 1998, p. 191-221.
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Odeliette Baudoche (1...-13..)
Odeliette Baudoche est la fille de Perrin Baudoche et d'Ermengarde. Elle meurt célibataire à une date inconnue et est enterrée aux Frères Prêcheurs aux côtés de son père et de son frère Nicolle.
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Perrin Baudoche (12..-1323)
Perrin ou Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse une certaine Ermengarde. Quatre enfants sont connus, Odeliette, Nicolle, Nemmery, chanoine de la cathédrale et une fille qui est mariée à un Gronnais. Perrin meurt le 23 juin 1323. Il est enterré avec Odeliette, qui meurt sans alliance, et Nicolle dans le cloître du couvent des Frères prêcheurs.
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Baldaquin de la sépulture des Baudoche (XVe siècle) Ce baldaquin est le dernier vestige de la sépulture de Perrin Baudoche et de ses enfants Odeliette et Nicolle, dans le cloître des Frères prêcheurs, ou Dominicains. En 1552, la sépulture était fermée d'une grille de fer, près de la porte du réfectoire, et ornée de neuf statues.
Le baldaquin est la partie supérieure d'une sculpture funéraire : sous les arceaux de la corniche ornés de modillons et de fleurons, trois voûtes d'ogives formaient des niches ornées de trilobes. Elles pouvaient abriter les statues citées en 1552.
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Plafond peint des Carmélites Le musée de la Cour d'Or conserve un plafond peint qui provient du couvent des Carmélites, possible vestige de l'hôtel Chaverson. Ces planches sont découvertes dans une pièce du rez-de-chaussée en 1896. Elles ont été assez fortement dégradées et sont conservées en réserve. En 1899, on y voyait des décors géométriques (entrelacs à motifs floraux), des animaux (un coq, deux animaux, peut-être des renards, affrontés), un cavalier, ainsi que deux écus, aujourd'hui disparus, aux armoiries nonidentifiées. On conserve aujourd'hui 22 planches dont 9 au moins présentent, encore lisibles, des mailles jaunes entrelacées au centre desquelles on aperçoit de petites fleurs rouges à cinq pétales.