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Nicolas de Sarrebruck (13..-1382)
Nicolas de Sarrebruck est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il devient archidiacre de Sarrebourg et réside dans la maison canoniale, dite de Longecourt, de 1371 à sa mort en mai 1382.
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Nicolas de Cappella (14..-15..)
Nicolas de Cappella est un chanoine de la cathédrale de Metz. En 1513, il est trésorier du chapitre, succédant à Jean Philippi.
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Nicolas Bonmarien (14..-1510)
Nicolas Bonmarien est originaire de Sainte-Menehould (Marne actuelle) au diocèse de Verdun. Chanoine de la cathédrale de Besançon en 1488, il est chanoine de la cathédrale de Metz en 1492 puis écolâtre. Il est également chanoine de Verdun en 1498. Il habite la maison canoniale n°5 rue des Prêcheurs dès 1500 ; il meurt en 1510.
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Niche sculptée Cette niche provient de la porte des Allemands. Elle était située dans un passage entre deux tours. La porte a été vandalisée lors de son abandon dans les années 1960 et ce fragment en a été détaché puis sauvé par le musée.
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Niche au chevalier Cette niche est sculptée en bas-relief : on y voit un chevalier tenant un bouclier, la lance en arrêt et les pieds tendus dans les étriers, comme s'il allait charger. L'homme porte un cimier de parade : il peut s'agir d'un tournoi plus que d'une bataille. La sculpture s'inscrit dans une niche gothique sommée d'un fleuron, qui est elle-même surmontée de trilobes et de quadrilobes.
Le bas-relief était installé sur une des maisons de la place de Chambre, aux n°6-8, où se trouvait au XIXe siècle l'Hôtel de Paris, mais qui était précédemment le site d'une maison canoniale (n°15). Après son entrée dans les collections du musée, l'oeuvre a été dessinée par Lorrain (planche 16 du catalogue manuscrit).
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Nemmery Renguillon (14..-1490)
Nemmery Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il se marie en première noces avec une certaine Jacomette qui meurt entre 1477 et 1490, dont est issue sa seule fille Alixette. Il se fiance en septembre 1490 avec Françoise Coeur de Fer, mais il meurt avant que le mariage ne soit célébré le 25 octobre 1490. Il est enterré dans l'église Saint-Simplice. Avec sa mort, s'éteint le lignage des Renguillon dont il est le dernier descendant masculin.
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Nemmery Renguillon (14..-14..)
Nemmery Renguillon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et d'Alix de Heu. Le nom de son épouse est inconnue, mais il est marié dès 1404. Un seul fils lui est connu. Il s'agit de Jean Renguillon qui meurt pendant l'épidémie de peste de 1466. Nemmery meurt à une date inconnue en 1446 ou après.
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Nemmery Baudoche (13..-1388)
Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche dit l'Ancien et de Seliziette Le Gronnais. Il épouse une fille de Pierre Bouquin dit Chielairon. Il meurt en 1388 et son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
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Nemmery Baudoche (12..-1328)
Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il devient chanoine de la cathédrale et occupe la fonction de grand aumônier. Il acquiert la maison du Voué au bénéfice du chapitre : une partie du bâtiment sert à la grande aumônerie, dont la chapelle Saint-Nicolas est desservie par un chapitre de clercs ; le reste est converti en maisons canoniales. Cette fondation donne lieu à une légende postérieure, la légende du Voué, où saint Nicolas sauve de la mort un serviteur de Nemmery Baudoche. Il meurt en 1328.
Son neveu homonyme, également chanoine de la cathédrale, fonde une chapellenie en sa mémoire.
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Nemmery Baudoche (1...-1359)
Nemmery Baudoche est l'un des fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Comme son oncle homonyme, il devient chanoine de la cathédrale Saint-Étienne, en 1314. Il meurt le 29 mai 1359. Son corps est enseveli dans la cathédrale.
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Nathalie Pascarel (1988-)
Nathalie Pascarel est historienne de l'art française. Elle est assistante de Conservation du Patrimoine au Musée de La Cour d'Or -Metz Métropole.
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N., femme de Mathieu Bay (14..-15..)
On ignore le prénom de la femme du marchand Mathieu Bay.
En 1500, elle est la marraine d'André de Vigneulles.
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N., épouse de Jean de Lorry (14..-1...)
On ignore le nom de l'épouse de Jean de Lorry, teinturier, lequel vivait encore en 1480 et 1481, mentionné par Jean Aubrion dans son journal comme bourgeois et échevin de la paroisse Saint-Jacques. En 1498, elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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N. Le Gronnais (13..-14..)
N. Le Gronnais est l'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon dont le prénom n'est pas connu. Il n'est pas impossible qu'il s'agisse de Catherine ou Marguerite qui se serait remariée après la mort de leur premier époux. Elle épouse Jean Drouin et meurt à une date inconnue. Un seul enfant lui est connu : Nicolle Drouin dit le Jeune.
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N. Bertrand de Jurue (12..-13..)
N. Bertrand dit de Jurue est le fils de Jean Bertrand dit de Jurue et d'une mère inconnue. Il épouse Collette, fille de Jean Le Gronnais dit Griffonel et d'une Anel. Le couple a deux enfants qui nous soient connus : Jean et Contesse. Selon Émile Bégin, il aurait été le parrain d'une des cloches du chapitre appelée Pontenotte, qui aurait été gravée de ses armes et du sceau du paraige de Jurue. Il meurt à une date inconnue entre 1349 et 1379.
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Mylène Didiot-Parisot (19..-)
Mylène Didiot ou Parisot est une médiéviste française.
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Musée de la Cour d'Or, Moyen âge et renaissance en pays messin, témoins de la vie quotidienne (catalogue d'exposition)
Musée de la Cour d'or, Moyen âge et renaissance en pays messin, témoins de la vie quotidienne, catalogue de l'exposition au musée d'art et d'histoire de Metz, 21 juin - 8 septembre 1986.
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Morisat de la Tour (13..-14..) Morisat de La Tour est le fils de Joffroy de La Tour et d'une certaine Hawy. En 1399 il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins. On sait peu de choses sur sa vie. Il meurt sans doute encore jeune adulte et célibataire après 1406.
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Monuments précieux de l'église de Metz (BM de Saint-Dié, ms. 38)
Metz (Moselle)
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Monument funéraire de Jean Desch (†1439) et Catherine Dieu-Ami (†1439) En 1793, le monument a été détruit, à l'exception de la sculpture en faible relief en haut : Sainte Véronique tient son voile où s'imprime la Sainte Face du Christ. Sous le voile est disposé un parchemin sculpté, l'épitaphe des deux jeunes époux. Cette sculpture a été cachée à la Révolution et replacée par la suite.
Le monument comptait quatre statues de Jean Desch et Catherine Dieu-Ami : en haut, ils étaient représentés en priant, à genoux devant la Sainte-Face. Sous l'arcade, ils étaient couchés, en gisant (dom. Sébastien Dieudonné).
Une statue de la Vierge de pitié, tenant Jésus mort dans ses bras, occupe aujourd'hui l'arcade : elle a été placée là au XIXe siècle et proviendrait d'une maison voisine de l'église.
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Monument funéraire de François Le Gronnais (†1525)
Selon les notes de Henri-Marie Dupré de Geneste, l'imposant mausolée de François Le Gronnais se trouvait dans la chappelle Saint-Éloi et Saint-Georges en l'église paroissiale Saint-Maximin. Il se présentait comme un coffre carré couvent d'une grosse lame de cuivre au bout des deux extrémités s'élevaient deux colonnes doriques. Il était surmonté d'un entablement, d'une frise, d'une grosse corniche et d'un couronnement, avec une arcade cintrée de 6 pieds de haut et de 7 à 8 pieds de large. Il s'y trouvait également une statue grandeur réelle en pierre blanche de François en chevalier, avec épée au fourreau, cote de maille, brassards, cuissards, cuirasse et manteau de chevalier aux armes des Gronnais, couché sur le dos sur une table de marbre noir, un coussin sous la tête. Au centre de l'arcade étaient représentés 8 écus armoriés qui surplombaient l'épitaphe : Ogéviller, Chevilly, Dieu-Ami, Drouin, Gronnais, Abocourt, Daniel et Mortel. Sur des corniches près du mausolée, 28 statuettes représentaient ses 28 enfants, chaque prénom écrit en lettre d'or sur leur base. En tout, 51 statuettes auraient été posées sur les corniches, sans que l'on sache, selon les observation de Dupré de Geneste, lesquelles auraient été attribuées aux enfants et aux épouses de François Le Gronnais.
Traduction de l'épitaphe : « Ici devant git messire François Le Gronnais, chevalier et échevin du palais, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, en son vivant conseiller et chambellan de l'empereur Charles Quint, lequel, entre autres vertus dont il a été richement doué, est décédé père de vingt-huit enfants procréés des feues dames Perrette Louve, Françoise Le Gronnais et Barbe Desch, ses feues femmes et épouses, ainsi que clairement est donné à voir par les mémorables sculptures posées en cette chapelle. Ledit seigneur François Le Gronnais, délaissant par mort naturelle sa quatrième femme et épouse dame Barteline de Boulan, rendit l'âme à Dieu le premier jour de janvier en l'an 1525 entre les humains. Il vécut très humainement l'espace de 74 ans. Priez Dieu pour lui afin qu'il vive éternellement. »
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Monument de Jennette de Heu (XIVe et XVe siècles) Dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, ce monument semble composé de plusieurs parties, d'au moins deux époques différentes. En haut, trois peintures de la vie de la Vierge ont été très restaurées.
En bas, le mur est sculptée d'une série de dix arcatures aveugles, sous lesquelles court une inscription incomplète, qui cite le nom de Jennette de Heu, femme de Jean Baudoche ; les armes des Heu et des Baudoche sont placées dans les écoinçons entre les arcatures. Ce monument de Jennette de Heu, morte avant 1373, date de la seconde moitié du XIVe siècle.
À gauche et à droite des arcatures, deux belles sculptures datent du XVe siècle. A gauche, un trompe-l'œil évoque un rideau fermé. A droite, un même rideau s'ouvre sur une niche qui représente la crèche : un groupe en haut relief polychromé est composé de Marie tenant l'enfant sur la mangeoire, entourés par des brebis. Sous la tenture fermée, une inscription gravée et rehaussée de noir sur fond rouge cite la mémoire de X, femme de Poince Le Gronnais, qui serait morte le jour de l'Ascension, 2 mai 1435, ainsi que ses enfants. Ce couple n'a pas été identifié et l'Ascension ne tombe pas un 2 mai cette année-là. Il est possible que le tombeau de Jennette de Heu ait été réaménagé pour une autre patricienne au siècle suivant.
Le monument, muré en 1726, a été redécouvert et dégagé en 1850 puis repeint abusivement. Il a été classé monument historique en 1973.
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Missel et lectionnaire (Metz, BM, ms. 330)
Metz (Moselle)
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Missel d'Hennequin Arnoult (Metz, BM, ms. 12)
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Mireille Chazan (1938-2023)
Mireille Chazan était une médiéviste française qui se spécialisait notamment dans l'écriture de l'histoire à Metz au Moyen Âge.