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Nicolle de Chahanay (15..-1555)
Nicolle de Chahanay est la fille d'Antoine de Chahanay et d'Aliénor de Dommartin. Elle épouse Richard de Raigecourt dont elle est la première épouse. Les Chahanay sont particulièrement liés aux paraiges : sa soeur Catherine épouse Jacuqes Le Gronnais, alors que sa soeur Madeleine épouse Philippe Roucel. Elle meurt en couches sans doute encore jeune adulte le 22 novembre 1555. Sa fille Jeanne meurt elle aussi après 4 jours d'existence. Les deux corps sont ensevelis au couvent des Cordeliers de Nancy. Veuf, Richard se remarie avec Jeanne de Ligniville, une autre femme issue d'un lignage noble de la région.
Le relevé de sa sépulture nous est transmise par Jean-Jacques Lionnois : « Devant cet autel repose le corps de Mademoiselle Nicolle de Chahanay, fille d'Antoine de Chahanay, escuyer, seigneur de Sainct-Mars, Fléville & Ruethe, & de Mademoiselle Alienor de Dompmartin, laquelle délivrée d'une fille avec elle ici reposant, nommée Jeanne, fille de Richard de Raigecourt, escuyer, seigneur d'Ancerville, Corny, Hauconcourt en partie, & son espou, tréspassa le 4e jour de son enfantement, & de novembre le 22e en l'an de salut 1555. Priez Dieu pour elle ». Au dessus au milieu de la sépulture sont figurées les armoiries de Nicolle, celles des Chahanay et des Raigecourt, mais également les lignes paternelles (Chahanay, des Armoises, Thillon, Verton) et les lignes maternelles (Dommartin, Germiny, Lenoncourt, du Châtelet). Au bas de la sépulture était figuré un écu écartelé pour Jeanne de Raigecourt sa fille, avec les armes des Raigecourt et des Chahanay.
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Nicolle d'Abocourt dit Fabelle (14..-15..)
Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle est le fils de Maheu d'Abocourt et de Jennette Eulecol. Homme de paraige, il épouse Mangette Granjean, bourgeoise messine, signe qu'il appartient à la couche la plus modeste des élites urbaines, celle des marchands-merciers qui fournissent les officiers municipaux inférieurs. Il meurt à une date inconnue après 1511. Son fils Jean lui est associé dans ses fonctions de changeur et de monnayeur, puis lui succède.
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Nicolle Brady (13..-13..)
Collignon ou Nicolle Brady est le fils de Jean Brady du Champ-à-Seille du Neufbourg et de Poince de Vy. Il est incertain s'il est inscrit dans un paraige, car nous n'en avons aucune trace. Il épouse Perrette Roucel à une date inconnue ; les deux époux sont encore en vie en 1355. Collignon est inhumé avec son père au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets), lequel meurt en 1373. L'épitaphe du père et du fils est abîmée, mais on peut supposer que Collignon est décédé à la même époque que son père.
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Nicolle Baudoche dit l'Ancien (12..-134.)
Nicolle Baudoche dit l'Ancien est le fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Il épouse Seliziette Le Gronnais avec qui il a 6 enfants qui nous soient connus. Il meurt entre 1344 et 1347 et son corps est enseveli au couvent des Frères Prêcheurs. Son épitaphe le présente comme "le père des Baudoche" et cite ses trois fils chevaliers.
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Nicolle Baudoche (14..-1547)
Nicolle Baudoche est un des trois fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et accède à la dignité de grand aumônier. Avec ses frères, il fonde la chapelle Saint-Nicolas dans l'église Saint-Martin, selon les dernières volontés de leur père. Il meurt le 2 février 1547.
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Nicolle Baudoche (13..-13..)
Collignon ou Nicolle Baudoche est le fils de Nemmery Baudoche et d'une fille Bouquin. Il épouse à une date inconnue Lorette de Heu. Il meurt avant 1404, la laissant veuve.
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Nicole Oresme, De latitudinibus formarum (Metz, BM, ms. 378)
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Nicolas Toussaint (14..-1520)
Nicolas Toussaint est originaire du diocèse de Verdun. Il est dignitaire du chapitre de la cathédrale de Metz. De 1501 à 1505, il loge à l'Aumônerie. En 1505, il est en litige avec le légat pontifical Raymond Perrault, au sujet de la dignité de primicier. Toussaint perd son procès mais la mort de Perrault lui permet d'acquérir le titre de primicier et la maison de la Princerie. Il meurt en 1520 ; son inventaire après décès a été conservé.
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Nicolas Tabouillot, Épitaphes de toutes les églises de Metz et inscriptions des monuments (Metz, BM, ms. 1497)
Metz (Moselle)
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Nicolas Richard de Loupmont (1...-1573)
Nicolas Richard de Loupmont est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il occupe la dignité de primicier dès 1528 et jusqu'à sa mort en 1573. Il habite dès lors la Princerie (maison canoniale n°1).
En 1534, il offre un vitrail à la cathédrale (baie 204), réalisé par Valentin Bousch.
Il peut être apparenté au chanoine Thomas Richart, mort en 1514.
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Nicolas Le Gronnais (1511-1592)
Nicolas Le Gronnais est le seul fils connu de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat. Âgé seulement d'une vingtaine d'année au moment du décès subit de son père dans l'écroulement de leur maison en 1531, il se marie avec Anne du Châtelet, issue d'un lignage noble lorrain. Nicolas Le Gronnais est le seul homme de paraige qui occupe à trois reprises l'office de maître-échevin, normalement limité à l'époque à deux mandats. Adoubé chevalier en 1540, il est élu pour quelques mandats à titre de Sept commis de la guerre, mais ne mène pas une carrière très active au sein du gouvernement municipal. Devenu veuf vers 1548, il meurt en 1592 à l'âge de 81 ans sans s'être jamais remarié.
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Nicolas de Sarrebruck (13..-1382)
Nicolas de Sarrebruck est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il devient archidiacre de Sarrebourg et réside dans la maison canoniale, dite de Longecourt, de 1371 à sa mort en mai 1382.
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Nicolas de Cappella (14..-15..)
Nicolas de Cappella est un chanoine de la cathédrale de Metz. En 1513, il est trésorier du chapitre, succédant à Jean Philippi.
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Nicolas Bonmarien (14..-1510)
Nicolas Bonmarien est originaire de Sainte-Menehould (Marne actuelle) au diocèse de Verdun. Chanoine de la cathédrale de Besançon en 1488, il est chanoine de la cathédrale de Metz en 1492 puis écolâtre. Il est également chanoine de Verdun en 1498. Il habite la maison canoniale n°5 rue des Prêcheurs dès 1500 ; il meurt en 1510.
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Niche sculptée Cette niche provient de la porte des Allemands. Elle était située dans un passage entre deux tours. La porte a été vandalisée lors de son abandon dans les années 1960 et ce fragment en a été détaché puis sauvé par le musée.
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Niche au chevalier Cette niche est sculptée en bas-relief : on y voit un chevalier tenant un bouclier, la lance en arrêt et les pieds tendus dans les étriers, comme s'il allait charger. L'homme porte un cimier de parade : il peut s'agir d'un tournoi plus que d'une bataille. La sculpture s'inscrit dans une niche gothique sommée d'un fleuron, qui est elle-même surmontée de trilobes et de quadrilobes.
Le bas-relief était installé sur une des maisons de la place de Chambre, aux n°6-8, où se trouvait au XIXe siècle l'Hôtel de Paris, mais qui était précédemment le site d'une maison canoniale (n°15). Après son entrée dans les collections du musée, l'oeuvre a été dessinée par Lorrain (planche 16 du catalogue manuscrit).
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Nemmery Renguillon (14..-1490)
Nemmery Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il se marie en première noces avec une certaine Jacomette qui meurt entre 1477 et 1490, dont est issue sa seule fille Alixette. Il se fiance en septembre 1490 avec Françoise Coeur de Fer, mais il meurt avant que le mariage ne soit célébré le 25 octobre 1490. Il est enterré dans l'église Saint-Simplice. Avec sa mort, s'éteint le lignage des Renguillon dont il est le dernier descendant masculin.
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Nemmery Renguillon (14..-14..)
Nemmery Renguillon est le fils de Pierre Renguillon dit le Grand et d'Alix de Heu. Le nom de son épouse est inconnue, mais il est marié dès 1404. Un seul fils lui est connu. Il s'agit de Jean Renguillon qui meurt pendant l'épidémie de peste de 1466. Nemmery meurt à une date inconnue en 1446 ou après.
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Nemmery Baudoche (13..-1388)
Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche dit l'Ancien et de Seliziette Le Gronnais. Il épouse une fille de Pierre Bouquin dit Chielairon. Il meurt en 1388 et son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
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Nemmery Baudoche (12..-1328)
Nemmery Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il devient chanoine de la cathédrale et occupe la fonction de grand aumônier. Il acquiert la maison du Voué au bénéfice du chapitre : une partie du bâtiment sert à la grande aumônerie, dont la chapelle Saint-Nicolas est desservie par un chapitre de clercs ; le reste est converti en maisons canoniales. Cette fondation donne lieu à une légende postérieure, la légende du Voué, où saint Nicolas sauve de la mort un serviteur de Nemmery Baudoche. Il meurt en 1328.
Son neveu homonyme, également chanoine de la cathédrale, fonde une chapellenie en sa mémoire.
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Nemmery Baudoche (1...-1359)
Nemmery Baudoche est l'un des fils de Pierre ou Perrin Baudoche et d'une certaine Ermengarde. Comme son oncle homonyme, il devient chanoine de la cathédrale Saint-Étienne, en 1314. Il meurt le 29 mai 1359. Son corps est enseveli dans la cathédrale.
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Nathalie Pascarel (1988-)
Nathalie Pascarel est historienne de l'art française. Elle est assistante de Conservation du Patrimoine au Musée de La Cour d'Or -Metz Métropole.
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N., femme de Mathieu Bay (14..-15..)
On ignore le prénom de la femme du marchand Mathieu Bay.
En 1500, elle est la marraine d'André de Vigneulles.
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N., épouse de Jean de Lorry (14..-1...)
On ignore le nom de l'épouse de Jean de Lorry, teinturier, lequel vivait encore en 1480 et 1481, mentionné par Jean Aubrion dans son journal comme bourgeois et échevin de la paroisse Saint-Jacques. En 1498, elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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N. Le Gronnais (13..-14..)
N. Le Gronnais est l'une des filles de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon dont le prénom n'est pas connu. Il n'est pas impossible qu'il s'agisse de Catherine ou Marguerite qui se serait remariée après la mort de leur premier époux. Elle épouse Jean Drouin et meurt à une date inconnue. Un seul enfant lui est connu : Nicolle Drouin dit le Jeune.