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Otto de Diemeringen (13..-1398)
Le chanoine Otto est sans doute originaire de Diemeringen, un village proche du comté de Sarrewerden vassal de l'évêché de Metz (Sarre-Union, Bas-Rhin). « Maître Otto » obtient le grade de maître ès arts, peut-être à l'université de Paris. Il ne semble pas avoir été prêtre, mais être resté diacre. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz dans les années 1360. Il est accusé en 1371 d'entretenir une relation avec une femme. L'accusation ne peut pas être prouvée, mais Otto est réprimandé pour son allure non cléricale : cheveux longs, barbe, vêtements courts et chaussures pointues (à poulaines). Il est donc envoyé 14 jours dans la prison du chapitre.
Otto de Diemeringen cumule son bénéfice de chanoine avec la charge de prévôt de la collégiale de Sarrebourg.
Il est connu pour avoir traduit le "Livre des Merveilles" de Jean de Mandeville en allemand. Ce texte décrit la Terre en se présentant comme un voyage universel. Rédigé à Liège au milieu du XIVe siècle, il connait un énorme succès dans toute l'Europe. La version d'Otto est une des deux qui circulent en Allemagne à partir de la fin du XIVe siècle.
Otto meurt le 24 août 1398 et est enterré dans la cathédrale. Sa tombe est fouillée en 1914.
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Othin de Bioncourt (12..-1...)
Ce clerc messin est connu pour son activité de copiste au service de l'abbaye de Sainte-Glossinde : il réalise le cartulaire de l'abbaye en 1292, décoré d'armoiries et de sceaux, et l'année suivante la charte peinte de confirmation des privilèges.
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Orose, Histoire contre les païens, et Trogue Pompée, Abrégé des Histoires Philippiques (Paris, BNF, LAT 4874)
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Olric des Hazards (14..-15..)
Olric de Hazards est un chanoine de la cathédrale de Metz, sans doute apparenté à l'évêque de Toul Hugues des Hazards, à qui il succède comme doyen du chapitre de Metz. Selon Mgr Pelt dans les registres capitulaires, Olric des Hazards réclame en vain la restitution de 24 livres qu'il a payé pour son repas et doit verser les 20 livres qu'il doit comme droit d'entrée pour son statut de doyen le 22 novembre 1521. Un autre doyen est attesté dès 1527.
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Odeliette Baudoche (1...-13..)
Odeliette Baudoche est la fille de Perrin Baudoche et d'Ermengarde. Elle meurt célibataire à une date inconnue et est enterrée aux Frères Prêcheurs aux côtés de son père et de son frère Nicolle.
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Odeliette Augustaire (13..-14..)
Odeliette Augustaire est la fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, tous deux changeurs de la ville. Elle épouse Jean Le Gronnais dit Crépy avant 1438. L'inscription de l'annonciation, qui se trouvait dans le couvent du Petit-Clairvaux datée de 1426 porte les écus armoriés des Gronnais et des Augustaire. L'écu des Augustaire ressemble fortement à celui des Heu, ce qui a amené certains érudits et historiens à identifier à tord la femme de Jean Le Gronnais comme Odeliette de Heu.
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Obituaire du Petit-Clairvaux (Saint-Julien-lès-Metz, AD Moselle, H 648)
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Obituaire de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains (Paris, BNF, LAT 10028)
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Notre-Dame-aux-Champs
Cette église était construite hors-les-murs, au-delà la porte Saint-Thiébaut, à proximité des ruines de l'amphithéâtre gallo-romain. Elle sert de lieu de sépulture à Isabelle Boyleau et sa famille. En novembre 1444, les troupes françaises et lorraines menacent Metz et la cité sacrifie ses faubourgs pour mieux se défendre. Notre-Dame-aux-Champs est démolie sur ordre de Jean Baudoche. Jean de Vy, arrière-petit-fils de Bertrand le Hungre, fait alors transférer les corps de sa famille au couvent des Célestins, situé à l'intérieur de l'enceinte : son arrière-grand-mère Isabelle Boyleau femme de Bertrand le Hungre, ses grands-parents Catherine Le Gronnais et Jean Le Hungre, ainsi que son oncle Guillaume Le Hungre.
Le site correspond actuellement aux rails de la gare près du passage de l'Amphithéâtre.
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Notre-Dame de Rabas
Cette chapelle, isolée dans les bois de Villers-Bettnach, dépendait de l'abbaye Saint-Arnoul. Elle est attestée dès le XIe siècle et est un lieu de pèlerinage fréquenté par les Messins à la fin du Moyen Âge : comme à Sainte-Barbe, on peut faire l'aller-et-retour dans la journée. Comme d'autres sanctuaires de la région, la légende la rattache à Charlemagne, qui l'aurait fondé, tandis que son cheval aurait fait jaillir une source à proximité. La chapelle conserve une Vierge à l'Enfant polychrome de la fin du XIVe siècle.
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Notes archéologiques d'Auguste Prost (Paris, BNF NAF 4855)
Metz (Moselle)
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Nomeny, la Cour du Voué
Le puissant château de Nomeny était possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour du Voué était située dans une rue menant de la Seille au château ; elle appartenait au début du XVe siècle aux familles messines des Corbé puis aux Serrières. Marguerite Corbé, riche héritière du patrimoine familial à la mort de son père Jean Corbé, se marie avec Pierre de Serrières dit l'aîné qui prend le titre de voué de Nomeny. Son fils Jean dit le Huttin en hérite, puis son fils Conrad de Serrières.
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Nomeny, la Cour des Serrières
Le puissant château de Nomeny était une possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour des Serrières, qui a complètement disparu, était située tout près de l'église ; elle appartenait au cours du XVe siècle à la famille de Serrières : à Pierre de Serrières dit l'Aîné, puis à son fils Jean dit Huttin de Serrières, puis à Claude de Serrières, sa fille qui devient dame du lieu. En raison de son mariage avec Antoine de Serrières, la cour des Serrières passent aux Norroy, aux mains de son fils Claude.
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Nicolle Roucel dit du Neufbourg (13..-1439)
Nicolle Roucel dit du Nuefbourg est le fils de Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. Il épouse Jacomette, fille de Nicolle de Heu et de Isabelle Mortel. C'est un double mariage, car son frère Henri Roucel épouse Collette de Heu, soeur de Jacomette. Nicolle Roucel meurt possiblement de peste pendant l'épidémie de 1439. On ne sait pas si son épouse lui survit.
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Nicolle Roucel dit de Change le Jeune (14..-1470)
Nicolle Roucel dit de Change est le fils aîné de Nicolle Roucel dit du Neufbourg et de Jacomette de Heu. Il épouse Marguerite, l'une des deux filles de Pierre de Tournay et de Marguerite Faulquenel. Le couple n'a qu'une seule fille qui nous soit connue : Perrette Roucel, connue pour son divorce avec son premier époux Perrin Besange. Nicolle fait partie de la délégation messine au sacre de Louis XI à Reims en août 1461, où il est fait chevalier avec 4 autres patriciens. Il meurt en pèlerinage vers Jérusalem le 4 juillet 1470. Sa sépulture se trouve dans l'église Saint-Supplice.
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Nicolle Roucel de Vésigneul, dit l'aîné (14..-1475)
Nicolle Roucel de Vésigneul, fils d'Henri et de Collette de Heu, occupe un rôle important dans le gouvernement de la cité, élu à de nombreuses reprises sept des trésoriers pour le paraige du Commun. Il épouse Marguerite de Toul à une date inconnue avant 1448. Il meurt veuf le 14 octobre 1475, très âgé. Il lègue à sa fille Georgette l'hôtel de Philippe Le Gronnais (alors appelé hôtel des Roucel).
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Nicolle Roucel (14..-15..)
Nicolle Roucel est le seul enfant connu de Wiriat Roucel et d'Isabelle Martin d'Ancy. Il épouse en 1495 ou avant une certaine Marguerite. Une seule fille lui est connue : Marguerite qui épouse Jean de Heu. Il mène une vie très active sur la scène politique urbaine et participe à plusieurs jeux d'armes comme ceux de 1497 et de 1502. Il meurt après 1550, sans doute âgé de plus de 75 ans. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Nicolle Roucel (14..-1473)
Nicolle est le fils de Werry Roucel et de sa première épouse Catherine Baudoche. Il meurt sans doute assez jeune le 5 juillet 1473 et est inhumé dans l'église des Célestins. Ses parents et sa soeur sont plus tard enterrés à ses côtés.
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Nicolle Renguillon (13..-14..)
Nicolle Renguillon est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse une certaine Perrette. Les deux époux décèdent à une date inconnue après 1404.
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Nicolle Remiat (14..-1524)
Nicolle Remiat est le fils de Jean Remiat et de Collette Renguillon. Il épouse en premières noces Jennette, fille de Wiriat de Toul et de Isabelle Baudoche. Après des fiançailles en février 1468, le mariage est célébré en avril de la même année. Après la mort de Jennette en 1473, il convole en secondes noces avec Aimée d'Apremont issue d'un lignage noble lorrain. Nicolle meurt le 15 novembre 1524 après une longue et active carrière au sein du gouvernement messin. Son corps est inhumé à l'église Saint-Simplice.
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Nicolle Papperel (14..-1494)
Nicolle Papperel est le fils de Jean Papperel et de Catherine Lohier. Il épouse Marguerite, fille de Jean du Pont d'Épinal et de Perrette Bonnefille. Il meurt sans doute octogénaire le 30 juillet 1494. Son corps est enseveli dans l'église Saint-Livier.
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Nicolle Noiron dit Guedange (13..-1383) Nicolle Noiron dit Guedange est l'époux d'Isabelle Le Hungre avec qui il se marie avant 1375. Il meurt en 1383, laissant son épouse veuve.
Il aurait peut-être résidé avec son épouse au 12 rue des Clercs, où des décors peints datés de la deuxième moitié du XIVe siècle ont été découvert, représentant les armoiries des Le Hungre et des Noiron.
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Nicolle Mortel (13..-13..)
Nicolle Mortel est le fils de Perrin Mortel et de Perrette Le Gronnais. En 1364, il épouse Jacques, fille de Arnould Baudoche et de Isabelle Belamy, veuve de Guillaume Le Hungre. Le couple a ensemble deux filles qui nous sont connues : Isabelle et Jennette. Vers 1380, il est convié, en compagnie de deux autres treize jurés : Jean Roucel et Fourquignon Noiron, de résoudre une transaction entre les deux chapitres de la Cathédrale de Metz et de l'église Notre-Dame-la-Ronde concernant un mur qui coupait en travers la nef de la Cathédrale. Adoubé chevalier, il obtient également la charge héréditaire de l'évêché de Metz qu'il transmet à sa fille Jennette à sa mort. Le titre passe alors à la famille Grognat par le mariage de Jennette à Nicolle Grognat. Nicolle meurt entre 1398 et 1404.
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Nicolle Louve (1387-1462)
Nicolle Louve est le fils de Jean Louve et de Jennette Noiron. Il occupe une place centrale dans la vie citadine messine au XVe siècle. Il épouse Alix d'Épinal à une date inconnue avant 1427 et est adoubé chevalier en 1428. À la mort de son père en 1401, il hérite de la terre de Laquenexy et du gagnage de La Horgne.
En juillet 1429, il assiste au sacre de Charles VII à Reims alors que l'armée lorraine assiège Metz. Dans les années 1430, il est proche des intérêts français et lorrains, René d'Anjou, le duc de Lorraine étant le beau-frère de Charles VII. Par la suite, il se rapproche de la Bourgogne quand le Luxembourg devient une possession de Philippe le Bon. Par son activité de diplomate au service de la cité, il noue des contacts avec les cours princières et devient chambellan de l'empereur et du roi de France et conseiller du duc de Bourgogne.
Devenu veuf en 1451, il le reste jusqu'à la fin de sa vie. Il meurt le 20 février 1462 à l'âge de 75 ans. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins.
Pour le continuateur de la chronique de Pierre Didier, il était « chevalier de grand renom, servant Dieu et faisant justice au riche et au pauvre, conseiller et chambellan du roi de France et du duc Philippe de Bourgogne ».
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Nicolle Lohier (13..-143.)
Nicolle Lohier est le fils de Jean Lohier de Chambre et d'une certaine Abillette. Il se marie avec une femme dénommée Jennette. À la mort de son père, il hérite du château de Vry. Nicolle meurt en 1435 et 1436, laissant son épouse veuve. Jennette se remarie alors avec Michel Cunehem, un noble nouvellement installé à Metz. N'ayant aucune descendance, à sa mort, le titre de chambellan héréditaire de l'évêché de Metz passe à l'époux de sa soeur : Guillaume Chaverson.