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Peintures murales du 12, rue des Clercs
Ces peintures ont été découvertes en mars 1968 au siège du "Républicain lorrain", en même temps qu'un plafond peint. La vaste pièce de 11x6 m. devait être une salle d'apparat. Deux fragments sont conservés au musée de la Cour d'Or : un oiseau et un cortège de guerriers. Ils appartenaient peut-être à un cycle des neufs Preux : on y reconnaît les armoiries du roi Arthur, aux trois couronnes.
On a également identifié les blasons des le Hungre et des Noiron. Nicolle Noiron dit Guedange et sa femme Isabelle Le Hungre sont peut-être les propriétaires de la maison vers 1370-1383. Mais ces armoiries peuvent aussi avoir été peintes par leur fils, le chanoine Simon Noiron, qui occupe la maison avant sa mort en 1435.
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Pauline N. (14..-15..)
L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Pauline de Vigneulles (1513-1513)
Pauline est la douzième et dernière enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelin Le Sarte. Elle est née fin mai 1513 et meurt le 1er juin de la même année. Elle a pour parrain Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt. Elle a pour première marraine Pauline, religieuse de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains et pour seconde marraine Audeliette, épouse de Philippe l'Orfèvre.
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Paul Ferry (1591-1669)
Paul Ferry est pasteur de l'église réformée à Metz, érudit et bibliophile.
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Pascarel, Nathalie, Le plafond peint de la maison n°12-14 rue du Change
Pascarel, Nathalie, Un décor civil exceptionnel de la première moitié du XVe siècle découvert à Metz en 1964 : le plafond peint de la maison n°12-14 rue du Change, mémoire de master 2 Université de Strasbourg, 2011.
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Pascarel, Nathalie, Le décor des demeures de l'élite urbaine à la fin du Moyen Âge. Les plafonds peints de Metz
Pascarel, Nathalie, Le décor des demeures de l'élite urbaine à la fin du Moyen Âge. Les plafonds peints de Metz, thèse de Doctorat sous la direction de Philippe Lorentz, soutenue en 2018.
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Paraiges Les paraiges sont composés des hommes en âge de gouverner issus des familles riches et puissantes de la ville : ils prennent le contrôle de la municipalité de Metz au début du XIIIe siècle et gardent le monopole des charges municipales jusqu'en 1552. Au nombre de cinq puis de six avec le Commun, ils forment l'élite politique laïque de la ville. Le jeune homme au moment de recevoir son premier office au sein du gouvernement urbain peut choisir entre le paraige de son père et celui de son grand-père maternel.
Les paraiges étaient aux XIIIe et XIVe siècles divisés en quatre enbranchements chacun désigné par des noms liés à une famille influence, à l'exception du Commun. Saint-Martin était composé des Corbé, des Wathier, des Gaillard et des Louve. Le paraige d'Outre-Seille était composé des Tignienne, des Hennebour, des Anoioulz et des Roboan. Le paraige de Jurue était composé des Bertrand, des Forcon, des de la Court et des Piedeschault. Ils nous sont inconnus pour les paraiges de Porte-Moselle et de Porsaillis. Les enbranchements tendent à disparaître au cour du XIVe siècle en raison de la baisse démographique des paraiges.
Si en 1388 ils étaient composés de 155 hommes éligibles à une charge municipale, les paraiges sont en fort déclin démographique pour n'atteindre que 25 individus au début du XVIe siècle. Ils disparaissent peu après 1552, lorsque les troupes françaises occupent la ville. Le roi de France, Henri II, ouvre les charges municipales aux bourgeois aisés. Les paraiges qui s'arrogeaient le contrôle du pouvoir urbain n'ont plus de raison d'être et disparaissent abruptement. Les plus puissantes familles se fondent peu à peu dans l'aristocratie seigneuriale de la région, grâce aux nombreuses alliances matrimoniales qu'elles entretiennent, alors que les familles plus modestes se mêlent aux couches aisées de la bourgeoisie messine et continuent à exercer le pouvoir urbain.
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Palais épiscopal
Le palais de l'évêque de Metz était situé près de la cathédrale, au coeur de la cité : il a donné son nom à la rue du Palais. Après le début du XIVe siècle, les évêques résident dans leur résidence de Vic-sur-Seille, mais le palais leur sert lors de leurs séjours en ville. Il est aussi utilisé lors de grandes cérémonies et pour accueillir les princes de passage..
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Palais des Treize Le palais des Treize un bâtiment d'inspiration gothique construit entre 1315 et 1318 à quelques pas de la cathédrale. Avant sa construction, les institutions urbaines se réunissaient dans le "Grand chapitre", la galerie ouest du cloître de la cathédrale. Il comporte une chambre des ajournés (où était rendue la justice), une chambre des Treize, une chambre des sept de la guerre, une chambre des comptes, une chambre des échevins, un haut et un bas palais pour les célébrations et les réceptions urbaines. Le bâtiment connaît une réfection majeure en 1417.
Après 1552, le palais des Treize continue d'être utilisé pour l'exercice du pouvoir urbain. En 1633, on y installe le nouveau parlement, jusqu'à la construction d'un nouveau hôtel de ville. Le bâtiment est complètement détruit vers 1765 dans le contexte du plan d'urbanisme du maréchal de Belle-Isle et de son successeur le maréchal d'Estrées.
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Paire de semelles de Jean Faquelo La tombe de Jean Faquelo, évêque suffragant de Metz mort en 1452, a été découverte au couvent des Récollets en 1973. On y a trouvé, entre autres, une paire de semelles et contre-semelles, avec des fragments de soie qui peuvent appartenir aux chaussures ou aux chausses, l'habit porté par le défunt. Avec des semelles de 27 cm de long, l'évêque chaussait donc l'équivalent du 42.
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Outre-Seille (paraige) Ce paraige, un des cinq paraiges originels, porte le nom du nouveau quartier qui se construit aux XIIe-XIIIe siècles de l'autre côté de la Seille, recouverte aujourd'hui par les rues de Haute-Seille et des Tanneurs), et qui s'étend jusqu'au cours artificiel de la Seille, le seul encore visible.
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Otton Savin (1...-1470) Otton Savin (Savini en latin) est chanoine de la cathédrale de Metz. Il est documenté comme cerchier en 1440. Il est plus tard doyen du chapitre cathédral et meurt en 1470.
Dans son testament, il lègue de quoi offrir un vitrail à la cathédrale, mais Evrard Marlier, son neveu et exécuteur testamentaire, aussi chanoine de la cathédrale, ne réalise ses volontés qu'à sa mort en 1525 par son propre testament. C'est ce qui explique pourquoi Otton Savin est représenté comme donateur dans la grande verrière du transept sud construite par Valentin Bousch dans les années 1520 alors qu'il est décédé un demi-siècle plus tôt.
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Otton Blanchard (14..-14..)
Otton Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Ce prêtre séduit et enlève une veuve messine, Péronne, à l'automne 1497, ce qui l'entraîne dans un bras de fer entre les autorités municipales et les autorités épiscopales. Il meurt à une date inconnue.
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Otto de Diemeringen (13..-1398)
Le chanoine Otto est sans doute originaire de Diemeringen, un village proche du comté de Sarrewerden vassal de l'évêché de Metz (Sarre-Union, Bas-Rhin). « Maître Otto » obtient le grade de maître ès arts, peut-être à l'université de Paris. Il ne semble pas avoir été prêtre, mais être resté diacre. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz dans les années 1360. Il est accusé en 1371 d'entretenir une relation avec une femme. L'accusation ne peut pas être prouvée, mais Otto est réprimandé pour son allure non cléricale : cheveux longs, barbe, vêtements courts et chaussures pointues (à poulaines). Il est donc envoyé 14 jours dans la prison du chapitre.
Otto de Diemeringen cumule son bénéfice de chanoine avec la charge de prévôt de la collégiale de Sarrebourg.
Il est connu pour avoir traduit le "Livre des Merveilles" de Jean de Mandeville en allemand. Ce texte décrit la Terre en se présentant comme un voyage universel. Rédigé à Liège au milieu du XIVe siècle, il connait un énorme succès dans toute l'Europe. La version d'Otto est une des deux qui circulent en Allemagne à partir de la fin du XIVe siècle.
Otto meurt le 24 août 1398 et est enterré dans la cathédrale. Sa tombe est fouillée en 1914.
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Othin de Bioncourt (12..-1...)
Ce clerc messin est connu pour son activité de copiste au service de l'abbaye de Sainte-Glossinde : il réalise le cartulaire de l'abbaye en 1292, décoré d'armoiries et de sceaux, et l'année suivante la charte peinte de confirmation des privilèges.
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Orose, Histoire contre les païens, et Trogue Pompée, Abrégé des Histoires Philippiques (Paris, BNF, LAT 4874)
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Olric des Hazards (14..-1527)
Olric de Hazards est un chanoine de la cathédrale de Metz, sans doute apparenté à l'évêque de Toul Hugues des Hazards, à qui il succède comme doyen du chapitre de Metz. Selon Mgr Pelt dans les registres capitulaires, Olric des Hazards réclame en vain la restitution de 24 livres qu'il a payé pour son repas et doit verser les 20 livres qu'il doit comme droit d'entrée pour son statut de doyen le 22 novembre 1521. Il meurt en 1527 ; son testament a été conservé (AD Moselle G502 n°95-96).
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Odeliette Baudoche (1...-13..)
Odeliette Baudoche est la fille de Perrin Baudoche et d'Ermengarde. Elle meurt célibataire à une date inconnue et est enterrée aux Frères Prêcheurs aux côtés de son père et de son frère Nicolle.
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Odeliette Augustaire (13..-14..)
Odeliette Augustaire est la fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, tous deux changeurs de la ville. Elle épouse Jean Le Gronnais dit Crépy avant 1438. L'inscription de l'annonciation, qui se trouvait dans le couvent du Petit-Clairvaux datée de 1426 porte les écus armoriés des Gronnais et des Augustaire. L'écu des Augustaire ressemble fortement à celui des Heu, ce qui a amené certains érudits et historiens à identifier à tord la femme de Jean Le Gronnais comme Odeliette de Heu.
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Obituaire du Petit-Clairvaux (Saint-Julien-lès-Metz, AD Moselle, H 648)
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Obituaire de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains (Paris, BNF, LAT 10028)
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Notre-Dame-aux-Champs
Cette église était construite hors-les-murs, au-delà la porte Saint-Thiébaut, à proximité des ruines de l'amphithéâtre gallo-romain. Elle sert de lieu de sépulture à Isabelle Boyleau et sa famille. En novembre 1444, les troupes françaises et lorraines menacent Metz et la cité sacrifie ses faubourgs pour mieux se défendre. Notre-Dame-aux-Champs est démolie sur ordre de Jean Baudoche. Jean de Vy, arrière-petit-fils de Bertrand le Hungre, fait alors transférer les corps de sa famille au couvent des Célestins, situé à l'intérieur de l'enceinte : son arrière-grand-mère Isabelle Boyleau femme de Bertrand le Hungre, ses grands-parents Catherine Le Gronnais et Jean Le Hungre, ainsi que son oncle Guillaume Le Hungre.
Le site correspond actuellement aux rails de la gare près du passage de l'Amphithéâtre.
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Notre-Dame de Rabas
Cette chapelle, isolée dans les bois de Villers-Bettnach, dépendait de l'abbaye Saint-Arnoul. Elle est attestée dès le XIe siècle et est un lieu de pèlerinage fréquenté par les Messins à la fin du Moyen Âge : comme à Sainte-Barbe, on peut faire l'aller-et-retour dans la journée. Comme d'autres sanctuaires de la région, la légende la rattache à Charlemagne, qui l'aurait fondé, tandis que son cheval aurait fait jaillir une source à proximité. La chapelle conserve une Vierge à l'Enfant polychrome de la fin du XIVe siècle.
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Notes archéologiques d'Auguste Prost (Paris, BNF NAF 4855)
Metz (Moselle)
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Nomeny, la Cour du Voué
Le puissant château de Nomeny était possession de l'évêque de Metz sur la route menant au Saulnois. Mais la seigneurie a été partagée : sous le château, deux maisons-fortes sont présentes au milieu du bourg. La maison-forte appelée la Cour du Voué était située dans une rue menant de la Seille au château ; elle appartenait au début du XVe siècle aux familles messines des Corbé puis aux Serrières. Marguerite Corbé, riche héritière du patrimoine familial à la mort de son père Jean Corbé, se marie avec Pierre de Serrières dit l'aîné qui prend le titre de voué de Nomeny. Son fils Jean dit le Huttin en hérite, puis son fils Conrad de Serrières.