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Perrette Desch (....-1423)
Perrette Desch est la fille de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Elle est la première épouse de Nicolle Grognat. Elle meurt le 21 septembre 1423, sans doute assez jeune, laissant Nicolle veuf et sans enfants. Sa sépulture se trouve à l'église Saint-Eucaire.
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Perrette de Raigecourt (13..-14..)
Perrette de Raigecourt est la fille de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Elle épouse Jean de Vaudrevange, qui meurt entre 1427 et 1436. Mère de deux filles, Mahaut et Collette, elle meurt veuve entre 1436 et 1443.
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Perrette de Heu (14..-1466)
Perrette de Heu est la fille de Jean de Heu dit l'Aumônier et de Jennette Chevallat. Elle se fiance avec Jean Renguillon en 1464. Le mariage est célébré le 15 avril 1466, mais il est de courte durée. Le couple succombe à la peste durant la terrible épidémie qui ravage la ville. Après la mort de son père Jean en mai, Perrette meurt à son tour encore jeune adulte le 1er juin 1466 et son époux le 8 septembre suivant.
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Perrette Brady (13..-1409)
Perrette Brady est l'une des deux filles de Jean Brady et de Isabelle. En 1400 ou plus tard, elle épouse Jean de Vy dont c'est le deuxième mariage. Elle meurt en 13 décembre 1409 et est enterrée au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).
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Perrette Bay (15..-15..)
L'ascendance de Perrette Bay n'est pas connue. Peut-être est-elle la soeur de Mathieu Bay le marchand. Elle est la seconde épouse de Martin Jean d'Ingenheim le Jeune. Devenue veuve vers 1538, elle meurt sans doute âgée après 1558.
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Perrette Baudoche (148.-1531)
Perrette est la fille de Pierre Baudoche avec sa troisième épouse Bonne de la Marck. Sa vie a été mouvementée. A 11 ans, elle est fiancée à Jean Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de Perrette Louve, âgé lui de 21 ans. Il est convenu d'attendre que Perrette soit âgée de 13 ans avant de célébrer le mariage. Mais Jean meurt à 21 ans le 8 novembre 1502 avant la célébration du mariage. Elle est ensuite fiancée à Androuin Roucel le 8 juillet 1503, et ils se marient le lendemain. Les époux se brouillent et entrent en procès en 1512. Le conflit s'envenime, Robert de la Marck, oncle de Perrette, menaçant la cité de représailles militaires si sa nièce n'obtient pas le divorce.
Après avoir fait appel à la cour de Rome en 1515, Perrette fait annuler son mariage, au motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Elle se remarie le 20 novembre 1516 au château de Moulin avec Bernard de Norroy, dans un costume de jeune fille, ce qui cause un nouveau scandale. Devenue veuve, elle part en pèlerinage à Jérusalem en 1520.
Elle meurt le 14 août 1531, son corps est inhumé au couvent des Dames prêcheresses de Metz.
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Perrette Baudoche (13..-1400)
Fille de Pierre Baudoche et de Perrette Dieu-Ami, Perrette Baudoche est la première et seule épouse connue de Jean de Vy, qu'elle épouse à une date inconnue. Elle meurt, encore jeune adulte, en août 1400, laissant son époux veuf. Elle est inhumée au couvent des Célestins.
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Perrette Baudoche (13..-13..)
Perrette Baudoche est la fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Elle épouse Poince Louve avec qui elle a trois filles : Jennette, Marguerite et Béatrice. Elle meurt à une date inconnue après 1384.
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Perrette Bataille (14..-1517)
Jacomette Bataille est l'une des deux filles de Jean Bataille et de Jacomette Chaverson. Elle épouse Joffroy Coeur de Fer à une date inconnue. Elle vit un long veuvage à partir de 1467 jusqu'à son décès en 1517, lui valant d'être plus connue sous le nom de dame Perrette Coeur de Fer. À son décès, sa maison, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise), est acquise par Thiébaut Le Gronnais, qui y habite avec sa jeune épouse Marguerite Desch et son fils Claude, issu d'un premier lit.
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Pentecôte Roillenat (14..-14..)
Pentecôte Roillenat est la fille de Jacomin Roillenat et de Marie Augustaire. En 1423 ou après, elle épouse Nicolle Grognat, dont elle est la seconde épouse. Elle meurt à une date inconnue. Leur fille, Jennette Grognat est l'unique et dernière héritière des Grognat dont le lignage s'éteint.
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Pentecôte Le Gronnais (13..-13..)
Pentecôte Le Gronnais est la fille de Jean Le Gronnais dit l'échevin et de Catherine de Warise. Elle épouse en premières noces Henriat Bataille. Devenue veuve entre 1359 et 1366, elle se remarie avec Guillaume Poujoise dit Pallemant. Un conflit éclate entre son époux et la cité concernant la succession du fils de son premier lit, Jennat Bataille, avec son second époux. Elle meurt à une date inconnue après 1366.
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Pelt, Jean-Baptiste, Études sur la cathédrale de Metz. Textes extraits des registres capitulaires, 1210-1790
Pelt, Jean-Baptiste, Études sur la cathédrale de Metz. Textes extraits des registres capitulaires, 1210-1790, Metz, Imprimerie lorraine, 1930.
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Pèlerinage de Sainte-Barbe
Aux XVe et XVIe siècles siècles, sainte Barbe est la patronne du pays de Metz et son pèlerinage, que l'on peut accomplir à pied dans la journée, est très populaire parmi les Messins. Il débute à la porte Est de la cité de Metz, dite porte Sainte-Barbe, et rejoint le village de Sainte-Barbe, soit par le Haut chemin en passant par la croix de Nicolle Louve sur le plateau, soit en passant par la vallée via Vantoux, Nouilly et Servigny. Le pèlerinage connaît son apogée entre la reconstruction de l’église en 1516 et 1583, dernier pèlerinage de groupe connu, qui aurait rassemblé plus de 1200 personnes.
Ce pèlerinage était effectué en l’honneur de sainte Barbe, en latin Barbara, une femme qui aurait subi le martyre au IIIe siècle, peut-être en Asie mineure (Turquie actuelle). Comme pour beaucoup de martyrs chrétiens très anciens, on ne dispose que de très peu de renseignements à son sujet, mais son culte existe dès l'Antiquité. Elle était fêtée le 4 décembre. Elle devient en Europe au XIVe siècle une des 14 saints auxiliateurs, auxquels on demande particulièrement d'intercéder auprès de Dieu.
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Peintures murales du 12, rue des Clercs
Ces peintures ont été découvertes en mars 1968 au siège du "Républicain lorrain", en même temps qu'un plafond peint. La vaste pièce de 11x6 m. devait être une salle d'apparat. Deux fragments sont conservés au musée de la Cour d'Or : un oiseau et un cortège de guerriers. Ils appartenaient peut-être à un cycle des neufs Preux : on y reconnaît les armoiries du roi Arthur, aux trois couronnes.
On a également identifié les blasons des le Hungre et des Noiron. Nicolle Noiron dit Guedange et sa femme Isabelle Le Hungre sont peut-être les propriétaires de la maison vers 1370-1383. Mais ces armoiries peuvent aussi avoir été peintes par leur fils, le chanoine Simon Noiron, qui occupe la maison avant sa mort en 1435.
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Pauline N. (14..-15..)
L'ascendance de Pauline est inconnue. En 1513 elle est mentionnée comme religieuse du couvent bénédictin de Saint-Pierre-aux-Nonnains lorsqu'elle devient la marraine de Pauline, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
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Pauline de Vigneulles (1513-1513)
Pauline est la douzième et dernière enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelin Le Sarte. Elle est née fin mai 1513 et meurt le 1er juin de la même année. Elle a pour parrain Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt. Elle a pour première marraine Pauline, religieuse de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains et pour seconde marraine Audeliette, épouse de Philippe l'Orfèvre.
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Paul Ferry (1591-1669)
Paul Ferry est pasteur de l'église réformée à Metz, érudit et bibliophile.
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Pascarel, Nathalie, Le plafond peint de la maison n°12-14 rue du Change
Pascarel, Nathalie, Un décor civil exceptionnel de la première moitié du XVe siècle découvert à Metz en 1964 : le plafond peint de la maison n°12-14 rue du Change, mémoire de master 2 Université de Strasbourg, 2011.
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Pascarel, Nathalie, Le décor des demeures de l'élite urbaine à la fin du Moyen Âge. Les plafonds peints de Metz
Pascarel, Nathalie, Le décor des demeures de l'élite urbaine à la fin du Moyen Âge. Les plafonds peints de Metz, thèse de Doctorat sous la direction de Philippe Lorentz, soutenue en 2018.
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Paraiges Les paraiges sont composés des hommes en âge de gouverner issus des familles riches et puissantes de la ville : ils prennent le contrôle de la municipalité de Metz au début du XIIIe siècle et gardent le monopole des charges municipales jusqu'en 1552. Au nombre de cinq puis de six avec le Commun, ils forment l'élite politique laïque de la ville. Le jeune homme au moment de recevoir son premier office au sein du gouvernement urbain peut choisir entre le paraige de son père et celui de son grand-père maternel.
Les paraiges étaient aux XIIIe et XIVe siècles divisés en quatre enbranchements chacun désigné par des noms liés à une famille influence, à l'exception du Commun. Saint-Martin était composé des Corbé, des Wathier, des Gaillard et des Louve. Le paraige d'Outre-Seille était composé des Tignienne, des Hennebour, des Anoioulz et des Roboan. Le paraige de Jurue était composé des Bertrand, des Forcon, des de la Court et des Piedeschault. Ils nous sont inconnus pour les paraiges de Porte-Moselle et de Porsaillis. Les enbranchements tendent à disparaître au cour du XIVe siècle en raison de la baisse démographique des paraiges.
Si en 1388 ils étaient composés de 155 hommes éligibles à une charge municipale, les paraiges sont en fort déclin démographique pour n'atteindre que 25 individus au début du XVIe siècle. Ils disparaissent peu après 1552, lorsque les troupes françaises occupent la ville. Le roi de France, Henri II, ouvre les charges municipales aux bourgeois aisés. Les paraiges qui s'arrogeaient le contrôle du pouvoir urbain n'ont plus de raison d'être et disparaissent abruptement. Les plus puissantes familles se fondent peu à peu dans l'aristocratie seigneuriale de la région, grâce aux nombreuses alliances matrimoniales qu'elles entretiennent, alors que les familles plus modestes se mêlent aux couches aisées de la bourgeoisie messine et continuent à exercer le pouvoir urbain.
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Palais épiscopal
Le palais de l'évêque de Metz était situé près de la cathédrale, au coeur de la cité : il a donné son nom à la rue du Palais. Après le début du XIVe siècle, les évêques résident dans leur résidence de Vic-sur-Seille, mais le palais leur sert lors de leurs séjours en ville. Il est aussi utilisé lors de grandes cérémonies et pour accueillir les princes de passage..
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Palais des Treize Le palais des Treize un bâtiment d'inspiration gothique construit entre 1315 et 1318 à quelques pas de la cathédrale. Avant sa construction, les institutions urbaines se réunissaient dans le "Grand chapitre", la galerie ouest du cloître de la cathédrale. Il comporte une chambre des ajournés (où était rendue la justice), une chambre des Treize, une chambre des sept de la guerre, une chambre des comptes, une chambre des échevins, un haut et un bas palais pour les célébrations et les réceptions urbaines. Le bâtiment connaît une réfection majeure en 1417.
Après 1552, le palais des Treize continue d'être utilisé pour l'exercice du pouvoir urbain. En 1633, on y installe le nouveau parlement, jusqu'à la construction d'un nouveau hôtel de ville. Le bâtiment est complètement détruit vers 1765 dans le contexte du plan d'urbanisme du maréchal de Belle-Isle et de son successeur le maréchal d'Estrées.
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Paire de semelles de Jean Faquelo La tombe de Jean Faquelo, évêque suffragant de Metz mort en 1452, a été découverte au couvent des Récollets en 1973. On y a trouvé, entre autres, une paire de semelles et contre-semelles, avec des fragments de soie qui peuvent appartenir aux chaussures ou aux chausses, l'habit porté par le défunt. Avec des semelles de 27 cm de long, l'évêque chaussait donc l'équivalent du 42.
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Outre-Seille (paraige) Ce paraige, un des cinq paraiges originels, porte le nom du nouveau quartier qui se construit aux XIIe-XIIIe siècles de l'autre côté de la Seille, recouverte aujourd'hui par les rues de Haute-Seille et des Tanneurs), et qui s'étend jusqu'au cours artificiel de la Seille, le seul encore visible.
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Otton Blanchard (14..-14..)
Otton Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Ce prêtre séduit et enlève une veuve messine, Péronne, à l'automne 1497, ce qui l'entraîne dans un bras de fer entre les autorités municipales et les autorités épiscopales. Il meurt à une date inconnue.