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Clé de voûte polychrome Actuellement au musée de la Cour d'or, cette clé de voûte provient de l'ancienne église Saint-Livier. Sculptée dans la pierre de Jaumont, elle a conservé sa riche polychromie. Un phylactère rouge entoure une fleur à cinq pétales. On peut y lire une inscription en faible relief : "... Jhe[su] Maria misere[re]" : Jésus et Marie, ayez pitié de nous. Cette clé est peut-être installée lors de la reconstruction de la nef en 1515.
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Clercx, Joseph, « Notices historiques sur l'étymologie du nom de quelques anciennes rues de Metz »
Clercx, Joseph, « Notices historiques sur l'étymologie du nom de quelques anciennes rues de Metz », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 1848, p. 147-153.
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Clés de voûte du cloître de Saint-Vincent
Le cloître de l'abbaye Saint-Vincent est reconstruit par Nicolle Le Gronnais, abbé entre 1415 et 1452. Il est détruit par un violent incendie en 1705, puis reconstruit. Du cloître médiéval, on ne conserve plus que quatre clés de voûte qui sont remployées dans la reconstruction. Trois d'entre elles sont replacées dans le nouveau cloître, aujourd'hui dans le lycée Fabert. Elles représentent le combat de Samson contre le lion, Dieu le Père et le pélican nourrissant ses petits de son propre sang (image symbolique du sacrifice du Christ).
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Clés de voûtes armoriées de Saint-Eucaire Ces clés de voûtes ont été ornées des armes et de l'emblème de la famille Desch, qui patronne les travaux de l'église Saint-Eucaire, leur paroisse, dans les années 1470. La première n'est connue que par ce dessin : elle porte les armes des Desch et quatre guimbardes. Deux autres montrent trois guimbardes rassemblées en triangle. Deux autres montrent deux écus effacés et quatre guimbardes. La dernière, outre un écu effacé et des guimbardes, conserve une devise personnelle : « Esch à Philippe » ; il s'agit fort possiblement de Philippe Desch, fils de Jacques I, mort en 1476.
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Cloître de la cathédrale
Au VIIIe siècle, l'évêque Chrodegang construit un cloître entre les deux églises Saint-Pierre : il s'agit de permettre la vie communautaire des prêtres de la cathédrale, avec un réfectoire et un dortoir l'un au-dessus de l'autre dans l'aile sud. Le cloître est reconstruit au XIIIe siècle : désormais, les chanoines vivent, mangent et dorment dans des maisons particulières, mais le cloître demeure le cœur de la vie du chapitre. Avant sa destruction dans les années 1750, le cloître comprenait quatre galeries formant un rectangle au sud de la cathédrale. L'aile ouest compte deux étages : au rez-de-chaussée, la salle du chapitre, qui devient au XVIe siècle la chapelle Notre-Dame-de-Lorette et au-dessus, l'église Saint-Paul, qui avait été située à l'étage pour permettre aux chanoines d'aller prier la nuit depuis le dortoir. Donnant sur la galerie sud, le réfectoire n'est plus utilisé que pour des cérémonies. Les écoles sont installées contre la galerie nord, sous la responsabilité de l'écolâtre, du XIIe au XVIe siècle, où elles déménagent dans l'ancien réfectoire. La bibliothèque du chapitre était peut-être située à l'angle nord-ouest. À cet endroit, une maison canoniale, la Longecourt, débordait sur le cloître dont elle occupait l'étage. Le cloître et toutes les églises ont été détruits pour ouvrir la place d'Armes au XVIIIe siècle.
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Collard Le Gronnais (12..-133.)
Collard Le Gronnais est le fils du riche banquier Philippe Le Gronnais et d'une mère inconnue. Il se marie à une certaine Idette dont il a trois enfants qui nous soient connus : Poince, mariée à Ingrand Burchon, Maheu et Philippe. Après avoir participé à l'assassinat de Ferry d'Épinal, il est condamné au bannissement de la cité en 1314 par les Treize jurés. Il meurt entre 1335 et 1336.
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Collégiale Notre-Dame-la-Ronde
La collégiale Sainte-Marie a peut-être été fondée par Dagobert, en face de la façade ouest de la cathédrale du Haut Moyen Âge, dont on ignore l’aspect. Fin XIIe-début XIIIe siècle, elle est rebâtie grâce au comte Henri II de Salm, qui y est enterré. Le nom Notre-Dame-la-Ronde apparaît alors dans les sources, en 1207. L’église était peut-être une réplique de la rotonde de Senones, construite dans les Vosges par le comte Henri I de Salm, lui aussi enterré à Metz. Le sol arasé ne permet pas de reconstituer cet état de lédifice. Lors de la reconstruction de la cathédrale, Notre-Dame-la-Ronde est reconstruite et intégrée à la nef gothique, mais son chapitre reste distinct de celui de la cathédrale. Un mur sépare les deux espaces liturgiques, qui est abattu à la fin du XIVe siècle. Le déchaussement des quatre piliers actuels permet de mesurer la différence de niveau du sol entre les deux églises.
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Collégiale Saint-Sauveur Le chapitre Saint-Sauveur est fondé au XIe siècle et s'installe dans une chapelle déjà signalée à l'époque carolingienne près de l'ancien forum romain. Deuxième chapitre de la ville après celui de la cathédrale, il compte 20 chanoines du XIIe au XVIe siècle. Le cloître de Saint-Sauveur est reconstruit entre 1458 et 1464. La collégiale Saint-Sauveur et sa voisine l'église paroissiale Saint-Jacques sont détruites en 1565, par décision du capitaine de la citadelle. A leur place est ouverte la place Saint-Jacques. Le chapitre est alors réduit à 12 prêtres, qui célèbrent les offices dans la chapelle du cloître. Les bâtiments sont lotis après la Révolution, et disparaissent au gré des reconstructions ; les derniers vestiges sont démolis en 1965.
L'église, de grande dimension, occupait le côté sud de la place actuelle. Les bâtiments du chapitre s'élevaient au sud, autour des quatre ailes du cloître, à la place de l'actuel îlot entre la rue du petit-Paris et la rue Ladoucette. Ils comprenaient une chapelle à l'est, Notre-Dame, une salle capitulaire à l'ouest, et une école. Dans les années 1490, le régent de l'école est le jeune Léonard Pricard, de retour de l'université de Paris et futur humaniste.
En 1355, le paraige de Porsaillis avait l'habitude de se réunir dans le cloître. Celui-ci a été un lieu de sépulture pour les gens de paraiges, mais les tombes ont été détruites, sans doute en 1565. Les sources écrites attestent que des membres de la famille de Raigecourt, du paraige de Porsaillis, y ont été enterrés.
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Collégiale Saint-Thiébaut
Cette église fondée en 1159 était desservie par un collège de chanoines, sous le contrôle de l'abbesse de Sainte-Glossinde. Elle était située primitivement en dehors des murs ; reconstruite sous l'évêque Jacques de Lorraine (1239-1260), elle est rasée avant le siège de 1444. Les chanoines sont relogés en 1452 dans le couvent des soeurs de la Madeleine, à l'intérieur de la muraille, tandis que les soeurs s'installent près des Célestins. Le couvent est démoli à son tour en 1552 car trop proche de la muraille : les chanoines sont relogé dans l'église Saint-Martin, avant de déménager à nouveau au XVIIe siècle derrière l'hôpital Saint-Nicolas. La communauté est dissoute à la Révolution.
Un des rares vestiges de Saint-Thiebaut est une cloche d'1,5 tonne remontée à la cathédrale en 1555 : le Tocsin, daté de 1501.
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Collette Barroy (13...-14..) Collette Barroy est la fille de Jean Barroy et de Catherine Le Hungre. Elle épouse Nicolle II de Heu, veuf de sa première femme, vers 1418. Elle meurt entre 1438 et 1441, laissant Nicolle veuf une seconde fois. Son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (actuel cloître des Récollets).
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Collette Baudoche (13..-1441)
Collette Baudoche est la fille de Nicolle Baudoche et de Lorette de Heu. Elle se marie en premières noces avec Jean Noiron avant 1401. Veuve une première fois en 1420, elle se remarie avec Nicolle de Warise. Mais le mariage est de courte durée, car il meurt avant 1427. Elle se marie en troisièmes noces avec Gillet Bataille, lequel meurt pendant la peste de 1439. Elle meurt le 1er mai 1441 et son corps est enseveli avec celui de son premier époux, Jean Noiron, au couvent des Célestins.
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Collette de Heu (13..-14..)
Collette de Heu est la fille de Nicolle de Heu et d'Isabelle Mortel. Elle épouse Henri, fils d'Henri Roucel et de Marguerite Le Gronnais dit Volgenel. C'est un double mariage, car sa soeur Jacomette épouse le frère d'Henri, Nicolle. Elle meurt à une date inconnue après 1409.
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Collette de Vaudrevange (14..-1431)
Collette de Vaudrevange est l'une des deux filles de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Elle épouse Pierre Renguillon dont elle est la première épouse. Elle meurt sans doute encore jeune adulte le 18 juillet 1431 et son corps est inhumé au Couvent des Célestins. Pierre se remarie avec Agnès de Ludres, dont il n'a que des filles. En 1447, la mort de Jean Renguillon, seul enfant de son mariage avec Collette, entraîne la disparition du lignage des Renguillon.
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Collette Dieudonné (14..-1466)
Collette Dieudonné est l'une des trois filles de Pierre Dieudonné et d'une certaine Mariette. L'ensemble de la famille est décimé entre avril et juillet 1466 lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité. Collette meurt le 30 avril, sans doute encore mineure et sans alliance. La lignée des Dieudonné s'éteint.
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Collette Jaiquemat (14..-1483)
Collette Jaiquemat est la fille du marchand messin Jean Jaiquemat et d'une mère inconnue. Elle épouse Jean Travalt de Porte-Moselle. Elle meurt le 29 août 1482, le laissant veuf. Elle est enterrée avec sa fille possiblement au couvent des Frères Baude, comme son époux Jean. La famille est lourdement affecté par une maladie en 1483 qui emporte Collette et deux de ses fils : Bernardin et Jean dit le Jeune.
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Collette Lohier (13..-14..) Collette Lohier est la fille de Thiébaut Lohier et de Lore de Vy. Elle épouse Guillaume de Heu. C'est un double mariage. Sa soeur Béatrice Lohier épouse le frère de Guillaume, Roger de Heu. Veuve depuis 1380, Collette meurt après 1400 selon son inscription funéraire, malheureusement fragmentaire.
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Collette Renguillon (13..-148.)
Collette Renguillon est la fille de Pierre Renguillon dit le Grand et de Alix de Heu. Elle épouse Jean Remiat qui meurt en 1467. Après un long veuvage, elle meurt entre 1480 et 1484, sans doute octogénaire.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Nicolle Louve
En 1448, Nicolle Louve donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. Le patricien s'inscrit ainsi dans les pas des empereurs de la dynastie de Luxembourg, Charles donateur du buste et Sigismond de qui il tient le collier. Le patricien Poince Grognat avait offert un premier collier en 1417. Il est possible que Nicolle Louve ait voulu faire encore mieux que lui : son collier porte une inscription beaucoup plus longue ; il semble plus élaboré, avec une croix et une louve gravée, emblème parlant de son lignage.
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Collier d'or de saint Étienne offert par Poince Grognat
Poince Grognat donne au trésor de la cathédrale un collier en or pour le suspendre au cou du buste-reliquaire de saint Étienne. La statue était un don de l'empereur Charles IV en personne : le patricien s'inscrit ainsi dans les pas de l'empereur. Le collier était fait d'anneaux d'or allongés auxquels sont attachées deux petite plaquettes gravées des textes « F. Ponce Grognat chevalier » et « L’an MCCCCXVII donait ce coliet » (« a donné ce collier en 1417 »). Le F de la première plaquette peut être l'initiale du latin « fecit » (m'a fait faire), ou être une erreur de lecture pour le S de « seigneur ».
Au XIXe siècle, Émile-Auguste Bégin mentionne l'objet et édite les inscriptions, sans préciser sa source : ses informations sont donc invérifiables.
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Collignon Cassamus (13..-1396)
Colignon Cassamus est né à Metz et devient « ménétrier », c'est-à-dire un musicien laïque qui exerçait dans les cours princières. Son épitaphe rappelle fièrement qu'il a joué au service de l'empereur Charles IV de Luxembourg et du roi Alphonse XI de Castille, vainqueur des Maures à la bataille de Tarifa en 1340. Dans le cartulaire de la cathédrale, il est mentionné qu'en 1371, il loue une maison Cour de Ranzières. En 1392, le chapitre autorise "le vieux Cassamus" à être enterré dans la cathédrale, dans la chapelle Sainte-Marie-Madeleine. Il meurt le 8 septembre 1396.
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Collignon de la Tête d'Or (14..-1...)
En 1499, Collignon est l'aubergiste de la Tête d'Or, située rue des Bons-Enfants, lorsqu'il devient le parrain d'Arnould, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt en 1513 ou avant, date à laquelle un autre aubergiste lui a succédé.
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Collignon de Luttange (1...-1...)
L'obituaire du Petit-Clairvaux mentionne que Collignon de Luttange a donné au couvent la fresque des Trois Morts, une verrière donnant sur la rue, et une voûte (peinture murale?) de l'Assomption de Notre-Dame.
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Collignon Fessal (13..-14..)
Collignon Fessal est le fils de Jean Fessal et d'une mère inconnue. De la paroisse Saint-Jacques, il poursuit une carrière ecclésiastique et devient chanoine de la collégiale Saint-Thiébaut dont nous avons les mentions en 1375, 1379 et 1408. Il meurt à une date inconnue au début du XVe siècle.
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Collignon Louve (1456-1466)
Collignon Louve est le fils de Thiébaut Louve et de Marguerite de Heu. Il meurt de la peste le 2 août 1466, âgé de 10 ans seulement, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité.
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Collin Cœur de Fer (13...-14...)
Collin Cœur de Fer est le fils de Joffroy Coeur de Fer et d'une fille d'Arnould Bellegrée dit Poujoise. Il est membre du paraige de Jurue, apparaissant dans la documentation dès 1388, mais aucun office municipal ne lui est connu. Aucune descendance ne lui est connue. Il meurt à une date inconnue après 1404, sans doute encore jeune adulte et célibataire ; son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.