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Philippe Desch (14..-14..)
Philippe Desch est le fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. En 1462, il se marie en premières noces avec Henriette, fille de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Après le décès d'Henriette en 1470, il se remarie le 23 octobre de la même année avec Bonne Chaverson. Il meurt entre 1477 et 1487, laissant Bonne veuve qui se remarie avec Charles de Beauvau en 1487.
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Philippe Desch (1...-1476) Philippin ou Philippe Desch est le fils de Jacques I Desch et de Poince de Vy. Il est le premier et seul époux connu de Contesse de Warise, avec qui il se marie à une date inconnue entre 1428 et 1451. Il est fait chevalier en 1466. Il meurt le 12 décembre 1476. Ses quatre filles, dont trois sont religieuses au couvent de Sainte-Glossinde, meurent durant l'épidémie de peste de 1466.
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Philippe de Vigneulles, Les Cent nouvelles nouvelles (édition scientifique)
Philippe de Vigneulles, Les Cent nouvelles nouvelles, édité par Charles H. Livingston avec le concours de Françoise Livingston et Robert Ivy, Genève, 1972.
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Philippe de Vigneulles (1471-1528) Philippe de Vigneulles est le plus célèbre des écrivains et chroniqueurs messins. Il est le fils d'un petit notable du village de Vigneulles, où on l'appelle Philippe Gérard, du nom de son père. Après plusieurs années de fugue en Italie, il revient en Lorraine, mais est capturé par des soldats lorrains, qui le détiennent plus d'un an (1490-1491). Enfin libéré, il s'établit comme marchand chaussetier à Metz et prospère rapidement.
Philippe épouse Mariette Le Loups en 1493, mais elle meurt dès le mois de décembre. Il se remarie avec Zabelline (ou Isabelle) Le Sarte le 21 avril 1494. Le couple a douze enfants. Mais la peste de 1508-1509 ravage la maisonnée. Seuls André et Marguerite survivent à leurs parents.
Dans les années 1510-1520, Philippe écrit pour son plaisir quatre œuvres importantes : un recueil de nouvelles, les Cent nouvelles nouvelles, une mise en prose moderne de l'épopée de la Geste des Loherains, des Mémoires, premier exemple du genre en français, et une grande Chronique de Metz des origines à son époque.
Philippe meurt au début de l'année 1528.
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Philippe de Sirocourt (13..-13..)
Philippe de Sirocourt est un chanoine de la Cathédrale de Metz. Il est membre d'une commission de trois chanoines avec l'archidiacre de Sarrebourg et le chanoine Burthe Faixin pour la réfection de Saint-Pierre-le-Vieux.
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Philippe de Serrières (148.-1504) Philippe de Serrières est fille de Conrad de Serrières et de Philippe Desch, dont c'est peut-être le dernier des 6 enfants, née le 17 juillet 1488. Elle n'a qu'environ 10 ans quand elle épouse Claude Baudoche le 27 août 1498. Elle meurt jeune, le 31 mars 1504, et est inhumée au couvent des Dominicains. Elle avait eu deux enfants, Claude et Bonne. Elle est représentée avec ses deux filles sur un vitrail de la cathédrale, produit par le maître-verrier Valentin Bousch.
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Philippe de Raigecourt dit Xappel (14..-1500)
Fils de Nicolle Raigecourt dit Xappel et d'Isabelle Desch dit la Sourde, Philippe de Raigecourt dit Xappel épouse en premières noces Françoise de Warise le 20 juillet 1467. Il part en pèlerinage à Jérusalem en 1478. Les époux se brouillent en 1480. Philippe décide alors d'abandonner ses droits et privilèges de citoyen messin et se met hors de la sauvegarde de Metz, sans renoncer à ses propriétés. Il passe au service du duc de Lorraine, René II, en 1481 et devient un de ses chambellans dès 1483 : officier de l'hôtel ducal, il sert le prince dans sa vie quotidienne. Il accompagne le duc en Italie lors de l'expédition de Ferrare (1483). Le divorce est acté en 1485 par décision pontificale mais Françoise meurt dans l'année. Gentilhomme de l'hôtel de René II en 1490, Philippe siège également au conseil du duché.
Quitter les paraiges était un événement exceptionnel et rare, les chroniqueurs messins du XVIe siècles ne manquent pas de souligner le fait. Se mettre au service du duc de Lorraine est même un cas unique : Philippe est le seul bourgeois de Metz à faire ce choix au XVe siècle, ce qui lui permet de vivre parmi les seigneurs de la chevalerie lorraine, mais le met dans une situation difficile quand Metz fait la guerre à René II en 1489-1492. C'est à la cour de Lorraine qu'il se remarie avec Catherine de Ville, issue d'un lignage noble lorrain, après 1485. Philippe revient toutefois vers la fin de sa vie à Metz, où il meurt veuf le 17 mars 1500. Ses trois fils, Nicolle, Philippe et Joffroy, sans doute encore mineurs, sont alors mis sous la tutelle d'André de Rineck, influent homme du paraige de Porsaillis. Or Rineck fait figure de chef du parti anti-lorrain au conseil de la ville. Philippe confie ainsi le destin de ses enfants à l'honneur de son pire ennemi politique, qui s'acquitte scrupuleusement de sa mission.
Philippe est le seul patricien de Metz qui soit passé au service du prince rival de la cité, le duc de Lorraine. Grand seigneur passionné de chasse, il a peut-être été impopulaire à Metz, comme le témoignage de Philippe de Vigneulles le laisse entendre après sa mort : il est un des rares patriciens messins dont on raconte une mésaventure dans les Cent nouvelles nouvelles.
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Philippe de Raigecourt (15..-16..)
Philippe de Raigecourt est le fils aîné d'Antoine de Raigecourt et hérite d'une partie du patrimoine familial, dont le château d'Ancerville. Il épouse Philippe Le Gronnais le 4 octobre 1571. Philippe mène une carrière au service du duc de Lorraine pour qui il devient conseiller d'État, chambellan et maître d'hôtel ordinaire, puis bailli d'Allemagne. Il meurt à une date inconnue entre 1603 et 1606.
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Philippe de Raigecourt (14..-153.)
Deuxième fils de Philippe de Raigecourt et de Catherine de Ville, Philippe de Raigecourt est mis sous la tutelle d'André de Rineck à la mort de son père en 1500 avec ses deux frères Nicolle et Joffroy. Il se marie avec Anne Remiat en 1511. En plus d'une carrière municipale très active, il devient le chambellan d'Antoine, duc de Lorraine en 1533. Il meurt à une date inconnue entre 1533 et 1535, laissant Anne veuve.
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Philippe de Pfaffenhoffen (15..-1544)
Philippe de Pfaffenhoffen est la fille de Nicolas de Paffenhoven et de Marguerite de Mailly. Elle épouse en premières noces Jacques d'Haraucourt, noble lorrain, le 12 février 1524. Veuve, elle se remarie le 5 décembre 1535 avec Antoine de Raigecourt. Elle meurt le 23 décembre 1544, laissant son époux veuf. Son corps est enseveli dans la collégiale Saint-Thiébaut. Après un long veuvage, Antoine de Raigecourt meurt à son tour en 1570.
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Philippe de Norroy (14..-1511) Philippe de Norroy est le fils d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Il meurt jeune sans alliance d'un accident de chasse par un sanglier en 1511 ; il est enterré dans l'église de Port-sur-Seille. Sa pierre tombale a été dessinée vers 1850, de façon très imprécise.
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Philippe de Florainville (14..-15..)
Philippe de Florainville est la fille de René de Florainville, bailli de Clermont et maître d'hôtel du duc de Lorraine, et de Anne de Norroy. Fille d'honneur de la duchesse de Lorraine et reine de Sicile, elle se marie à Michel Le Gronnais en 1515. Elle meurt à une date inconnue.
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Philippe de Chamenat (13..-14..)
Philippe ou Philippin de Chamenat est un homme de paraige, mais on ne connaît rien de son ascendance. Trois enfants sont issu de son mariage, mais son fils Nicolle ne semble pas avoir été inscrit en paraiges. En 1387, il est banni de Metz et de l'évêché de Metz pour 61 ans par la justice des Treize pour le punir de sa trahison concernant la prise de Louvigny par les Bourguignons. Il meurt vers 1404.
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Philippe de Bibra (14..-14..)
Philippe de Bibra (ou Bibrach) est le fils de Burthemin de Bibra, maréchal du duc de Saxe, et de Anne de Ruick. Il participe à plusieurs jeux d'armes à Metz et épouse entre 1458 et 1462 Isabelle Desch dit la Sourde, veuve de Nicolle de Raigecourt et dame d'Ancerville. Le 22 juin 1480, les droits sur Ancerville sont cédés au fils issu du premier lit d'Isabelle : Philippe de Raigecourt. Il meurt à une date incertaine après 1484.
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Philippe de Bavière (1480-1541)
Philippe de Bavière est un des 14 enfants du prince palatin du Rhin Philippe dit l'Ingénu et de son épouse Margarete. Destiné à l'Église, il reçoit des bénéfices ecclésiastiques dès son enfance, et notamment la dignité de primicier de la cathédrale de Metz le 27 Avril 1491 à l'âge de onze ans. Il entre alors en concurrence avec Jean La Balue, cardinal d'Angers. Le prince l'obtient à la mort de son rival la même année. On suppose qu'il occupait dès lors dans la maison canoniale n°1 surnommée la « Princerie ». Un autre primicier est mentionné en 1496. Quand à Philippe, dès 1498, à 18 ans, il est élu évêque de Freising en Bavière, évêché qu'il occupe durant toute sa vie.
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Philippe Chaverson (15..-154.)
Philippe Chaverson est la fille unique et héritière de Michel Chaverson. Elle hérite de l'hôtel Chaverson à la mort de son père vers 1533. Première femme de Robert de Heu, elle se marie le 15 mai 1531. Elle meurt laissant Robert veuf entre 1543 et 1545. L'hôtel des Chaverson passe alors aux mains de leur fille unique, Catherine.
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Petit Saulcy
La place de la Comédie et la place de la Préfecture ont été aménagées dans les années 1730. Auparavant, la zone s'appelait le Petit Saulcy et comptait plusieurs îles peu peuplées, faites de jardins, qui abritaient des moulins et l'un des principaux ports fluviaux de Metz. Lors de la construction du parking Comédie, en 1991-1992, des fouilles archéologiques ont permis de comprendre l'évolution du port et de dégager trois débarcadères successifs, de l'époque de Charlemagne à la fin du XVe siècle. Le troisième débarcadère, construit au XIIIe siècle, était séparé de l'île par un chenal. À partir des années 1450, la cité fait combler le chenal qui s'envase. En 1500, au terme des travaux, le débarcadère laisse la place à un quai et les îles sont réunies. Les objets trouvés en fouilles proviennent notamment des tonnes de remblais déposés au XVe siècle : préservés par l'humidité, ils ressuscitent la vie quotidienne de Metz au Moyen Âge.
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Perrin Roucel (14..-1490) Perrin ou Pierre Roucel est le premier époux de Françoise Coeur de Fer, avec qui il se marie le 13 janvier 1482. Il meurt jeune, pendant son deuxième mandat de maître-échevin, le 1er septembre 1490, lors de l'épidémie de peste. Il habite un hôtel en place du Change.
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Perrin Noise (12..-12..)
Perrin Noise est le fils de Guercire Noise du paraige de Porsaillis. Il épouse Héloïse, fille de Gauthier de Prény, issue de la noblesse Lorraine, le 11 novembre 1231. Il meurt à une date inconnue après 1250.
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Perrin Mortel (13..-13..)
Perrin Mortel est le fils de Jacomin Mortel et d'une certaine Isabelle. Il épouse Perrette, fille de Nicolle Le Gronnais et de Marguerite de Raigecourt . Il meurt laissant veuve son épouse entre à une
et 1360.
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Perrin Le Gronnais (14..-1474)
Perrin Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Avant sa carrière municipale, il était chanoine de la cathédrale. Puis, il se marie avec Catherine Chaverson le 3 août 1467. En 1468, il est cité par le chapitre de la cathédrale à comparaître devant la justice de l'évêque à Vic-sur-Seille, mais les autorités urbaines s'interposent et refusent. Perrin meurt jeune adulte le 26 juillet 1474, laissant Catherine veuve. Elle se marie en secondes noces avec Nicolle Desch, puis en troisièmes noces avec Louis de Lenoncourt. Le corps de Perrin Le Gronnais est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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Perrin Le Gronnais (13..-1402)
Perrin Le Gronnais est le fils de Jean Le Gronnais dit Payebon et le Chevalier et Jacomette Dieu-Ami. En 1399, il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins. Il meurt le 27 octobre 1402, encore jeune adulte et célibataire, sans avoir encore été inscrit en paraige.
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Perrin Georges (141.-1452) Perrin Georges est le fils de Jean Georges et d'une certaine Anel. En 1434, selon Pierre de Saint-Dizier, il remporte une joute où concourent les "jeunes enfants des seigneurs" : il doit lors être adolescent ou jeune adulte, sans doute né dans les années 1410. En 1439, il se marie avec Julienne, fille de Perrin de Serrières et Marguerite de Corbé. Il meurt le 18 octobre 1452 laissant son épouse veuve. Elle se remarie avec Renaud de Norroy.
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Perrin de Raigecourt (13..-14..)
Perrin de Raigecourt est le fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Seigneur de Jouy, il épouse Jennette, fille de Werry Le Gronnais et d'Alix de Tournay. Le couple a deux filles, Catherine et Mahaut, qui meurent toutes deux durant la terrible épidémie de peste de 1466, laissant Perrin sans descendance. Il meurt à une date inconnue après 1427.
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Perrin de Neufchâtel dit de Warise (12..-13..)
Perrin de Neufchâtel dit de Warise est le premier des Warise à s'installer à Metz. Il épouse Perrette, fille de Pierre Paillat, homme du paraige du Commun. Perrin meurt à une date inconnue avant 1323. Il est seigneur de Neufchâtel, le château Saint-Blaise, qui passe à son fils aîné Jean.