-
Cheminée de la ferme Saint-Ladre Le manteau de la cheminée est crénelé ; trois écus sont accrochés à une tringle sculptée en trompe l’œil par un lien évoquant une lanière de cuir. Les écus peuvent être ceux des gouverneurs de l’hôpital. Celui de gauche porte quatre bandes horizontales, pouvant appartenir à la famille des Withier. Celui du centre a un aigle bicéphale où l’on distingue des traces de polychromie rouge : ce sont les armes des Brady, famille propriétaire du domaine de la grange. À droite, l’écu à la bande oblique chargée de trois coquilles peut être celui des Heu.
La cheminée provient d'une dépendance de la ferme Saint-Ladre, qui appartenait à l'hôpital Saint-Nicolas de Metz. En 1867, l’administrateur des hospices donne au musée le manteau de la cheminée et sa taque datée de 1590. Au musée, la cheminée a été reconstituée à partir du manteau, en le complétant par des flancs et une hotte.
-
Cheminée du Passe-Temps Cette cheminée monumentale ornait l'hôtel du Passe-Temps construit par Pierre Baudoche entre 1486 et 1488. Le manteau est sculpté de six écus, dont, selon les relevés de Charles Lorrain au XIXe siècle, trois étaient encore peints des armes des La Marck, des Anglure et des Baudoche. Mais son dessin montre à gauche un écu sans peinture qui ne porte pas les grelots des Anglure mais une croix engrêlée (comme celle des Lenoncourt) ; au milieu un écu parti portant la fasce et le lion des La Marck, et un autre écu parti des armes des Baudoche et d'un aigle noir sur fond d'or (non identifié).
Pierre Baudoche, qui fait construire l'hôtel du Passe-Temps en 1486, avait épousé Bonne de la Marck, dont la soeur Claude, morte avant 1489, était l'épouse de Louis de Lenoncourt.
-
Chevalier, amoureux et martyr : la légende de saint Livier
-
Christophe d'Orjault (15..-15..)
Christophe d'Orjault, issu d'un lignage lorrain, se marie en premières noces avec Madeleine de Heu et en secondes noces avec Claude Le Gronnais, fille de Michel et de Marguerite de Norroy. Il meurt après 1567.
-
Christophe Henrici (14..-1549)
Christophe Henry, ou Henrici, est secrétaire du chapitre de la cathédrale en 1506, puis chanoine en 1512. Il est coûtre en 1531, trésorier en 1538, doyen en 1543. Il meurt en 1549 et est inhumé dans la cathédrale.
-
Chronique de Jacomin Husson (édition scientifique)
Chronique de Metz de Jacomin Husson, 1200-1525, éditée par Henri Michelant, Metz, 1870.
-
Chronique de Jacomin Husson et continuation par Renaud Le Gronnais (Paris, BNF, FR 5395)
-
Chronique de Jacques Desch (Metz, BM, ms. 831)
Metz (Moselle)
-
Chronique de Jean Praillon (Épinal, BMI, ms. 131)
-
Chronique de Philippe de Vigneulles (édition Bruneau)
La Chronique de Philippe de Vigneulles éditée par Charles Bruneau, professeur à l'Université de Nancy, 4 tomes.
-
Chronique de Philippe de Vigneulles (Épinal, BMI, ms. 139-141) Metz (Moselle)
-
Chronique de Saint-Arnoul, d'André de Rineck (Wolfenbüttel, HAB, cod. Extrav. 3.1) Metz (Moselle)
-
Chronique de Turpin et Chronique des ducs de Normandie (Vatican, BAV, Reg. lat. 936)
-
Chronique des Célestins (Metz, BM, ms. 833)
Metz (Moselle)
-
Chronique du curé de Saint-Eucaire (édition Chazan)
Chronique du curé de Saint-Eucaire de Metz (1231-1445) et Continuation (1445-1464/1465), éditées par Mireille Chazan, revues et complétées par Isabelle Guyot-Bachy, Marc H. Smith et Françoise, Vielliard, Paris, Société de l'Histoire de France, 2025
-
Chronique rimée (Metz, BM, ms. 848)
-
Chroniques de Baudoin d'Avesnes (Yale, UL, Beinecke ms. 339) Metz (Moselle)
-
Chroniques de Baudoin d'Avesnes de Berne (Berne, BB, ms. Bongarsiana 98) Metz (Moselle)
-
Chroniques de Hainaut dites de Baudoin d'Avesnes, de André de Rineck (Paris, BNF, NAF 5218) Metz (Moselle)
-
Chroniques de Hainaut dites de Baudoin d'Avesnes, de Nicolle Louve (Paris, BNF, FR 15460)
-
Cimetière Saint-Louis
Les humbles ne bénéficient pas d'une sépulture personnelle dans un sanctuaire : ils sont être inhumés de façon anonyme dans un cimetière paroissial, ou au cimetière Saint-Louis, grand espace situé en dehors de l'enceinte urbaine.
-
Claude Baudoche (14..-1542) Claude Baudoche est le fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck, sa troisième épouse. Il se marie en premières noces avec Philippe, fille de Conrad de Serrières et de Philippe Desch le 27 août 1498 ; son épouse a 10 ans au moment du mariage. La même année, il est adoubé chevalier. Devenu veuf en 1504, il convole en secondes noces avec Yolande, fille de Jean de Croÿ et de Diane de Crecques, issue d'un lignage noble bourguignon. Il meurt en 1542, laissant son épouse veuve. Son corps est inhumé en l'église Sainte-Barbe. Avec son épouse Yolande, il commandite une série de vitraux au maître-verrier Valentin Bousch qui sont d'abord installés dans l'église Sainte-Barbe, puis déplacé dans la cathédrale au moment de la destruction de l'église au XIXe siècle.
-
Claude Baudoche (147.-1504)
Claude Baudoche est la fille de Pierre Baudoche avec sa troisième épouse, Bonne de la Marck. Elle se fiance avec Conrad de Serrières le 2 mai 1491 et le mariage est célébré le 25 juillet suivant. Claude est alors âgée de 13 ans et Conrad de 40 ans. Selon Philippe de Vigneulles, Claude était très grande : « sembloit que ce fut une géandes ». Les deux époux meurent en 1504 : Claude le 9 mai et Conrad le 8 septembre.
-
Claude Baudoche (15..-1541)
Claude Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première épouse Philippe de Serrières. Elle épouse le noble lorrain René II de Beauvau le 8 février 1518. Elle meurt en 1541 le laissant veuf. Les gisants des deux époux sont érigés au château de Noviant-lès-Prés. Elle est représentée dans un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe et sa soeur Bonne, par le maître verrier Valentin Bousch.
-
Claude Chastillon, Le palais des Treize