-
Pierre Poulet (13..-1403)
Pierre Poulet (Petrus Pouleti ou Poleti en latin), chanoine de la cathédrale de Metz, est élu aumônier avant 1371 et réside à l'Aumônerie. Entre 1381 et 1387, il est maître de la fabrique avec Herpe de Rode et s'occupe des travaux du chœur de la cathédrale. Il décède en octobre 1403.
-
Pierre Perrat (13..-1400)
Pierre Perrat est surtout connu pour sa fonction de maître-maçon de la cathédrale Saint-Étienne de Metz à partir de 1383 au moins. Mais il travailla aussi au convent des Carmes de Metz et aux cathédrales de Toul et de Verdun. C'est peut-être par ce que son épitaphe est la seule des architectures à avoir été conservée dans la cathédrale que la légende s’est emparé de son nom : on lui a attribué l'ensemble de la cathédrale, qu'il n'aurait pu construire qu'au prix d'un pacte avec le diable. Architecte sans doute talentueux, il n'est qu'un des nombreux hommes de l'art qui se sont succédé sur le chantier de la cathédrale du XIIIe au XVIe siècle. Il obtient dès 1386 le droit de placer sa sépulture dans la cathédrale tant que « pour le temps de son décès, il soit bon fils de sainte église ». En 1387, il loue une maison au chapitre située en Porsaillis pour le prix de 9 livres et 100 sous. Après sa mort, c'est un certain maître André qui est élu par le chapitre pour lui succéder au titre de maître-maçon de la cathédrale, puis par Bernard Lathomi en 1439.
-
Pierre Parepat (14..-15..)
L'ascendance de Pierre Pairepat est inconnue. Il devient curé de Saint-Martin en 1482, et occupe encore cette charge en 1498. En 1500, il devient le parrain d'André, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt à une date inconnue.
-
Pierre Nicolay, de Sierck (13..-1450)
Pierre Nicolay, dans sa forme latine Nicolas Petri, est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il habite entre 1424 et 1450 dans la maison canoniale n°25 où il est mort. Selon Pelt, il est maître de la fabrique dès 1420.
-
Pierre Mendel (1907-1989)
-
Pierre Losey (14..-1491)
Pierre Losey est un chanoine messin membre du chapitre de la cathédrale. Il devient prêtre en 1467 et on sait qu'il était déjà chanoine avant le 2 Juin de la même année. En raison du conflit qui oppose la cité au chapitre cathédral, il fait parti des chanoines émigrant à Pont-à-Mousson en 1462. Le 3 Octobre 1472, il reçoit l'office d'écolâtre. On le retrouve 10 ans plus tard en 1483, lors d'une offrande à la ville venant du chapitre. On sait qu'il a détenu une maison canoniale, mais nous n'avons pas réussi à l'identifier hormis le fait qu'elle se situait en Chèvremont. Selon sa croix d'identité retrouvée lors des fouilles de la cathédrale en 1914, il est mort le 23 Juillet 1491. Il n'a pas réalisé de testament et on sait qu'une de ses maisons a été transférée à un autre chanoine. On sait aussi qu'il a été écolâtre.
-
Pierre Flandrin (1301-1381)
Pierre Flandrin est un chanoine messin, membre du chapitre de la cathédrale. Il a été auditeur de la Rote, référendaire, doyen du chapitre de Bayeux, avant d'être créé cardinal-diacre de Saint-Eustache le 30 mai 1371. Par la suite, il est nommé vicaire à Rome et est exécuteur testamentaire du pape Grégoire IX. Il est nommé grand archidiacre au chapitre de Metz vers 1375, jusqu'à sa mort à Avignon le 23 Janvier 1381.
-
Pierre Dieudonné (14..-1466)
Pierre Dieudonné est le fils de Pierre Dieudonné et d'Alix Renguillon. Il poursuit d'abord une carrière ecclésiastique comme chanoine de la cathédrale. Mais lorsque son père et son seul frère Jean meurent de peste en 1439, il quitte le canonicat pour intégrer les paraiges. Il épouse alors une certaine Mariette. Comble de malchance, la famille est complètement décimée lors de l'épidémie de peste qui ravage la cité en 1466. Son épouse Mariette meurt le 20 avril enceinte, son corps est ouvert pour baptiser l'enfant ; ses trois filles Mariette, Alixette et Collette meurent au cours de l'été. Pierre meurt à son tour le 16 juillet 1466. Avec son décès s'éteint la lignée des Dieudonné.
-
Pierre de Sierck (13..-14..)
Pierre de Sierck est un chanoine de la cathédrale de Metz. Peu de choses sont connues de lui, mais on sait qu'en 1439, il habite la maison canoniale appelée la Haute-Pierre.
-
Pierre de Serrières dit l'Aîné (13..-144.)
Fils de Joffroy de Serrières et d'Isabelle de la Rappe, Pierre de Serrières est issu d'une branche cadette d'un petit lignage du Barrois, de la région de Pont-à-Mousson. Il s'installe à Metz et intègre le milieu des paraiges par son mariage avec Marguerite Corbé, riche héritière du patrimoine familial. En 1439, il rend hommage pour la maison-forte qu'il possède à Nomeny, la Cour des Serrières, et pour celles de son épouse : la moitié de l'avouerie épiscopale de Nomeny et la maison de la Cour des Voués.
-
Pierre de Saint-Dizier (13..-14..)
Pierre de Saint-Dizier est mentionné comme curé de la paroisse Saint-Eucaire, en Outre-Seille, de 1416 à 1445. On ignore tout de sa formation : il se dit maître, ce qui laisse envisager une formation scolaire ou universitaire. Dans les années 1430-1445, il rédige une chronique, la première de grande ampleur écrite en français à Metz. Il meurt entre 1445, quand son œuvre s'interrompt assez brutalement, et 1456, date à laquelle un autre curé est mentionné à Saint-Eucaire.
-
Pierre de Monteruc (13..-1369)
Pierre de Monteruc est un chanoine de la cathédrale de Metz. Il est le neveu du pape Innocent VI par sa mère. Il obtient plusieurs dignités dans les différentes communautés canoniales, à Amiens, Elne, Avranches, Bayeux et Lille. Il obtient la charge de trésorier de Metz entre 1375 et 1380. Il connaît le Grand Schisme à la fin de sa vie, et se rallie à Clément VII à Avignon où il y meurt le 20 mai 1385.
-
Pierre de Luxembourg (1369-1387)
Pierre de Luxembourg a été le 75e évêque de Metz. Il est le fils de Guy de Luxembourg et de Mahaut de Châtillon. Il appartient donc à la branche cadette des Luxembourg, comtes de Ligny-en-Barrois, tandis que le roi Wenceslas, de la branche aînée, règne sur le Saint-Empire. En 1384, il est nommé évêque de Metz à l'âge de seulement 15 ans par le pape Clément VII à Avignon. En 1386, il est également nommé cardinal d'Avignon. Il meurt moins d'un an plus tard, le 2 juillet 1387, à 18 ans, en raison, dit-on, de son mode de vie austère. Son tombeau à Villeneuve-lès-Avignon est rapidement vénéré après sa mort, si bien qu'un procès de canonisation débute en 1390. Mais après la mort du pape Clément VII en 1397, le procès est abandonné et jamais repris. Pierre de Luxembourg n'a jamais été canonisé, mais il est proclamé bienheureux à Rome en 1527. Si son tombeau se trouve à Villeneuve-lès-Avignon, on fit construire un gisant à sa mémoire dans la cathédrale Saint-Étienne de Metz, dont Louis Boudan fournit le relevé à la fin du XVIIe siècle.
-
Pierre de Heu (13..-1344)
Pierre de Heu est le fils de Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il est adoubé chevalier en 1329 et épouse Catherine, fille de Jacques Grognat et d'Agnel de Verey. Il meurt le 3 novembre 1344 et son corps est enseveli au couvent des Frères prêcheurs.
-
Pierre de Beauvau (15..-15..)
Pierre de Beauvau est le fils de René de Beauvau et de Claude Baudoche. Il se marie avec Agnès Desch, dont il est le premier époux.
-
Pierre d'Accolas (1455-1532)
Pierre d'Accolas (1455-1532) est un chanoine de la cathédrale, né à Metz, mais dont l'ascendance est inconnue. Il est enseigne à Pise et à Bologne, puis devient auditeur de la Rote, trésorier de Cambrai et finalement évêque d'Ancône en 1505. Proche du pape, il se fait connaître en 1520 en concevant la bulle « Exsurge Domine », condamnant Martin Luther. Concernant Metz, il devient membre du chapitre en tant que trésorier le 3 Octobre 1509, puis en 1522 il est nommé primicier, dignité qu'il abdique au profit de son neveu, Balduinettus de Baldinetis. Il meurt à Rome en 1532.
-
Pierre Chavillair (13..-13..)
Pierre Chavillair est un chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz. En 1360, il est chargé, en compagnie du chanoine Philippe Le Gronnais dit Griffonel, de louer des boutiques sur les degrés de la place de Chambre pour financer les travaux de la cathédrale.
-
Pierre Carreti (14..-1552)
Pierre Carreti est un chanoine du chapitre de la cathédrale de Metz de 1524 à sa mort en 1552. Il entre au chapitre de Saint-Sauveur en 1524 et en devint prévôt en 1526. En 1532, il obtient une prébende à Millery. En 1537, son chapitre le condamne à verser une amende et fait appel de la décision avec les autres membres du chapitre. En 1543 ou 1544, il est nommé cerchier, puis désigné exécuteur testamentaire par un autre chanoine. Il a surtout été vicaire général du diocèse, au moins à partir de 1545. Il meurt le 23 août 1552 et est enterré dans dans la cathédrale Saint-Étienne. Sa tombe est découverte en 1911.
-
Pierre Bleusnon (14..-15..)
Pierre Bleusnon est un chanoine de la Cathédrale de Metz. Selon les registres capitulaires, il a été ordonné chanoine le 18 octobre 1519.
-
Pierre Bertrand (1...-1546)
Originaire de Toul, Pierre Bertrand est un chanoine messin. Il rejoint le chapitre cathédral selon les registres capitulaires le 16 mai 1526, par faveur du pape Clément VII. Il possède une dignité qui nous est inconnue en raison de la présence, dans sa tombe, du mobilier funéraire, d'un calice et d'une patène. Il meurt le 25 décembre 1546 et non pas en 1553 comme certains chercheurs ont pu le penser. Il est le frère de Jean Bertrand qui était l'accompagnateur de l'évêque de Metz.
-
Pierre Baudoche (14..-1505) Pierre Baudoche, fils de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy, est un riche noble homme de paraiges de la fin du XVe siècle. Il est celui qui fait ériger l'hôtel du Passe-Temps sur les bords de la Moselle entre 1486 et 1488. Il possède également une maison à Luxembourg. Il mène une carrière municipale active, d'abord au sein des sept des trésoriers, puis au sein du conseil des treize jurés.
Il épouse en premières noces Jennette, fille de Jean de Heu dit l'aumônier le 3 juillet 1459. Tous les enfants de cette alliance meurent en bas âge. Veuf en 1464, il convole en secondes noces avec Alixon Louve une lointaine cousine, par dispense papale. Le mariage a lieu le 10 juillet 1470. Alixon meurt quelques mois plus tard en mai 1471. Il se remarie une troisième fois avec Bonne, fille de Robert de la Marck, seigneur de Sedan en août 1475. Il meurt veuf le 11 juillet 1505. Son corps est inhumé dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, dans la chapelle Saint-Nicolas que ses fils fondent pour lui, dite chapelle des Baudoche.
-
Pierre Baudoche (13..-1370)
Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et de Seliziette Le Gronnais. Il devient coûtre et moine de l'abbaye de Saint-Vincent, dont il est élu abbé en 1355. Il meurt le 23 mai 1370.
-
Pierre Baudoche (13..-137.)
Pierre ou Perrin Baudoche est le fils de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Il se marie avec Perrette, fille de Poincignon Dieu-Ami dont il est le premier époux. Il meurt entre 1375 et 1378, sans doute encore jeune adulte. Au moment de sa mort, il n'a qu'un seule fille : Perrette Baudoche. Perrette Dieu-Ami se remarie ensuite avec Jean Le Hungre dit le Jeune.
-
Philippin Thomas (12..-1...)
Philippin Thomas appartient à une famille affiliée aux paraiges au XIIIe siècle, mais son ascendance est inconnue, possiblement lié à Pierre Thomas qui est peut-être son père. Il épouse Poincette, fille de Forquignon du Pont. Il meurt à une date inconnue avant 1310.
-
Philippin Faixin dit Xullefert (12..-1326)
Philippin Faixin dit Xullefert est le fils de Guerciriat Faixin et d'une certaine Pentecôte. Son patronyme s'explique par l'addition du nom de son grand-père paternel (Faixin) et de son épouse (Xullefert). Il se marie avant 1323 avec une épouse dont le nom nous est inconnu. Philippin meurt exécuté devant la cathédrale durant la révolte de la Commune de 1326.