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Poince de Laître (13..-13..)
Poince de Laître est le fils de Thiébaut de Laître et de Contesse de Heu. Il se marie avec une certaine Contesse. Il meurt entre 1356 et 1362, laisse son épouse veuve.
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Poince Baudoche (14..-1465)
Poince Baudoche est le fils d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Le Gronnais. Il épouse en premières noces Marguerite de Vy. Il s'agit d'un double mariage : son frère Jean Baudoche épouse Béatrice, la soeur de Marguerite. Après la mort de son épouse avant 1436, il convole en secondes noces avec Catherine Le Gronnais, veuve de Jacques Le Hungre. Il laisse veuve à son décès le 23 avril 1465 et son corps est inhumé à l'église Saint-Martin-en-Curtis.
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Plusieurs bials enssignement d'Aristotes fait a Allixandre et plusieurs morallitez (Montpellier, BU, ms. H 164)
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Plaque de fondation de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi (XIVe siècle)
En l'église Saint-Maximin se trouve encore de nos jours la plaque de fondation de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi, par Poincignon Dieu-Ami et Alixette sa femme, datée du 27 juillet 1365. La chapelle devient par la suite la chapelle des Gronnais et lieu important d'inhumation du lignage.
Selon les anciennes observations, les lettres saillantes auraient été colorées de jaune et de rouge sur fond noir. La plaque, composée de trois dalles en pierre de Jaumont, se situait dans le mur entre l'autel et l'entrée de la chapelle.
En voici la traduction : « Poincignon Dieu-Ami l'aman et Alixette, sa femme, ont fait faire cette chapelle et fondé au nom de monseigneur saint Georges et de monseigneur saint Éloi et fut dédiée le dimanche après la Madeleine par M CCC et LXV ans (27 juillet 1365). Et ils y ont ordonné III chapelains perpétuels pour toujours et doivent chacun desdits chapelains pour chaque semaine chanter en ladite chapelle IIII messes. Priez Dieu qu'il ait merci de leurs âmes. Amen ».
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Plan Belle-Isle
Metz (Moselle)
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Plafonds peints « du Républicain lorrain » Ces plafonds ont été découverts dans les locaux du Républicain lorrain, d'où leur surnom. Ils sont uniques en leur genre car quasiment entier et dans un bon état de conservation. Cachés au-dessus d'un faux plafonds au cours du XIXème siècle, ils sont retrouvés en 1984 lors du déménagement des locaux du Journal le Républicain Lorrain. On y voit plus de 36 armoiries dont celle du royaume de France (d'azur à trois fleurs de lys d'or), qui sont fixées en 1378, ainsi que les les armoiries d'un pape d'Avignon, Grégoire XI. Les armoiries de Clément VII, antipape d'Avignon s'y trouvent aussi tout comme celle de l'Empire germanique ou encore du royaume de Hongrie. Le plafond se trouve dans la maison dans un espace situé au Rez-de-chaussée, constituant le plancher du premier étage. Sur la totalité du plafond, 42 blasons y figurent
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Plafond peint, 8 rue Poncelet Ce plafond a été peint sur des planches de chêne assemblées au début du XIIIe siècle. La peinture est l'oeuvre d'au moins deux peintres anonymes, un maître et son apprenti , et elle est postérieure : datée de la deuxième moitié du XIIIe siècle, elle n'était donc pas prévue à l'origine.
Ce plafond peint de style encore roman représente un bestiaire. L'iconographie est très riche et encore largement mystérieuse ; on y trouve des animaux, des végétaux, des êtres hybrides et des signes astrologiques.
Le plafond a été redécouvert en 1896 lors des rénovation de l'ancienne École supérieure de jeunes filles, une ancienne maison canoniale de la cathédrale au Moyen Âge. Les plafonds peints avaient été protégés par un faux plafond de plâtre. Il était situé au rez-de-chaussée, dans une pièce à vivre, où les chanoines passaient leur temps, selon l'historien Jérôme Fronty.
Le musée conserve 11 fragments de solives et 295 planches. 11 planches ont disparu. On compte deux parties du plafond : 58 médaillons ornés de personnages dans la première, 29 dans l'autre, entre les solives ornées de motifs décoratifs.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie végétale Des motifs floraux tout autour des différents médaillons accompagnaient le décor du plafond peint, en reliant chaque élément. A cause de la mauvaise conservation des solives, nous n’avons plus que les relevés réalisés par l’architecte Wilhelm Schmitz.
Les représentations florales sont particulièrement courantes aux XIIIe et XIVe siècle à Metz : « près de 74% des vestiges [qui] sont ornés de rinceaux ». Ils servent à mettre en valeur les représentations présentes dans les médaillons. Parfois, les motifs floraux se mêlent aux représentations animales.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie hybride Les êtres hybrides sont la fusion d'un humain et d'un animal (sirène, poisson christique...). Les peintures d'hommes à capuche peuvent être interprétées comme des représentations de chanoines chimériques. Cette iconographie s'explique par l'origine du plafond peint dans une maison canoniale de Metz, localisée au 8 rue Poncelet. La symbolique évoque le parallèle entre le monde marin et le monde terrestre tel qu'il est pensé au XIIIe siècle. On peut également y voir le symbole d'un combat entre bien et mal, l'homme face au malin.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie astrologique Certaines figures du plafond peint du 8 rue Poncelet peuvent être des signes astrologiques : le Cancer, les Gémeaux, peut-être également le Lion et le Poisson. Le signe du Gémeaux pourrait venir du Liber astrologiae de Georgius Zothorus. Nathalie Pascarel associe et compare d’ailleurs ces représentations aux signes astrologiques de la cathédrale Notre-Dame de Paris. Néanmoins, le reste des éléments, voulus par le commanditaire, sont peut-être en lien avec son calendrier personnel.
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Plafond peint rue Poncelet : Iconographie animale Sur les 27 plafonds peints messins datant du Moyen Âge, seuls quatre d'entre eux contiennent des animaux (15%). Les figures animales du plafond rue Poncelet forment un bestiaire. Il faut entendre par ce terme, au Moyen âge, des représentations animales, réelles ou non, qui revêtent également des significations symboliques. Ainsi le poisson est l'image du Christ et de la protection.
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Plafond peint du 1, rue de l'Abbé-Risse, 29 en Jurue
Un plafond peint a été découvert à la fin du XIXe siècle dans une des trois pièces du rez-de-chaussée de la maison des Lombards. Le bois des planches est daté d'environ 1320, mais les peintures héraldiques peuvent dater de la première moitié du XVe siècle. Leur lecture est difficile car elles sont mal conservées, à l'exception de saumons héraldiques. Les premières études identifiaient les écus avec ceux des comtes de Blâmont et des sires vosgiens de Herbéviller, mais N. Pascarel a contesté cette lecture : les saumons blancs sur fond rouge de Blâmont ne sont pas accompagnés de croisettes. Il est possible que les armoiries soient celles des comtes de Salm et des sires bourguignons de Chastellux ou de Chauvirey.
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Plafond peint des Carmélites Le musée de la Cour d'Or conserve un plafond peint qui provient du couvent des Carmélites, possible vestige de l'hôtel Chaverson. Ces planches sont découvertes dans une pièce du rez-de-chaussée en 1896. Elles ont été assez fortement dégradées et sont conservées en réserve. En 1899, on y voyait des décors géométriques (entrelacs à motifs floraux), des animaux (un coq, deux animaux, peut-être des renards, affrontés), un cavalier, ainsi que deux écus, aujourd'hui disparus, aux armoiries nonidentifiées. On conserve aujourd'hui 22 planches dont 9 au moins présentent, encore lisibles, des mailles jaunes entrelacées au centre desquelles on aperçoit de petites fleurs rouges à cinq pétales.
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Plafond peint de la maison 12-14 rue du Change
Ce plafond peint est remarquable et comprend un bestiaire, un armorial et un décor de rinceaux. L'archéo-dendrométrie a daté le bois de sapin de ce plafond vers 1353-1356. Elles sont rapportées à la visite de l'empereur Charles IV et de sa femme, l'impératrice Anne de Silésie, à Metz en 1356 par Jean-Claude Loutsch. Nathalie Pascarel interprète différemment les écus représentés et date les peintures du règne de l'empereur Sigismond dans les années 1419-1437.
Le plafond a été découvert en 1964 lors d'une période de rénovation et de destruction massive du centre-ville de Metz et déposé au musée de la Cour d'Or.
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Plafond peint 12-14 rue du change : le bestiaire Le plafond de la maison 12-14 rue du Change a été construit vers 1353-1356, mais les peintures, postérieures, datent possiblement des années 1419-1437. Le bestiaire de la rue du Change compte vingt figures dont une détruite à la démolition de la maison. On retrouve des animaux communs entourant la vie de l'homme et des animaux fantastiques, qui ne relevaient pas forcément de l'imaginaire au Moyen Âge. Parmi les animaux du commun, nous retrouvons deux lapins, un furet, une biche, un sanglier, deux chiens, un ours, un léopard, deux lions, deux singes et un éléphant ; pour les animaux fantastiques : trois dragons et serpents, un lion-dragon, un poisson-oiseau, un griffon, une licorne et un amphisbène.
Ces animaux aux attitudes variées, forment un programme réfléchi : une grande scène de chasse où certains animaux en chassent d'autres. Selon Nathalie Pascarel, les animaux apprivoisés (portant des colliers) chassant les animaux sauvages ou fantastiques évoquent les écus des princes chrétiens unis dans la croisade contre les Turcs.
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Place du Change La place du Change est une des trois grandes places de Metz, avec le Champ-à-Seille son voisin et la place de Chambre. Aujourd'hui appelée place Saint-Louis, elle a gardé la moitié de ses maisons anciennes. Celles-ci témoignent de l'essor de Metz hors des murs romains : la place est allongée car les maisons sont construites le long de la muraille antique, côté campagne. La place était donc dans les faubourgs, avant d'être intégrée dans l'enceinte des années 1220. Elle était alors entièrement entourée de maisons. Elle formait avec la place voisine, le Champ-à-Seille, le coeur commercial de la cité, car c'est là que se tenaient les marchés hebdomadaires. Les changeurs se sont installés sur la place, lui donnant son nom. De très nombreux événements urbains, fêtes, théâtre, joutes, se sont tenus place du Change.
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Place de Chambre La place de Chambre est située en contre-bas de la cathédrale : c'est une des trois grandes places médiévales de Metz, la seule qui soit située dans la cité antique, alors que le Champ-à-Seille et la place du Change sont le centre du faubourg marchand qui apparaît au XIIe siècle. Elle tire son nom soit de la « Camera » (chambre) de l'évêque, puisque le quartier était à l'origine sous son autorité, soit de l'hospice tenu par les frères de Saint-Jean, qui accueillait pèlerins et voyageurs entre la place et la Moselle.
En Chambre se tient un marché hebdomadaire des produits alimentaires. La place accueille quelques grands événements ; en 1485, 6000 spectateurs s'y pressent pour une pièce de théâtre, le Jeu de Sainte-Barbe. En 1492, quand la cité veut faire du supplice de Jean de Landremont un acte exemplaire, elle l'organise sur la place.
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Pignon-Feller, Christiane, « Le fabuleux destin de Sainte-Ségolène »
Pignon-Feller, Christiane, « Le fabuleux destin de Sainte-Ségolène », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, 2011, p. 217-249
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Pierre-Marie Mercier (1981-)
Pierre-Marie Mercier est un historien français.
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Pierre-Édouard Wagner (1949-)
Pierre-Édouard Wagner est un historien d'art et archéologue français. Il a été Conservateur à la Bibliothèque-Médiathèque de Metz.
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Pierre tombale de N. femme de Gérardin de Prény (XIVe siècle) Cette pierre tombale provient de Saint-Pierre-aux-Nonnains : elle a été déposée au musée de la Cour d'Or après 1975. Un fragment est aujourd'hui conservé, qui ne permet pas de savoir le nom de la défunte ni l'année de sa mort, survenue un 12 décembre. Mais cette femme a été inhumée aux côtés de sa fille (ou de sa belle-fille), Hetvis. Prény était une des possessions anciennes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, où le duc de Lorraine avait édifié un puissant château. Son mari, le prévôt Gérardin de Prény, occupait un office au service du duc ou de l'abbesse.
Autour de la dalle de calcaire court une inscription encadrée par deux traits continus, relevée par Pierre-Édouard Wagner.
Traduction : « Ci-git [?] femme du prévôt Gérardin de Prény, qui mourut l'an de grâce Notre-Seigneur 13[..] la veille de la fête de Sainte-Lucie. [...] pour son âme ».
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Pierre tombale d'Hetvis de Prény (†1323) Cette pierre tombale provient de Saint-Pierre-aux-Nonnains : elle a été déposée au musée de la Cour d'Or après 1975. Deux morceaux sont aujourd'hui conservés. Autour de la dalle de calcaire court une inscription encadrée par deux traits continus, relevée par Pierre-Édouard Wagner.
Traduction : « Ci-git Hetvis, fille du prévôt Gérardin de Pr[ény, qui mourut l'an de grâce de Notre-Seigneur 1323, la veille de la Saint-Je]an-Baptiste. Priez pour elle ».
Hetvis a été inhumée aux côtés de sa mère ou de sa belle-mère. Prény était une des possessions anciennes de Saint-Pierre-aux-Nonnains, où le duc de Lorraine avait édifié un puissant château. Son père, le prévôt Gérardin de Prény, occupait un office au service du duc ou de l'abbesse,
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Pierre Roucel (14..-1466)
Pierre Roucel est le fils de Nicolle Roucel dit de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il occupe plusieurs charges ecclésiastiques : chanoine de la Cathédrale de Metz et de Notre-Dame-la-Ronde, prévôt de St-Sauveur et curé de Saint-Ladre. Il meurt de la peste le 27 août 1466, lors de la terrible épidémie qui ravage la cité. Il choisit d'être enterré anonymement au cimetière Saint-Louis, avec les pauvres, plutôt que d'être inhumé dans un grand sanctuaire comme les notables laïcs ou ecclésiastiques.
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Pierre Renguillon dit le Grand (13..-14..)
Pierre Renguillon dit le Grand est le fils de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Il épouse Alix, fille de Guillaume de Heu et de Collette Lohier. Il meurt à une date inconnue après 1408.
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Pierre Renguillon (14..-1475)
Pierre Renguillon est le fils de Jean Renguillon dit Bacon et de Alix Migomay. Il épouse en premières noces Collette, fille de Jean de Vaudrevange et de Perrette de Raigecourt. Après son décès en 1431, il se remarie rapidement avec Hillewy de Vatimont, qui meurt entre 1432 et 1441. Il convole ensuite en troisièmes noces avec Agnès de Ludres le 23 septembre 1441. Il meurt le premier janvier 1475 et son corps est inhumé en l'église Saint-Martin-en-Curtis dans la chapelle des Le Gronnais. La mort de son seul fils en 1447 entraîne la disparition du lignage des Renguillon.