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Catherine Le Gronnais (14..-1516)
Catherine Le Gronnais est la fille de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Elle est la seule épouse de Jean d'Abrienne dit Chaving avec qui elle se marie en 1493 ou avant. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Il meurt assassiné par son serviteur en 1523 vers l'âge de 60 ans.
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Catherine Le Hungre (13..-14..)
Catherine est la fille de Jean Le Hungre dit l'Aîné et de Catherine Le Gronnais. Elle épouse Jean, fils de Jean Barroy et de Poincerelle Eulecol. Le couple a deux filles qui nous soient connues : Collette et Catherine. Devenue veuve entre 1398 et 1401, elle meurt après 1422.
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Catherine Lohier (13..-14..)
Catherine Lohier est la fille de Joffroy Lohier et de Poince Fessal. Elle épouse Jean Papperel dit le Jeune, mais ce dernier meurt assez jeune durant l'épidémie de peste de 1438-1439. Un seul enfant est connu de cette alliance : Nicolle Papperel. Catherine meurt à une date inconnue.
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Catherine Roucel (14..-1474)
Catherine est la fille de Werry Roucel et de Catherine Baudoche, sa première femme. Elle meurt, sans doute jeune, en 1474, peu de temps après sa mère : l'une le 2 août 1474, l'autre le 27 août suivant. Elles sont inhumées au couvent des Célestins.
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Cavalier et priant Ces deux sculptures formaient peut-être un groupe. Le cavalier est vêtu d'une cotte de maille qui lui couvre tout le corps et d'une tunique sans manches. Il porte un casque, l'écu sur la poitrine et devait tenir de la main droite une lance ou une oriflamme.
Le personnage à genoux est lui aussi vêtu comme un chevalier, il a l'épée à la ceinture mais ne porte pas de casque. Il est bien plus petit que le cavalier, ce qui permet de l'identifier comme un donateur en prière devant un saint, qui serait ici saint Georges. Dans ce cas-là, la lance disparue ne transperçait pas le dragon car elle devait pointer vers le haut : le cheval devait plutôt le piétiner.
Les deux pièces ont été collectées rue du Champé au XIXe siècle. Mais on peut les rapprocher, au moins par l'iconographie, de la description du tombeau de Maheu Ruece au couvent des Dominicains : un patricien se fait représenter sur son tombeau en chevalier, priant le saint patron de la confrérie des chevaliers du Christ.
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Celle qui allait en pèlerinage à Sainte-Barbe sur le dos
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Cellérier
Le cellérier ou intendant (cellerarius en latin) est l'un des quatre officiers du cloître en charge de la gestion temporelle de la communauté des chanoines de Metz, avec le sénéchal, le camérier et le percepteur.
Dans la Règle de Chrodegang, le cellérier est cité à plusieurs reprises et un paragraphe entier lui est consacré. Il doit craindre Dieu, être tempérant, non grand buveur, ni querelleur, ni courroucé mais au caractère modeste, mature et fidèle. Il ne devra rien faire sans ordre de l’évêque et ne devra pas gaspiller, ni dissiper les biens du clergé. Au réfectoire, l’intendant est de service pendant que la communauté mange, sauf s’il est occupé à des affaires importantes, dans ce cas il est dispensé du service de cuisine. Cette fonction est modifiée en 1197, sous l’évêque Bertram.
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Cerchier
Le cerchier (circator en latin) est l'un des quatre officiers du chapitre, avec le coûtre, l'aumônier (et le sous-aumônier) et l'écolâtre. Il est attaché au cloître, exerçant la fonction de gardien ou surveillant général.
Il faisait à l'origine la « ronde », au cours de laquelle il réalisait la surveillance et la visite des locaux du chapitre. Lorsque le doyen est absent, il préside et convoque les réunions capitulaires. De plus, il commence l'office des complies, introduit les processions et récite les oraisons et prières aux défunts durant ces dernières.
La charge de cerchier apparaît en 1197, moment où le chapitre décide d'en élire pour chaque année et est supprimée en 1601.
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Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Place Saint-Vincent »
Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Place Saint-Vincent », L'Austrasie, 1860, p. 281-287.
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Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue d’Asfeld »
Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue d’Asfeld », L’Austrasie, 1858, p. 201-207.
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Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue Lasalle»
Chabert, François-Michel « Les rues de Metz. Rue Lasalle», L’Austrasie, 1860, p. 57-62.
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Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue Mazelle »
Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue Mazelle », L'Austrasie, 1858, p. 418-434.
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Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue Saint-Eucaire »
Chabert, François-Michel, « Les rues de Metz. Rue Saint-Eucaire », L'Austrasie, 1859, p. 485-492.
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Chabert, François-Michel, « Notice sur Thiebaut Louve, XXIVe abbé du monastère de Saint-Clément de Metz, 1390-1421 »
Chabert, François-Michel, « Notice sur Thiebaut Louve, XXIVe abbé du monastère de Saint-Clément de Metz, 1390-1421 », L’Austrasie, vol. 1, 1853, p. 640-644.
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Chabert, François-Michel, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts, et quais de la ville de Metz
Chabert, François-Michel, Dictionnaire topographique, historique et étymologique des rues, places, ponts, et quais de la ville de Metz, 3e édition, Metz, 1878.
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Champ-à-Seille La place du Champ-à-Seille est attestée dans les dernières années du XIIe siècle. Située hors des murs antiques de Metz, elle est au cœur du nouveau quartier marchand et devient la plus grande et la plus belle place de Metz, entourée de maisons à arcades. Un marché hebdomadaire s'y tient, qui déborde jusqu'à la place du Change (actuellement la place Saint-Louis).
Au XIVe siècle, le pouvoir municipal est très présent sur la place : on y trouve une halle et une balance, le contrôle des poids lors du marché étant une manifestation du pouvoir seigneurial et urbain. C'est aussi un lieu de justice : dans un coin de la place se trouvent le pilori où les délinquants sont exposés aux moqueries des citoyens, et la Xippe, un ruisseau où l'on plonge les condamnés à l'exil. On y construit la « nouvelle salle » où se tienne les fêtes urbaines et les mariages des bourgeois. La place sert de lieu de fêtes et de tournois. Elle accueille la diète d'Empire de l'empereur Charles IV en 1356.
L'ordonnancement de la place est détruit dans les années 1730 : Henri-Charles de Coislin, évêque de Metz, y construit des casernes, au grand soulagement des Messins qui n'ont plus à loger chez eux les soldats français, mais au prix de la destruction de la plus belle place de la ville. Les dernières maisons à arcades de la place sont détruites au cours du XIXe siècle. Après la destruction des casernes en 1930, la place Coislin est ouverte à l'emplacement du Champ-à-Seille. Elle sert de gare routière dans les années 1960, à l'époque où les dernières maisons de la rue Coislin sont rasées pour faire place à un grand immeuble.
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Chancelier
Le chancelier (cancellarius en latin) est le quatrième dignitaire du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, avec le primicier, le doyen, le chantre et le trésorier. Il est l’ancien notaire de l’Église cathédrale et le secrétaire de l’évêque.
Le chancelier siège au chœur de la cathédrale, à gauche et aux côtés du doyen, face à l’évêque. Il a pour charge de garder le sceau du chapitre. C’est lui qui l’appose aux actes capitulaires, surtout ceux qui doivent faire foi en public. Il met le scellé chez les chanoines défunts (un cachet particulier lui était remis). Enfin, il est chargé du soin des livres de la bibliothèque et de la rédaction des lettres émanant du chapitre.
La fonction de chancelier n’apparaît qu’une seule fois dans la liturgie du « Cérémonial de la cathédrale », à propos de sa place dans le chœur. Il ne semble pas tenir de rôle particulier dans ce cadre. En revanche, le sous-chancelier (subcancellarius en latin) apparaît plus souvent. Il lui revient, au chapitre, de distribuer les rôles de chacun pour la semaine à venir et à l’occasion de moments particuliers. Il nomme ainsi le prêtre, le diacre et le sous-diacre pour la nouvelle semaine, ainsi que ceux qui devront chanter aux offices et l’ordre à tenir.
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Chansonnier (Berne, BB, ms. Bongarsiana 389) Metz (Moselle)
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Chansonnier de Saint-Germain (Paris, BNF, FR 20050) Metz (Moselle)
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Chantre
Le chantre (cantor en latin) est le troisième dignitaire du chapitre de la cathédrale Saint-Étienne de Metz, avec le primicier, le doyen, le chancelier et le trésorier. Il peut être prêtre, mais pas obligatoirement.
Sa charge consiste en l’organisation et l’ordonnance de toutes les liturgies. Il lui revient surtout la direction du chant, de la psalmodie, avec un droit de regard sur le choix des lectures. C’est à lui que revient la charge de veiller sur les sous-chantres et les musiciens, de diriger le chœur et de reprendre ceux qui y font des fautes.
Le chantre a également la responsabilité des processions dans la nef de la cathédrale, entre le cloître et le chœur, et celles qui cheminent dans la cité, de sanctuaire en sanctuaire.
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Chapelle des Baudoche
La chapelle des Baudoche, dédiée à Saint Nicolas, occupait le bras sud de l'ancien transept de l'église Saint-Martin. Elle est fondée en 1506 par les trois frères Baudoche, Claude, Jean et Nicolas, qui exécutent ainsi la volonté testamentaire de leur père, Pierre.
La chapelle était reliée à l'hôtel Baudoche, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne. Les travaux d'alignement de la rue en 1817-1818 entrainent la démolition du transept et de la disparation de la chapelle. Certains vitraux sont réinstallés dans le mur sud.
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Chapelle des Lorrains, Notre-Dame-de-la-Victoire Cette petite chapelle, consacrée le 29 septembre 1478, commémore l'attaque surprise du duc Nicolas de Lorraine le 9 avril 1473, miraculeusement mis en échec. La chapelle est dédiée à la Vierge Marie, protectrice de la Cité, comme l'indique l'inscription de 1478. Le compte de sa construction permet de savoir que le bâtiment a été construit par le maître d'oeuvre Clausse de Ranconval, et décoré de vitraux par les verriers Camay et Jean le Verrier. Il était composé de deux travées seulement, avec une sacristie et un beau porche flamboyant. La cité entretient le souvenir de l'attaque, en organisant des processions chaque 9 avril. Le 3 juillet 1483, une statue de la Vierge est apportée du château de Richemont, que la cité vient d'assiéger et de démolir. Une seconde inscription commémore le haut fait. La chapelle est détruite avec le quartier cathédral en 1754.
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Chapelle des Templiers La chapelle des Templiers est le dernier vestige de la commanderie du Temple installée dans le sud-est de la cité de Metz vers 1147. Elle a la forme d'une rotonde octogonale, qui rappelle le Saint-Sépulcre de Jérusalem.
La commanderie est peut-être désacralisée dès 1552, et intégrée dans la citadelle ; seuls demeurent la chapelle, transformée en entrepôt, et une salle décorée d'un plafond peint, qui a pu être un réfectoire ou une salle capitulaire. Classée monument historique dès la première liste de 1840, la chapelle est sauvée de la destruction en 1861. Elle est alors dessinée et étudiée par les savants messins, mais le réfectoire est détruit par la suite. À l'intérieur, les fresques du XIVe siècle ont été très lourdement restaurées durant l'annexion.
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Chapelle Saint-Blaise
La chapelle fut construite en 1424 dans le bas-côté nord de l'église Saint-Eucaire par Nicolle Grognat, veuf de Perrette Desch. Elle est voûtée aux frais de Jacques III Desch, comme le rappelle son épitaphe. La chapelle devint par la suite un lieu de sépulture important de la famille Desch qui possédait un hôtel aristocratique à proximité de l'église paroissiale.
L'église Saint-Eucaire conserverait une relique corporelle de saint Blaise (martyr du IVe siècle) : un morceau de sa mâchoire. La confrérie Saint-Blaise y a son siège à partir de 1552. La fête de Saint-Blaise est toujours fêtée à Metz le 3 février.
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Chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi (XIVe siècle)
La chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi est fondée par Poincignon Dieu-Ami et par Alixette Mortel, sa femme, le 27 juillet 1365, comme en témoigne la plaque de fondation toujours en place dans l'église Saint-Maximin. Elle est connue pour être l'une des plus importante chapelle des paraiges. Depuis le mariage entre Renaud Le Gronnais et Perrette Dieu-Ami, dernière descendante des Dieu-Ami, ce sont les Gronnais et leurs descendants qui y sont inhumés.
Le 5 août 1778, la chapelle ne pouvait plus accueillir de nouvelles sépultures. Elles furent transférées à Coin-sur-Seille, un château qui appartenait à la famille Le Gronnais. Les monuments funéraires de cette chapelle, détruits durant la Révolution, nous sont connus principalement par les descriptions et dessins d'érudits des XVIIe et XVIIIe siècles : Paul Ferry, Dom Tabouillot et Dupré de Geneste.