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Porte sculptée Le tympan de cette porte est sculptée aux armes de la famille Desch. Il ne reste aucune trace de polychromie mais l'écu, placé au cœur d'un motif végétal de type palmette, correspond à celui de cette famille. Il est associé à 7 guimbardes, symbole des Desch.
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Porte Sainte-Barbe La porte Sainte-Barbe était une des principales entrées fortifiées de Metz, construite au début du XIIIe siècle voire dans les dernières années du XIIe siècle. Elle s'ouvrait du côté du nord, au bout de la rue en Ayest, donnait sur le Pont Rengmont qui traversait la Seille et conduisait aux routes du nord vers Trêves et du nord-est, dit le Haut Chemin.
Au XIIIe siècle, la porte est appelée porte de Parnemaille du nom du faubourg situé de l'autre côté de la Seille. Elle prend le nom de porte du pont Rengmont au XVe siècle, puis de porte Sainte-Barbe au XVIe siècle, à cause de la popularité du pèlerinage à Sainte-Barbe, sanctuaire situé sur le Haut Chemin.
Comme la porte des Allemands, la porte Sainte-Barbe est régulièrement modernisée aux XIVe-XVIe siècles. Elle était initialement composée de deux tours protégeant une ouverture. Dès 1385, elle est doublée d'un ouvrage avancé sur la rive droite de la Seille, transformant le pont Rengmont en un pont fortifié (baile). Au XVe siècle, les deux tours sont découvertes pour aménager des plate-formes de tir, puis des canonnières sont percées.
En 1552, la construction du Retranchement de Guise en arrière de la porte la condamne à servir de carrière de pierres. Les derniers vestiges sont détruits en 1904.
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Porte des Allemands Dans les années 1220, l'enceinte de Metz est considérablement agrandie, englobant le quartier d'Outre-Seille. La porte des Allemands devient alors l'une des grandes portes orientales de la cité : il prend le nom d'un hôpital tenu par les chevaliers teutoniques, un ordre de moines-chevaliers allemands. À partir de 1445, la porte est renforcée par un châtelet qui enjambe la Seille. Des travaux le modernisent au cours des XVe et XVIe siècles siècles. La porte des Allemands est la seule grande porte de Metz subsistant aujourd'hui.
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Porsaillis (paraige) Le lignage de Porsaillis est un des trois grands lignages de le chevalerie urbaine à la fin du XIIe siècle, et celui qui semble associé le plus étroitement au gouvernement épiscopal. Les membres du lignage s'opposent donc aux autres bourgeois qui souhaitent fonder une commune, et sont poussés deux fois à l'exil en 1215 et 1231, lors de la guerre des Amis qui voit leur défaite. Porsaillis prend ensuite place parmi les autres paraiges en accueillant des familles de marchands enrichis, et participe au gouvernement de la cité pendant trois siècles.
En 1355, le paraige de Porsaillis avait l'habitude de se réunir dans le cloître de Saint-Sauveur.
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Porche du parvis de Sainte-Ségolène La façade de l'église Sainte-Ségolène est reconstruite à la fin du XVe siècle : elle donne sur une petite cour qui sert de parvis. Début XVIe siècle, la cour est fermée par un grand porche en style gothique flamboyant. Ce portail entre rue et parvis était surmonté d'un tympan où prenait place une statue de la patronne de la paroisse, sainte Ségolène, représentée en abbesse. Cette entrée était à son tour encadrée par un grand gâble (un pignon décoratif) qui s'élevait au-dessus d'une fine galerie à claire-voie et se terminait par une croix.
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Pont des Grilles de la Moselle
Le pont des Grilles, construit en 1360, complète les fortifications de Metz en protégeant le cours de la Moselle du côté aval. Il s'agit d'un pont couvert, constitué de quatre arches défendues par trois tours. Les arches contiennent des herses que l'on peut monter et descendre, fermant ainsi le cours de la rivière. le pont était aussi appelé « Rhinpont » (c'est-à-dire Pont du Rhin), car il se dressait au « Rhinport » (le port du Rhin) : l'aval de la Moselle permet de rejoindre la vallée du Rhin. Il était encore appelé « pont des Basses Grilles ».
Comme il ne permettait pas le passage des véhicules, le pont est démoli en 1745 et reconstruit. A cette occasion, on découvre une inscription commémorative de sa construction en 1360, que plusieurs érudits messins ont copiée.
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Poirier, François-Jacques, « Notice sur l'ancienne paroisse de Saint-Simplice, de Metz »
Poirier, abbé François-Jacques , « Notice sur l'ancienne paroisse de Saint-Simplice, de Metz », Annuaire de la Société d'histoire et d'archéologie lorraine, 1892, p. 167-213.
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Poincignon Le Gronnais (14..-1469)
Poincignon Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il est le premier époux de Philippe, fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Ce mariage sert à consolider le lien entre les deux familles, Lorette s'étant remariée avec le père de Poincignon à la mort de Joffroy Desch : on marie ainsi les enfants issus du premier lit. Mais le mariage est de courte durée, car Poincignon meurt jeune adulte le 18 avril 1469. À sa mort, il y a un long conflit de succession entre son épouse Philippe et les frères déshérités de Poincignon. Son corps est inhumé au couvent des Frères Prêcheurs.
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Poincignon Le Braconnier (14..-15..)
L'ascendance de Poincignon Le Braconnier est inconnue. Il épouse une certaine Jacomette qui devient marraine d'une fille de Philippe de Vigneulles. Poincignon, marchand de Metz, occupe aussi la charge de clerc des « adjournés » entre 1483 et 1509, faisant de lui un membre clé du personnel officiel de la ville chargé de l'écrit, avec des gages annuels s'élevant à 60 sous. À Metz, les « adjournés » sont des procédures judiciaires expéditives réalisées devant un nombre restreint du conseil des Treize, parfois qu'un seul, et faisant intervenir qu'un petit nombre de plaideurs (six au maximum). Les « adjournés », qui concernaient les causes civiles de petite importance, se déroulaient au Palais des Treize en la « chambre des adjournés ». Poincignon meurt à une date inconnue entre 1509 et 1518.
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Poincignon Dieu-Ami (13..-13..)
Poincignon Dieu-Ami est le seul enfant connu de Jean Dieu-Ami et de Jacomette. Il se marie en premières noces avec une certaine Mariette avant 1338. Veuf, il convole en secondes noces avec Jacomette Burchon entre 1355 et 1364. Veuf de nouveau, il se marie avec Alixette Mortel avant 1365. Sa descendance est issue de cette troisième union. Il fonde avec sa dernière épouse la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église paroissiale Saint-Maximin, sans doute peu de temps après qu'il ait acquis la charge d'aman de la paroisse. Il meurt entre 1367 et 1375.
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Poincignon de la Haie (14..-1483)
L'ascendance de Poincignon de la Haie nous est inconnue. Il épouse Perrette, fille de Jean Travalt dit l'Aîné de Porte-Moselle et de Collette Jaiquemat. Après une carrière active au sein du gouvernement muncipal, il meurt le 23 juillet 1483, sans doute encore assez jeune, laissant Perrette veuve. Aucune descendance ne lui est connue.
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Poincette Grognat (13..-14..)
Poincette Grognat, fille de Nicolle et de Jennette Mortel, est la première épouse de Joffroy Desch. Leur mariage est célébré en 1415 ou avant. Elle meurt sans enfants à une date inconnue entre 1415 et 1426.
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Poincette du Pont (12..-1310)
Poincette du Pont est la fille de Forquignon du Pont et d'une mère inconnue. La famille Desch serait issue de ce lignage affilié aux paraiges au XIIIe siècle. Elle épouse Philippin Thomas, aussi patricien de la cité. Elle meurt le 8 décembre 1310 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers.
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Poincette Dieu-Ami (13..-13..)
Poincette Dieu-Ami est la fille de Poincignon Dieu-Ami et de Alixette Mortel. Elle épouse Joffroy Grognat avec qui elle a trois fils qui nous sont connus : Nicolle, Poince et Jacomin. Elle meurt veuve à une date inconnue après 1384.
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Poincerelle Le Gronnais (1...-1430)
Poincerelle Le Gronnais est la fille de Jean Le Gronnais et de Collette Baudoche. Elle épouse Collin Paillat avec qui elle a un enfant qui nous soit connu : Burtignon Paillat. Collin meurt en septembre 1429 et Poincerelle meurt à son tour sans doute encore jeune adulte le 4 septembre 1430. Son corps est enseveli au couvent des Célestins. Son fils meurt deux jours plus tard le 6 septembre 1430. C'est la fin du lignage des Paillat à Metz.
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Poince Ruece (12..-13..)
L'ascendance de Poince Ruece est inconnue, mais il s'agit d'une famille qui était liée aux paraiges. Elle épouse Nicolle de la Court avec qui elle a 5 enfants qui nous soient connus. Avec son fils Jean de la Court, elle fonde l'abbaye du Pontiffroy en 1321. Elle meurt à une date inconnue.
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Poince Roucel (14..-1478)
Poince Roucel est le fils de Werry Roucel et de Catherine Baudoche. Il épouse Claude de Serrières en septembre 1476. Mais le mariage est de courte durée. Poince meurt en avril 1478, laissant Catherine veuve, qui se remarie avec Antoine de Norroy en 1480.
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Poince Louve (13..-1400)
Poince Louve est le fils de Jean Louve et d'une certaine Marguerite. Il se marie à une date inconnue avec Perrette, fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Il meurt en septembre 1400. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Poince Le Gronnais dit des Changes (13..-13..)
Poince Le Gronnais dit des Changes est le fils de Poince Le Gronnais dit l'Aveugle et d'une certaine Contesse. Il épouse en premières noces Béatrice, fille de Thiébaut Moyelan et d'une certaine Catherine. Il est adoubé lors de la visite impériale de Charles IV à Metz en 1356. Devenu veuf à une date incertaine entre 1337 et 1363, il épouse en secondes noces Isabelle Marcoul, qui hérite à la mort de son frère de l'héritage familial. Il meurt avant 1373, laissant Isabelle veuve.
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Poince Le Gronnais (13..-1340)
Poince Le Gronnais est la fille de Collard Le Gronnais et d'une certaine Idette. Elle épouse Ingrand Burchon, avec qui elle a de nombreux enfants. Elle meurt sans doute encore jeune adulte le 15 juillet 1340, laissant Ingrand veuf. Son corps est enseveli au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets) avec celui de sa fille Jacomette.
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Poince Guenordin (13..-136.)
Poince ou Poincignon Guenordin est le fils de Jean Guenordin et d'une certaine Lorette. Il épouse Isabelle, fille Thiébaut de Heu et d'Alix de la Court. Il meurt entre 1365 et 1367, laissant Isabelle veuve.
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Poince Grognat (13..-14..)
Poince Grognat est l'un des trois fils de Joffroy Grognat et de Poincette Dieu-Ami. Il est, avec son frère Nicolle, à la tête du parti favorable dans la cité au duc de Lorraine, Charles II, et au roi des Romains Robert de Bavière. En 1417, il offre un collier d'or au trésor de la cathédrale pour enrichir le buste-reliquaire de saint Étienne. Il épouse Marguerite, fille de Henri Chevallat et de Perrette Roillenat. Poince meurt entre 1417 et 1420 sans descendance.
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Poince de Vy (13..-1451)
Fille de Jean de Vy et de Béatrice Le Hungre, Poince de Vy est la première et seule épouse de Jacques I Desch avec qui elle se marie à une date inconnue entre 1395 et 1401. Elle meurt le 24 mars 1451, laissant son époux veuf. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins.
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Poince de Vy (13..-1396)
Poince de Vy est la fille de Poince de Vy et de Marguerite de La Court. Elle épouse Jean Brady dit du Neufbourg. Elle meurt veuve en septembre 1396.
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Poince de Vy (13..-1372)
Poince ou Poincignon de Vy est le fils de Jean de Vy et d'une fille de Thiébaut Fourat. Il épouse Marguerite de La Court avec qui il a trois enfants qui nous sont connus. Il meurt le 30 mai 1372 et son corps est inhumé au couvent des Cordeliers (aujourd'hui le cloître des Récollets).