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Bertram Pagessius (13..-1387) Bertram est un frère dominicain du couvent de Coblence, dans l'électorat de Trêves. En 1356, l'évêque de Worms Thierry Bayer le choisit comme suffragant, avec le titre d'évêque de Tiflis. Quand Thierry Bayer est transféré sur le siège de Metz en 1365, il emmène Bertram, qui devient suffragant de Metz. En 1378 éclate le Grand schisme entre les papes de Rome et d'Avignon. Thierry Bayer se rallie à Avignon ; Bertram reste partisan de Rome et doit quitter Metz en 1379 ; il y revient, puis en part définitivement en 1380. Il s'installe dans l'évêque de Trêves, et devient suffragant de l'archevêque. Il meurt le 21 janvier 1387 et est inhumé au convent des Dominicains de Coblence.
Bertram était considéré à son époque comme un grand savant. Wolfram l'identifie comme l'auteur de la chronique latine des évêques de Metz, qui contient les vies des évêques jusqu'en 1376. Il aurait composé son texte du vivant de Thierry Bayer (mort en 1384). Dans le manuscrit BM Metz 796 qu'il a pu compiler, un poème latin en l'honneur de la Vierge Marie contient un acrostiche à son nom (p. 119-120) : les premières lettres forment les mots "Bertram évêque de Tiflis m'a fait".
Bertram avait élu sépulture au couvent des Dominicains de Metz : une note du XVe siècle du ms. BM Metz 796 en garde la mémoire erronée, en affirmant qu'il y est enterré après sa mort survenue en 1377.
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Bertrand de Chambre (12..-1318)
Bertrand de Chambre est le fils de Simon de Chambre et d'une mère inconnue. On ne connait pas le nom de son épouse, mais deux de ses enfants nous sont connus : Simonat et Contesse. Bertrand meurt le 29 janvier 1318 et son corps est enseveli avec celui de son grand-père, de son père et de son oncle paternel à l'église Saint-Victor-en-Chambre.
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Bertrand de Chambre (13..-13..)
Bertrand de Chambre est l'un des deux fils de Simonat de Chambre et de Marion Xullefert. Mentionné au paraige de Saint-Martin dans la branche des Gaillard en 1388, nous ne connaissons rien sur sa vie. Il est mentionné en 1389 comme l'un des héritiers des Messins ayant des droits sur les forges de Briey que le comte de Bar s'efforce de racheter. Il meurt à une date inconnue, possiblement sans postérité.
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Bertrand de Tournay (13..-1425)
Bertrand de Tournay est le fils d'Hennequin de Tournay et de Catherine Gourdat, l'un des enfants d'une nombreuse fratrie. Comme son frère Jean (13..-1410), il poursuit une carrière ecclésiastique et devient prêtre de la paroisse Saint-Victor, puis chanoine de la cathédrale de Metz vers 1398, année où il poursuit ses études à Paris. Installé à Metz, il réside à la maison canoniale de la rue des Prêcheurs à côté du jardin (n°4). Il est nommé écôlatre en 1407. L'année suivant, il réside avec son frère dans la Maison canoniale de la Haute-Pierre (n°3). En 1420, il est élu princier en 1420. Il meurt en 1425.
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Bertrand Le Bel dit Mallequin (13...-13..)
Bertrand Le Bel dit Mallequin est le fils de Mathieu Le Bel dit du Quartal et d'une mère inconnue. La famille Le Bel est une famille d'Ancy-sur-Moselle qui apparaît à Metz avec son père Mathieu. Elle doit être distinguée de la branche homonyme de la famille de Heu. L'épouse de Bertrand est inconnue, mais il a trois enfants qui nous soient connus : Thiriat, Jean et Nicolle. Bertrand meurt à une date inconnue avant 1355.
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Bertrand Le Hungre (13..-1397) Bertrand Le Hungre est un riche homme de paraiges qui détenait un immense patrimoine foncier dans le Pays de Metz. Il fonde le couvent des Célestins où sa famille et ses alliés sont inhumés. Très pieux, il est décrit comme un chrétien exemplaire par la Chronique des Célestins. « Honorable, sage et discrète personne », il fait chaque hiver entretenir des feux dans les rues de Metz pour que les pauvres puissent se chauffer, où cuisent des marmites de soupe pour les nourrir.
Il épouse Isabelle Boyleau qui meurt durant l'épidémie de peste de 1348. Selon la Chronique des Célestins, il aurait eu avec Isabelle 14 enfants, 6 garçons et 8 filles, dont seuls 5 nous sont connus. Il habite l'ancien hôtel Falcol, qui correspond peut-être à la Grande maison, aujourd'hui hôtel de Gournay sur la rue du Grand Cerf.
En 1366, il échappe à un enlèvement de la part du banni Guillaume Poujoise et fonde une chapelle qui devient au bout de quelques années le couvent des Célestins. Il consacre sa vieillesse à cette fondation. Bertrand meurt après 49 ans de veuvage le 25 décembre 1397. Son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Bertrand Noiron (13..-1400)
Bertrand Noiron est issu d’une famille liée aux paraiges et influente parmi les membres du clergé messin. Chanoine de la cathédrale de Metz, il est un clerc actif à la fin du XIVe siècle. Dès 1378, le pape Clément VII ordonne qu’il reçoive un canonicat et une prébende à Cambrai, malgré son absence de diplôme en droit canon. Il obtient ensuite des bénéfices à Metz, notamment la chapelle Saint-Laurent en 1384 et la prévôté de la collégiale Saint-Thiébaut, confirmée par le pape. Bertrand reçoit les ordres mineurs ; il est sous-diacre en 1386, mais ne fut jamais ordonné prêtre, ce que confirme l’absence d’objets sacerdotaux associés à sa sépulture. Il devient prévôt de la collégiale de Saint-Sauveur en 1398, fonction qu’il occupe jusqu’à sa mort en 1400. Après sa mort, la prévôté de Saint-Sauveur est contestée, puis attribuée à Nicolas de Spincourt en 1403.
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Bertrand Sollatte (13..-14..)
Bertrand Sollatte est le fils de Simonat Sollatte et d'une certaine Perrette. Il épouse Catherine, fille de François Bertrand et de Collette Porrée, et veuve de Jean de Chambre. En 1389, par son mariage avec Catherine, il est mentionné comme un des héritiers messins ayant des droits sur les forges de Briey, aux côtés de Bertrand de Chambre, frère du premier époux de Catherine. Sans descendance connue, Bertrand Sollatte meurt à une date inconnue après 1404.
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Bible avec un calendrier et une généalogie du Christ (Paris, BNF, LAT 10431) Peint à Oxford?
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Biblia sacra (Metz, BM, ms. 03)
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Bille d'Abocourt (....-1439)
L'origine de Bille d'Abocourt n'est pas connue précisément, probablement issue d'un lignage noble lorrain. Elle se marie en premières noces avec Aubert Boulay du paraige Saint-Martin qui meurt dans l'épidémie de 1438-1439.
Peu de temps après, elle convole en deuxième noces avec Joffroy Desch, dont elle est la troisième épouse. Le mariage est célébré le 11 février 1439. Quelques mois plus tard, elle succombe à l'épidémie de peste qui faisait rage à Metz et meurt le 13 octobre 1439. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins.
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Blanchard, Jean-Christophe (1971-)
Jean-Christophe Blanchard est un historien médiéviste français.
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Blanchard, Jean-Christophe, « Lʼarmorial dʼAndré de Rineck : une propagande dévoyée »
Blanchard, Jean-Christophe, « Lʼarmorial dʼAndré de Rineck : une propagande dévoyée », Le pouvoir de l’image. Actes du 132e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques, « Images et imagerie », Arles, 2007, Paris, Éditions du CTHS, 2012, p. 225-233.
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Blanchard, Jean-Christophe, « Du nouveau dans les bibliothèques de deux messins pro-bourguignons, André de Rineck et de Nicolas IV de Heu »
Blanchard, Jean-Christophe, « Du nouveau dans les bibliothèques de deux messins pro-bourguignons, André de Rineck et de Nicolas IV de Heu », hal-04145706, 2022.
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Blanchard, Jean-Christophe, « Le patriciat messin et l'histoire »
Blanchard, Jean-Christophe, « Le patriciat messin et l'histoire », dans Mireille Chazan et Gérard Nauroy (dir.), Écrire l'histoire à Metz au Moyen Âge, Berne, Peter Lang, 2011, p. 313-335.
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Blanchard, Jean-Christophe, « Les manipulations généalogiques de Nicolas IV de Heu »
Blanchard, Jean-Christophe, « Les manipulations généalogiques de Nicolas IV de Heu (1494-1547), hérédité réelle et fantasmée : un “eugénisme” à rebours ? », 2020, hal-03336043.
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Blanchard, Jean-Christophe, L'armorial d'André de Rineck
Blanchard, Jean-Christophe, L'armorial d'André de Rineck (Vienne, Österreichische Nationalbibliothek, Cod. 3336), Paris, 2008.
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Blennemann, Gordon, « Le nécrologe du livre du chapitre de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz (BNF, Lat. 10028). Commentaire et édition »
Blennemann, Gordon, « Le nécrologe du livre du chapitre de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains de Metz (BNF, Lat. 10028). Commentaire et édition », Positions des thèses de l'Ecole nationale des chartes, 2006
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Boèce, Consolation de la philosophie (Montpellier, BU, ms. H 43) Metz (Moselle)
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Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat »
Boers, Willy, « La Genèse d'Evrat », Scriptorium, vol. 61, no. 1 (2007), p. 74-149.
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Bohémond de Sarrebruck (129.-1367)
Bohémond de Sarrebruck est un clerc issu d'un lignage noble d'Alsace, les Ettendorf. Après des études à Paris, il cumule les prébendes de chanoine à Trêves, Metz, Verdun et Coblence. Il est élu aumônier de Metz à la mort de Nemmery Baudoche survenue le 25 août 1328. Conseiller du prince-évêque de Trêves Baudouin de Luxembourg, il lui succède à l'archevêché de Trêves en 1356. En 1358, le pape lui donne un successeur à l'aumônerie de Metz en la personne de Gilles de Thorey.
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Boinet, Amédée, « L’ancien grenier de la ville de Metz »
Boinet, Amédée, « L’ancien grenier de la ville de Metz », Les Cahiers lorrains, n° 7, Société d’histoire et d’archéologie de la Lorraine, 1922, p. 103-105.
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Boinet, Amédée, « Metz », Guide du congrès archéologique de 1920
Boinet, Amédée, « Metz », dans Guide du congrès archéologique de Metz, Strasbourg, Colmar 1920, Société archéologique de France, 1922, p. 3-104.
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Bonne Baudoche (15..-15..)
Bonne Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première femme, Philippe de Serrières. Elle épouse Pierre, fils de Huet du Châtelet et de Madeleine de Wisse, seigneur de Deuilly, de Gerbévillers, du Châtelet, de Bulgnéville, de Romont et de Bazemont, sénéchal de Lorraine, bailli de Nancy et gouverneur du duc de Lorraine. Le mariage est célébré le 15 décembre 1520. Veuve depuis 1556, Bonne meurt entre 1556 et 1562. Elle est représentée sur un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe de Serrières et sa soeur Claude, produit par le maître verrier Valentin Bousch. Son corps est enseveli avec son épouse à l'église Saint-Jean de Gerbévillers.
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Bonne Chaverson (14..-1499)
Bonne Chaverson est la fille de Joffroy Chaverson et de Jennette Grognat. Elle épouse le 23 octobre 1470 Philippe, fils de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers dont elle est la seconde épouse. Veuve, elle se remarie avec Charles de Beauvau au cours de l'année 1487. Elle meurt le 28 février 1499 et son corps est enseveli au couvent des Cordeliers. Veuf, Charles se remarie avec Barbe d'Aiey, fille d'une famille bourgeoise de marchands de Metz.