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Zayer (14..-1...)
En 1497, Zayer, d'origine allemande, est l'hôte de l'auberge Aux Trois Rois, située rue des Allemands. Selon Jean Praillon, il construit un calvaire sur le Désirémont, puis un chemin de croix entre le cimetière de Saint-Eucaire et le Pont-Rengmont.
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Zabeline Le Sarte (14..-15..)
Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.
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Yonnet de Metz (édition scientifique)
Yonnet de Metz : mise en prose de Philippe de Vigneulles (1515-1528) d'après le manuscrit h, avec en regard la version remaniée en vers du manuscrit N (Arsenal 3143-XIVe siècle), éd. Jean-Charles Herbin, Paris, Société des anciens textes français, 2011.
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Yolande de Croÿ (1472-1558) Yolande de Croÿ est née en 1472 au Roeulx, en Hainaut, dans les Pays-Bas bourguignons (Belgique actuelle), dans une famille de puissants conseillers des ducs de Bourgogne. Elle est la fille de Jean II de Croÿ et de Jeanne de Cresceques. Elle épouse Claude Baudoche en 1505. Elle est sa deuxième épouse : celui-cui avait épousé Philippe de Serrières en premières noces. Quatre fils sont connus de cette union : Robert, François, François et Jean. Veuve en 1542, Yolande meurt le 26 avril 1558.
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Xylographie des Neuf Preux Cette grande xylographie (gravure sur bois) montrait les Neuf preux, cette liste de valeureux guerriers inventée en Lorraine au XIVe siècle et qui a eu un immense succès en Europe au XVe siècle. Elle a été retrouvée dans les archives de l'hôtel de ville de Metz, dans la reliure d'un registre de compte commencé en 1461. Elle est plus ancienne que le registre, ce qui en fait un exemple précoce de cette technique.
L'image est fragmentaire : sur le premier morceau, on voit deux des Preux juifs, Josué et David ; sur le second, l'un des Preux chrétiens, Godefroy de Bouillon. Sur la première, on voit un filigrane en forme de balance à double plateau. Bouteiller et les érudits du XIXe siècle ont supposé que l'image était originaire du duché de Lorraine : en effet, le bouclier de Godefroy de Bouillon et le poème en dessous de l'image le montrent comme duc de Lorraine. On a même voulu y voir une image de propagande des débuts du règne de René d'Anjou. Mais l'identification de Godefroy à un duc de Lorraine n'est pas étrangère à Metz : on observe des armoiries semblables dans les enluminures du BnF lat 4931A.
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Wiris de Budange (14..-1469)
Wiris de Budange est chanoine de la cathédrale de Metz de 1421 à sa mort en 1469. En 1424, il est reçu acolyte. Le 17 octobre 1425, le jeune chanoine est condamné à 20 sous d'amende à payer au maître de fabrique pour avoir répondu au chantre qui le réprimandait.
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Wiriat Roucel (14..-1499)
Wiriat Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Isabelle Martin d'Ancy, veuve de Thierry Thiriat et dont le père Jean Martin s'était installé à Metz en la rue de la Trinité. Maître-échevin en 1478, il aurait quitté son poste pour partir en Orient à la recherche de Wiriat Louve, dont il devait hériter de la fonction d'échevin : c'est ce que raconte Philippe de Vigneulles. Veuf en 1480, il convole en secondes noces avec une certaine de Vallé. Ils se fiancent le 23 mai 1481, puis le mariage est célébré le 13 juin suivant. Wiriat meurt le 6 mai 1499 durant l'épidémie de peste qui ravage la ville. Son corps est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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Wiriat Louve (14..-1479)
Wiriat Louve est l'un des fils de Jean Louve et d'une certaine Catherine. Il épouse Alixette Renguillon en premières noces à une date inconnue. Veuf dès 1465, il se remarie en 1475 avec Nicolle Geoffroy, de Luxeuil en Franche-Comté. En 1478, il part en pèlerinage à Jérusalem mais meurt et est enterré au retour sur l'île de Rhodes, le 20 février 1479. Sa jeune veuve se retire alors du monde. Il avait élu sépulture aux Célestins, où une inscription aujourd'hui disparue faisait mémoire de lui.
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Wiriat Forcon (1...-13..)
Wiriat Forcon est un chanoine de la cathédrale de Metz. Son ascendance est incertaine, mais la famille Forcon était liée au paraige de Jurue au tournant du XIVe siècle. Vers 1300, il possède la moitié du cens de la maison de Saint-Pierremont.
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Wiriat de Toul (14..-1457)
Wiriat de Toul est le fils de Werry de Toul et d'Idette Bouchatte. Il épouse Isabelle, fille de Jean Baudoche et de Béatrice de Vy dont il est le premier époux. Le couple a un seul enfant, Jennette de Toul qui hérite du patrimoine familial. Wiriat meurt en 1457, laissant Isabelle veuve qui convole en secondes noces avec le noble Michel Cunehem qui vient s'installer à Metz. Avec le décès de son frère Laurent en 1466, le lignage s'éteint. Le corps de Wiriat est enseveli à l'abbaye Saint-Clément, comme celui de sa fille.
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Willy Boers (19..-)
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Willermus Li Ardenois (12..-1306)
Willermus, décédé le 31 juillet 1306, portait un nom fréquent parmi les ecclésiastiques du haut Moyen Âge. Son surnom « li Ardenois » indique une origine géographique dans les Ardennes, une région historiquement liée à la ville de Metz. Bien que les sources ne fournissent que peu d’informations sur sa vie, son enterrement à l’intérieur même de la cathédrale témoigne de relations privilégiées avec l’église épiscopale de Metz. En l'absence de titre honorifique ou ecclésiastique sur la croix funéraire, Roch-Stéphane Bour affirme qu'il est probable que Willermus ait été un laïc bénéficiant d’un statut social élevé ou d’une proximité particulière avec le chapitre cathédral, mais la sépulture dans la cathédrale avec une croix d'identité fait plutôt pencher en faveur d'une dignité de chanoine.
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Wilhelm Schmitz (1864-1944)
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Wiberotte Desch (1457-1466)
Wiberotte est la fille de Philippe Desch et de Contesse de Warise. Elle meurt le 21 juillet 1466, âgée seulement de 9 ans, de la peste durant l'épidémie qui ravage la ville. Ses deux soeurs Jeanne et Jennette y succombent également.
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Werry Roucel (14..-1491)
Werry Roucel est le fils de Nicolle Roucel de Vésigneul et de Marguerite de Toul. Il épouse en premières noces Catherine, fille de Poince Baudoche et Marguerite de Vy, avant 1459. Il est fait chevalier à l'occasion du sacre du roi Louis XI à Reims en août 1461. Devenu veuf en 1474, il convole en secondes noces avec Anne de Berbey, issue de la noblesse lorraine. Au moment de son second mariage, il habite un hôtel aristocratique au Champ-à-Seille. Il meurt le 15 décembre 1491, son corps est inhumé au couvent des Célestins.
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Werry Le Gronnais (13..-14..)
Werry Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Alix de Tournay vers la fin du XIVe siècle. Une seule enfant, Jennette, est connue de leur mariage. Werry est fait chevalier en 1383 et meurt à une date inconnue après 1423.
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Werry de Toul (13..-14..)
Werry de Toul est le fils de Laurent de Toul et de Jacomette Dieu-Ami. Il épouse la riche héritière Idette Bouchatte avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Wiriat, Marguerite et Laurent. Veuf depuis 1424, il meurt entre 1439 et 1444.
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Wautrin Didier (14..-1542) Wautrin Didier est originaire du diocèse de Toul. Il devient chanoine de la cathédrale de Metz en 1502 et habite alors dans la maison n°11. Il devient petit aumônier du chapitre cathédral en 1512. On suit sa vie à travers une série d'actes financiers qu'il réalise entre 1509 et 1534. Il achète une maison rue du Voué, des pièces de vigne à Saint-Vincent, derrière Saint-André et sur la route devant l'orme de Saint-Clément.
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Wathier Colin de Tintegny (13..-1448)
Wathier Colin est originaire d'une localité des Ardennes appelée dans les sources Montigny ou Tintigny, village près de Virton (Luxembourg belge). Il est chanoine de la cathédrale de Metz entre 1420 et 1448. Il habite la maison canoniale n°14 et meurt en 1448. Son corps est enterré dans la cathédrale de la cité. Wathier vient du même village que Hugo Mathié, chanoine dans la seconde moitié du siècle.
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Warin Roucel (15..-1538)
Warin Roucel est le fils aîné de Jean Roucel et de Jeanne Chaverson. Il épouse Anne Le Gronnais possiblement vers 1530-1531, mais le mariage est de courte durée. Warin meurt jeune adulte en 1538, expliquant qu'il n'a laissé aucune trace au sein du gouvernement de la cité. À sa mort, ses droits sur la seigneurie de Vernéville passent à son frère Livier. Il habite un hôtel aristocratique situé au Champ-à-Seille, du côté de l'hôpital Saint-Nicolas.
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Wairenat de Noviant (12...-12...)
Wairenat de Noviant, ou Novéant est le fils de Jean de Noviant. Il est le maire de Novéant-sur-Moselle. Il est enseveli au couvent des Frères prêcheurs, avec sa femme, la "mairesse" de Noviant. L'épitaphe n'est pas datée. Les bans de tréfonds du XIIIe siècle signalent qu'il était vivant en 1288 et 1290.
Il est possiblement le père ou le frère de Jacques de Noviant, aman de la paroisse Saint-Gengoulf, dont la fille Collette se maria avec Uguignon Thomas, lié au paraige de Porte-Moselle.
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Wagner, Pierre-Édouard, Parisse, Michel et Palazzo, Éric, Le chemin des reliques : témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Âge
Wagner, Pierre-Édouard, Parisse, Michel et Palazzo, Éric, Le chemin des reliques : témoignages précieux et ordinaires de la vie religieuse à Metz au Moyen Age, publié à l'occasion de l'exposition, Metz, Musée de la Cour d'or, 16 décembre 2000-18 mars 2001, Metz, Éditions Serpenoise, 2000.
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Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600
Wagner, Pierre-Édouard, Épitaphes et inscriptions de la ville de Metz jusqu'en 1600, mémoire de maîtrise, Université de Nancy, 1975.
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Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier »
Wagner, Pierre-Édouard, « Philippe de Vigneulles en son quartier », dans Philippe de Vigneulles en son temps, éd. Sébastien Wagner, Metz, Éditions des Paraiges, 2022, p. 57-76.
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Wagner, Pierre-Édouard, « Les croix de sire Nicole Louve »
Wagner, Pierre-Édouard, « Les croix de sire Nicole Louve », Mémoires de l’académie nationale de Metz, 2000, p. 133-155.