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Maison canoniale n°41, rue des Clercs
La maison, aujourd'hui détruite, était située devant le puits de la rue des Clercs, au 19 rue des Clercs. Guillaume Frantzwa suppose qu'elle possédait un hôtel donnant sur la rue.
La maison devient une maison canoniale à la mi-mai 1433 après la conclusion d'un capitulaire. Mais une seconde conclusion du 9 août 1448 lui enlève ce statut en raison des nombreuses maisons canoniales déjà vacantes.
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Maison canoniale n°39, dite La Cour-aux-Loups
La maison était approximativement située vers le haut de Fournirue. Elle a été démantelée après 1377, ce qui fait que l'on possède peu d'information sur elle. Il n'en resterait qu'un portail gothique, situé dans la cour derrière le 7 en Fournirue.
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Maison canoniale n°37, dite de Saint-Pierremont Cette maison canoniale est située au 12 rue aux Ours. Elle était surnommée maison de Saint-Pierremont.
L'hôtel donne sur la rue. La maison possède un colombier mais aussi un portique, situé juste à côté, qui date de la fin du XVe siècle. De plus, elle était aussi composée d'une cave, d'une grange et d'une écurie, reconstruite au XVIIe siècle.
L'un des chanoines propriétaires, Jean Chardalle, aurait doté la maison d'une chapelle.
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Maison canoniale n°35, dite de Valentin Bousch Cette maison canoniale est localisée au 20 rue de Chèvremont, en descendant vers la boucherie, devant le grenier de la cité. A son achat, elle coutait 30 livres de taxes. L'hôtel qui compose la maison est de type 4 roman. La maison s'est agrandie avec le temps. Aujourd'hui, elle semble avoir conservé sa configuration originelle même si ses décorations ont été remaniées. Elle possède deux tours, une côté façade, l'autre côté jardin. De plus, la réhabilitation du bâtiment en 1991 a permis de révéler l'existence d'une porte piétonne. Le portail d'entrée présente un linteau orné de trois écus, donnant une identité lignagère à ses propriétaires. Le maître verrier de la cité, Valentin Bousch, loue la maison au chapitre, entre le début des années 1520 et sa mort en 1541. Il y installe son atelier de verrier.
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Maison canoniale n°33, en Nexirue
Cette maison est localisée avant sa destruction au numéro 24 en Nexirue. Elle coûte à son achat en 1408, une taxe à hauteur de 30 livres. La maison est aménagée de façon à ce que l'hôtel soit située entre cour et jardin.
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Maison canoniale n°31, dite d'Hugo Mathié
La maison du chanoine Hugo Mathié devient par la suite une maison canoniale. Elle était située à côté de la maison de la Haute-Pierre, devant le monastère Saint-Symphorien, qui occupe à partir de 1453 les locaux de la paroisse Saint-Hilaire-le-Petit. Elle possédait une taxe de 40 livres lors de son achat. Le quartier a été rasé lors de la construction de la citadelle.
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Maison canoniale n°29, rue des Clercs
Cette maison canoniale, aujourd'hui détruite, était située aux numéros 15-15 bis rue des Clercs, entre la maison n°28 et l'Hôpital des pauvres clercs. Son hôtel donnait sur la rue et possédait une tour escalière.
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Maison canoniale n°27, rue des Clercs La maison, détruite, était située à l'ancien 12-14 rue des Clercs. Elle était composé d'un hôtel situé entre cour et jardin. Les poutres de la salle d'apparat sont datées par dendrochronologie de 1328. À la fin du XIVe siècle, la maison est vendue au chapitre de la cathédrale et sert de résidence à des chanoines. En 1408, l'inventaire des maisons canoniales la désigne comme située du côté gauche de la rue des Clercs en allant vers la porte Serpenoise, et touchant la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise) : elle est alors habitée par le chanoine Thierry de la Tour. À son achat, 60 livres de taxe devait être déboursés.
Au XXe siècle, la maison a été occupée par le siège du journal le « Républicain lorrain ». En 1968, la découverte d'un plafond peint médiéval dans les locaux du journal fait sensation et contribue à sensibiliser les Messins à leur patrimoine médiéval. Sur les murs, on a aussi découvert des fragments de peinture. Ces découvertes ont été offertes au Musée de la Cour d'Or.
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Maison canoniale n°25, rue des Clercs
Aujourd'hui détruite, cette maison canoniale s'élevait à côté de la Cour des archidiacres, à l'adresse actuelle du 8 rue des Clercs. La maison, composée d'un hôtel qui se situe entre cour et jardin, possédait aussi une cour secondaire. L'une des cours servait d'hôpital pour les pauvres, dépendant de la chapelle Sainte-Reinette. Un plafond peint armorié aurait été retrouvé lors d'une reconstruction en 1849.
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Maison canoniale n°23, rue des Clercs
Cette maison aujourd'hui détruite était située au 3 rue des Clercs. On ne connaît pas les aménagements qu'elle a pu subir mais, on sait que ce n'était qu'un seul immeuble, sans cour ni jardin. À son achat, les chanoines devaient débourser 20 livres en guise de taxe.
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Maison canoniale n°21, rue du Petit-Paris
La maison est située à l'angle de la ruelle derrière Saint-Sauveur (aujourd'hui rue du Petit-Paris), à l'entrée de la rue des Clercs. Elle pourrait correspondre au 2 rue des Clercs. À l'achat en 1408, la maison coûtait une taxe de 50 livres. Elle suit le modèle type d'un hôtel entre cour et jardin. Elle fut victime d'un tir de boulet de canon en 1519 par l'armée de Franz von Sickingen. Le boulet a été retrouvé au moment de la destruction de la maison en 1862.
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Maison canoniale n°19, rue de Four du Cloître et rue des Jardins
Cette maison canoniale est localisée derrière le cloître, entre ce dernier et la rue du Vivier. Elle est à l'angle de la rue des Jardins et de la rue Four-du-Cloître. L'hôtel était situé entre cour et jardin. L'ancienne cour est en partie conservée, mais le jardin a disparu. La maison est aujourd'hui une boutique. À partir de 1408, elle est utilisée comme une annexe de la maison canoniale dit Longecourt (maison n°18).
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Maison canoniale n°17, en Chèvremont
La maison était située en Chèvremont, en face de la rue du Vivier. En 1408, elle coûtait 30 livres de taxe. Elle a été détruite avant 1860. On ne connaît pas les aménagements qu'elle a pu subir ni sa structure.
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Maison canoniale n°15, place de Chambre
Cette maison canoniale était située au pied des degrés de Chambre. Elle correspond aujourd'hui au n°6 de la place de Chambre, reconstruite au XVIIIe siècle. On suppose que l'hôtel donnait sur la rue. Vers 1511, la maison est habitée par le maître de la fabrique François Bouton.
La parcelle comprenait une grange et également deux boutiques au rez-de-chaussée, chose rare pour les maisons canoniales. À l'achat en 1408, la maison nécessitait une taxe de 30 livres.
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Maison canoniale n°13, rue au Blé
La maison, détruite aujourd'hui, se situait au 2 rue au Blé. On suppose que son hôtel donnait sur la rue, avec une petite arrière-cour. En 1408, sa taxe d'achat était de 60 livres.
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Maison canoniale n°11, rue du Palais
Cette maison, aujourd'hui détruite, était localisée au 24 rue du Palais. Elle était face à l'entrée arrière de l'évêché, avec une issue en Nexirue. L'hôtel se trouvait en fond de parcelle.
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Maison canoniale n°9 La maison canoniale n°9 était située dans la rue des Prêcheurs avec un accès depuis la Nexirue, aujourd'hui 4 rue aux Ours, à côté de la n°8. La maison possède une importante cave, mesurant 15 mètres sur 8, dotée de corbeaux à mi-hauteur, semblables à ceux de la cave du 12 rue aux Ours (maison n°37). Enfin, la maison est l'une des rares à avoir gardé sa façade ancienne même si elle a été remaniée avec le temps.
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Maison canoniale n°6, dite la Pierre Hardie Cette maison canoniale est mentionnée dès 1293, puis en 1330 et 1408. La parcelle comprenait un hôtel, une cour et un jardin, ainsi qu'une chapelle, Sainte-Ursule-et-les-Onze-Milles-Vierges. En 1408, elle est possédée par le chanoine Jean de Velone. Sa taxe d'achat s'éleve alors à 30 livres.
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Maison canoniale n°5, rue des Prêcheurs
Cette maison canonniale était située rue des Prêcheurs ; aujourd'hui, elle correspond au 3 rue aux Ours. L'hôtel lui-même donne sur la rue ; jardin et cour occupent les côtés de la parcelle. La cave se situe sous le corps de bâtiment gauche, comme à l'Hôtel de Gargan. La maison a été réalignée au XVIIIe siècle et a perdu son passage couvert au profit d'un simple mur écran. La maison n°5 est voisine de la maison canoniale n°4.
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Maison canoniale n°4
La maison est au coin des rues actuelles de la Pierre-Hardie et aux Ours (ancienne rue des Prêcheurs). L'hôtel, autour d’une cour-jardin centrale, est situé en bordure de rue et s'étend sur les côtés d'une parcelle de forme irrégulière .
Les origines de cette maison canoniale sont inconnues; pour autant, Elle appartient en 1408 à Bertrand de Tournay, qui doit payer une taxe de 50 l. pour l'acheter.
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Maison canoniale n°2, dite l'Aumônerie
Cette maison canoniale, aujourd'hui disparue, était située au 11-13 rue des Clercs, avec une issue au 16 en Nexirue.
Elle est mentionnée pour la première fois dans nos sources en 1330. Elle n'était pas soumise à une taxe lors de son achat.
L'hôtel, implanté sur une parcelle de forme irrégulière, est situé en bordure de rue et s'étend sur les côtés de la parcelle autour d’une cour-jardin centrale. Son organisation remonte à l’époque médiévale, avec deux corps de bâtiments séparés disposés de part et d’autre de la cour. Il conserve une cour auxiliaire dans son état d’origine, ainsi que des éléments caractéristiques de l'architecture médiévale tels que des tours d'escalier et des granges. Des cours de service, comme celle de l’Hôpital des Pauvres Clercs, y sont également présentes. Dès 1740, une fosse à fumier y est attestée, témoignant d’une occupation fonctionnelle durable du site. Cette maison est celle donnée au grand aumônier.
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Maison canoniale n°1, dite la Princerie Le surnom de cette maison vient du fait qu’à l’origine elle était la demeure attribuée au primicier, le premier dignitaire du chapitre de la cathédrale, représentant de l’évêque en ville. La Princerie est la première maison du corpus de Guillaume Frantzwa.
La maison est citée pour la toute première fois en 1225, mais on suppose qu'elle existait auparavant.
Elle est située dans le cloître même de la cathédrale (aujourd’hui rue de la Princerie), occupant tout l’angle Nord-est de ce dernier. Le jardin du cloître, à proximité, lui est entièrement dévolu, jusqu’en 1671.
La maison est composée de telle sorte à ce que l’hôtel soit situé entre cour et jardin. Elle possède de ce fait une tour escalière, permettant la liaison entre quasiment tous les niveaux de la maison mais aussi un escalier d’honneur, dans la cour d’honneur et desservant un seul étage.
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Maison canoniale n°3, dite La Haute-Pierre
La Haute-Pierre était une des principales maisons canoniales, appartenant au chapitre de la cathédrale de Metz. Elle était située dans le quartier dit de la Montagne Saint-Hilaire, sur la place à côté de l'église Saint-Hilaire-le-Petit.
En 1408, elle appartient au chanoine Jean de Tournay. Celui-ci y loge avec son frère Bertrand, qui y meurt en 1425. En 1518, elle était sans doute en mauvais état : le chapitre la cède au duc de Suffolk réfugié à Metz, à charge pour lui de la reconstruire. Le duc la fait reconstruire selon un plan carré autour d'une vaste cour. La propriété passe au roi après 1552. Au XVIIIe siècle, le bâtiment a été agrandi au détriment de Saint-Hilaire : on l'appelle la Maison du roi, et elle fait office de palais du gouverneur. C'est aujourd'hui le Palais de justice.
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Maison canoniale n°7, dite Hôtel de Gargan Ce grand hôtel urbain est situé au 9 en Nexirue, dans le quartier dominé au Moyen Âge par les chanoines de la cathédrale. Deux maisons appartenant au domaine du chapitre s'élève à cet endroit au XVe siècle, notamment celle de Simon Noiron en 1408. Selon le règlement du chapitre, elles sont vendues en viager à un chanoine. Vers 1477, date la mort d'un des propriétaires, le chanoine Nicolle Desch, trésorier du chapitre, les deux maisons sont fusionnées. Le vaste hôtel ainsi constitué est réaménagé par le chanoine Jacques d'Amange (ou d'Insming) vers 1500.
À l'époque moderne, l'hôtel devient une salle de jeux (jeu de paume, tripot, comédie) et son origine médiévale se perd. Au XIXe siècle, il a été habité par le baron de Gargan, qui lui a donné son nom. Plusieurs pièces médiévales sont alors démolies, dont Auguste Prost a recueilli des descriptions. L'hôtel est actuellement occupé par une résidence privée.
La façade est inscrite au titre des Monuments historiques : elle est typique des grandes maisons messines de la fin du Moyen Âge. Un porche s'ouvre au rez-de-chaussée. L'étage noble est éclairé par une série de fenêtres géminées séparées par une colonnette torse, qui est (conservée dans la partie droite du bâtiment seulement. L'attique est doté de grandes fenêtres à tympan trilobé. Le mur écran dissimule le toit et se termine par un crénelage. Sa taxe d'achat s'élève à hauteur de 50 l en 1330. La maison possède une cour secondaire avec un crénelage et des fenêtres à tympans, ainsi qu'un porche à portique (aujourd'hui muré) et également une tour qui a été abattue en 1839.