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Maison du chanoine de Metz, Hermann de Bure.
Cette maison canoniale fait partie des maisons du chapitre de Metz. Elle était l'une des maisons de chanoines les plus onéreuses en 1408 avec un valeur attenant les 70 livres. Elle se situe devant le puits dans la rue des Clercs, avec issue en Nexirue. L'hôtel est placé sur la rue et les côtés de la parcelle autour d'une cour-jardin.
Une conclusion capitulaire octroie cette propriété à Hermann de Münster, un maître local, qui rachète cette maison au chanoine Didier de Fraine le 15 mai 1388. La maison est possédée par le chanoine Hermann de Bure en 1408.
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La Haute-Pierre
La Haute-Pierre était une maison canoniale, appartenant au chapitre de la cathédrale de Metz. Elle était située dans le quartier dit de la Montagne Saint-Hilaire, sur la place à côté de l'église Saint-Hilaire-le-Petit. En 1408, elle appartient au chanoine Jean de Tournay. En 1518, elle était sans doute en mauvais état : le chapitre la cède au duc de Suffolk réfugié à Metz, à charge pour lui de la reconstruire. Le duc la fait reconstruire selon un plan carré autour d'une vaste cour.
La propriété passe au roi après 1552 ; au XVIIIe siècle, le bâtiment a été agrandi au détriment de Saint-Hilaire : on l'appelle la Maison du roi, qui fait office de palais du gouverneur. C'est aujourd'hui le Palais de justice.
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Maison canoniale, 17-19 rue des Clercs
Le chapitre de la cathédrale de Metz possédait plusieurs dizaines de maisons dans le centre de la cité, que les chanoines achetaient en viager. En 1408, un inventaire des maisons mentionne plusieurs maisons rue des Clercs. Celle-ci est située « sur la place devant le puits rue des Clercs » et possède par derrière une sortie en Nexirue. La mention du puits, redécouvert sur la placette lors de travaux du XXe siècle, permet d'identifier précisément le site de la maison. En 1408, la maison est habitée par maître Herman de Bure, avocat et chanoine.
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Maison d'Hugo Mathié
La maison du chanoine Hugo Mathié était située en face du couvent Saint-Symphorien, qui occupe à partir de 1453 les locaux de la paroisse Saint-Hilaire-le-Petit. Le quartier a été rasé lors de la construction de la citadelle.
La maison d'Hugo devient par la suite une maison canoniale.
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Maison de Thomas Richart
Le chanoine Thomas Richart habitait à la fin du XVe siècle en Chèvremont, « près de la maison de Saint-Antoine », c'est-à-dire du couvent des Antonistes, dont il reste la grange des Antonistes, rue des Piques (la rue des Jardins n'avait pas encore été ouverte au milieu des jardins des moines et des chanoines et la rue des Piques et la rue de Chèvremont délimitaient un même pâté de maisons). Thomas donne sa maison au chapitre et elle devient maison canoniale.
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Maison canoniale, rue des Clercs
Le chapitre cathédral de Metz possède plusieurs dizaines de maisons dans le centre de la cité, que les chanoines achètent en viager. En 1408, un inventaire des maisons mentionne plusieurs maisons rue des Clercs. L'une d'entre elles, située du côté gauche de la rue des Clercs en allant vers la porte Serpenoise, et touchant la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise), est alors habitée par le chanoine Thierry de la Tour.
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Maison canoniale dite de Gargan Ce grand hôtel urbain est situé au 9 en Nexirue, dans le quartier dominé au Moyen Âge par les chanoines de la cathédrale. Deux maisons appartenant au domaine du chapitre s'élevaient à cet endroit au XVe siècle. Selon le règlement du chapitre, elles étaient vendues en viager à un chanoine. Vers 1477, date la mort d'un des propriétaires, le chanoine Nicolle Desch, trésorier du chapitre, les deux maisons sont fusionnées. Le vaste hôtel ainsi constitué est réaménagé par le chanoine Jacques d'Amange (ou d'Insming) vers 1500.
À l'époque moderne, l'hôtel devient une salle de jeux (jeu de paume, tripot, comédie) et son origine médiévale se perd. Au XIXe siècle, il a été habité par le baron de Gargan, qui lui a donné son nom. Plusieurs pièces médiévales sont alors démolies, dont Auguste Prost a recueilli des descriptions. L'hôtel est actuellement occupé par une résidence privée.
La façade est inscrite au titre des Monuments historiques : elle est typique des grandes maisons messines de la fin du Moyen Âge. Un porche s'ouvre au rez-de-chaussée. L'étage noble est éclairé par une série de fenêtres géminées séparées par une colonnette torse, qui est (conservée dans la partie droite du bâtiment seulement. L'attique est doté de grandes fenêtres à tympan trilobé. Le mur écran dissimule le toit et se termine par un crénelage.