-
N., épouse de Jean de Lorry (14..-1...)
On ignore le nom de l'épouse de Jean de Lorry, teinturier, lequel vivait encore en 1480 et 1481, mentionné par Jean Aubrion dans son journal comme bourgeois et échevin de la paroisse Saint-Jacques. En 1498, elle devient la marraine de Jean, fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
-
Jacomette N. (14..-15..)
Jacomette est l'épouse de Poincignon Le Braconnier, le marchand et père de Jacomin Le Braconnier.
Elle devient la marraine de Jacomette, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Elle meurt à une date inconnue
-
Pauline de Vigneulles (1513-1513)
Pauline est la douzième et dernière enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabelin Le Sarte. Elle est née fin mai 1513 et meurt le 1er juin de la même année. Elle a pour parrain Jean d'Amance, seigneur de Vaudoncourt. Elle a pour première marraine Pauline, religieuse de l'abbaye Saint-Pierre-aux-Nonnains et pour seconde marraine Audeliette, épouse de Philippe l'Orfèvre.
-
Hector de Vigneulles (1509-1509)
Né en juillet 1509, Hector est le onzième enfant de Philippe de Vigneulles et Zabeline Le Sarte. Il meurt trois mois plus tard en septembre 1509. Ses parrains sont messire Dom Jean et le seigneur Nicole Roucel et sa marraine est Isabelle, épouse de Martin d'Ingenheim, clerc des Sept de la Guerre.
-
Mangette Granjean (14..-15..)
Mangette Granjean ou Grantjambe, bourgeoisie messine, épouse Nicolle ou Collignon d'Abocourt dit Fabelle, du paraige de Jurue. Au XVIe siècle, la famille Grantjambe était une famille bourgeoise aisée liée à l'exercice de l'écrit (écrivain du palais, amandellerie, etc.), mais qui n'était pas liée aux paraiges. Le couple a deux enfants connus, Jacomette et Jean. En 1495, Mangette devient la marraine de Jacomette de Vigneulles. Elle meurt, comme son époux Nicolle, à une date inconnue après 1511.
-
Jean de Vigneulles (1508-1508)
Jean de Vigneulles est le dixième fils de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il naît le 23 juillet 1508 et meurt le 27 novembre de la même année. Il est enterré à Lessy. Il a pour parrain Jacques, prêtre de Lessy et Jean Cage, aussi appelé Jean Hesse de Lessy. Sa marraine est Barbe, femme de Jean Nouillonpon, écrivain de la cité.
-
Jacques de Vigneulles (1505-1508)
Né le 8 juin 1505, Jacque est le neuvième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Il meurt âgé de trois ans en juillet 1508. Ses parrains sont maître Jean Noël et Hannes le vieux, et sa marraine est Isabelle, femme de François Coligny.
-
François de Vigneulles (1504-1504)
François est le huitième enfant de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte, né le 31 mai 1504 et baptisé le lendemain. Il meurt le 10 Juillet de la même année. Il a pour premier parrain le seigneur Dimanche, curé de Saint-Étienne-le-Dépenné. Son second parrain est le petit Lowiat, l'écrivain, prénommé Estienne. Sa marraine est Jeanne, femme de Collignon de Châtel de Lorry.
-
André de Vigneulles (1500-156.)
Né en 1500, André est le cinquième fils de Phillipe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte.
Il a pour parrain André Roynette, chanoine des cathédrales de Metz et de Toul. Son second parrain est le curé de Saint-Martin, Pierre Pairepat. Sa marraine est la femme de Mathieu Bay, un marchand messin. Il meurt à une date inconnue après 1560.
-
Marguerite de Vigneulles (1501-155.)
Née le 26 août 1501, Marguerite de Vigneulles est la sixième enfant du couple de Vigneulles, et porte le prénom de sa grand-mère paternelle. En août 1516, elle épouse Jacomin Le Braconnier ; le couple a trois enfants, Philippe et Claude, qui meurent en bas-âge, et Catherine. Sa date de décès demeure inconnue, cependant on suppose que sa mort se situe dans les années 1550.
Elle a eu pour parrain Baudat Blanchard et pour marraines, Mariette, épouse de Jacomin Daiton, et Diatte.
-
Zabeline Le Sarte (14..-15..)
Zabeline ou Isabelle Le Sarte est la fille de Jean Le Sarte et d'une certaine Jacomette. Son père refuse d'accorder sa fille Zabelline, à Philippe de Vigneulles, qui épouse Mariette en premières noces, que son propre père choisit pour lui. Après la mort prématurée de Mariette en 1493, Philippe se marie avec Zabeline, le 27 avril 1494. Le couple a eu douze enfants, dont deux seulement atteignent l'âge adulte.
-
Mariette Le Loups (14..-1493)
Mariette est la fille du maire d'Hagondange, alors au Luxembourg germanophone. Elle épouse Philippe de Vigneulles en mai 1493. Le jeune couple s'installe alors au Rimport, et Philippe tient boutique de draps et de chausserie. Mariette meurt jeune le 12 décembre 1493 et est inhumée dans l'église Saint-Ferroy.
-
Baudat Blanchard (14..-15..)
Baudat Blanchard est le fils de Jean Blanchard et de Béatrice Gérardin. Grâce au mariage de son père avec une femme liée aux paraiges, Baudat peut intégrer le paraige de Jurue. Il mène une carrière active notamment au sein des Treize jurés. Il se marie en premières noces à Perrette Le Bel, veuve de Nicolas d'Outre-Seille, marchand avec qui il a deux enfants : Jean et Barbe. En 1501, il devient le parrain de Marguerite, fille de Philippe de Vigneulles et de Zabeline Le Sarte. Après 1501, il épouse Perrette, la veuve de l'écrivain Jean Aubrion. Peu après le mariage, en 1502, Baudat vend sa maison qu'on dit « La Magnier », située sur la rue des Bons-Enfants, derrière Saint-Sauveur, au chroniqueur et marchand Philippe de Vigneulles. Perrette meurt le laissant veuf une deuxième fois entre la fin avril et le début mai 1512. Il meurt à son tour à une date inconnue après 1524.
-
Jean le Sarte (14..-1510)
Jean le Sarte est échevin et maire du village de Lessy. En 1490, il échappe à des ravisseurs qui enlèvent le maire de Vigneulles, Jean Gérard ainsi que son fils Philippe de Vigneulles. Philippe est amoureux de la fille de Jean, Isabelle (ou Zabellin). En 1492, Jean refuse ce mariage. Philippe est alors contraint de se marier avec une épouse choisie par son propre père, qui meurt prématurément. En 1494, le jeune veuf obtient le consentement de Jean le Sarte pour épouser Isabelle. Selon les Mémoires de Philippe de Vigneulles, Jean meurt le 16 août 1510, et son héritage déclenche un procès qui coûte cher au chroniqueur. Une stèle funéraire conserve la mémoire de ce notable dans l'église du village.
-
Maison de Philippe de Vigneulles
La maison du chroniqueur Philippe de Vigneulles a entièrement disparu, mais ses Mémoires et sa Chronique en parlent à plusieurs reprises. En mai 1494, Philippe se remarie avec Isabelle le Sarte. Le couple emménage dans une maison ayant appartenu à Mangin le tailleur, située derrière Saint-Sauveur, au coin ( « sur le tour ») de la rue des Bons-Enfants. On peut identifier son emplacement avec l'angle que faisait la rue, aujourd'hui entrée sud du centre Saint-Jacques, avec la rue de la Tête d'Or.
Dans les années 1500, Philippe achète deux autres maisons dans la même rue : en 1502, la maison Le Maignier qui appartenait à Baudat Blanchard, qu'il fait relier à sa première maison par une allée, et en 1509 la maison d'Humbert le boulanger. En 1513, quand il organise la grande fête de quartier de la Pierre Borderesse, il affirme être voisin de la pierre, située à l'angle des actuelles rue Ladoucette et de la Tête d'Or. L'une des deux maisons acquises dans l'intervalle est donc située à ce carrefour, à 150 mètres de la maison de Mangin le tailleur. Dans les années 1509-1511, il fait de grands travaux à cette maison, qui comprend alors une cour intérieure, un escalier à vis, une cheminée monumentale et un poêle.
-
Philippe de Vigneulles (1471-1528) Philippe de Vigneulles est le plus célèbre des écrivains et chroniqueurs messins. Il est le fils d'un petit notable du village de Vigneulles, où on l'appelle Philippe Gérard, du nom de son père. Après plusieurs années de fugue en Italie, il revient en Lorraine, mais est capturé par des soldats lorrains, qui le détiennent plus d'un an (1490-1491). Enfin libéré, il s'établit comme marchand chaussetier à Metz et prospère rapidement.
Philippe épouse Mariette Le Loups en 1493, mais elle meurt dès le mois de décembre. Il se remarie avec Zabelline (ou Isabelle) Le Sarte le 21 avril 1494. Le couple a douze enfants. Mais la peste de 1508-1509 ravage la maisonnée. Seuls André et Marguerite survivent à leurs parents.
Dans les années 1510-1520, Philippe écrit pour son plaisir quatre œuvres importantes : un recueil de nouvelles, les Cent nouvelles nouvelles, une mise en prose moderne de l'épopée de la Geste des Loherains, des Mémoires, premier exemple du genre en français, et une grande Chronique de Metz des origines à son époque.
Philippe meurt au début de l'année 1528.