-
Arnould Baudoche (13..-14..)
Arnould Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse Isabelle, fille de Poince Le Gronnais dit des Changes et d'Isabelle Marcoul. Sa femme hérite des biens du lignage des Marcoul qui s'éteint. La seigneurie de Marage passe alors aux mains des Baudoche. Il meurt entre 1424 et 1431.
-
Jean Baudoche (15..-1544)
Jean Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse Yolande de Croÿ. Il poursuit une carrière ecclésiastique. Il devient chanoine à la résignation de son frère François et il est élu abbé de l'abbaye Saint-Vincent à la mort de ce dernier en 1539. Il muert le premier juillet 1544.
-
François Baudoche (15..-1539)
François Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième femme Yolande de Croÿ. Il poursuit une carrière ecclésiastique. Il est chanoine de la cathédrale puis élu grand-doyen le premier juillet 1527. En 1531, il est nommé abbé commandataire de l'abbaye Saint-Vincent. Il meurt en 1539.
-
François Baudoche (15..-1558)
François Baudoche est le fils de Claude Baudoche et de sa deuxième épouse, Yolande de Croÿ. Il hérite du riche patrimoine familial des Baudoche, incluant l'hôtel du Passe-Temps, sans doute à titre de fils aîné. Il épouse Isabeau, fille de François d'Anglure et d'Anne du Bec, le 7 octobre 1539. Le couple a trois filles qui nous soient connus : Anne, Isabelle et Wulgane. En 1556, il est nommé sénéchal de Lorraine. Il meurt le 26 avril 1558 et son corps est enseveli à l'église Sainte-Barbe, comme son père. Veuve, Isabeau se remarie la même année avec Charles de Poisieux, seigneur de Pavant et lieutenant de la compagnie du duc de Lorraine. Leur fille Anne est alors mariée à Michel Poisieux, issu du premier lit de Charles. Au final, les trois filles de François se marient dans la noblesse lorraine et quittent la ville de Metz.
-
Bonne Baudoche (15..-15..)
Bonne Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première femme, Philippe de Serrières. Elle épouse Pierre, fils de Huet du Châtelet et de Madeleine de Wisse, seigneur de Deuilly, de Gerbévillers, du Châtelet, de Bulgnéville, de Romont et de Bazemont, sénéchal de Lorraine, bailli de Nancy et gouverneur du duc de Lorraine. Le mariage est célébré le 15 décembre 1520. Veuve depuis 1556, Bonne meurt entre 1556 et 1562. Elle est représentée sur un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe de Serrières et sa soeur Claude, produit par le maître verrier Valentin Bousch. Son corps est enseveli avec son épouse à l'église Saint-Jean de Gerbévillers.
-
Guillaume Le Hungre (13..-13..)
Guillaume Le Hungre est le fils de Jean Le Hungre et d'Amiette de la Court. Il épouse Jacques, fille de d'Arnould Baudoche et d'Isabelle Belamy. Le couple n'a qu'une seule fille et héritière : Isabelle Le Hungre. Guillaume est fait prisonnier à la bataille de Crécy en 1346. À la mort de sa mère Amiette, il hérite de la « Grande maison de Jurue » qui est acquis par la ville un siècle plus tard devenant l'hôtel de la Bulette. Guillaume meurt entre 1359 et 1360. Veuve, Jacques se remarie avec Nicolle Mortel et meurt à son tour en septembre 1400.
-
Vitraux de Sainte-Barbe : Yolande de Croÿ et ses fils Ces vitraux (baie 5 de la cathédrale) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1855, dans la chapelle Saint-Joseph, à gauche derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné de deux conques. À droite, la femme à genoux devant son livre de prière est Yolande de Croÿ, épouse de Claude Baudoche et fondatrice avec lui de l'église Sainte-Barbe. Elle est est présentée par sa sainte patronne, sainte Yolande de Vianden, une princesse luxembourgeoise devenue religieuse dominicaine et morte en 1283. Sainte Yolande, dans son habit dominicain noir et blanc, porte la crosse de l'abbesse. Derrière Yolande de Croÿ, se pressent six jeunes gens, présentés par saint François d'Assise. Ce sont les fils de Yolande et de Claude : on connaît les noms de quatre d'entre eux, Robert, deux François et Jean. Le couple a pu avoir deux enfants morts en bas âge qui ont été représentés ici comme des jeunes hommes au milieu de leurs frères qui ont survécu. Saint François lève les bras au ciel : il contemple le Christ ressuscité, qui lui apparaît ailé comme un ange et lui fait partager les plaies de sa Passion : les stigmates.
-
Vitraux de Sainte-Barbe : la Vierge et sainte Barbe Ces vitraux (baie 8 de la cathédrale) ont été créés par Valentin Bousch aux alentours de 1530 pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1842, dans la chapelle Saint-Livier, à droite derrière le chœur.
Sous de très grands dais d'architecture Renaissance, on voit à gauche la Vierge de l'Apocalypse : Marie, drapée de rayons de soleil et debout sur le croissant de lune, tient l'Enfant Jésus dans ses draps ; lui-même porte une croix dans ses mains. A droite, sainte Barbe, jeune fille blonde dans une grande robe rose, tient la palme, symbole du martyre, dans sa main droite.
-
Yolande de Croÿ (1472-1558) Yolande de Croÿ est née en 1472 au Roeulx, en Hainaut, dans les Pays-Bas bourguignons (Belgique actuelle), dans une famille de puissants conseillers des ducs de Bourgogne. Elle est la fille de Jean II de Croÿ et de Jeanne de Cresceques. Elle épouse Claude Baudoche en 1505. Elle est sa deuxième épouse : celui-cui avait épousé Philippe de Serrières en premières noces. Quatre fils sont connus de cette union : Robert, François, François et Jean. Veuve en 1542, Yolande meurt le 26 avril 1558.
-
Armoiries de Yolande de Croy (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de Yolande de Croy, la seconde épouse de Claude Baudoche. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur la façade de l'église actuelle, à droite de l'entrée. Deux lions ailés servent de supports d'armes ; le losange signifie que ce blason est détenu par une femme. À droite, il porte les armes de son mari, Claude Baudoche et à gauche, celle de son père, Jean de Croÿ.
-
Hôtel Baudoche dit hôtel du Passe-Temps L'hôtel Baudoche est fondé Pierre Baudoche entre 1486 et 1488, selon la chronique de Philippe de Vigneulles. Il est composé de nombreux corps de logis. Situé sur l'île du Pontiffroy, au bord de la Moselle, il s'agit d'une maison de plaisance destinée, comme son nom l'indique, aux loisirs. D'autres hôtels longeaient la Moselle comme l'hôtel Bonne-Aventure et l'hôtel Vide-Bouteille. Sur la façade du Passe-Temps était gravée l'inscription suivante :
Passe-Temps pour gens solacier,
Est nommée ceste maison,
Qui par avant longue saison,
Se nommait le moulin Grangier
Les chroniques rapportent plusieurs visites de princes à Metz, logés à l'hôtel Baudoche. Le roi des Romains Maximilien de Habsbourg y loge le 27 septembre 1498. Les duchesses de Lorraine en font de même : Philippe de Gueldres en 1498 et Renée de Bourbon-Montpensier en 1523. À la mort de François Baudoche, petit-fils de Pierre, en 1558, l'hôtel sort du patrimoine familial. En 1560, il appartient à Jean de Morbach, un échevin de Sierck. L'hôtel prend alors le nom de maison de Morbach. Claude de Chastillon qui réalisent plusieurs gravures de bâtiments remarquables de la ville représente le Passe-Temps tel qu'il était en 1610, nous donnant un aperçu de l'ampleur du complexe.
Il est par la suite acheté par Paul Ferry en 1637 et revendu en 1650. Après 1690, l'édifice en ruines est démembré et les bâtiments sont détruits entre 1737 et 1757. II est détruit au début du XIXe siècle. Il n'en reste plus aujourd'hui qu'une tour visible sur le site du Lycée Fabert, et une cheminée monumentale déposée au musée de la Cour d'Or.
-
Armoiries de Claude Baudoche (église de Sainte-Barbe) Ce médaillon porte les armoiries de la famille Baudoche, en référence à Claude Baudoche, qui a reconstruit l'église Sainte-Barbe. Il appartenait peut-être à une clé de voûte. Après la destruction de l'église, il a été replacé sur le mur nord de l'église actuelle après 1826. Deux griffons servent de supports d'armes. L'écu ne contient que deux tours en chef.
-
Vitraux de Sainte-Barbe : Pierre Baudoche et son fils Claude Ces vitraux de la cathédrale (baie 6) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1842, dans la chapelle Saint-Livier, à droite derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné d'une conque et d'un édicule à fronton. A gauche, sur un fond rouge intense, Claude Baudoche est à genoux devant son livre de prière. Il est présenté par son saint patron, l'évêque saint Claude, qui porte une croix épiscopale et une mitre. À droite, faisant face à Claude Baudoche, son père Pierre, mort en 1505, est lui aussi à genoux, mais habillé d'une armure de chevalier, l'épée au côté. Il est présenté par son patron, saint Pierre, qui porte une énorme clé.
-
Vitraux de Sainte-Barbe : Philippe de Serrières et ses filles Ces vitraux de la cathédrale Saint-Étienne (baie 7) ont été créés par Valentin Bousch pour Claude Baudoche et son épouse Yolande de Croÿ. Ils se trouvaient à l’église Sainte-Barbe avant sa destruction en 1829. Acquis par le chapitre, ils ont été restaurés et remontés dans la cathédrale en 1855, dans la chapelle Saint-Joseph, à gauche derrière le chœur.
Les personnages prennent place dans un grand édifice Renaissance blanc et or, richement décoré, orné de deux conques. À gauche, la femme à genoux devant son livre de prière est la première épouse de Claude Baudoche, Philippe de Serrières, décédée en 1504. Elle est présentée par son saint patron, l'apôtre Philippe, qui tient l'attribut de son martyre, la croix à double traverse. Derrière Philippe se tiennent ses deux filles, Claude et Bonne, l'une brune et l'autre blonde. Elles sont présentées par sainte Catherine, la sainte la plus populaire à la fin du Moyen Âge, reconnaissable à l'épée de son martyre.
-
Isabelle le Gronnais (13..-1446)
Isabelle Le Gronnais est la fille de Poince Le Gronnais dit des Changes et d'Isabelle Marcoul. Elle épouse Arnould, fils de Nicolle Baudoche, avec qui elle a trois enfants qui nous soient connus : Jean, Poince et Isabelle. Isabelle hérite des biens de Marange à la mort de François Marcoul, son cousin germain et dernier de la lignée de la famille Marcoul. Par son mariage, la seigneurie passe à la famille des Baudoche. Elle meurt le 21 janvier 1446 (n.s.); son corps est enterrée au couvent des Frères prêcheurs.
Gonzalve Thiriot rapport son épitaphe : « CY GIST DAME ISABEL FILLE DE SR POINCE LI GROUNAIX CHLR Q. FUIT LAI FEMME LE SR ARNOUL BAUDOICHE CHLR QUE FUIT QUE TRAIPAISSAIT DE CETTUY CIECLE LE XXI JOUR DOU MOIS DE JANVIER LAN DE GRAICE NOUSTRE SIGNOUR M.CCCC.XLV ANS. PRIEZ POUR LEI »
Traduction en français moderne : « Ci-gît dame Isabelle, fille du seigneur Poince Le Gronnais chevalier que fut, la femme du seigneur Arnould Baudoche chevalier que fut, qui trépassa de ce siècle le 21 jour du mois de janvier l'an de grâce de notre Seigneur 1445. Priez pour elle ».
-
Église Sainte-Barbe L’église de Sainte-Barbe accueille un pèlerinage important au XVe siècle : sainte Barbe fait alors figure de sainte patronne du pays de Metz. En 1516, l'église est reconstruite par Claude Baudoche qui y fonde un couvent de clarisses : le XVIe siècle marque l'apogée du pèlerinage. Le clocher est achevé en 1604.
Après l'extinction de la famille Baudoche, des moines bénédictins installèrent un prieuré en 1634. Les seules parties de l’édifice restant de l’époque de construction (début du XVIè siècle) sont la tour sud où se trouve le clocher, et le portail. Le reste a été détruit en 1826 : la commune refuse d'entretenir un bâtiment aussi grand et reconstruit une église plus petite. Le clocher échappe à la destruction pour des raisons militaires : surplombant le plateau lorrain, il constituait un point d’observation utile pour défendre l’accès à Metz, qui pouvait se faire par la porte Sainte-Barbe.
Certains vitraux furent achetés par le chapitre de la cathédrale de Metz entre 1827 et 1829, puis placés dans les chapelles Saint-Livier et Saint Joseph, dans le déambulatoire de la cathédrale.
-
Laurent Le Gronnais (13..-1396)
Laurent Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Catherine, fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu avant 1384 et avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Catherine, Nicolle et Jean. Fait chevalier en 1383, il meurt durant la bataille de Nicopolis le 25 septembre 1396 qui avait opposé l'armée de croisés de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, aux troupes turques du sultan ottoman Bayezid Ier. Son corps est enseveli au couvent des Célestins. Veuve, Catherine meurt à son tour en 1399.
-
Catherine Baudoche (13..-1399)
Catherine Baudoche est la fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu. Elle épouse Laurent, fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et Seliziette Renguillon. Laurent meurt en 1396 durant la bataille de Nicopolis qui avait opposé l'armée de croisés de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, aux troupes turques du sultan ottoman Bayezid Ier. Catherine meurt veuve le 4 octobre 1399, son corps est enseveli au couvent des Célestins.
-
Odeliette Baudoche (1...-13..)
Odeliette Baudoche est la fille de Perrin Baudoche et d'Ermengarde. Elle meurt célibataire à une date inconnue et est enterrée aux Frères Prêcheurs aux côtés de son père et de son frère Nicolle.
-
Perrin Baudoche (12..-1323)
Perrin ou Pierre Baudoche est le fils de Nicolle Baudoche et d'une mère inconnue. Il épouse une certaine Ermengarde. Quatre enfants sont connus, Odeliette, Nicolle, Nemmery, chanoine de la cathédrale et une fille qui est mariée à un Gronnais. Perrin meurt le 23 juin 1323. Il est enterré avec Odeliette, qui meurt sans alliance, et Nicolle dans le cloître du couvent des Frères prêcheurs.
-
Baldaquin de la sépulture des Baudoche (XVe siècle) Ce baldaquin est le dernier vestige de la sépulture de Perrin Baudoche et de ses enfants Odeliette et Nicolle, dans le cloître des Frères prêcheurs, ou Dominicains. En 1552, la sépulture était fermée d'une grille de fer, près de la porte du réfectoire, et ornée de neuf statues.
Le baldaquin est la partie supérieure d'une sculpture funéraire : sous les arceaux de la corniche ornés de modillons et de fleurons, trois voûtes d'ogives formaient des niches ornées de trilobes. Elles pouvaient abriter les statues citées en 1552.
-
Hôtel des Baudoche
Au XVIe siècle, la famille Baudoche possède entre autres maisons un hôtel en face de l'église Saint-Martin. En 1506, l'hôtel Baudoche est relié la chapelle Saint-Nicolas, de l'autre côté de la rue, par une galerie aérienne.
En 1552, les religieux de Saint-Symphorien achètent la maison pour y reloger leur couvent. Au XIXe siècle, le couvent devient une prison et la rue Lasalle est élargie : l'hôtel disparaît avec la chapelle et les maisons du quartier.
-
Claude Baudoche (15..-1541)
Claude Baudoche est la fille de Claude Baudoche et de sa première épouse Philippe de Serrières. Elle épouse le noble lorrain René II de Beauvau le 8 février 1518. Elle meurt en 1541 le laissant veuf. Les gisants des deux époux sont érigés au château de Noviant-lès-Prés. Elle est représentée dans un vitrail de la cathédrale avec sa mère Philippe et sa soeur Bonne, par le maître verrier Valentin Bousch.
-
Gisants de René de Beauvau (†1549) et de Claude Baudoche (†1541)
Les gisants de René II de Beauvau et de son épouse Claude Baudoche ont d'abord été localisés dans la chapelle Saint-Jean-Baptiste du château de Noviant-aux-Près, devenue plus tard église paroissiale. Les gisants sont achetés par le Musée lorrain en 1867 au moment de la reconstruction de l’église. Ils sont placés dans la salle des Tombeaux du palais ducal à la fin du XIXe siècle et finalement dans l’église des Cordeliers vers 1936, où ils se trouvent toujours actuellement.
Les gisants ont été attribués au grand sculpteur lorrain Ligier Richier à partir du XIXe siècle, attribution confirmée par la critique contemporaine.
-
Nicolle Baudoche (14..-1547)
Nicolle Baudoche est un des trois fils de Pierre Baudoche et de Bonne de la Marck. Il est chanoine de la cathédrale de Metz et accède à la dignité de grand aumônier. Avec ses frères, il fonde la chapelle Saint-Nicolas dans l'église Saint-Martin, selon les dernières volontés de leur père. Il meurt le 2 février 1547.