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Jennette Le Gronnais (13..-14..)
Jennette Le Gronnais est la seule fille et héritière de Werry Le Gronnais et d'Alix de Tournay. Elle épouse Perrin, fils de Jean de Raigecourt dit Xappel et de Mahaut Le Hungre. Le couple n'a que deux filles qui nous soient connues, Catherine et Mahaut, qui meurent toutes les deux durant la terrible épidémie de peste de 1466. Jennette meurt à une date qui nous est inconnue.
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Jennette Le Gronnais (14..-14..)
Jennette Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et de Lorette de Herbévillers. Elle meurt mineure à une date inconnue entre 1456 et 1466. Son corps est inhumé avec celui de son frère Claude en l'église Saint-Maximin où on trouve son épitaphe.
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Joffroy de Raigecourt (14..-1517)
Joffroy de Raigecourt est le fils cadet de Philippe de Raigecourt dit Xappel et de Catherine de Ville. Il épouse Marguerite Le Gronnais le 22 novembre 1512. Mais le mariage est de courte durée : Joffroy meurt sans descendance en 1517. Veuve, Marguerite se remarie avec Louis de la Granfaux.
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Joffroy Le Gronnais dit Griffonel (13..-1...)
Joffroy Le Gronnais est le fils de Jean Le Gronnais, de la branche des Griffonel, et d'une certaine Anel. Il devient chanoine de la cathédrale dès 1335 puis occupe la charge de maisonnier du chapitre. En 1397, très âgé, il élit sépulture dans la cathédrale.
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La Cité de Dieu, traduite par Raoul de Presles (Besançon, BM, inc. 59-60) Abbeville (Somme)
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La Complainte de Notre Dame (Bruxelles, BR, ms. IV 1005)
Metz (Moselle)
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La Grande maison (hôtel de Gournay) Le vaste bâtiment situé 9 rue du Grand Cerf (appelée au XVe et XVIe siècle « rue des Gronnais ») est aujourd'hui appelé Hôtel de Gournay ; dans son état actuel, il date des XVIe-XVIIIe siècles ; seul son portail est classé monument historique. Il s'agissait auparavant d'un des principaux hôtels patriciens de Metz : à l'angle, la rue des Parmentiers était appelée « rue derrière la Grand'maison ».
Selon le baron d'Hannoncelles (tome II, p. 82), cet hôtel appartient au XIVe siècle à la famille Falcotte (ou Faccol) puis devient la demeure de Bertrand le Hungre et de sa famille. En 1475, Pierre Baudoche et son épouse Bonne de la Marck y habitent.
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La Grange-aux-Ormes
La Grange-aux-Ormes est un gagnage situé dans le pays de Metz, au sud de la ville près de Marly. Si le château actuel date du XVIIIe siècle, il existait un bâtiment plus ancien construit par les religieux de Notre-Dame-des-Champs avant 1187. En 1321, le gagnage est sous la suzeraineté du comte de Bar qui l'engage pour 300 deniers à un certain Collignon, citain de Metz. Quelques décennies plus tard, en 1404, il est passé aux mains des de Vy. A partir de 1409, il devient une propriété de la cathédrale de Metz et intègre le temporel de l'évêché de Metz. Le fief est cédé à la famille d'Apremont, qui l'engage à plusieurs familles des paraiges messins. En 1500, il est engagé aux Chauvain ; puis le domaine est définitivement vendu par Claude d'Apremont aux Le Gronnais.
Rien ne subsiste du château médiéval. Le parc et jardin à l'arrière du château a été reconverti en golf en 1991, appartenant à Pierre Bogenez.
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Laurent Le Gronnais (13..-1396)
Laurent Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Catherine, fille de Jean Baudoche et de Jennette de Heu avant 1384 et avec qui il a trois enfants qui nous soient connus : Catherine, Nicolle et Jean. Fait chevalier en 1383, il meurt durant la bataille de Nicopolis le 25 septembre 1396 qui avait opposé l'armée de croisés de Sigismond de Luxembourg, roi de Hongrie, aux troupes turques du sultan ottoman Bayezid Ier. Son corps est enseveli au couvent des Célestins. Veuve, Catherine meurt à son tour en 1399.
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Les voeux du paon de François Le Gronnais (Oxford, BL, Douce 308) Metz (Moselle)
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Ligier Richier, Crucifixion de Génicourt
L'église de Génicourt-sur-Meuse conserve un Christ en croix entouré de la Vierge et de saint Jean, disposés sur le retable du choeur. Ces trois sculptures en bois polychromé sont une oeuvre de la première période du sculpteur lorrain Ligier Richier. Il est possible de relier cette oeuvre, comme les vitraux, au mécénat de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat, ou de leur fils Nicolas Le Gronnais époux d'Anne du Châtelet,
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Livre d'heures (Paris, BNF, LAT 10533 )
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Livre d'heures de Lorette d'Herbévillers (Paris, BNF, LAT 13279) Metz (Moselle)
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Lorette de Herbévillers (14..-14..) Lorette de Herbévillers est la fille de Jean de Herbévillers, issue d'un lignage lorrain. Elle se marie en premières noces avec Joffroy Desch à l'hiver 1440. Devenue veuve le 1er juillet 1455, elle convole en secondes noces avec Renaud Le Gronnais entre 1455 et 1458. Tous les enfants de ce second mariage sont morts jeunes. Au décès de l'époux durant la terrible épidémie de peste de 1466, elle se marie en troisièmes noces avec Hannes Hansecop, étranger aux paraiges, entre 1466 et 1470. Elle meurt à une date inconnue après 1480. Sa sépulture se trouve au couvent des Célestins avec celle de son frère Henri, mort en 1451.
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Maheu Le Gronnais (14..-1496)
Maheu Le Gronnais est le fils de Didier Le Gronnais dit Volgenel et de Isabelle de Heu. Il occupe la fonction de chanoine de la cathédrale avant d'entreprendre une carrière municipale comme membre du paraige de Jurue à partir de 1462, bien qu'il semble avoir été inscrit d'abord au paraige de Porsaillis comme son père.
Il est le premier et seul époux connu de Marguerite Georges avec qui il se marie à une date inconnu avant 1477. Elle le laisse veuf en 1490. Il décède le 23 avril 1496.
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Maheu Le Gronnais dit Volgenel (13..-13..)
Maheu Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et d'une certaine Afélix. Il épouse Seliziette Renguillon à une date inconnue. Le couple a cinq enfants. Il meurt entre 1367 et 1375.
Il possède un texte appelé « Lez Grand Pardon à Rome », peut-être sous forme de cahier. Son fils Werry en hérite et le donne à copier en 1397 au possesseur anonyme de la chronique de Baudoin d'Avesnes aujourd'hui conservée à Berne.
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Maison canoniale n°21 puis de Thiébaut Le Gronnais
La maison est située à l'angle de la ruelle derrière Saint-Sauveur (aujourd'hui rue du Petit-Paris), à l'entrée de la rue des Clercs. Elle pourrait correspondre au 2 rue des Clercs. À l'achat en 1408, la maison coûtait une taxe de 50 livres. Elle suit le modèle type d'un hôtel entre cour et jardin.
La maison est touchée lors du bombardement de la ville par l'armée de Franz von Sickingen en 1519, sans faire de victimes. Le boulet a été retrouvé au moment de la destruction de la maison en 1862.
Le chanoine Colignon Fessal occupe la maison en 1408. Il semble qu'au cours du siècle, elle soit passé aux mains de propriétaires laïcs. En 1518, Thiébaut Le Gronnais, sa jeune épouse Marguerite Desch et son jeune fils Claude habitaient la maison quand elle fut touchée par le boulet de canon. Elle est alors désigné par Philippe de Vigneulles comme l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise).
En 1513, Thiebaut habitait déjà le quartier quand la danse organisée par Philippe de Vigneulles passe juste sous ses fenêtres, mais il n'est pas sûr que ce soit dans la même maison, car Perette Bataille était alors encore en vie et l'emplacement de sa maison ne cadre pas avec le récit de Philippe.
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Maison de Claude Le Gronnais La maison de Claude Le Gronnais, rue Mazelle, est connue grâce à une borne de non-mitoyenneté découverte en 1628. Celle-ci, datée de 1509, affirmait que le mur de sa propriété n'était pas mitoyen mais lui appartenait.
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Maison-forte de Louvigny (ban Bazin) Il y avait au XVe siècle trois maisons-fortes à Louvigny, car le village était divisé en trois bans seigneuriaux. Il semble que le ban Bazin appartenait en 1387 à Nicole Mortel, qui la cède ensuite à Jean de Jametz. En 1396, Jean Dieu-Ami acquiert le ban en gagière et le possède en 1404. Par sa fille Perrette, la maison-forte passe ensuite dans la famille Le Gronnais. Claudine ou Claude Le Gronnais, épouse de Christophe d'Orjeault, en hérite de son père Michel. Le couple fait reconstruire le bâtiment qui avait été endommagé par la guerre de 1490. Un cartouche daté de 1536 permet de dater l'achèvement des travaux. La maison-forte est alors une place de défense dotée de canonnières et une demeure de plaisance dont il reste quelques décors peints. Le site sert de poste de commandement allemand pendant la Première guerre mondiale et subit de graves dommages, à cause notamment de la construction de blockhaus. La maison-forte est restaurée par une association dans les années 1990 et inscrite aux Monuments historiques, puis à nouveau abandonnée.
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Maison-forte de Villers-Laquenexy
La maison-forte de Villers-Laquenexy, située à quelques kilomètres au sud-est de Metz, est possédée au début du XVe siècle par des Messins. En 1404, alors qu'elle appartient à Thiébaut Le Gronnais et à Collin Paillat, elle est attaqué par les troupes de Philippe Ier comte de Nassau, alors en guerre contre les Messins.
On retrouve sa trace près de 40 ans plus tard. En 1444, alors qu'elle appartient désormais à Nicolle Louve, la maison-forte est prise d'assaut par les écorcheurs. C'est Thiébaut, fils de Nicole Louve, qui en hérite. Puis sa fille, Perrette, l'amène en dot à son époux, François Le Gronnais. Le bâtiment passe dès lors aux Gronnais : à leur fils Renaud, puis leur petit-fils Nicolas et leur arrière-petit-fils Renaud. La demeure reste ainsi aux mains des Gronnais jusqu'au XVIIe siècle, moment où elle finalement acquise par la famille Goussaud. Le bâtiment est fortement endommagé pendant un raid aérien en novembre 1944, avant d'être complètement rasé en 1953.
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Manuscrit d'Oxford Douce 308 (Oxford, BL, Douce 308) Metz (Moselle)
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Marguerite de Norroy (14..-1517)
Marguerite de Norroy est la fille d'Antoine de Norroy, seigneur de Port-sur-Seille et de Claude de Serrières. Elle est la première et seule épouse connue de Michel Le Gronnais, qu'elle épouse le 3 février 1506. Elle meurt en 1517, laissant Michel veuf.
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Marguerite Desch (14..-15..)
Marguerite est la fille de Jacques Desch et de Françoise Le Gronnais. Elle est encore mineure lorsque son père et sa mère décèdent de la peste en 1499. Elle est mise sous la tutelle de Jean Le Gronnais jusqu'en 1511 lorsqu'elle épouse Thiébaut Le Gronnais. Elle apporte les droits sur Bazoncourt, hérité de son père, à son époux. En 1518, elle habite avec son époux et Claude, le seul enfant vivant du premier mariage de Thiébaut dans l'ancienne maison de Perrette Bataille, veuve de Joffroy Coeur de Fer, entre l'église Saint-Sauveur et la Vieille Boucherie (actuelle rue Serpenoise). Elle meurt à une date inconnue entre 1528 et 1568.
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Marguerite Georges (14..-1490)
Marguerite Georges est la fille de Perrin Georges et de Julienne de Serrières. Elle se marie à Maheu Le Gronnais avant 1477. Elle décède le 30 août 1490, laissant son époux veuf.
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Marguerite Le Gronnais (14..-15..)
Marguerite Le Gronnais est la fille de François Le Gronnais avec sa deuxième épouse, Françoise Le Gronnais. Elle épouse en premières noces Joffroy de Raigecourt le 22 novembre 1512. Le mariage est de courte durée, Joffroy meurt dès 1517. Sans doute encore sans descendance, elle convole en secondes noces avec Louis de la Grandfaux. Elle meurt après un long veuvage après 1571, âgée de plus de 75 ans.