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Renaud Le Gronnais dit le Jeune (14..-1504)
Renaud Le Gronnais dit le Jeune est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Il épouse Isabelle, fille de Jean Bataille et de Jacomette Chaverson. Renaud meurt le 2 septembre 1504. Son épouse meurt également la même année.
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Perrin Le Gronnais (13..-1402)
Perrin Le Gronnais est le fils de Jean Le Gronnais dit Payebon et le Chevalier et Jacomette Dieu-Ami. En 1399, il participe à l'expédition en Prusse aux côtés de Jacques I Desch et d'autres messins. Il meurt le 27 octobre 1402, encore jeune adulte et célibataire, sans avoir encore été inscrit en paraige.
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Poince Le Gronnais dit des Changes (13..-13..)
Poince Le Gronnais dit des Changes est le fils de Poince Le Gronnais dit l'Aveugle et d'une certaine Contesse. Il épouse en premières noces Béatrice, fille de Thiébaut Moyelan et d'une certaine Catherine. Il est adoubé lors de la visite impériale de Charles IV à Metz en 1356. Devenu veuf à une date incertaine entre 1337 et 1363, il épouse en secondes noces Isabelle Marcoul, qui hérite à la mort de son frère de l'héritage familial. Il meurt avant 1373, laissant Isabelle veuve.
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Seliziette Renguillon (13..-13..)
Seliziette Renguillon est la fille de Jean Renguillon et de Catherine Baudoche. Elle épouse Maheu Le Gronnais dit Volgenel. Elle meurt à une date inconnue dans la deuxième moitié du XIVe siècle.
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Philippe Le Gronnais (13..-13..)
Philippe Le Gronnais est le fils de Jacques Le Gronnais et d'une certaine Marguerite. Nous ne savons presque rien de sa vie hormis qu'il est adoubé lors de la visite impériale de Charles IV à Metz en 1356. Il meurt à une date inconnue après 1379.
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Monument de Jennette de Heu (XIVe et XVe siècles) Dans l'église Saint-Martin-en-Curtis, ce monument semble composé de plusieurs parties, d'au moins deux époques différentes. En haut, trois peintures de la vie de la Vierge ont été très restaurées.
En bas, le mur est sculptée d'une série de dix arcatures aveugles, sous lesquelles court une inscription incomplète, qui cite le nom de Jennette de Heu, femme de Jean Baudoche ; les armes des Heu et des Baudoche sont placées dans les écoinçons entre les arcatures. Ce monument de Jennette de Heu, morte avant 1373, date de la seconde moitié du XIVe siècle.
À gauche et à droite des arcatures, deux belles sculptures datent du XVe siècle. A gauche, un trompe-l'œil évoque un rideau fermé. A droite, un même rideau s'ouvre sur une niche qui représente la crèche : un groupe en haut relief polychromé est composé de Marie tenant l'enfant sur la mangeoire, entourés par des brebis. Sous la tenture fermée, une inscription gravée et rehaussée de noir sur fond rouge cite la mémoire de X, femme de Poince Le Gronnais, qui serait morte le jour de l'Ascension, 2 mai 1435, ainsi que ses enfants. Ce couple n'a pas été identifié et l'Ascension ne tombe pas un 2 mai cette année-là. Il est possible que le tombeau de Jennette de Heu ait été réaménagé pour une autre patricienne au siècle suivant.
Le monument, muré en 1726, a été redécouvert et dégagé en 1850 puis repeint abusivement. Il a été classé monument historique en 1973.
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Catherine Le Gronnais (14..-1516)
Catherine Le Gronnais est la fille de Michel Le Gronnais et de Jacomette Bataille. Elle est la seule épouse de Jean d'Abrienne dit Chaving avec qui elle se marie en 1493 ou avant. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Il meurt assassiné par son serviteur en 1523 vers l'âge de 60 ans.
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Jean d'Abrienne dit Chaving (146.-1524)
Jean d'Abrienne est le fils de Jean d'Abrienne dit Chaving et de Marguerite de Verdun. Il épouse Catherine Le Gronnais avant 1493. Elle meurt en 1516, le laissant veuf. Selon Philippe de Vigneulles, il était « homme de bonne sorte, doulx et courtois au peuples et que chacun amoit » (de bonne famille, doux et courtois envers les gens du peuple, aimé par tout le monde).
Jean meurt assassiné par son serviteur le 2 février 1524, vers l'âge de 60 ans. Il est inhumé dans le couvent des Frères prêcheurs (couvent dominicain). Son fils meurt accidentellement vers l'âge 11 ans, noyé chez un gentilhomme de Barrois. Sa fille Agnès devient ainsi l'unique héritière du patrimoine familial.
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Pierre Le Gronnais (14..-1474)
Pierre Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Perrette Dieu-Ami. Avant sa carrière municipale, il était chanoine de la cathédrale. Puis, il se marie avec Catherine Chaverson le 3 août 1467. Mais Pierre meurt jeune adulte, il décède le 26 juillet 1474, laissant Catherine veuve. Elle se marie en secondes noces avec Nicolle Desch, puis en troisièmes noces avec Louis de Lenoncourt. Le corps de Pierre Le Gronnais est inhumé au couvent des Frères prêcheurs (dominicains).
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La Complainte de Notre Dame (Bruxelles, BR, ms. IV 1005)
Metz (Moselle)
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Jean Le Gronnais (147.-1502)
Jean Le Gronnais est le fils de François Le Gronnais issu de son premier mariage avec Perrette Louve. Il se fiance le premier septembre 1500 avec Perrette Baudoche qui n'a que 11 ans alors qu'il est âgé de 21 ans. Il est convenu d'attendre que Perrette soit âgée de 13 ans pour célébrer le mariage. Après avoir participé aux jeux d'armes en place du Change en 1502, il meurt le 8 novembre de la même année. Son corps est inhumé à l'église Saint-Maximin.
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Perrette Baudoche (148.-1531)
Perrette est la fille de Pierre Baudoche avec sa troisième épouse Bonne de la Marck. Sa vie a été mouvementée. A 11 ans, elle est fiancée à Jean Le Gronnais, fils de François Le Gronnais et de Perrette Louve, âgé lui de 21 ans. Il est convenu d'attendre que Perrette soit âgée de 13 ans avant de célébrer le mariage. Mais Jean meurt à 21 ans le 8 novembre 1502 avant la célébration du mariage. Elle est ensuite fiancée à Androuin Roucel le 8 juillet 1503, et ils se marient le lendemain. Les époux se brouillent et entrent en procès en 1512. Le conflit s'envenime, Robert de la Marck, oncle de Perrette, menaçant la cité de représailles militaires si sa nièce n'obtient pas le divorce.
Après avoir fait appel à la cour de Rome en 1515, Perrette fait annuler son mariage, au motif de l'impuissance de l'époux et de la non consommation du mariage. Elle se remarie le 20 novembre 1516 au château de Moulin avec Bernard de Norroy, dans un costume de jeune fille, ce qui cause un nouveau scandale. Devenue veuve, elle part en pèlerinage à Jérusalem en 1520.
Elle meurt le 14 août 1531, son corps est inhumé au couvent des Dames prêcheresses de Metz.
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Odeliette Augustaire (13..-14..)
Odeliette Augustaire est la fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, tous deux changeurs de la ville. Elle épouse Jean Le Gronnais dit Crépy avant 1438. L'inscription de l'annonciation, qui se trouvait dans le couvent du Petit-Clairvaux datée de 1426 porte les écus armoriés des Gronnais et des Augustaire. L'écu des Augustaire ressemble fortement à celui des Heu, ce qui a amené certains érudits et historiens à identifier à tord la femme de Jean Le Gronnais comme Odeliette de Heu.
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Philippe Desch (14..-1488)
Philippe Desch est la fille de Joffroy Desch et de Lorette de Herbévillers. Elle épouse en premières noces Poincignon Le Gronnais. Après le décès de son époux en 1469, elle est dans un long conflit juridique de succession avec les frères déshérités de Poincignon. Elle convole en secondes noces dès 1470 avec Conrad de Serrières qu'elle laisse veuf à son décès. Elle meurt le 7 octobre 1488 et est inhumée au couvent des Frères prêcheurs.
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Hôtel de Maheu Le Gronnais
Dans la seconde moitié du XVe siècle, Maheu Le Gronnais habitait sur la grande place du Champ-à-Seille, « devers la Xippe », c'est-à-dire près du ruisseau où se déroulaient les peines infamantes punissant les délinquants.
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Jean de Warise (13..-13..)
Jean de Warise est le fils aîné de Perrin de Neufchâtel dit de Warise et de Perrette Paillat. On ne connaît pas son affiliation en paraige, mais par sa mère, il pouvait être inscrit au paraige du Commun. Il épouse Jennette Le Gronnais avant 1335, liant la famille de Warise récemment installée à Metz à l'une des plus puissantes familles des paraiges. Jean meurt à une date inconnue après 1347. La seigneurie de Neufchâtel passe alors aux mains de son fils aîné Renaud.
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Werry Le Gronnais (13..-14..)
Werry Le Gronnais est le fils de Maheu Le Gronnais dit Volgenel et de Seliziette Renguillon. Il épouse Alix de Tournay vers la fin du XIVe siècle. Une seule enfant, Jennette, est connue de leur mariage. Werry est fait chevalier en 1383 et meurt à une date inconnue après 1423.
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Manuscrit d'Oxford Douce 308 (Oxford, BL, Douce 308) Metz (Moselle)
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Nicolas Le Gronnais (1511-1592)
Nicolas Le Gronnais est le seul fils connu de Renaud Le Gronnais et d'Alixette Remiat. Âgé seulement d'une vingtaine d'année au moment du décès subit de son père dans l'écroulement de leur maison en 1531, il se marie avec Anne du Châtelet, issue d'un lignage noble lorrain. Nicolas Le Gronnais est le seul homme de paraige qui occupe à trois reprises l'office de maître-échevin, normalement limité à l'époque à deux mandats. Adoubé chevalier en 1540, il est élu pour quelques mandats à titre de Sept commis de la guerre, mais ne mène pas une carrière très active au sein du gouvernement municipal. Devenu veuf vers 1548, il meurt en 1592 à l'âge de 81 ans sans s'être jamais remarié.
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Maison-forte de Villers-Laquenexy
La maison-forte de Villers-Laquenexy, située à quelques kilomètres au sud-est de Metz, est possédée au début du XVe siècle par des Messins. En 1404, alors qu'elle appartient à Thiébaut Le Gronnais et à Collin Paillat, elle est attaqué par les troupes de Philippe Ier comte de Nassau, alors en guerre contre les Messins.
On retrouve sa trace près de 40 ans plus tard. En 1444, alors qu'elle appartient désormais à Nicolle Louve, la maison-forte est prise d'assaut par les écorcheurs. C'est Thiébaut, fils de Nicole Louve, qui en hérite. Puis sa fille, Perrette, l'amène en dot à son époux, François Le Gronnais. Le bâtiment passe dès lors aux Gronnais : à leur fils Renaud, puis leur petit-fils Nicolas et leur arrière-petit-fils Renaud. La demeure reste ainsi aux mains des Gronnais jusqu'au XVIIe siècle, moment où elle finalement acquise par la famille Goussaud. Le bâtiment est fortement endommagé pendant un raid aérien en novembre 1944, avant d'être complètement rasé en 1953.
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Épitaphe de Perrette Louve (†1489)
L'épitaphe de Perrette Louve, première femme de François Le Gronnais, morte le 3 août 1489, se trouve dans la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi, où se fait inhumer une branche des Gronnais. Elle est encastrée dans le mur ouest de la chapelle. Elle est marquée A sur le relevé des Monuments historiques. À sa droite figure l'épitaphe de Françoise Le Gronnais, deuxième épouse de François, et celle de Jean Le Gronnais, fils de Perrette Louve et de François Le Gronnais.
Les obsèques de Perrette Louve, riche et ultime représentante de son lignage, furent célébrés en grande pompe. Jean Aubrion rapporte dans son Journal que c'était « le plus hautement que nul autre service n'avait été fait en Metz de mémoire d'homme, tant en luminaire comme en autres manières ».
La traduction de l'épitaphe se lit ainsi : « Ci-bas sous la prochaine tombe est inhumé le corps de demoiselle Perrette Louve, fille de feu Thiébaut Louve qui fut, fils de feu messire Nicolle Louve chevalier, et fille de demoiselle Marguerite de Heu, fille de Collignon de Heu, premier fondateur des belles aumônes, qui depuis se sont continuées et continuent par ses successeurs. Icelle demoiselle Perrette en son vivant, femme de messire François Le Gronnais écuyer, fils de feu messire Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Perrette Dieu-Ami, sa femme, et trépassa ladite demoiselle Perrette Louve étant en couche et gésine d'enfants le troisième jours du mois d'août l'an M CCCC IIII XXix. Priez Dieu pour l'âme d'elle ».
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Jennette Le Gronnais (14..-14..)
Jennette Le Gronnais est la fille de Renaud Le Gronnais et de Lorette de Herbévillers. Elle meurt mineure à une date inconnue entre 1456 et 1466. Son corps est inhumé avec celui de son frère Claude en l'église Saint-Maximin où on trouve son épitaphe.
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Claude Le Gronnais (14..-14..)
Claude Le Gronnais est le fils de Renaud Le Gronnais et de Lorette de Herbévillers. Il meurt mineur à une date inconnue entre 1456 et 1466. Son corps est inhumé avec celui de sa soeur Jennette en l'église Saint-Maximin où on trouve son épitaphe.
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Épitaphe de Jennette (†14..) et de Claude Le Gronnais (†14..)
Sur la corniche inférieure de la chapelle Saint-Georges et Saint-Éloi dans l'église Saint-Maximin, dans le prolongement de l'épitaphe de Perrette Dieu-Ami, se trouve l'épitaphe de deux enfants morts jeunes de l'union entre Lorette de Herbévillers et de Renaud Le Gronnais. Leur mort se situe entre la mort du premier mari de Lorette, Joffroy Desch, en 1455 et la mort de Renaud Le Gronnais en 1466.
L'épitaphe est une inscription sculptée en lettres gothiques saillantes qui étaient à l'origine dorées sur un fond rouge sur trois lignes. Sur la hauteur gauche de l'inscription était représenté l'écu des Herbévillers : d'azur à la croix d'argent cantonnées de 20 fleurs de lys d'or.
L'épitaphe, abîmée, n'est pas complètement lisible : « Ci gisent Jennette et Claude, enfants de seigneur Renaud Le Gronnais chevalier et de dame Lorette de Herbéviller sa femme, première femme de seigneur Joffroy Desch chevalier... ».
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Jean Le Gronnais dit Crépy (13..-1450)
Jean Le Gronnais dit Crépy est le fils cadet de Renaud Le Gronnais et d'Isabelle de Herbévillers. Avant sa carrière municipale, il est chanoine de la cathédrale de Metz. Il épouse Odeliette, fille de Aubert Augustaire et de Marguerite de Tournay, à une date inconnue avant 1438. Il meurt en 1450 sans descendance.